Bilan Manga-News 2012 - Partie 2 - Actualité manga
Dossier manga - Bilan Manga-News 2012 - Partie 2
Lecteurs
17.50/20

Le choc des nouveautés

   

Le seinen en force !

     
Même si les chiffres préalablement cités n'en font pas forcément l'écho, l'année 2012 aura été marquée par une nouvelle vague de titres matures, qui auront su tirer leur épingle du jeu auprès des critiques, et à plus forte raison auprès de notre rédaction. 
      
En surface, les voies les plus évidentes restent celles du thriller, avec le retour de deux auteurs confirmés à leurs nivaux respectifs : tout d'abord avec Billy Bat, arrivé de manière surprenante chez Pika, et qui aura notamment profité de l'exposition médiatique de Naoki Urasawa, invité d'honneur à Japan Expo. Depuis 20th Century Boys, il n'avait plus été donné au lectorat français la possibilité de frémir sur une œuvre encore en cours de parution au Japon, générant ainsi autant de suspense que d'inquiétudes. L'autre retour gagnant fut celui de Tetsuya Tsutsui, autre invité du salon, et son Prophecy, créé en collaboration directe avec Ki-oon. De par une histoire fortement ancrée dans notre société connectée en permanence, et un apport promotionnel important de l'éditeur, Prophecy a réussi à son tour à se hisser parmi les plus grands succès de l'année. L'effort de communication a également été plus que payant pour Thermae Romae. De par la découverte des coutumes romaines ou japonaises autour de l'art du bain, la série s'est attirée un public hétéroclite qui savoure avec attention les aventures de Lucius Modestus. Parmi les autres titres marquants de l'année, nous ne pouvons pas passer à côté d'I am a Hero, qui sait surfer sur la mode des zombies tout en apportant sa propre identité via son superbe antihéros en perpétuel décalage. 
     
   
           
Le secteur du young seinen n'a pas été en reste, notamment par le biais de l'éditeur Ki-oon qui n'a jamais perdu de vue ses lecteurs de dark-fantasy. Ainsi, en début d'année, aux côtés du retour très attendu d'Ubel Blatt, The Arms Peddler a marqué 2012 de son empreinte avec son ambiance profonde et son graphisme explosif ! Cependant, les titres suivants dans le genre chez l'éditeur, Wolfsmund et Virtus, auront moins suscité l'unanimité, tant auprès des critiques que du public. On retiendra en revanche l'immersif Front Mission - Dog Life & Dog Style, dans un registre militaire bien différent. Le genre fut également la porte d'entrée de l'éditeur naissant Komikku avec L'île Infernale et son rythme impitoyable. De son côté, outre l'anecdotique Shimba ra da, Tonkam est resté sur ses acquis en proposant Gantz Osaka et le suivi des œuvres de Nozomu Tamaki : Dive in the Vampire Bund et Angel Para Bellum
    
    
         
Un suivi d'auteur important, comme nous le verrons tout au long de ce dossier, et qui se ressent d'autant plus dans le secteur du seinen tant certains artistes sont loués pour leurs univers. C'est ainsi que les adeptes d'Inio Asano virent enfin leur rêve s'exaucer avec l'arrivée en francophonie de Bonne Nuit Punpun, même si le petit oiseau ne suscite pas autant l'unanimité que les œuvres courtes précédentes de l'auteur. Tout aussi atypique, Usamaru Furuya fut également de passage cette année avec l'énigmatique Palepoli, tandis que Daisuke Igarashi fit son grand retour avec Les Enfants de la Mer et que l'inquiétant Junji Itô fut triplement à l'honneur avec Le Cirque des Horreurs, Black Paradox ou la réédition de Tomie. Dans un registre un peu moins segmentant, nous citerons également l'engagement de Ki-itchi VS, le retour de Harold Sakuishi avec Seven Shakespeares, celui du romancier Otsuichi avec la trilogie Mad World ou encore le suivi de Motoro Mase avec l'édition d'un one-shot antérieur à Ikigami : le surprenant Kyô-ichi
     
   
           
Même si tous les genres n'auront pas été évoqués (nous aurons ainsi manqué d'un titre tranche-de-vie qui aurait fait l'unanimité en 2012, entre autres), les séries les plus marquants de l'année auront bien été du côté des lectures seinen. Elles restent néanmoins masquées aux yeux du grand public, mais peuvent s'attirer de nouveaux lecteurs de par leur aura médiatique. C'est tout le mal qu'on leur souhaite ! 
   
