Mouvances éditoriales
De nombreux départs
Les séries auront été nombreuses à nous quitter en 2015, mais nous ne pourrons pas toutes les citer. Attardons nous seulement sur les plus marquantes, en attendant les futurs arrêts de 2016 (comme ce sera le cas de Naruto et de Dragon Quest - Emblem of Roto, ou encore dès ce mois de Janvier de Nura et de Animal Kingdom). Et il y en a eu quelques unes qui vont laisser un vide chez les lecteurs (et chez les éditeurs également).
Avec des séries se voulant en règle générale de plus en plus courtes, les titres marquants se font également de moins en moins nombreux, le deuil lorsque vient la conclusion est d'autant plus facile…mais certaines ont laissés des traces… Derniers hommages :
La série qui aura peut être le plus marqué les esprits et qui a vu sa conclusion arriver en octobre, après près de dix ans de publication en France, n'est autre que Claymore, ce petit fleuron de la dark fantasy va laisser le genre avec un représentant de moins !
Toujours chez Glénat, l'autre grosse perte de l'année concerne un adorable chaton : Chi – Une vie de chat se termine en fin d'année avec son douzième tome émouvant.
Les amateurs de mignonnes boules de poils, et les plus jeunes d'entre nous, ont deux fois plus de raisons d'être peinés avec la conclusion de Pan'Pan Panda cet été.
Comme chaque année, nombre de shonens tirent leurs révérences, avec parmi eux certains poids lourds tel que Beelzebub avec ses 28 tomes de délires ou encore Code: Breaker et ses 26 tomes.
Des séries dont le début de la publication remonte à plusieurs années, mais également des plus récentes mais tout aussi intéressantes, comme le passionnant Cagaster et ses six volumes sans faille, Crazy Zoo, Secret Service, Blue Blood Gears, Pokemon – Rubis et Saphir, Soul Eater Not, Est ce un zombie ?, Sword Art Online – Fairy Dance, ou encore notamment Dusk Maiden of Amnesia. Du côté des comédies romantiques, la fin plus marquante est peut être celle de GE – Good Ending, qui a provoqué beaucoup d'émotions au sein de notre rédaction.
D'autres shonens nous ont quitté de manière plus discrète bien qu'ils auraient mérités qu'on s'attarde un peu plus sur eux, comme par exemple 07 Ghost après cinq ans de publication où le titre fut sous-estimé. Dernières pensées également pour World Embryo, Sankarea, ainsi que Monster Hunter Flash et Monster Hunter Episodes...mais que les fans se rassurent, l'aventure Monster Hunter se poursuit avec d'autres dérivés.
Du coté des seinens, les pertes sont également nombreuses et parmi les plus récentes ont peut citer l'intrigant Afterschool charisma ou encore Sprite, tous deux ayant vu leur dernier volume publié en novembre. Ce mois de novembre fut particulièrement funeste pour les amateurs de seinens puisqu'en plus des deux précités, d'autres titres ont tiré leurs révérences, comme Tokyo Ghoul ou La Tour Fantôme.
Nombreuses autres séries se sont conclues en 2015 tels que Jin, Mokke, Seven, Nozokiana, Darker than Black, Ki-Itchi VS, Kamisama Dolls, Cat's Ai, Liar Game, Lock Up, King's Game Extreme, Magdala ou encore le remarquable Vampire Hunter D dont le huitième tome est paru en Avril après plus de six ans de publication.
Mais parmi les séries fleuves, le très réaliste et très sérieux Zipang se distingue avec pas moins de 43 tomes en dix ans de publication !
Dans le secteur plus destiné au public féminin, les pertes ont également été lourdes, et ce sont des séries particulièrement appréciées qui se sont terminées. On peut citer parmi tant d'autres : le très frappant Gokusen, les enquêtes de The Top Secret, le très remarqué Mairunovich ou encore en vrac Silver Diamond, Heartbroken Chocolatier, Fleurs Bleues, Lily la menteuse, Parapal, Faster than a kiss, Rendez vous sous la pluie, ou encore No longer Heroine.
