Têtes d'affiche et valeurs sures
Un Pirate à la Barre
Est il encore nécessaire de présenter cette série ? Titre qui cartonne aussi bien au Japon qu’en France, il devient difficile de compter tous les produits One Piece, entre les tomes qui s’accumulent, les films de plus en plus nombreux, les épisodes de la série qui n’en finit plus, les jeux, les figurines… on assiste à une véritable avalanche ! Est ce que pour autant la quantité prime sur la qualité ? Pas du tout, car quiconque connait la série pourra vous le confirmer !
Le fait que la série soit un carton aussi bien au Japon qu’en France est dû à son auteur qui nous propose une aventure universelle réunissant tous les éléments susceptibles de plaire au plus grand nombre. Personnages charismatiques, aventures riches en surprises et en événements, codes du shonen tels que la force de l’amitié et autres clichés sont respectés,... Rien de bien original jusque là, oui mais voila : ces codes sont bien présents mais sublimés, les personnages semblent se multiplier à l’infini et tous possèdent une personnalité propre, les évènements sont d’une richesse incroyable ! Rien ne semble stopper l’imagination de l’auteur, qui arrive à créer sans cesse de nouveaux univers tous différents les uns des autres. Rarement une série ne s’est montrée aussi vaste, créative et diversifiée, aussi riche, prenante et passionnante.


Et la force de la série se situe justement là : de par son traitement hors normes, la série s’adresse à tous les publics ! Bien entendu, en bon shonen qui se respecte (voir carrément en nouveau fer de lance du genre), le lectorat est en grande majorité masculin, cependant grâce à un savant mélange d’humour et d’émotions qui viennent régulièrement adoucir l’action, le public féminin s’y retrouve également. D’autant plus que contrairement à ce que l’on voit souvent dans ce genre de titres, les personnages féminins ont un vrai rôle et ne sont pas des potiches qu’ils faut aller secourir.
Ensuite il y a la barrière de l’âge que One Piece franchit aisément : si les plus jeunes retrouvent tous les éléments qu’ils aiment tant, le sérieux et la gravité de certaines situations permettent aux lecteurs plus âgés de ne pas se prendre pour des gamins.
Est il nécessaire de préciser que le thème de la piraterie aide grandement ? Voilà l'une des meilleures thématiques pour se lancer dans une si grande aventure (au même titre par exemple que Full Ahead! Coco) , sans compter que le titre surfe également sur le renouveau du genre amorcé notamment par les films Pirates des Caraïbes. Arrivée chez nous en Septembre 2000, soit il y a plus de dix ans, la série a commencé son petit bonhomme de chemin tranquillement, sans faire trop de vagues, mais très vite elle a pris de l’ampleur. Avec aujourd’hui 60 tomes en France, One Piece est clairement la série la plus marquante de la décennie.

Et 2011 est sans doute l’année qui a le plus été témoin de l’importance de la série : elle fut l’année où One Piece a tout écrasé sur son passage (et ce n’est pas prêt de s’arrêter) !
Pourtant, à bien y regarder, seulement cinq tomes sont sortis chez nous durant les douze mois que comptent 2011, même pas une sortie bimensuelle, le rythme ayant ralenti… Oui mais voila, il faut voir la qualité des tomes ! Cette année 2011 a été frappée par l’excellence de la saga, qui nous a fait découvrir son arc scénaristique le plus passionnant depuis la création de la série (et pourtant Dieu sait qu’il y en a eu des arcs passionnants) ! Nous avons découvert une multitude de personnages grandioses, nous avons assisté au retour de certains d’entre eux, de nouvelles intrigues ont vu le jour et surtout de nombreuses réponses ont été apportées. Nous avons donc assisté à un tournant sans précédent dans la série, avec des évènements d’une importance capitale qui vont avoir de lourdes conséquences sur la suite. Forcément le lectorat ne s’y est pas trompé et a plébiscité en masse cette série qui ne cesse de surprendre et va toujours plus loin !
Ce qui devait arriver arriva : en janvier 2011, le pirate élastique détrôna enfin le ninja orange en prenant la place tant convoitée de manga le plus vendu en France, après avoir dépassé les 6 millions d'exemplaires vendus ! Cela peut s'expliquer par la baisse de régime de Naruto rattrapant peu à peu la parution originale là où One Piece avait encore beaucoup de marge ainsi que par l'entame de son meilleur arc, mais aussi grâce à l'essor de la diffusion massive de l'animé ! Diffusée sur la chaine Direct Star (anciennement Virgin17) depuis 2008, la série a connu une accélération en passant à quatre ou cinq épisodes par jour en début de soirée (18h-20h30), avec la diffusion des arcs inédits de la fin d'Enies Lobby jusqu'au début de la bataille de Marine Ford. Cette version animée réalise d'ailleurs les meilleures audiences de la chaîne de la TNT, en enregistrant un record historique de plus de 400 000 spectateurs en novembre. Comme Dragon Ball Z en son temps et plus discrètement Naruto, l'anime One Piece a su ouvrir l'univers de la saga à un public bien plus large que celui des amateurs de manga !

