Dossier manga - Japan Expo 2014 - Deuxième Partie
Lecteurs
20/20

Présent et avenir

    

Expositions

   
En plus des quelques expositions dédiées aux artistes invités ou à la culture historique, voici une sélection des autres espaces dédiés à des univers plus modernes...
    
Hatsune Miku
Le centre névralgique de cette zone était sans conteste l'exposition consacrée à la plus célèbre des idols virtuelles (voire des idols tout court) : Hatsune Miku ! Organisée par Crypton Future Media, cette exposition itinérante qui s'installera en octobre à Los Angeles et New York proposait un large tour d'horizon de la carrière de la demoiselle aux longs cheveux verts, par le biais d'illustrations, de livres ou de produits dérivés. Il était d'ailleurs possible de repartir avec certains produits grâce à un stand annexe.
   
   
    
    
Mais l'élément le plus attractif de cet espace restait sans conteste la représentation grandeur nature de la chanteuse en tenue de scène. Bon nombre de jeunes otakus s'amusaient à prendre cette statue sous tous les angles, surtout en contre-plongée pour pouvoir apprécier les "dessous" du succès...
    
     
     
Leiji Matsumoto
A quelques pas de là, l'Espace Japon, le centre culturel franco-japonais de Paris, proposait une exposition dédiée au mangaka Leiji Matsumoto, l'auteur d'Albator et de Galaxy Express 999, que l'on a retrouvé récemment chez Kana avec le recueil 24 histoires d'un temps lointain. La galerie était d'apparence plutôt sobre, mais offrait une certaine quiétude, et le fond sombre contrastait avec les illustrations colorées et autres cellulos qui nous étaient présentés.
   
   
    
   
AnimaReal
Dans l'autre coin du Hall 4, nous retrouvions également un espace assez intriguant nommé AnimaReal, présentant extérieurement de grandes illustrations de Fairy Tail et d'Ikusa no Ko, la dernière série en date de Tetsuo Hara. Mais ce n'est qu'une fois à l'intérieur qu'on en comprenait l'originalité : comme son nom l'indique, AnimaReal se propose de retranscrire les mondes de l'animation dans le réel, mais de la manière la plus fidèle possible. Plus que de simples photos de cosplay, les visuels de cette galerie parvenaient à s'approcher au maximum des illustrations originales grâce à l'intégration de décours et d'effets visuels. On regrettera seulement qu'elle ne se soit limitée qu'à deux licences, qui plus est lorsqu'une des deux est totalement inconnue en France.
  
   
     
     
Aoji
Fidèle au poste depuis quelques années, la galerie Aoji se retrouvait cette fois excentrée du reste des stands japonais. Une fois de plus, ce stand rayonnait par la beauté de ses nombreuses toiles, mais la galerie diversifie chaque année un peu plus sa collection. Cette année, nous pouvions découvrir l'illustratrice Ehime qui a offert quelques prestations live. En partenariat avec Konami, elle proposait également plusieurs illustrations et produits dérivés de la saga Metal Gear Solid ou du jeu Castlevania - Lords of Shadow 2. Enfin, nous pouvions également assister à une ouverture vers le Japon traditionnel via le segment Masters of Nihonga.
     
    
   
    
    

Si vous n'allez pas à Tokyo, Tokyo ira à vous !

    
En marge de la musique, de la mode et de l'aspect traditionnels, le Japon était également présent par bien d'autres aspects, par le biais de plusieurs stands japonais mettant à l'honneur l'aspect contemporain. 
   
Tokyo Otaku Mode
Dans un esprit assez proche de celui d'Aoji, le stand Tokyo Otaku Mode présentait également de splendides illustrations, certes de moins bonne qualité, mais aux tarifs plus accessibles pour le porte-monnaie du visiteur moyen. Il proposait également divers produits dérivés, comme des T-shirts, des tapis de souris ou encore des "Cup no Fuchiko", un personnage qui s'accroche aux tasses et qui fait fureur à l'heure du café !
      
  
    
   
Rakuten
Le géant japonais du commerce en ligne Rakuten (qui détient également Price Minister) était également de la partie, avec un stand aussi grand... que vide ! Avec un tel espace, la firme aurait pu proposer beaucoup plus d'articles, en particulier du côté du manga et des produits dérivés, d'autant que les articles proposés étaient renouvelés chaque jour. L'accent était davantage mis sur la mode et les produits de beauté, et le stand disposait également d'une mini-scène pour accueillir quelques shows, dont celui des Nogizaka46.
    
