Bilan Manga-News 2011 - Partie 3 - Actualité manga
Dossier manga - Bilan Manga-News 2011 - Partie 3
Lecteurs
19.50/20

3. Le Bilan Éditeurs

 
 

Les poids lourds

  
A eux trois, ils représentent plus de 60% des ventes de manga en France en 2011.
 
 

Glénat

   
Une nouvelle fois, difficile de passer à côté du phénomène One Piece chez Glénat, l'éditeur étant bien décidé à profiter du buzz incessant de la série d'Oda au Japon pour installer l’œuvre sur un même piédestal en France, n'hésitant pas à offrir à leur bébé la place de meilleure vente manga de France en jouant un peu sur les chiffres.

Glénat, c'est aussi un catalogue qui continue de se diversifier depuis l'arrivée de Stéphane Ferrand à la direction éditoriale 4 ans auparavant. Dès lors, le catalogue nourri au shônen n'a cessé de se diversifier, et les effets commencent réellement à se faire ressentir. Cette année encore l'arrivée de Princesse Sakura, la suite et fin de Kilari et la poursuite de quelques shôjo-phare comme L'Académie Alice, l'éditeur propose un catalogue shôjo qui a de moins en moins à rougir à côté du catalogue shônen. Les seinen poursuivent leur route, poussés en avant par le grand retour de Berserk et Gunnm Last Order après une très longue absence, et au final, l'accumulation de tous ces titres forts permet à Glénat de conforter sa place en tête du marché, devant Kana.
Pourtant, plusieurs déceptions sont au rendez-vous.

Du côté des prometteuses nouvelles collections lancées en 2010, si la collection Vintage se poursuit de manière modérée avec l'édition du Voyage de Ryû et la poursuite du monument Ashita no Joe, la collection Kids fait un peu du surplace, ne proposant de manière régulière que Chi (et la fin de la réédition de Nausicaa avec la sortie en février, d'un coup, des tomes 2 à 7 longtemps après la parution du tome 1, mais cela compte-t-il vraiment ?). Quant à la collection Romans, elle peine à décoller.
  
  
  
  
On peut également rester déçus par une qualité d'édition qui tend à devenir de plus en plus mauvaise sur les séries non populaires : papier de mauvaise qualité, encre qui bave... Des séries comme A Lollypop or a bullet ou Nanja Monja, entre autres, en ont malheureusement fait les frais. A côté de ça, l'éditeur se paie pourtant le luxe d'augmenter sans prévenir le tarif de quelques séries. Quant à l'augmentation des tarifs parfois très douloureuse (de 6,50€ à 6,90€ pour les premiers prix) effectuée à partir du 1er janvier 2011, elle a, de ce fait, bien du mal à trouver sa justification.
Enfin, difficile de passer outre le cas de Cyborg 009 : l'aberration fut pour les lecteurs de la série, qui virent celle-ci passer de 10,55€ à 14,95€ avec, en prime, un changement de format pour quelque chose de dépareillé et de moins luxueux. Les lecteurs déclarant qu'ils allaient arrêter la série furent nombreux, et on tient sans doute là le plus beau flop de l'année. On saluera toutefois l'envie suicidaire de l'éditeur d'aller au bout de la série (le rythme de parution étant désormais assez soutenu), même s'il tient sans doute là son plus gros boulet.

Du côté du nombre de parutions, l'éditeur a une nouvelle fois augmenté pour la quatrième année consécutive, sans pour autant montrer de déséquilibre entre le nombre de nouveautés et de séries finies. Dans les fins marquantes, on notera la conclusion du shônen sportif à succès Eye Shield 21. Pour tenter de le remplacer débarque dans la foulée Dream Team, choix ambitieux au vu du nombre de tomes que compte la série (une trentaine, série toujours en cours), mais qui semble loin de payer pour l'instant malgré l'excellence des premiers volumes.
Année un peu étrange donc pour Glénat, qui a enchaîné les excellentes surprises et les déceptions, s'est installé en tête du marché malgré quelques fours pas toujours bien gérés. Dans tous les cas, la patte de Ferrand commence à se faire sentir, la diversité est de mise, et quelques bonnes découvertes, comme Nanja Monja, furent de la partie à côté des blockbusters.
 