Arrêts et retours
Il y a les séries qui se terminent... et celles qu'on termine. Et en 2015, les arrêts de commercialisation ont été particulièrement nombreux. L'une des salves les plus importantes fut celle du groupe Delcourt, qui présenta à la fin du mois d'août une liste massive d'arrêts pour chacun de ses labels : 46 titres chez Delcourt Manga dont Baki, Flic à Tokyo, Les lamentations de l'agneau et de nombreux titres de Mari Okazaki et Aya Kanno; 60 titres chez Tonkam dont Code Geass, I"s (Perfect), Ichigo 100%, Spirale, et plusieurs titres de Mitsuru Adachi; et 34 titres chez Soleil dont Diece, Gosick, La mélancolie de Sumire, Ma copine est fan de yaoi ou Seed of love. Le groupe opère ainsi à son plus gros ménage depuis la séparation avec le label Akata, époque dont il semble vouloir définitivement tourner la page.
Un peu plus tôt durant l'été, Kazé Manga faisait également le bilan des cinq premières années du label, en évacuant une partie de son catalogue et de quelques séries datant de l'ère Asuka. Parmi la trentaine de titres en arrêt de commercialisation, nous noterons la présence de Black Rose Alice, Freesia, Hokuto no Ken et ses gaiden, Seiho men's school ou Très cher frère. Dans son communiqué de l'époque, l'éditeur précise néanmoins que certaines de ses séries bénéficient toujours d'une réédition ou d'une version numérique.
Un autre habitué de cette rubrique, c'est l'éditeur Panini. Après avoir dévoilé l'arrêt du Cheminot fin 2014 et du Héros malgré lui en novembre 2015, Panini a présenté en fin d'année une liste de neuf titres en arrêt, où nous retrouvons des sorties récentes (Bloody Maiden, l'Enfer Bleu) comme historiques (Saiyuki, Lone wolf & cub). Toutefois, pour ces dernières, pouvait-on encore les compter comme commercialisées, alors que leurs tomes sont introuvables depuis de nombreuses années ?
De son côté Pika a quant à lui distillé les mauvaises nouvelles tout au long de l'année. Ainsi il annonçait en mars les arrêts d'A bout portant, Blaue Rosen et Melty Blood ; en juin ceux de My lovely hockey club et Kings of Shogi ; et en juillet ceux d'Umisho et Papillon. Chez Kana, ce sont des titres beaucoup plus mineurs qui nous ont quitté, comme 80°C, Space Ship EE ou les œuvres de Keiko Ichiguchi. En vrac, notons aussi les arrêts de Tokyo Toybox et sa suite Giga Tokyo Toybox chez Doki-Doki, et d'une poignée de titres chez Cornelius (Hato, Prince Norman, Sarutobi,...).
Au final, ces arrêts sont certes dommageables, pour le lecteur qui se sent lésé comme pour l'éditeur dont la réputation baisse, mais le procédé fait partie du cycle normal de la vie du livre. Et puis, toutes ces séries ont le mérité d'être arrivées à leur terme...
Toutes ? Non ! En effet, cela aurait pu passer inaperçu, mais une série s'est interrompue au cours de l'année : Cyborg 009 de Shotaro Ishinomori, dans la collection Vintage de Glénat. Après plusieurs tentatives désespérées de sauvetage (augmentation drastique du prix, réduction de la qualité du support), la série a vu son 17ème tome sortir en novembre 2014... et en est resté là, à six tomes de sa conclusion. Interrogé à ce sujet sur son forum, l'éditeur a finalement avoué que la série était bien stoppée, à la demande de l'ayant-droit.
Si elles ne sont pas en arrêt de commercialisation, d'autres séries semblent dans une situation de hiatus, avec aucun nouveau tome publié en 2015. Nous pensons ici au quelques perles oubliées du catalogue de Panini. Cependant, plusieurs séries ont fait un retour inespéré, un véritable événement pour leurs lecteurs désespérés. Ce fut ainsi le cas avec le dernier tome de Secret Service en mars, de Jinbe Evolution avec deux tomes parus en fin d'année, ou encore de l'historique Usagi Yojimbo. Le secteur du boy's love a connu également quelques retours en grâce, avec Sekaiichi Hatsukoi et son deuxième volume longtemps attendu, Dangerous Teacher et My own private otaku qui ont chacun eu des suites « surprise » au Japon, ou encore Acid Town, dont le quatrième tome s'est fait attendre plus de trois ans.
