Présentation
Dans un univers parallèle, mais tout de même proche du nôtre, existe une école d’un genre un peu spécial. Dans ses murs sont formés des jeunes guerriers, des « Meister », au maniement des armes démoniaques, d’autres enfants ayant la capacité de se métamorphoser en instruments de destruction aux formes variées (faux, pistolet, lance, etc.). Cette organisation, nommée Shibusen, s’est donnée pour mission d’éliminer les êtres malfaisants qui gangrènent la terre, et de les déposséder de leurs âmes afin d’augmenter leur propre force. En effet, un des buts majeurs d’un Meister est d’élever son partenaire/arme au rang de Death Scythe, qui lui permettra de débloquer de nouvelles capacités et de pouvoir être manipulé par le Maître Shinigami, le « directeur » de l’école. Mais la tâche est loin d’être évidente, les ennemis dangereux, et un mal plus terrible encore risque de briser le fragile équilibre maintenu actuellement par Shibusen et le pouvoir gigantesque du Maître Shinigami…

Fiche technique
Soul Eater (ソウルイーター) est un shônen d’Atsushi Okhubo publié dans le mensuel Shonen Gangan (dans lequel paraissait Fullmetal Alchemist notamment) de l’éditeur Square-Enix. La série est toujours en cours de publication au Japon depuis 2004, avec vingt-trois volumes à la fin de l'année 2012. Comme pour toute série à succès, un animé en cinquante-deux épisodes lui est consacrée, lui-même remportant un vif plébiscite, aussi bien sur le territoire japonais qu’à l’étranger. Parallèlement à la série et toujours dans le Shonen Gangan, un spin-off intitulé Soul Eater Not! (ソウルイーターノット!) débute en décembre 2010. Il prend place dans le même univers, mais décrit le parcours d’élèves plus ordinaires à l’école Shibusen, avant le réveil du Grand Dévoreur.
En francophonie, c’est Kurokawa qui est en charge de l’adaptation papier, de très bonne qualité en passant, dans la langue de Molière. La série débute en mars 2009 avec la publication simultanée des deux premiers volumes, en coïncidant avec la venue de l'auteur au Salon du Livre de Paris (retrouvez son interview ICI). La publication s'amorce à un rythme bimestriel, mais ralentit vers le dix-neuvième opus du fait du rapprochement avec la parution japonaise. L'éditeur annonce en juillet 2012 l'arrivée de Soul Eater Not!, dont le premier volume sortit en France en octobre de la même année.
En ce qui concerne la version animée, elle est disponible chez Kaze en cinq box Dvd, vendus séparément ou en intégrale.
Auteur
Atsushi Okhubo (大久保篤) est un auteur relativement jeune du point de vue de la bibliographie. Après ses années lycée, il suivra les cours d’une école de mangaka. Là, il y rencontrera Rando Ayamine, un des auteurs du manga Get Backers (publié en francophonie chez Pika, série terminée), et travaillera deux ans en tant qu’assistant sur cette série. Il fera son entrée en tant que mangaka confirmé avec sa toute première série, B-ichi, en 2002 (terminée en quatre tomes, non éditée chez nous), qui raconte l’histoire d’humains capables d’utiliser certaines parties de leur cerveau afin de développer des pouvoirs extraordinaires.
En 2003, il réalise trois histoires courtes, chacune mettant en scène un duo/trio de personnages, luttant afin de récolter des âmes. Il s’agit du point de départ de la série qui procurera à Ohkubo une reconnaissance nipponne et mondiale : Soul Eater. Les trois histoires constituent d’ailleurs l’entrée en matière du premier volume, et ne fait pas partie à proprement parler de la continuité, tout en constituant la base de nombreux éléments importants pour la suite du récit.

Auteur
Atsushi Okhubo (大久保篤) est un auteur relativement jeune du point de vue de la bibliographie. Après ses années lycée, il suivra les cours d’une école de mangaka. Là, il y rencontrera Rando Ayamine, un des auteurs du manga Get Backers (publié en francophonie chez Pika, série terminée), et travaillera deux ans en tant qu’assistant sur cette série. Il fera son entrée en tant que mangaka confirmé avec sa toute première série, B-ichi, en 2002 (terminée en quatre tomes, non éditée chez nous), qui raconte l’histoire d’humains capables d’utiliser certaines parties de leur cerveau afin de développer des pouvoirs extraordinaires.
En 2003, il réalise trois histoires courtes, chacune mettant en scène un duo/trio de personnages, luttant afin de récolter des âmes. Il s’agit du point de départ de la série qui procurera à Ohkubo une reconnaissance nipponne et mondiale : Soul Eater. Les trois histoires constituent d’ailleurs l’entrée en matière du premier volume, et ne fait pas partie à proprement parler de la continuité, tout en constituant la base de nombreux éléments importants pour la suite du récit.
L’auteur est un grand fan du Dr. Slump d’Akira Toriyama, de Yotsuba, de l’univers de Tim Burton, et des zombies. Un mélange insolite, qu’on retrouve dans sa série.

Les duos démoniaques
Maka Albarn (meister spécialiste en faux) et Soul Eater (faux démoniaque): Le couple principal.

