Eyeshield 21 - Actualité manga
Eyeshield 21 - Manga

Eyeshield 21 : Critiques

Eyeshield 21

Critique de la série manga

Publiée le Mercredi, 15 Avril 2015

De nombreux titres sur le sport existent mais nous pensions avoir fait le tour des plus intéressant avec le football (Captain Tsubasa), le basket (Slam dunk) et le tennis (Prince of tennis), mais c’était sans compter sur le meilleur manga de sport qui soit, un titre sur le football Américain, voir un des titres les plus réussis toutes catégories confondues : Eyeshield 21 !

Bien que le manga, et son animé connaissent un certain succès un Japon, éditer ce titre pouvait se révéler risqué pour Glénat, un auteur inconnu, un titre classique à première vue qui n’apporte en soi pas grand chose d’original, et surtout un shonen sportif basé sur un sport assez peu connu ou tout du moins très peu pratiqué en France, où la seule exposition médiatique se résume à quelques heures sur une chaîne payante et en plein milieu de la nuit… Mais heureusement ce titre ne s’adresse pas qu’aux amateurs de ce sport, l’auteur avouant lui même que, contrairement à Inoue, l’auteur de Slam Dunk qui est fan de basket, lui ne connaît pas bien le football Américain, il n’en connaît pas les règles quand il commence le titre, il les découvre au fur et à mesure qu’il avance dans son titre…

Passé le cap du sport peu connu, qu’est ce qui peu attirer dans ce titre ? Comme pour tous les shonens sportifs, on se retrouve avec les mêmes bases, un lycéen, un peu loser sur les bords se retrouve dans un club de son lycée à faire un sport qu’il ne connaît pas du tout, il intègre une équipe assez mauvaise, équipe en construction dont les membres sont recrutés au fil des tomes, renforçant peu à peu le groupe…avec le temps ce jeune lycéen va se découvrir une passion pour ce sport et un esprit d’équipe plus fort que tout va naître…
Le pauvre Sena n’a rien pour lui si ce n’est sa vitesse (développée à force de fuir ceux qui le persécutent), mais Hiruma le terrible quaterback et tête pensante de l’équipe va faire courir la rumeur qu’il est Eyeshield 21, un joueur légendaire connu pour ses courses imparables.

Ce qui fait la force de ce titre c’est avant tout son humour, avec ses personnages tous plus débiles les uns que les autres, entre le diabolique Hiruma le capitaine qui n’hésite pas à utiliser la terreur pour motiver ses troupes, Monta, l’ancien receveur du club de Base Ball qui rêve de devenir une star malgré son QI proche du singe, Kurita le colosse qui n’arrive pas à gérer la pression et pleurniche pour un rien, les « trois frères » ancien voyous que rien ne motive et les autres… le pauvre Sena, le jeune héros est mal parti !
Plus on avance dans ce titre et plus on découvre de nouveaux joueurs, ceux qui vont venir renforcer les rangs de l’équipe des Devil Bats de Deimon, mais également des adversaires, tous reconnaissables et ayant leur propre histoire. C’est clairement l’une des force du titre : ses personnages ! Même une fois affrontés, ils ne disparaissent pas, ils continuent de graviter dans l’univers de la série, ils sont de plus en plus nombreux, et même si ils sont de plus en plus forts, personne n’est oublié (à l’image de la magnifique fin où chacun connaît son heure de gloire).
Par moment on se croirait dans un comics, Sena courant à une vitesse remarquable, cache son visage derrière un casque à visière fumée (Eyeshield) pour préserver son identité, les joueurs sont parfois proches des mutants de X-men vu leurs capacités, mais l’auteur à choisit de laisser de coté le réalisme pour donner plus de dynamisme à l’action, renforcé par un dessin très vivant et très dynamique justement… et qui plus est, très beau dés le premier volume… Il est amusant de noter que les techniques « spéciales » des joueurs sont associées à leurs équipes. Ainsi les « Chvaliers Blancs » de Ojo ont une défense tel des boucliers ou des remparts, Shin le capitaine semble posséder une lance au bout de son bras, alors que les « Wild gunmen » font des tirs de précision, des charges de buffles…etc. A chaque équipe son univers…du pur bonheur à chaque fois !

Tout va très vite dans cette série, et ce dés le début. Il y a quelques creux, des phases d’entraînements, mais même là, on assiste à des moments épiques qui maintiennent l’intérêt de la série sans aucun problème.
Bien entendu, l’ensemble de la série repose sur une série de tournois, il s’en dégage un petit coté redondant, surtout que bien souvent l’équipe de Deimon arrache la victoire à la dernière seconde à un point d’écart, c’est presque une constante et peut parfois agacer, mais même si les matchs sont parfois longs, ils sont d’une telle intensité et d’une telle ingéniosité, que chaque volume est un pur moment de bonheur de lecture !

Pour revenir au commentaire sur l’exposition de ce sport fait au début, il est important de préciser que depuis six ans en France, c’est à dire depuis le début de la publication par Glénat, le nombre de licenciés au Football Américain a considérablement augmenté, et ce n’est pas un hasard !

Laissez vous tenter par cette expérience délirante, drôle, et souvent touchante ! Sans conteste la meilleure série sportive, mais Eyeshield est bien plus qu’une série sur le sport, c’est une grande aventure humaine !


Erkael


Note de la rédaction
Note des lecteurs
19/20

Evolution des notes des volumes selon les chroniques:

16.00,16.00,15.00,16.00,16.00,17.00,16.00,17.00,17.00,16.00,16.00,16.00,16.00,16.00,15.00,17.00,16.00,16.00,16.00,17.00,18.00,17.00,16.00,16.00,17.00,17.00,18.00,17.00,18.00,18.00,17.00,17.00,17.00,17.00,17.00,18.00,18.00,18.00

Les critiques des volumes de la série