Rééditions
Suivant sa propre logique, le marché des rééditions de BD asiatique oscille d'année en année, et est reparti à la baisse en 2015 avec 138 tomes, contre 171 en 2014.
Dans ce secteur, deux éditeurs tiennent la barre, à commencer par Panini, qui semble à présent capitaliser sur ses anciens succès pour minimiser les risques. Il aura ainsi lancé sur 2015 pas moins de cinq rééditions au format double : Saint Seiya Episode G, Enfer et Paradis, Rockin' Heaven, Meru Puri et Kare First Love. A cela, il faut rajouter l'intégrale de Planètes ainsi que les rééditions simples de deux titres de Tsukasa Hôjô : Angel Heart Saison 1 et Cat's Eye, mais aussi du shôjo Sennen no Yuki suite à sa reprise au Japon.
Mais dans ce registre, c'est finalement Kazé Manga qui se distingue comme le plus gourmand, avec une pelletée de réédition de ses titres phares étalées de la rentrée jusqu'aux fêtes. Il a ainsi enrichi la collection Ultimate avec Ikigami et Happy Marriage?! en tome double et Rainbow en tome triple, ou encore avec les intégrales des Enfants Loups Ame & Yuki, le Jeu du chat et de la souris, All you need is kill ou Professeur Layton.
Dans la même mouvance, Kazé nous a présenté plusieurs coffrets intégraux, avec les shojos 2nd love, Night Café et Dear Brother, le shônen Level E ou le seinen Wallman. Mais sur ce terrain, l'éditeur s'est fait emboîter le pas par Ki-oon avec Assassin's Creed Awakening, Judge et King's Game, Kana avec Kill la Kill ou Doki Doki et Mr Nobody. Kazé a également relancé la mouvance des starter pack (mais s'il ne s'agit pas de rééditions à part entière), coffret de trois mangas pour le prix de deux, permettant de se lancer dans quelques-unes de ses séries fleuves : Toriko, Kuroko's Basket, Haikyuu, Nisekoi ou Terra Formars.
Le reste des éditeurs est un peu plus calme sur le phénomène des rééditions. Après avoir lancé à tour de bras des éditions doubles sur les années précédentes, Pika ne nous aura proposé que celle de Tokkô, et la réédition du Dictionnaire des Yokai en intégrale. L'éditeur a ainsi préféré concentrer ses efforts sur l'édition colossale de l'Attaque des Titans, seul objet véritablement « deluxe » de l'année avec l'édition ultime de Cobra chez Black Box. Black Box qui, d'ailleurs, dans sa mouvance Gô Nagai-esque, nous a gratifié de la réédition de deux titres passés très rapidement en France chez feu Dynamic, à savoir Goldorak et Devilman. Dans ce secteur de la reprise d'anciennes licences, nous pouvons bien sur citer Jojo, qui continue chez Tonkam avec sa saison 2 (Battle Tendency) et sa saison 4 (Diamond is Unbreakable), mais aussi, à la surprise générale, Gon, le petit dinosaure qui est longtemps resté chez Casterman pour revenir en fin d'année chez Pika.
Aussi, à part Kazé Manga qui mise sur l'évènementiel et la fin d'année, et Panini qui rentabilise ses licences les plus fortes, le marché de la réédition a bien changé. Les dernières kanzenban encore sur le marché se sont achevées (Dragon Ball, Saint Seiya, et Master Keaton, bien qu'il s'agisse d'une première édition française), sont sur le point de l'être (Hokuto no Ken), ou persistent tant bien que mal à un rythme erratique (Hikaru no Go), autant de signes peu encourageant pour que de nouvelles éditions deluxe s'installent.