    

Le shônen : dans l'attente du renouveau

   
Même si le shônen reste et restera le genre le plus rentable de la production, il se repose avant tout sur ses acquis et sur la poignée de blockbusters dirigeant le marché. Ainsi, contrairement aux seinens précédemment évoqués, peu de nouveaux titres pour ados auront réussi à tirer leur épingle du jeu. Bien qu'également distribués en France, les hits comme Kuroko Basket, Medaka Box ou Magi sont loin de bénéficier d'une visibilité aussi importante qu'au Japon, et leur absence de succès s'en ressent ! Aussi, devant les ténors du Shônen Jump qui ne semblent pas prêt de s'arrêter, nous sommes en face d'une génération de shonen sacrifiés, dont l'aura ne sera jamais aussi imposante malgré leurs relatives qualités : c'est notamment le cas des sympathiques Zettai Karen Children, ou Ratman, plébiscités par notre rédaction, mais aussi de Buster Keel, Enigma, Red Raven, Hades,... et bien d'autres shonen nekketsu qui ne semblent pas être partis avec les mêmes chances en librairie.
     
    
       
Dans l'adversité, on pourra tout de même noter quelques rassemblements par genre, comme une vague de manga de "sabres" à la rentrée avec Gamaran, Jinbe Evolution, Rappi Rangai ou The Moon Sword, ou ceux surfant sur les thématiques macabres à la mode : Undead, Blood Lad, Defense Devil... Le monde éditorial a également fait un appel du pied aux otakus pure souche en proposant des adaptations manga de séries animées ou des lights novels cultes au Japon, mais qui n'ont pas toujours passé les frontières de manière légale. On pensera ici à Puella Magi Madoka Magica, A Certain Magical Index, Clannad, voire Spice and Wolf (côté seinen tout public)... des titres plus connus pour leur réputation que pour leur qualité intrinsèque, même si certains s'en sortent encore avec les honneurs.
     
    
   
Les shônens sentimentaux font toujours partie du paysage avec des titres comme To Love Darkness, Anedoki ou encore GE Good Ending. Nous n'oublierons pas non plus les titres gothiques trans-genres, calibrés pour un public masculin comme féminin, dont quelques éditeurs se sont fait une spécialité : Ki-oon de manière régulière (Bloody Cross, Undertaker Riddle,...), Soleil et son label Gothic (Princess Lucia, The Mystic Archives of Dantalian, aux côtés de shôjos commes Midnight Wolf ou Princess Nightmare), et plus récemment Tonkam avec le label Shônen Girl, qui contrairement à ce que son nom indique, contient tout sauf du shônen (Devils and Realist, Grace Door, Olympos,...). 
     
   
          
La diversité du paysage shônen reste donc importante, mais hormis quelques titres relativement sympathiques et/ou issus de licences à succès, la cuvée 2012 ne restera pas forcément dans les mémoires. La recette des titres "simples mais efficaces", que nous vous avions décrite en 2011, semble déjà montrer ses limites, à moins qu'il faille attendre qu'une nouvelle ouverture se crée dans le front formé par les rouleaux compresseurs en tête de cortège...
   
   

Le shôjo : des leçons à retenir ?

    
Le shôjo, lui, ne connait pas le problème du shônen. Comme nous l'avons vu en préambule, les titres féminins pouvant se targuer du rang de blockbuster se comptent sur les doigts d'une main. Et pourtant, quid de la relève ? Où sont les futurs Nana et Fruits Basket ? Sont-ils déjà là, sous nos yeux, mais ignorés par le lectorat féminin qui a préféré se détourner vers les héros mâles du rayon d'en face ? A moins que la recette magique n'ait pas encore été trouvée ?  Pourtant, ce ne sont pas les bonnes idées qui manquent !
    
