Kaijû Girl Carameliser Vol.7 : Critiques

Sous la forme de Harugon, et avec le soutien indéfectible de son bien-aimé Minami qui connaît son secret, Kuroe est parvenue à vaincre le kaiju rouge, avant de ses détransformer et de tomber inconsciente, et sans se douter des conséquences cruciales de ce duel au sommet entre monstres géants. En effet, même si la population ignore toujours son identité, des vidéos de la détransformation ont pu être captées de loin, en suscitant des réactions très diverses. Mais surtout, voici plusieurs jours que notre héroïne n'a plus donné signe de vie, en attisant forcément l'inquiétude de Manatsu (qui a enfin fait le rapprochement Kuroe/Harugon), de Reira et de Minami. C'est alors que ce dernier est accosté par Kôtarô qui lui livre une information fracassante : il lui conseille d'oublier celle qu'il aime, en affirmant qu'elle et sa mère sont en sécurité, mais que sa bien-aimée ne reviendra plus jamais à Tokyo...

Dans le même temps, Kuroe, en revenant enfin à elle, a la surprise de se retrouver à Maourani, une île éloignée de tout où sa mère l'a emportée dans un but précis : vivre à tout jamais toutes les deux sur ce recoin de terre entouré par les eaux. Et si Kuroe est forcément sous le choc, elle n'est pourtant pas au bout de ses surprises, entre sa rencontre avec une étrange tribu, la demande en mariage d'un certain Drago qu'elle connaît à peine, et les révélations que sa mère et l'une de ses connaissances, un certain Jô Aran, vont inévitablement devoir lui faire sur ce qu'elle est réellement...

Si les révélations en question n'ont rien d'étonnant pour le lectorat qui, via tous les indices laissés auparavant, avait normalement déjà pu largement comprendre de quoi il en retourne, le fait est qu'elles font largement leur effet dès lors qu'on les suit à travers notre attachante héroïne, forcément abasourdie par tout ce qui lui tombe dessus, elle qui ne demandait initialement rien de plus que de vivre comme une lycéenne amoureuse normale. Et ici, toute la question est de savoir si, un jour, elle pourra vraiment retrouver le quotidien qu'elle affectionnait. De ce côté-là, Spica Aoki sait assez bien nous intriguer, ne serait-ce qu'à travers le cas de Drago et de Kinara qui, en plus de permettre à Kuroe de réaffirmer son amour pour Minami face à la demande en mariage, souligne le triste destin qui pourrait attendre notre héroïne si elle continue de se considérer comme une humaine... Alors, quel avenir peut bien l'attendre ? Sa relation avec Minami sera-t-elle plus forte que sa nature de « monstre » ?

Kaiju Girl Carameliser reste ainsi sur une très bonne dynamique avec ce tome, car même si les révélations n'ont rien de bien surprenant Spica Aoki les narre très bien, en suscitant toujours d'assez fortes attentes autour de cette héroïne si attachante, de ses rêves de vie humaine et d'amour, et de l'avenir qui l'attend en tant que kaiju.