    
    
  
Moe n chu
Dans un style très différent d'Aoki ou Tokyo Otaku Mode, le stand Moe n chu proposait une galerie d'illustration de jeunes héroïnes dans des tenues dénudées, voire très dénudées. Il a également attiré quelque "curieux" grâce à la customisation lolicon d'une moto et d'une voiture, seule marque de présence du tuning sur la convention alors que l'habituelle exposition de voitures était absente cette année.
     
 
    
   
Restauration
Marcher pendant quatre jours et demi, ça creuse, forcément. Et histoire de rester dans l'ambiance, on peut avoir envie de se tourner vers la nourriture "locale", mais pour cela, il fallait s'armer de patience et ne pas pester sur les dépenses ! Comme toujours, les différents stands de restauration n'ont jamais désempli, malgré des prix souvent exorbitants, mais le visiteur semble s'y être habitué. Et puis, lorsque l'on en voit certains faire une demi-heure de queue pour un tout petit pot de glace estampillé "One Piece", on se dit que l'on peut tout se permettre côté repas ! Derrière la proéminence des stands Atsu Atsu, nous pouvions compter sur quelques enseignes plus modestes proposant onigiris, udon, gyozas, bubble teas et autres biscuits de konbinis, sans oublier les fameux fruits secs ! Certains exposants à vocation touristique, comme le stand Nagasaki Noodle, proposaient également des dégustations gratuites de produits, pour réaliser une étude à échelle internationale. Bref, il y avait de quoi remplir tous les estomacs, pas forcément très sainement ni à très bon prix, mais c'est déjà ça !
    
    
    
    
Divers
Le reste des stands japonais proposaient une sorte d'évènement dans l'évènement, avec même des petites scènes musicales comme le Saikyo Stage, des rencontres avec des artistes sur des stands dédiés comme Yusuke Nakamura, et de nombreuses activités originales, comme la possibilité de s'intégrer dans une planche de manga sur le stand Manga Kingdom Tottori. L'atelier de superpositions de tampons proposé par le stand Shachihata a également été très souvent rempli, grâce à son partenariat avec la licence Fairy Tail, décidément présente à tous les coins de rue. Plus loin, nous pouvions également profiter d'un coin lecture sur le stand de Kobo, ou de découvrir l'offre Japan Box, système d'achat de goodies par abonnement.
     
     
   
   
   
D'autres proposaient plus simplement de nombreux produits importés du Japon, des produits dérivés (artbooks, figurines...) aux articles en tous genres. On y trouvait ainsi des produits certes plus chers, mais souvent de meilleures qualités que les nombreuses contrefaçons de la zone merchandising du hall 6.
     
   
     
L'espace était aussi envahi par différentes mascottes, venues promouvoir des exposants divers et variés, au point de frôler l'overdose de kawaii. Certains exposants vous aidaient à préparer un éventuel voyage au Japon, tandis que les autres vous invitaient à la découverte de leurs régions. De la promotion de la culture Jomon aux derniers modèles de la firme Suzuki, le grand écart était de mise dans cet espace !
     
   
    
    
       

La quatrième dimension

   
Du côté des stands japonais, l'innovation de cette édition 2014 la plus originale était l'implantation d'une zone dédiée aux nouvelles technologies. Nous y trouvions la démonstration de quelques logiciels derniers cri, comme un outil pour Vocaloid, l'utilitaire de dessin manga Clip Studio Paint ou encore les produits de Kraft Deen dédiés à la synthèse musicale. Mais quelques universités japonaises ont fait le déplacement, donnant à la zone une ambiance de séminaire de démonstrations scientifiques. On y découvrait, par exemple, un jeu de combat utilisant la technologie Kinect, et s'inspirant de la fameuse séquence de destruction automobile de Street Fighter II.
    
     
     
Certains d'entre eux ont également profité de la scène jeu vidéo pour proposer des démonstrations à grande échelle. Ce fut notamment le cas de Kraft Deen, mais leur prestation, impliquant un orchestre à cordes, eut du mal à se mettre en place et à parvenir à ses fins. 
    
    
    
Au sein de cet espace, deux exposants nous ont littéralement bluffés : tout d'abord l'équipe du Laboratoire Naemura de l'université de Tokyo, avec le système MARIO (qui n'a rien à voir avec un certain plombier moustachu). Nous y découvrions un petit poussin venant se poser sur des cubes ou dans notre main. Représenté en 2D, ce petit poussin donnait pourtant l'impression de s'intégrer dans notre réalité, via un système de projection assez complexe.
    