     
     
Du côté de la bibliothèque "rose", nous retrouvons encore et toujours un bon nombre de romances lycéennes, enfermant une nouvelle fois le shôjo dans cette image malgré une diversité tout aussi importante que pour les autres secteurs. L'une des séries les plus exposées aura peut-être été Papillon de Miwa Ueda, très attendue par ses fans après Peach Girl chez Panini. Panini, l'éditeur qui aura connu la plus grande hausse de productivité en 2012 (96 volumes contre 65 l'année passée), nous aura encore proposé une multitude de titres plus ou moins sulfureux : Koibana, Momo Lover, Honey Blood, From five to nine, Hiyokoi,... une pléthore de titres sortis à la chaîne, là où d'autres éditeurs auraient renforcé leurs appuis promotionnels sur une sélection plus réduite. De son côté, Soleil, malgré la fin de son titre phare C'était Nous, a assuré la transition avec de nombreux titres, dont certains seront sortis du lot : Kokoro Button, Ilegenes ou encore l'envoûtant Coelacanth, sans parler des titres du label Gothic précédemment évoqués. Soleil qui tient d'ailleurs à suivre certaines de ses mangakas, une mouvance souvent observée ici et là, notamment chez Akata/Delcourt et ses deux one-shots sortis au printemps : Une tempête aux couleurs des cerisiers d'Ai Yazawa et l'inégal CLASS de Natsumi Aida. Dans la lignée des artistes que nous aimons retrouver, nous noterons aussi la sortie de Piece de Hinako Ashihara chez Kana. Mais outre les auteurs confirmés, le paysage manga tend à nous faire découvrir de nouveaux talents bruts, comme l'aura fait Glénat à la rentrée avec Ayuko (The Earl and the Fairy, Souvenirs de Demain, Proche Horizon). 
     
   
         
Dans le domaine, 2012 aura tout de même été le théâtre de percées étonnantes, avec des titres rafraîchissants portés sur les arts traditionnels : Un amour de Bento, Orange Chocolat ou encore le Chemin des Fleurs. Dans ses ambitions de transmission et d'esprit familial, Akata/Delcourt nous aura gâtés avec Les Secrets de Léa, Love so Life ou le déroutant (mais délectable) Mitsuko Attitude. Des titres qui auront prouvé que les codes du genre peuvent être tout aussi efficaces que la force du nekketsu pour mettre en avant des valeurs didactiques ! Enfin, nous aurons même eu droit a un peu d'heroic-fantasy, avec des titres comme Shirayuki aux cheveux rouges ou Dictatorial Grimoire, sans reparler des titres à la frontière du shônen. Ouf, l'honneur est sauf ! Ainsi, si certains éditeurs continuent à sortir des romances classiques à la pelle pour s'assurer un roulement convenable, d'autres cherchent encore à creuser de nouveaux sillons pour enfin découvrir la perle rare. 
    
  
    

Revue des autres secteurs

   
Classiques et vintage
Être au cœur de l'actualité japonaise n'est pas forcément nécessaire pour être sur le devant de la scène. En effet, l'un des titres qui fit le plus parler de lui en ce début d'année avait juste deux décennies d'ancienneté ! Nous parlons ici bien évidemment de Sailor Moon, dont le retour en France après une première édition chez Glénat fut l'objet de bien des convoitises éditoriales. Ce fut finalement Pika qui rafla la mise, en rééditant les aventures des guerrières en costume marin à partir de juillet 2012, le tout à grand renfort d'évènements promotionnels. Cela dit, le buzz ne fait pas tout, et malgré des tirages honorables sur ses premiers volumes (ainsi que sur Codename Sailor V), Usagi Tsukino peine à faire naître des étoiles dans les yeux des jeunes lectrices comme elle aura pu le faire avec la génération précédente. Mais qu'importe, cette remise au gout du jour permet de combler un vide pour ceux qui seraient passés à côté de la première édition (dont les prix s'envolent encore sur internet...).
   