     
  
  

Kana

 
En 2011, Kana a dû faire face au manque de son shônen-phare, puisque Naruto, dont la parution japonaise est désormais quasiment rattrapée, n'a eu droit qu'à trois nouveaux tomes.
Pour autant, pas question pour l'éditeur de changer sa ligne de conduite : la variété fut de nouveau au programme de cette année 2011, qui ne vit aucune des principales collections de Kana oubliées.

Au programme, du shônen pour tous les goûts, promis au succès (Nura, Psyren), à tendance otaku (Que sa volonté soit faite) ou old school (Kongoh Bancho), du shôjo adolescent (Strobe Edge, Akuma to Love Song) ou un peu plus mûr (Hotaru), du Sensei nourri à Kazuo Kamimura (la Plaine du Kantô), à Shotaro Ishinomori (Kuzuryu) sans oublier les pavés toujours en cours (Kamui Den, Sabu & Ichi), du Made In marquant notamment le retour de deux grands noms de la collection (Inio Asano avec la Fin du monde avant le lever du jour, Fumiyo Kôno avec Une longue route), et même des essais avec Ma vie manga d'Osamu Tezuka et Dans le studio Ghibli de Toshio Suzuki.

L'éditeur n'oublie pas non plus ses plus anciens titres. Ainsi, après l'édition deluxe de Monster fin 2010, Kana profite de la venue de Riyoko Ikeda pour rééditer la Rose de Versailles, puis propose de redécouvrir Saint Seiya via une édition deluxe de toute beauté.
Les œuvres les moins populaires ne sont pas oubliées : quand certains éditeurs préfèrent étirer à l'infini la parution de leurs fours jusqu'à ne plus donner de nouvelles, Kana prend le pari d'en sortir certains, comme Zipang, Gintama ou Dr Kotô, par packs de deux. Une excellente manière de se débarrasser un peu plus vite de certains titres sans léser le lecteur, mais force est de constater que les parutions de ce type sont irrégulières... La recette a-t-elle été payante ?
Pour faire simple, Kana confirme son importante prise de diversité constatée l'année précédente : à ce jour, l'éditeur est clairement celui qui propose la plus grande variété de titres, et qui prend le plus de risques parmi les grands.
  
  
  
  
  
Mais les excellentes initiatives de Kana amènent d'autres problèmes : entre les rééditions, les nouvelles séries et les packs doubles, l'éditeur a littéralement explosé le nombre de ses sorties, se plaçant en tête de ce côté-là loin devant le deuxième, Pika. Au total, plus de 200 volumes sont sortis, soit une cinquantaine de plus qu'en 2010. Le mois de juillet affiche plus de 20 nouveautés Kana dans les librairies. A l'heure où le marché est déjà saturé de partout, ça fait peur, très peur, et l'on peut se poser des questions quant à l'éditeur, dont on se demande si ce nombre de sorties affiche une volonté d'offrir toujours plus de diversité, ou n'est qu'une recherche effrénée d'un pseudo-remplaçant à Naruto.
Au milieu de cette déferlante de titres, Kana en profite pourtant pour laisser discrètement tomber le manhwa Nabi. Un coup dur pour les quelques lecteurs, qui tend à faire perdre encore un peu plus confiance envers les œuvres non japonaises.
Quelques aberrations sont également à noter, à l'image du prix grand-guignolesque de 15€ pour la Fin du monde avant le lever du jour, les fans d'Inio Asano ayant pu hurler tout leur soûl face à un petit format mal imprimé. Un rapport qualité-prix honteux. Un autre problème de Kana reste sans doute sa tendance à confier ses œuvres à des traducteurs régulièrement à la masse. Des séries comme Deadman Wonderland, Enma ou Kongoh Bancho en deviendraient presque désagréables à lire...
En somme, difficile de savoir où Kana veut en venir. On reste séduit par la grande variété du catalogue, catastrophé par le nombre de sorties. Affaire à suivre.
  