L'éditeur Glénat rebondit intelligent sur cette soudaine frénésie, en chouchoutant la licence au grand dam des autres titres de son catalogue : il proposa ainsi aux nouveaux lecteurs de se lancer dans le manga fleuve par une opération découverte : "deux tomes achetés, un offert" (valables des numéros 2 au 5 uniquement). De plus, Wanted, le recueil d'histoires courtes d'Eiichirô Oda, sortit début juin 2009 en n'étant vendu qu'en bundle avec le premier tome de la série en cadeau, dans le but non dissimulé de la faire découvrir à ses proches ! Avec l'arrivée des Anime Comics (Dead End et prochainement Strong World), l'annonce de la poursuite de la traduction des artbooks Lion et Eagle et du prochain databook Green - Secret Piece pour 2012, la folie de la piraterie ne semble pas prête de quitter Glénat !

L'éditeur grenoblois proposa également une large mise à l'honneur de la licence sur son stand à Japan Expo, avec une large exposition et une offre de goodies destinés avant tout à un nouveau public ! Et les fidèles lecteurs de la première heure, dans tout ça ? Mais la saga était également très largement représentée au sein du festival, avec le stand de Toei Animation aux couleurs du best-seller, et de nombreux cosplayers prenant les traits (ou essayant) des personnages de ce titre ! Qu'on se le dise, One Piece est là et pour longtemps !

Mais 2011 n’a pas été l’année One Piece uniquement pour le manga, cet elle fut également marquée par la sortie des films en France… Depuis le temps qu’on les attendait, nous les avons enfin officiellement ! Après tout, onze films sont déjà sortis au Japon, il était temps qu’ils arrivent chez nous, et ce fut possible grâce à l'éditeur Kazé qui nous a proposé cette année les deux premiers films d’une longue série. Plus fort encore : 2011 a aussi vu arriver la saga sur grand écran avec son dixième film, le fameux Strong World pour lequel Eiichiro Oda lui-même fut aux commandes ! Voir un film d’animation sur grand écran chez nous quand il ne s’agit pas d’un film du studio Ghibli est un fait suffisamment rare pour être signalé, d’autant plus quand il s’agit d’une adaptation de manga ! On a eu il y a bien des années Dragon Ball Z, puis Naruto et Ken ont tenté le coup, voilà que cette fois c’est One Piece qui tente sa chance, grâce à Kaze une fois encore. Bien entendu, les entrées n’ont pas fait un score miraculeux, le film s’adressant surtout aux connaisseurs et pas aux grand public, mais cela demeure une excellente chose qui permet d’ouvrir un peu plus les mentalités, et qui a encore permis à One Piece de rapatrier quelques nouveaux adeptes.


Les plus âgés d’entre nous se souviennent de Saint Seiya, de Dragon Ball ou encore d’Olive et Tom avec émotion…la génération suivante se souviendra sans aucun doute de One Piece de la même manière… Encore qu’il est fort possible que la série continue encore pendant bien des années, et personne ne s’en plaindra !
Taniguchi au meilleur de sa forme
Dans un tout autre genre et un autre ordre d'idées en terme de chiffres, Jiro Taniguchi fêtait en 2011 ses quarante années de carrière ! Toujours aussi productif au Japon comme nous l'avons vu dans la première partie de notre trilogie récapitulative, l'auteur de manga préféré des amateurs de BD franco-belge continua son idylle avec le public français dans une année riche en actualité ! Son Quartier Lointain n'eut pas fini de faire parler de lui, tout d'abord grâce à la sortie en mai 2011 du DVD de l'adaptation cinématographique réalisée en Europe par Sam Garbarski, puis, encore plus original, par le biais d'une version théâtrale ! Mise en scène par Dorian Roussel, la pièce s'installa au Théatre Monfort de Paris de fin septembre à fin octobre, avant de partir dès novembre en tournée dans toute la France, jusqu'en février 2012 !