Mais après tout, les enfants de Dorothée sont-ils encore la génération dominante parmi les lecteurs de manga ? Rien n'est moins sur, tant le marché du vintage souffre de plus en plus. Même Tonkam, qui s'en est fait une spécialité, a annoncé vouloir relâcher la bride sur le secteur, ce qui ne l'aura pas empêché de lancer (enfin !) la réédition de Wingman au printemps dernier, dernière pièce manquante dans l'anthologie de Masakazu Katsura proposée par l'éditeur. L'éditeur continue également le suivi de Mitsuru Adachi avec deux titres récents cette fois-ci : Idol A et Q and A.
    
   
      
Après une pléthore de titres sur les dernières années, le vintage semble également s'essouffler. Tandis que Kana aura enrichi son label sensei de quelques titres supplémentaires (Maria de Kazuo Kamimura, Le Chant d'Apollon et la reprise surprise d'Astro Boy côté Osamu Tezuka), Glénat n'aura lancé aucun nouveau titre dans son label consacré (hormis peut-être l'ovni 2001 Night Stories dont nous parlerons ultérieurement), le fait d'être arrivé sans heurts à la fin d'Ashita no Joe étant déjà un exploit en soi ! On notera en revanche quelques tentatives du côté du shôjo "oldies", tout d'abord avec La Colline aux Coquelicots chez Akata/Delcourt, faisant écho avec la sortie ciné du film du studio Ghibli. La fin d'année aura quant à elle été marquée par l'arrivée de Moto Hagio chez Kazé Manga avec Le Coeur de Thomas, relançant ainsi le label Kazé Classic qui n'avait pas bougé depuis le rachat d'Asuka. Un très bon signe pour l'avenir, tant il y a encore beaucoup à explorer de ce côté-là !
     
   
   
Yaoi
Après sa percée à la fin des années 2000, le yaoi s'est maintenant confortablement installé, notamment depuis que Taifu Comics a décidé de s'y consacrer quasi-exclusivement depuis 2011 (laissant les autres titres à son label Ototo). Le marché n'a ainsi pas connu d'énormes frémissements sur 2012, restant dans les mains d'une poignée d'éditeurs s'y consacrant avec plus ou moins d'efforts (Taifu, Asuka, Soleil, Tonkam). A l'image des autres secteurs, le yaoi s'est ainsi reposé sur des noms à la popularité plus ou moins établie : Ayano Yamane avec Crimson Spell et Sensual Strangers, Hinako Takanaga avec Liberty Liberty, Rihito Takarai avec Seule la fleur sait (et Welcome to the Hotel Williams Child Bird côté shôjo), un cycle consacré à Tsuta Suzuki (Hand Wich, The Door to the closed mind, Your Story I have knowed) et prochainement à Kazuma Kodaka.
   
   
      
En quelques années, le marché du yaoi s'est forgé son propre univers. Mais cette harmonie pourrait bien être chamboulée avec l'arrivée d'un nouvel acteur sur le marché : le groupe IDP, qui lancera prochainement dans le manga avec un feu nourri de boy's love, et à un prix défiant toute concurrence... 2013 s'annonce comme une année très chaude ! 
   
    
Yuri
Encore très timide il n'y a pas si longtemps, et généralement composé par des titres très psychologiques d'avant-garde, le yuri s'est finalement constitué une place honorable en 2012. Après Girl Friends l'année passée, Taifu Comics a enrichi son catalogue consacré aux romances entre filles avec pas moins de sept nouveaux titres au cours de l'année, et encore deux autres annoncés pour 2013. Le suivi de l'auteure Milk Morinaga a été assuré avec Secret Girlfriends et Une recette secrète, tandis que les lectrices auront pu retrouver Taishi Zaou avec Elles. Des titres à la qualité très inégale, mais qui finissent peu à peu par trouver leur public en France.
     