  
  
  
  

Pika

 
Pika en 2011, c'est un chiffre de 14 nouveautés et 3 rééditions de blockbusters (GTO, Chobits et High school of the dead couleur) pour seulement 7 petites séries finies. Un rythme de plus d'une nouveauté par mois, le tout porté par des titres attendus, promis au succès ou portés par le nom de leur auteur (Lady and Butler, meilleure nouveauté shôjo de l'année en terme de ventes, mais aussi Code:Breaker, GTO Shônan 14 Days, ou Blaue Rosen de Mayu Shinjô). Qu'on se le dise, pas mal de nouveautés Pika ont rencontré le succès cette année, et en comptant les succès toujours aussi énormes de séries comme Fairy Tail ou Negima, l'éditeur a pu conforter sa place de troisième du marché. A partir de cette constatation, la façon qu'a l'éditeur de négliger toujours plus tout ce qui n'est pas un succès est particulièrement discutable.

Depuis le rachat, il y a quelques années, de Pika par le géant Hachette, on pouvait craindre le pire, et chaque année passée voyait l'éditeur perdre un peu plus de son âme. En 2011, ce fut plus que jamais le cas.
En effet, à côté d'un nombre assez conséquent de succès, les clients de plus d'une quinzaine d'autres séries peuvent se mordre les doigts : Alive Last Evolution, Nodame Cantabile ou encore Kekkaishi se voient ralentis à un rythme tentant vaguement de se maintenir à deux tomes par an. Mobile Suit Gundam – The Origin, Umisho, A bout portant – Zero In et Pumpkin Scissors sortent à un rythme d'un tome par an. Après avoir sorti fin 2010-début 2011, à rythme soutenu, les 3 premiers tomes de Maiwai dans sa nouvelle collection Graphics, collection par ailleurs oubliée depuis, la série a totalement disparu de la circulation. Plus de Sayonara Monsieur Désespoir depuis avril 2011, plus de 7 Seeds et de Lord depuis octobre 2010, plus de Tetsuwan Birdy depuis juillet 2010, plus de Kurosagi depuis janvier 2010, et des informations absentes ou très évasives sur toutes ces séries. Ces dernières ayant une parution japonaise avancée ou étant terminées au pays du soleil levant, aucune excuse possible de ce côté-là.
  
  
  
  
  
Plus récemment, on a pu voir Melty Blood, à la parution soutenue pendant 6 volumes, passer à un rythme d'un tome tous les 6 mois à 3 tomes de la fin. Même constat pour Kings of Shôgi, qui passe à un tome tous les 4 mois alors qu'il ne reste plus que trois petits volumes. Du côté d'A town where you live, le rythme se ralentit également de plus en plus. Et en ce qui concerne le four annoncé E's, même topo.
Le nombre de séries dont la parution est aberrante est grand, beaucoup trop grand quand on voit le nombre de succès commerciaux à côté, qui pourraient largement aider à soutenir au moins certains titres. Mais l'éditeur ne semble même pas chercher la moindre petite solution (qui a dit les packs doubles de Kana ?) pour ne pas léser ses clients, ou même à communiquer sur ces nombreux titres en difficulté pour tenter de les relancer, ne serait-ce qu'un peu.
Et les aberrations ne s'arrêtent pas là : certaines séries, comme Kekkaishi, connaissent en cours de route un changement de traducteur, la nouvelle personne travaillant dessus n'étant même pas capable de lire les précédents volumes pour conserver un minimum de cohérence. Et du côté d'une série pourtant populaire comme GTO Shônan 14 Days, la censure bâclée des couvertures françaises (Onizuka perd sa cigarette, mais la fumée reste) a fait grand bruit auprès des fans.

Les points positifs chez l'éditeur: En 2011, Pika semble avoir décidé d'abandonner l'édition de croûtes de séries B destinées à l'échec (qui se souvient de Ha-Gun ou encore Marine Hunter ?), et trouve un certaines équilibre entre shônen et shôjo, ce dernier genre prenant une place de plus en plus grande, avec l'arrivée de titres comme Lady and Butler, Blaue Rosen, Uragiri, Kamichama Karin Chu ou Sugar Family. Et les annonces pour 2012 sont pour l'instant prometteuses, avec des titres comme Papillon, Billy Bat ou Kingdom Hearts qui étaient des licences attendues, ou de bonnes petites surprises comme Un amour de bentô.
Le vrai bon point concerne la baisse du nombre de sorties sur l'année, après la quantité indigeste de volumes que nous offrait l'éditeur depuis quelques années. Le problème, c'est que le nombre de nouveautés, lui, ne faiblit pas, et cela ne fait que plomber toujours plus les séries en difficulté.
En somme, depuis le rachat par Hachette, Pika est la figure parfaite de l'éditeur affamé, sortant toujours plus de nouveautés en espérant tomber sur un maximum de succès, tout en laissant à l'abandon les titres qui n'ont pas trouvé un public suffisant. De la part d'un éditeur n'ayant pas les reins solides, on pourrait comprendre cette attitude, mais quand on voit le nombre de blockbusters que possède l'éditeur à côté, et quand on sait que Hachette est l'un des distributeurs de livres les plus importants du monde et ne souffre sans doute pas de gros problèmes d'argent, on a du mal a accepter un tel non-respect du client.
  