Les marchés émergents
Le Global Manga
Comme nous l'évoquions en introduction, la production de global manga se porte bien avec une trentaine de titres sortis dans l'année, poursuivant ainsi la mouvance des années précédentes, cristallisée en 2014 par le tremplin manga Ki-oon. Début 2015 ce concours de jeunes auteurs a touché à son terme avec une remise de prix au Salon du Livre, où la gagnante, Shin, a reçu son prix des mains de Tetsuya Tsutsui en personne. Si la lauréate n'a pas encore présenté son œuvre dans nos librairies, ce tremplin, qui est destiné à devenir régulier, a permis de mettre en avant toute une scène française qui devait sa petite notoriété avant tout au monde du fanzinat. C'est notamment le cas de VanRah, une habituée des festivals, qui a décroché un contrat avec Glénat et publié le premier volume de Stray Dog pour Japan Expo.
Du côté des initiatives originales, l'éditeur Bamboo, que nous connaissons dans le monde du manga pour son label Doki-Doki, a lancé sous le label Bamboo² un concept novateur : proposer deux versions d'une même série, l'une au format manga, l'autre au format BD franco-belge. C'est ainsi qu'en mars apparurent Isaline, comédie fantastique signée par Maxe l'Hermenier et Yllya, et Appa, récit d'aventures de Thomas Bonis et Dav. Fin septembre, ils furent rejoint par Hallow, une comédie à l'ambiance horrifique de Christophe Cazenove et Ood Serrière.
Au mois d'avril, Casterman lança Angélique, adaptation du roman de Bernard Borderie, réadapté par le scénariste Olivier Milhaud sur des dessins de Dara (Appartement 44). En septembre, ce fut au tour de Glénat de jouer sur la carte du patrimoine revisité, avec Mont Tombe, une enquête prenant pour décor le Mont-Saint-Michel, scénarisée par Izu (Omega Complex, Lords of Chaos) sur des dessins d'Asan.
Mais dans le secteur, le spécialiste reste Ankama Editions. Outre la fin de City Hall et la poursuite de Dofus, qui s'est offert une édition double, l'éditeur a lancé deux nouveaux titres : Shochu on the Rocks de Carole Bartier et Said Sassine (Wakfu), qui joue la carte du thriller noir fantastique, et Lost Sahara, série d'aventure d'Allan Heller.
Le marché du numérique
Alors que le livre et la bande-dessinée poursuivent leur ascension dans le marché du numérique, les éditeurs de manga continuent également de s'installer sur le secteur. Pika est l'un de ceux qui y croit le plus, en ayant procédé à une importation massive de 45 titres de son catalogue début 2015. Au cours de l'année, se sont notamment rajouté Noragami, Code: Breaker, Air Gear, Yona, Tsubasa Reservoir Chronicle, Another, High School of the Dead et même l'artbook Lightning Pop ! A terme, l'éditeur souhaitait pouvoir proposer 60% de son catalogue en digital.
S'il communique peu sur ses nouveautés, Kazé Manga reste également l'un des acteurs les plus impliqués, et a proposé quelques offres promotionnelles dans le courant de l'année. Par exemple,fin 2015 l'éditeur a fait bénéficier à ses lecteurs numériques un système similaire de starter pack (3 pour le prix de 2), une offre partagée avec Kana. Ce dernier, de son côté, a étendu son catalogue vers des titres d'auteur ou vintage, comme Sunny, Capitaine Albator, Kamakura Diary, et trois titres d'Osamu Tezuka (Gringo, Le chant d'Apollon et Astro Boy).

Après un premier pas sur le marché en 2014 avec Blood Lad, Kurokawa a prudemment étendu son offre, disponible via l'éditeur numérique 12-21 : on y retrouva ainsi Bloody Brat et Nyanpire en avril, puis une nouvelle salve en juillet composée de Magi, Arata, Inazuma Eleven, Le prince des ténèbres, Les misérables, Prince Eleven et Waltz.
2015, ce fut aussi l'occasion pour nous, Manga-News, de nous lancer en représentant certains titres du catalogue de l'éditeur Black Box au format numérique : Comment ne pas t'aimer, Abenobashi, Flash Kimengumi, Appelez-moi hôtesse ou Ma gamine, la fac et moi, entre autres.