   
  
Mais au final, la surprise sera venue d'un autre éditeur : Clair de Lune et son Sasamekikoto (bien que seinen à l'origine), entamé en 2011, et qui aura su se faire remarquer par les adeptes du genre !
  
   
Erotiques
De leur côté, les mangas érotiques continuent aussi d'occuper un espace modeste mais inaltérable du paysage manga. Chez Soleil, on en termine sur le cycle des Secret'R après les avoir suivi jusque dans leurs Heures Sup ou leurs RTT pour s'intéresser aux Étudiantes Coquines et aux Charmes de l'Infirmière, tandis que chez Taifu, on s'intéressera à la dure lutte féminine avec Catch x Mama, on cherchera du Sense à tout cela, et l'on célébrera la fin de Love Junkies... en mettant le titre rapidement en arrêt de commercialisation. Mais attention, car à la fin de l'année, Taifu annonça une vague de nouveaux titres autrement plus cru et plus osés, en version non censurée, qui devraient bourgeonner au printemps 2013...
   
     
          
Le marché du ecchi en France est-il sur le point de passer à la vitesse supérieure ? En tous cas, il semble se démocratiser davantage, avec des œuvres semi-érotiques chez d'autres éditeurs. On pensera notamment à Blue chez IMHO, constituant une série de réflexions autour du sexe, et le sulfureux Nozokiana, premier titre frivole chez Kurokawa, et qui réveillera le voyeur qui est en vous... En 2013, le manga montre le bas ! 
   
    

© 2013 Manga-news.com

Commentaires

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TheSpy22

De TheSpy22 [1998 Pts], le 28 Janvier 2013 à 23h03

18/20

Un bilan très intéréssant !

Je trouve ça un peu honteux que certains éditeurs ne baisse pas du tout leurs prix, après ils sont étonné que leur ventes baisse, mais ils devraient profiter de cette baisse de TVA pour baisser les prix et augmenter les ventes (Même si le réetiquetage est coûteux).

Je suis sur que le manga "Sket Dance" c'est super bien vendu grâce à l'offre de lancement.

 

lacloche

De lacloche [366 Pts], le 28 Janvier 2013 à 14h26

16/20

Très interessant!! Merci

Minkunette

De Minkunette [6811 Pts], le 28 Janvier 2013 à 12h48

18/20

Merci pour le dossier.

mangashojo

De mangashojo [2548 Pts], le 27 Janvier 2013 à 16h42

18/20

c'est un bon dossier je suis d'accord avec vous . j'ai aprris pas mal de choses . j'attends le dernier dossier de l'année 2012 .

Manga-News

De Manga-News [3732 Pts], le 26 Janvier 2013 à 11h33

Les petites erreurs sont corrigées. Merci !

Yumemi

De Yumemi [3706 Pts], le 26 Janvier 2013 à 07h02

Bon apperçu de tout ce qui s'est passé l'an dernier. C'est impressionnant le nombre de "grandes" séries qui se sont terminées. Ca fait un petit choc vu comme ça.

 

NB: Concernant Princess Ai, le titre "avait été déjà stoppé aux USA en plein vol" (suite à la chute de TokyoPop) et non au Japon, car c'était une commande/production américaine.

mink

De mink [1246 Pts], le 26 Janvier 2013 à 01h40

13/20

La suite du dossier, comme pour la première partie, a été très interressante à lire. La hausse de la TVA n'aura pas été si conséquente que prévue au final et nous pouvons toujours nous rassurer d'avoir des mangas qui ne franchissent pas encore la barrière des 8€ le tome, sauf chez Panini ! Quand à l'animation, je pense qu'elle connaît un succès moins conséquent car produite dans le non respect des fans, je m'explique sur ce  point : la majeure partie des animés qui ont étés produits proviennent d'adaptation de mangas déjà existants encore en cours de parution en france comme au japon. Ce qui fait qu'elles sont rapidement rattrapées du côté de leur animation et cela donne des séries baclées, du hors série en veux tu en voilà, ou alors carrément des sois-disant coffret intégral alors que le manga lui n'est pas fini, ex : Princess Jellyfish, Deadman Wonderland, Pandora Hearts, etc ... Je trouve cela irrespectueux et inutile, même si je sais que c'est grâce à l'animation que certains mangas connaissent un plus ample succès, comme l'a démontré Blue Exorcist par exemple !