  
    
Le second, présenté par les labos Pronohearts & XVI, étaient aux couleurs de Doraemon, et présentaient deux activités autour de l'Oculus Rift, la fameuse paire de lunettes pour plonger dans des environnements 3D. La première consistait à serrer la main de Doraemon dans un espace virtuel, grâce à un bras mécanique réagissant à nos mouvements. La seconde consistait en une téléportation dans un lieu donné grâce au ventre de Doraemon : nous pouvions ainsi être transporté dans un temple shinto et y rencontrer le célèbre chat en peluche. ;il s'agissait en réalité d'une pièce composée de murs peints en vert et, grâce à un Oculus Rift surplombé par deux caméras, les éléments externes pouvaient s'intégrer au monde virtuel. Ainsi, si l'on passait notre main devant nos yeux, on pouvait la voir. Un effet vraiment saisissant !
    
     
    

Made in France

      
Malgré une présence japonaise en force sur cette quinzième édition et malgré l'absence du Comic Con', les stands amateurs, semi-pro et autres associations françaises n'étaient pas en reste. Il est temps de leur consacrer également un petit tour d'horizon !
    

Activités

   
Robotique
La transition est toute trouvée avec le high-tech japonais, puisque nous trouvions juste à côté une zone connexe dédiée à la robotique, tenue par des équipes francophones. Nous y retrouvions des célébrités comme Nao ou une reproduction de la célèbre lampe des studios Piwar, ainsi que des modèles à morphologie humaine, comme le Cyberdroid. Certains se tournaient également vers les duels de balle sur un mini terrain de foot, coupe du monde oblige, ou sur des petits circuits.
   
  
    
   
Animations
Japan Expo disposait cette année de deux "salles d'activités". La première était située au fond du hall 5, comme les années précédentes, à proximité des nombreuses associations dédiées aux jeux, quiz et autres karaokés, comme Kajian ou Asian'Efrei. La seconde était à proximité des expositions et du high-tech. Tenue par l'association Tengumi, elle proposait un espace de dessin et d'origami, ainsi qu'une scène pour ses animations. Il est difficile de comprendre les raisons de cette séparation, mais les deux espaces semblent avoir bien fonctionné indépendamment.
    
    
   
Espace Enfants
Dans un genre plus différent, le Hall 6 accueillait quant à lui l'Espace Enfants, servant de garderie des plus petits pendant que les parents font leur tour dans le salon. Plusieurs activités étaient au programme pour nos chères têtes blondes, dont du visionnage d'anime, du dessin, ou encore du jeu vidéo... même si ce sont souvent les plus grands que l'on retrouvât sur les bornes 3DS !
    
    
    
Fan-attitude
Enfin, les différentes associations de promotion des univers de la pop-culture japonaise étaient bien présentes, avec de quelques fidèles au rendez-vous : Anigetter et ses créations en papercraft et autres statues, AEUG qui proposa comme à son habitude une vaste galerie de figurines Gundam, et Raconte-moi un manga qui proposait deux nouveaux épisodes en avant-première sur le salon, consacré à L'Attaque des Titans et à Jojo's Bizarre Adventure.
    
   
    
    

Dessinateurs en herbe et confirmés

    
Espace Jeunes Créateurs
A l'instar de 2013, les stands de fanzines, illustrateurs et autres créateurs amateurs étaient séparés en deux zones distinctes, chacune dans un Hall de la convention. L'Espace Jeunes Créateurs était une nouvelle fois accolé aux éditeurs, pour offrir une certaine visibilité à ceux qui pouvaient se permettre de payer leur emplacement un peu plus cher. On y retrouvait quelques labels bien connus, comme Scythe, Oprheelin/Zephyrart, Tegami Den, Shinokami, Niddheg ou encore le dessinateur Jerôme Alquié, sans oublier le traditionnel stand Gensodo où l'on retrouve Shiitake.
     
   
    
    
     
L'espace séduisait par sa diversité, tant au niveau des univers abordés que par la variété des supports et des techniques. On passera ainsi des fanarts au yaoi militaire et aux femmes séduisantes dans un esprit asiatique traditionnel, des simples posters aux impressions en noir et blanc ou aux reproductions d'illustrations manga connues sur bois ou sur toile, de manière artisanale. On notera également la proximité du stand Copic, pour fournir ces nombreux illustrateurs en matériel, et de quelques intrus comme + ou - Geek et Voxmakers.
     