Maka est une jeune fille courageuse et sérieuse, pas vraiment un canon de beauté mais suffisamment mignonne, bien que dotée d’un caractère pas toujours évident et un peu emporté. Sa relation avec son père, l’arme officiel du Maître Shinigami, n’est pas vraiment au beau fixe.
Soul est un garçon à l’esprit retors et ironique, qui cherche toujours à se la jouer cool. Il est cependant loin d’être insensible, et son air détaché sert surtout à dissimuler ses doutes et ses angoisses par rapport à ses capacités de combat et ses relations avec les autres. Il possède un certain talent pour le piano, mais semble assez complexé face à son frère aîné, violoniste de génie, ce qui est probablement une des causes de ses malaises. Il a le pouvoir de se transformer en une faux, l’arme la plus représentative de la mort dans l’imagerie populaire.
Black Star (meister spécialiste en armement ninja et en combat à mains nues) et Tsubaki Nakatsukasa (arme polymorphe) : Le couple à la fois le plus bouffon et le plus puissant.

Black Star est le dernier descendant encore vivant d’un ancien clan d’assassins, qui passaient leur temps à chercher la puissance. Le jeune garçon est d’abord présenté comme un clown, puissant certes, mais qui ne peut s’empêcher de se mettre en avant, d’être au centre des attentions, et ne devient sérieux que si on ne lui prête pas attention. Puis il devient quelqu’un de plus déterminé, qui pourrait vite faire de mauvais choix s’il était mal guidé, sans jamais perdre de son arrogance ou de son égo démesuré, ce qui en fait un personnage amusant (à petite dose) et de plus en plus intéressant.
Tsubaki quant à elle est l’archétype de la fille douce et soumise. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle est capable de s’accorder avec Black Star. Une fille jolie et bien roulée, mais assez creuse, du fait qu’elle est largement éclipsée par le charisme grandissant de Black Star. Heureusement, elle a ses bons moments et ses petits instants où elle sait se révéler attachante. Elle a la capacité de se transformer en diverses armes, ce qui la rend assez unique comparée aux autres armes démoniaques.
Death The Kid (Dieu de la mort) et les sœurs Thompson (Liz et Patty, pistolets démoniaques) : Un couple puissant et polyvalent, mais qui a bien souvent le plus de difficultés à se lancer dans l’action.

Kid est le fils du Maître Shinigami en personne, et par conséquent, il possède une constitution physique particulière, qui le protège de choses tels les poisons ou certains effets magiques, et lui accorde des pouvoirs au-dessus de la moyenne. Il est assez posé, intelligent, possède une certaine classe, et malgré son statut, ne regarde jamais les gens de haut. Cependant, son obsession de la symétrie le plonge souvent dans des déprimes incroyables, l’empêche parfois de se battre ou de réfléchir. Un sérieux handicap en plein combat, mais qu’il parvient heureusement à surmonter la plupart du temps, notamment grâce à ses partenaires. Les trois lignes sur sa tête pas très symétriques sont également un grand sujet de dépression pour ce garçon, mais elle semble être la clé d’un secret lié à sa puissance. Qu’arrivera-t-il lorsqu’elles se rejoindront toutes ?
Liz et Patty sont deux sœurs, orphelines, qui traînaient dans les rues de New York et faisaient de leur mieux pour subsister à leurs besoins, comme par exemple en trompant les hommes avec leur charme et en les dépouillant ensuite avant de prendre la fuite, grâce à leur puissance d’armes démoniaques. Cependant, leur rencontre avec Kid changea leur façon de voir le monde, elles se rangèrent et acceptèrent de devenir ses partenaires. Idéal pour un type comme Kid qui a besoin de symétrie pour conserver son équilibre mental. Elles ont toutes deux la capacité de se transformer en pistolets redoutables.
Le casting est encore fort riche en personnages attachants. On pense notamment à Franken Stein, le savant fou, ou Médusa, l’infâme sorcière, et son enfant Crona, personnage timide, névrosé et au sexe indéterminé, mais cela suffira pour donner un avant-goût et mettre en avant ceux qui jouent un rôle primordial dans l’intrigue.
Maintenant, passons au titre proprement dit… Alors

Excalibur : Et là, vous alliez m’oublier n’est-ce pas, cher rédacteur ! Je le vois bien, et pour cet écart, vous devrez assister à dix heures de mes séances de rattrapage et de discours. En attendant, chers lecteurs de ce dossier, laissez-moi donc vous conter ma légende, qui comme chacun le sait, remonte au XII ème siècle. Mon nom est Excalibur, nom glorieux s’il en est. Je suis l’arme démoniaque la plus puissante du monde. Mon utilisateur acquiert de par mes immenses pouvoirs la grande chance de pouvoir goûter au joie de toucher du bout des doigts les cieux, grâce aux ailes de lumière que la résonnance de nos deux âmes, de par une union harmonieuse et très simple à produire pour une personne de marque telle que moi, lui font acquérir. Mes légendaires capacités permettent au meister qui aura eu l’immense chance de se voir élire mon partenaire de maîtriser l’espace et le temps. Il n’est d’arme plus puissante en ce monde. De plus, je peux m’accorder avec toute personne sur cette terre, grâce à mes grandes capacités d’adaptations. Pour bénéficier de cette chance, il n’y a que quelques règles à respecter. Combien ? Oh, à peine 1000, une broutille. Passons-les donc en revue, si vous le voulez bien. Alors, règle n°1… Au fait, vous ai-je dit que ma légende remonte au XII ème siècle ?

RAAAH, IL EST SUPER LOURD, JE NE PEUX PAS LE SUPPORTER !!!!
© Atsushi Ohkubo / SQUARE ENIX Co.Ltd.
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