  


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Commentaires

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Aigakin

De Aigakin [4138 Pts], le 14 Février 2012 à 05h48

20/20
Whouah! Je ne pensais pas à ce point les résultat,sacré bilan(froid dans le dos). Merci pour toutes ses infos.
Theranlove2

De Theranlove2 [4047 Pts], le 13 Février 2012 à 21h51

20/20

Bon déjà merci pour ce merveilleux bilan. Rien n'est épargné c'est de l'honnete et du pur comme on en voulait donc merci Koiwai =)

Glénat : J'avoue que si je ne craquais pas immédiatement des que voit Chi j'aurais aussi abandonné la série vu la hausse enrengistré --'

Kana : Comme Yumemi je leur reproche la lenteur de la sortie de Détective Conan... On peut comparer la version en français à casiment toute les autres, elle est une des plus lente, la seule à ne pas avoir encore édité au moins le tome 70 [bon excluons l'édition anglaise mais qui elle a commencé il y a 3 ans.] Je leur reproche aussi le fait qu'il refuse de prendre la licence de Magic Kaito que la plupart des fans de Conan reclame depuis maintenant plus de 10 ans >< Elle finira par allée chez un autre éditeur comme Yaiba et ils s'en morderont les doigts une nouvelle fois.

Pika : Totalement d'accord avec la critique, Pika a trop tendance à favoriser les séries à succés comme Maid-sama et autre et delaissé des séries comme Alive Last Revolution ou Spiral qui n'a pas été cité (beaucoup plus réçamment; 6 mois qu'on attend et demande la date de sortie du tome 7 alors qu'ils sortent normalement à un rythme de 2 mois et demi!)

Kurokawa : Ma seule et unique série chez eux est Cosplay Animal que j'hésite vraiment à continuer... Pour moi je dit chapeau à l'édition qui arrive à survivre malgré le peu de news et toutes ses séries fard qui se closent gentiment mais surement.

Kazé Manga / Asuka : Je n'aurai qu'une chose à dire sur cette édition, j'ai adoré des séries comme Cosplay Cops ou Mademoiselle se marie ou encore K-on ! dans le registre Shojo mais trop de nouvelle série tuent les séries =/

Ki-oon : J'ai une seule chose à dire : RESPECT ! J'ai adoré Bride Stories, Bamboo Blade et Pandora Hearts. Cette édition est la première de mon top ^^

Akata / Delcourt : L'édition qui a totalement gagné ma confiance. Plus de la moitier de mes séries sont chez eux, Sweet relax, Fight Girl, Otomen, Pink Diary, Princess Jellyfish et bien entendu l'incontournable Switch Girl m'ont totalement conquis cette année ^^

Panini : Que dire de cette édition que même le libreur de ma ville surnomme Paninul ? Ils ont interet à ne pas bacler les nouvelles séries comme From five to nine, Hiyokoi et Le secret d'Aiko qui sont des titres énormes ><

Soleil : J'adore leur catalogue Shojo, continuez même si la qualité n'est pas toujours au rendez-vous =/

"Les plus discrets" : J'aimerai déjà dire bon courage à Clair de Lune qui est une bonne édition même si elle n'est pas très fiable. Sinon après à part l'édition Fei et la Vegetal Shuppan je dit merci à la team car je ne connaissait aucune de ces maisons d'éditions...

TORTANKMASTER

De TORTANKMASTER [693 Pts], le 11 Février 2012 à 16h44

19/20

Bon dossier mais dommage pour xio pan. C'est vrai que la hausse de la TVA est plutîot chiante et va troubler le monde du manga.