     
   
        
      
Exposition Koko to Asoko
De retour en 2014 pour une troisième saison, le concours de dessin Koko to Asoko proposait une nouvelle fois de départager plusieurs dessinateurs en élisant la plus belle oeuvre. Cette année, le concours s'intitulait "Du fer à la chair" et portait sur la thématique de la robotique et du rapport de l'Homme face à la Machine.
    
    
    
     
L'exposition était animée par plusieurs performances de dessinateurs et de grapheurs. On mettra une mention spéciale aux dessins réalisés à la bombe et aux pochoirs, faisant revivre certains héros et univers bien connus sous un jour nouveau !
      
   
    
Amateurs et Fanzines
Une nouvelle fois dans le Hall 6, l'Espace Amateurs était cependant rapproché de l'entrée et constituait ainsi le premier point de passage de tout visiteur moyen, avant d'atterrir sur le merchandising professionnel. A l'instar de l'espace des jeunes créateurs, les stands de fanzines ont proposé une très grande variété d'articles, et ce d'autant plus qu'ils étaient beaucoup plus nombreux. Là encore, on retrouve quelques personnalités et groupes d'auto-éditions qui commencent à asseoir une petite réputation, comme Sinath, Mxm Bookmark, Univers Partagés ou encore l'équipe de Chaud Nem Jump.
    
    
   
    
   
On pouvait également retrouver quelques bribes du Comic Con' et créations à la portée plus occidentale, sur des univers comme Game of Thrones, des accessoires pixellisés, ainsi que certains jeux vidéo réalisés en free-lance. Au travers de ces nombreux stands, chacun peut ainsi essayer de se faire connaître un peu plus, partager sa passion et faire découvrir ses univers au plus grand monde.
     
   
    
    
     
Partie réalisée par Tianjun.

© Manga News 2014

Commentaires

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yume77

De yume77 [256 Pts], le 05 Août 2014 à 12h39

Je ne m'interese pas à la jpop mais à la kpop

sempervivum

De sempervivum [648 Pts], le 29 Juillet 2014 à 19h55

Ce fut ma première Japan Expo : j'ai adoré, surtout l'espace Wabi-Sabi. Super dossier et superbes photos ^^

layleen

De layleen [4207 Pts], le 26 Juillet 2014 à 11h00

Euh l'espace enfants n'étais pas du tout une garderie! On ne pouvait pas y laisser nos enfants le temps de faire un tour! Il n'y a pas de fermeture à l'espace et le staff présent n'était là que pour mener les différentes activités du jour, et ne surveillaient pas du tout les enfants donc les parents étaient priés de rester avec leurs enfants...

Minkunette

De Minkunette [6811 Pts], le 21 Juillet 2014 à 13h54

20/20

Super dossier.

mangashojo

De mangashojo [2662 Pts], le 20 Juillet 2014 à 08h47

la 2 eme partie de japon expos est super .  les photos sont toujours belles . 

Coegen

De Coegen, le 19 Juillet 2014 à 15h12

Quelqu'un aurai des infos concernant la Japan Box avec des goodies en abonnement ? Car vous en parlez dans le dossier mais je n'arrive pas à trouver le site et je n'ai pas vu le stand durant mes deux jours sur le salon.

Merci d'avance :D 

DjinnGenie

De DjinnGenie, le 19 Juillet 2014 à 15h06

Pour moi, qui ne suis jamais allé à la JE, j'ai trouvé la seconde partie de ce dossier aussi dépaysante qu'intéressante. Que de diversités, de fantaisies - et de convivialité. Même si les habitués ont pu être un peu déçu, il semble que cela reste un très beau rendez-vous pour le public français. 

Dim12

De Dim12 [4930 Pts], le 19 Juillet 2014 à 14h30

20/20

Merci pour se dossier super complet et tout !

winipouh

De winipouh [2147 Pts], le 18 Juillet 2014 à 20h52

Je suis d'accord Japan Expo aurais pu nous proposer mieux cette année cependant j'ai trouver l'évenement bien mieux organiser que l'année préssedante, les stands proposer étais plus nombreux et plus interessant a voir et l'exposition Hatsune Miku m'a beaucoup plu bref pas de grande désseption cette année bien qu je m'attendais a miux pour cette année anniverssaire ^^

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