Taniguchi est l'un des auteurs de seinen les plus vendeurs en France (le deuxième opus des Années Douces s'est hissé dans le top 15 des meilleures ventes entre janvier et février), et l'éditeur Casterman suit toujours autant de près son mangaka fétiche. C'est ainsi qu'en 2011, nous avons pu découvrir un nouveau titre de l'auteur, Garôden, d'après une série de romans de Baku Yumemakura. Ce dernier one-shot, qui a pour thématique le catch, connut d'ailleurs une prépublication dans l'Equipe Mag, preuve du rayonnement incontestable de l'auteur en France. Le magazine présenta d'ailleurs sur sa page web un reportage sur l'atelier de l'auteur, disponible ICI. Enfin, Casterman annonça également deux nouvelles œuvres pour 2012 : Enemigo, thriller à suspense dans une ambiance latino-américaine, et Furari, racontant les errances d'un vagabond dans un Japon à l'époque d'Edo, dans la lignée narrative du Gourmet Solitaire, autres grand succès du mangaka. Du côté des rééditions, l'éditeur annonça également la réunion des deux tomes des Années Douces en coffret en octobre 2011, ainsi qu'une (énième) nouvelle version de Quartier Lointain et de L'Homme qui marche à l'occasion des dix ans de la collection Écritures, dont Taniguchi est le meilleur ambassadeur.


Ambassadeur, ce titre sied bien à l'auteur, qui fut le premier (sinon le seul) mangaka convié à s'exprimer sur une radio française, en l’occurrence France Inter, pour parler sur la situation japonaise après le séisme du 11 mars. Taniguchi intervint également pour une rencontre avec son public au Mans en novembre, tandis qu'une exposition lui fut dédiée quelques mois plus tôt à l'Abbaye de Fontevraud (elle déménagera d'ailleurs à Becherel de janvier à mars 2012). Pour parachever le tout, n'oublions pas la médaille du Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres, remise par Frédéric Mitterrand, ministre de la culture, comme nous l'avons vu dans la première partie du bilan. Cette récompense prouve, s'il le fallait encore, tout l'attachement des lecteurs français pour ses œuvres, et nous espérons pouvoir en lire encore et encore, pendant de longues années... A bientôt pour les cinquante ans !

La ronde des rééditions
Comme nous l'avons vu dans notre bilan 2010, le phénomène des rééditions changea la donne du paysage du manga français, offrant aux lecteurs l'occasion de redécouvrir de nombreux succès tombés dans l'oubli des arrêts de commercialisation, ou dans une version plus luxueuse et plus attrayante. Un an plus tard, quel constat peut-on avoir sur ces titres réadaptés ? En 2011, la tendance fut à la stabilisation de cette pratique, fonctionnant de manière correcte mais à consommer avec modération, pour les éditeurs comme pour les acheteurs.
L'année commença bien avec l'arrivée de Saint Seiya Deluxe, dans une édition qui mériterait le titre du meilleur rapport qualité/prix : un support plus qu'honorable avec pages couleurs et papier glacé pour un prix inférieur à 9,50€, on en regretterait presque que le trait de Kurumada gâche le tout ! Étrangement, la saga fleuve des chevaliers fut la seule série longue à revoir le jour avec un tel format en 2011. En effet, mis à part un nouvel habillage pour La Rose de Versailles et l'annonce de Naruto en édition collector, retraçant toute la première partie de la saga pour avril 2012, Kana resta prudent quant aux nouvelles versions de ses titres phares, éditant toujours en parallèle Monster Deluxe et Death Note Black Edition (terminée en mai). Pourtant, nombre de ses succès attendent au portillon (Slam Dunk ? YuYu Hakusho ?), accompagnés de nombreuses suppliques de fans pour appuyer leurs parutions. Ce constat de recul est identique chez Glénat qui affirme attendre la fin de sa première fournée de titres en version perfect (avec en tête, Dr Slump) pour se lancer dans d'autres titres. L'éditeur grenoblois a néanmoins annoncé qu'il travaillait sur la réalisation du retour de Ranma 1/2, dans une édition totalement inédite puisqu'il n'existe aucune "kanzenban" de l'œuvre de Rumiko Takahashi au Japon. Mais pour l'heure, il faudra rester patient encore un moment...

Habitué depuis longtemps à la gestion des formats de luxe, Tonkam annonça quant à lui un tout autre planning de rééditions, avec le retour de séries laissées pour compte depuis l'époque Manga Player et J'ai Lu. L'éditeur commença par annoncer le retour de Wingman, héros oublié de l'époque Club Do, afin de compléter l'exclusivité des titres de Masakazu Katsura dans sa collection ! Hélas, après quelques problèmes de validation, cette nouvelle édition en huit tomes ne sera disponible qu'à partir de février 2012. Les fans de l'auteur pourront également remettre à jour leur bibliothèque avec l'annonce du retour de Vidéo Girl Ai dans un format standard... et avec sens de lecture original ! La nostalgie continua avec le célèbre Kimagure Orange Road, de retour dans une nouvelle édition simple dès juin 2011. Enfin, notons que Tonkam ne compte pas s'arrêter sur sa lancée en 2012, avec trois retours très attendus : Lawful Drug et Hikaru no Go en version deluxe, et les premières saisons de Jojo's Bizarre Adventures, avec un choix de format encore en cours de réflexion. Les fans seront d'ailleurs prochainement invités à débattre de leur option favorite...