Du côté de la publication au chapitre en simultané avec le Japon, procédé que l'on appelle simulpub ou simultrad, le marché est encore très modeste, mais frémissant. Ainsi, après avoir proposé les derniers chapitres de Naruto via une application dédiée en 2014, Kana a réalisé un autre pari en 2015 : la publication de Naruto Gaiden – Boruto, faisant suite à l’œuvre de Masashi Kishimoto. Il s'agissait donc d'une exclusivité pour les lecteurs digitaux, tandis que la sortie physique du one-shot est prévue courant 2016. De son côté, Pika a procédé a une expérimentation similaire avec deux séries phares : l'Attaque des Titans, dont le simulpub a commencé au chapitre 68 en avril à 0,99€ par chapitre, et UQ Holder, entamé en juin au chapitre 83, à 0,49€ par chapitre. Certes nous sommes encore loin d'un modèle de publication gratuite comme peut en bénéficer le marché de l'animation, ou même d'un Shônen Jump numérique, mais ces premières pierres pourraient, à terme, bouleverser le mode de consommation du manga tel qu'on le connaît jusqu'alors.
De nolhane [7015 Pts], le 07 Février 2016 à 00h45
Un dossier très complet et passionnant, merci beaucoup!
De Theranlove2 [4038 Pts], le 03 Février 2016 à 16h48
Merci pour cet excellent dossier, très long mais très complet! Sa a été un réel plaisir de vous consacrez ma dernière heure et demi :3
Certain point m'ont particulierement intrigué, surprise, degoutée.. Je suis toujours aussi hallucinée par les séries qui trust, je les connais toute mais n'en suis que très très peu.. Quand au éditeur qui sont en haut du classement, c'est assez similaire, je ne les porte pas vraiment dans mon coeur contrairement à Ki-oon, Kurokawa, Ototo, Komikku et Akata! Je suis également assez dubitative devant les agissements de Clair de Lune que je croyais reparti avec Averse Turquoise que j'ai A-DO-RÉ mais voilà, on ne peut pas tout avoir. J'espère aussi un jour pouvoir avoir accès au titre d'Ihmo et éditeur plus petit que je ne trouve absolument nul part en Suisse, faudra que je passe à leur stand à la Japan Expo pour que je trouve enfin des titres qui m'intéresse comme La fille de la plage ou A crystal Sky of Yesterday j'imagine..
Bref, pour teminer, merci et big up pour le light novel \o/
De saqura [4429 Pts], le 02 Février 2016 à 19h07
merci beaucoup pour le dossier
De Minkunette [6811 Pts], le 01 Février 2016 à 11h42
Merci pour le dossier, c'est interssent.
De Karakuri [3421 Pts], le 31 Janvier 2016 à 15h34
Merci beaucoup pour ce bilan assez complet et pertinent dans ses analyses ! Ca a dû vous demander énormément de temps (je suppose, comme la 1ère partie que j'ai pas encore lue cela dit).
Je pensais pas qu'a silent voice était un carton pareil, mais tant mieux ça fait plaisir ! et ça confirme que chaque année ki-oon sait mettre en avant ses séries... Tant de séries dans les 1ers démarrages de l'année c'est juste énorme, surtout quand à côté kana ne place rien dans le top 15...
L'état du manhwa est très triste... ça pue pour booken et c'est vraiment dommage.
Les bonnes critiques sur les titres de kotoji éditions m'ont donné envie de m'intéresser à cet éditeur qui a l'air très passionné par ce qu'il sort ! et je me retrouve bcp aussi dans le paragraphe sur doki-doki : aujourd'hui peu de leurs séries m'intéressent mais leur humilité (absence de gourmandise on va dire, ils cherchent pas à se hisser dans les 1ers éditeurs, ils suivent leur rythme tranquilles) et leur envie de rester proches des lecteurs en font un éditeur sympathique. bravo à eux pour la venue de Boichi très réussie ! Idem pour akata c'est vrai qu'ils ont déjà posé une identité très nette ! Ca fait du bien de voir un éditeur comme ça qui prend quand même des risques et qui reste fidèle à ses engagements.
Et Clair de lune no comment... ils sont plus détestables que panini.