Mon avis est que quitte à produire un animé, autant attendre que la version manga ait suffisemment d'avance afin de pouvoir produire un animé de qualité et qui respecte l'histoire d'origine sans passer par le HS sans arrêt ! De fantastiques animés comme Bleach ou Naruto se sont essouflés de cette manière, mais aussi parce que leur support d'origine s'étire en longueur !

En ce qui concerne les mangas maintenant : de ce côté je ne m'attend rien ou presque pour 2013, j'ai bien peur que mes prochains coup de coeur se fassent de plus en plus rares malgré ma volonté de rester fidèle à ma passion et de vouloir m'étendre sur différents genres auquel je ne m'interresse pas encore assez ... sauf pour ce qui est des mangas vintages que je ne supporte pas ! Je fais partie de la génération "moderne" de lecteurs de mangas, celle qui n'a pas connu/lu les anciens mangas célèbres et qui ne se sent donc pas très concerné, et n'a pas d'attachement envers eux puisque ne les ayant pas connu à leur époque.

Donc voilà en gros mon ressenti plutôt négatif qui je l'éspère, s'estompera !!! Mais rien n'est sûr pour le moment ...

D'où mes notes attribués à ce bilan 2012. Je ne note pas en fonction de ce qui est écrit (car c'est très bien écrit, et ça retranscrit bien ce que les lecteurs ont vécu durant l'année 2012), je note ce bilan par rapport à mon ressenti sur cette année 2012 qui est maintenant derrière nous !

 

Karakuri

De Karakuri [3156 Pts], le 26 Janvier 2013 à 00h19

15/20

Merci pour ce bilan toujours aussi intéressant ! Malgré beaucoup de petites erreurs (Hatsukoi c'est Kaze et pas Tonkam, Samidare c'est un seinen...) c'est toujours enrichissant ^^

morigena

De morigena [1031 Pts], le 25 Janvier 2013 à 21h21

20/20

Dossier toujours au top !! Il y a plein d'infos intérréssentes !!

Merci beaucoup pour le dossier !

shiemi

De shiemi [2023 Pts], le 25 Janvier 2013 à 20h49

Le dossier est super, j'en est appri un peu plus sur certaines série!^^

Azu

De Azu, le 25 Janvier 2013 à 20h09

20/20

oups j'ai fait une petite erreur en ecrivant mon message dèsoler! "Merci pour ce se  dossier , très complet !'

manga666

De manga666 [1710 Pts], le 25 Janvier 2013 à 19h04

Merci pour ce dossier très complêt .

même ressenti , l'année 2012 a été riche en Seinen ! par contre j'ai trouvé l'année pauvre en Shônen .

Aigakin

De Aigakin [4138 Pts], le 25 Janvier 2013 à 18h47

20/20

Whoua! En revanche c'est sur que les plus connu serons toujours en tête,mais des titres moins connu (car pas trop d'info),ne risque pas de faire de grosse sortie. Je suis ravie pour les gouttes de dieux,je le commence et j'adore dès le début.

Azu

De Azu, le 25 Janvier 2013 à 18h24

Merci pour ce secont dossier , très complet !

Sanchouka

De Sanchouka, le 25 Janvier 2013 à 18h06

Et du coup, quid du 3ème volet, les chiffres de vente ? Bel effort d'exhaustivité en tout cas ;)

akiko

De akiko [5480 Pts], le 25 Janvier 2013 à 16h35

Souhaitons alors une bonne année au marché mangas 2013 =) 

Merci pour le dossier.

saiou

De saiou, le 25 Janvier 2013 à 15h00

Petite erreur, ce n'ets aps tonkam qui a publié hatukoi limited mais kazé!!

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