TORTANKMASTER

De TORTANKMASTER [693 Pts], le 11 Février 2012 à 16h44

19/20

Bon dossier mais dommage pour xio pan. C'est vrai que la hausse de la TVA est plutîot chiante et va troubler le monde du manga.

RogueAerith

De RogueAerith [395 Pts], le 11 Février 2012 à 13h40

Un dossier très complet et qui se distingue particulièrement sur un point : l'indépendance et la transparence.

Koiwai distribue les bons points, mais émet aussi maintes critiques.

De quoi convaincre nos détracteurs, qui s'en donnent parfois à coeur joie dans les commentaires s'agissant de nos affinités, du fait qu'en dépit des liens entretenus par Manga-news avec les éditeurs, nous n'hésitons pas à vous proposer un dossier éminemment critique.

De mon côté, je retiens de l'année passée :

Le paradoxe Pika : rythme chaotique sur certaines séries, mais acquisition d'un Urasawa futur blockbuster.

La question Kurokawa : un éditeur que j'adore, et qui, j'en suis sûr, va trouver les solutions pour pallier le ralentissement de Soul eater, la fin de Lost canvas. La politique orientée jeunesse se tient.

Le catalogie très varié de Kaze... j'espère que le succès est au rendez-vous, car je ne vois qu'eux pour reprendre Karakuri circus.

Ki-oon et Kurokawa (encore eux) qui ont tout compris : de la pub, de la pub, de la pub = succès pour des séries pourtant pas évidentes à sortir ! (Bride stories, Jésus et Bouddha).

Et bon courage aux éditeurs, aux revendeurs, et aux consommateurs, pour cette année 2012 marquée par la hausse de la TVA.

Yumemi

De Yumemi [3702 Pts], le 10 Février 2012 à 12h42

Super dossier, cette partie est toujours très intéressante pour nous lecteurs qui ne pouvons pas souvent regarder derrière le processus d'édition (les éditeurs donnent rarement des explications, ce n'est pas faute d'essayer de les contacter, mais soit jeme fait remballer lors des conventions, soit mes mails sont ignorés. Question comm, on repassera). Ici au moins on a qqs débuts d'explications.

 

Sinon:
- Glénat:
[...]en jouant un peu sur les chiffres. Oui oui mais encore? Des détails on veut des détails!

 

-Kana:
Moi je leur reproche la lenteur dans l'édition de Conan et surtout Inuyasha, pourtant fini au Japon.

 

-PIKA:
Merci d'avoir mentionné l'absence totale de début de solution quelconque pour les séries comme SZS ou 7Seeds. Cette attitude rappelle celle des éditeurs US, qui abandonnaient une série après 1(!!) tome sorti, si le succès n'était pas au rendez vous. Très déplorable.

 

-Kazé/Asuka:
Que du négatif, pas de mention honorable pour leurs opérations com telle que les boîtes à bentô? Faudra y repenser pour le bilan 2012, vu que la promotion est rééditée cette année ;-)

 

- Tonkam:
Bien vu le "capillotracté", faut que j'ajoute ça à mon dictionnaire perso!!

 

-Declourt:
Totalement d'accord avec vous sur cet éditeur. Peut-être pouvait-on noter leurs excellentes explications en fin de volume, notamment sur des séries telles que Divine Nanami ou Un drôle de Père qui à l'inverse de celles de Tonkam sont de très bonne facture!

 

-"Les plus discrets":
Merci, grâce à vous j'ai appris l'existence de 2-3 titres, passés complètement inaperçus!

mangashojo

De mangashojo [2558 Pts], le 10 Février 2012 à 09h58

20/20
c'est un super dossier bien réalise de l'équipe de manga-news .J'ai lu les 3 partie du dossiers et j'ai adore bravo à tous . je mets une super note .
Luciole21

De Luciole21 [2209 Pts], le 10 Février 2012 à 09h40

Super résumé des sorties de l'année. J'avais zappé l'annonce concernant la disparition de 12 bis, heureusement que j'ai acheté les DMC à temps. Sinon je trouve qu'imho s'est quand même fait remarqué cette année, je l'aurai pas mis dans la rubrique "les plus discret" ^^

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