Le format deluxe reste donc finalement encore assez exceptionnel, et mis à part les grandes séries en cours dans ce format, 2011 fut ponctué par quelques refontes éditoriales sur des titres en format court. Ainsi, toujours chez Tonkam, nous dénombrerons plusieurs one-shot réédités de manière collector, pour certains de ses auteurs phares : Junji Ito avec les intégrales Spirale et Tomié, Kaori Yuki avec Vampire Host, et les Clamp avec Miyuki-chan in wonderland, renommée pour l'occasion Miyuki aux Pays des Merveilles. D'autres éditeurs s'essaient aussi au format sans pousser l'expérience très loin, notamment Panini avec son Planètes Deluxe, Kazé Manga avec Les Chroniques de la Guerre de Lodoss - La Dame de Falis et prochainement Taïfu (ou plutôt : Ototo) avec le retour de Tout sauf un ange en version double. Le format double séduisit d'ailleurs l'éditeur Pika, ressortant en 2011 deux de ses plus grands succès, Chobits et GTO, ce dernier profitant de l'aura des nouvelles aventures d'Eikichi Onizuka dans GTO - Shonan 14 Days.

Si la réédition offre un nouveau cycle de vie à certains succès méritant une seconde chance du lectorat français, les choix éditoriaux sont multiples et le format deluxe ne semble pour le moment pas être aussi rentable que prévu, sans compter les investissement premiers engendrés. Malgré des prix unitaires pouvant paraître élevés, ces nouvelles versions sont pourtant peu onéreuses au final et constituent une véritable aubaine pour les nouveaux collectionneurs. Il faudra néanmoins un regain d'intérêt envers ces séries pour en voir arriver de nouvelles, afin que chacun puisse assouvir le rêve de voir sa série fétiche réapparaitre un jour où l'autre dans un magnifique écrin...

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De Natsu67 [256 Pts], le 25 Février 2012 à 16h43
De Tianjun [5081 Pts], le 06 Février 2012 à 12h55
Un grand merci à tous pour vos compliments et vos précieux commentaires !
Je vais aller corriger les quelques erreurs factuelles que vous avez pu relever. Pour le reste, je rappellerais que notre bilan MN se construit à partir de l'ensemble des impressions de nos rédacteurs sur l'année passée, d'où l'accentuation mise sur certaines tendances qui nous ont marqué.
Ainsi, le fait que le shojo soit peu évoqué est dû peut-être au fait que la rédaction est majoritairement masculine, mais aussi car, à notre sens, aucune tendance particulière ne s'est vraiment démarquée de ce côté-là, hormis peut-être le prolongement de la mode gothico-vampire-majordome entamée en 2010 (mais dont nous avions fait l'écho dans le précédent bilan).
Quant à l'aspect pessimiste du bilan, eh bien oui, on ne peut pas crier à l'enthousiasme lorsque le marché stagne, qu'il va vers des pistes moins risqués et que l'originalité souffre de ralentissements ou de hausses de prix. Maintenant, j'ai essayé de ne pas occulter la position des éditeurs dans mon analyse.
Rendez-vous en 2013 pour un bilan 2012 autrement plus positif ? Je ne demande que ça ! =D
De ikuko [1857 Pts], le 05 Février 2012 à 19h21
De ragondin [197 Pts], le 05 Février 2012 à 17h43
De ragondin [197 Pts], le 05 Février 2012 à 17h43
De ragondin [197 Pts], le 05 Février 2012 à 17h43
De TORTANKMASTER [693 Pts], le 04 Février 2012 à 21h03
Bien écrit et très intéressant !
De yumebykira [1720 Pts], le 04 Février 2012 à 19h05
Très bon dossier :)
De Luciole21 [2209 Pts], le 03 Février 2012 à 23h04
De Hitsuji [5905 Pts], le 03 Février 2012 à 21h56
Bon dossier, très complet, toutefois un peu pessimiste sur l'état actuel du marché manga, mais bon. ^^"
De Happy [2762 Pts], le 03 Février 2012 à 17h46
J'ai trouvé ça très bien que certains éditeurs ait joué le rôle d'intermédiaire et on aussi soutenu les japonais en finançant des aides humanitaires c'est sympa de leurs parts.
De Natth [2588 Pts], le 03 Février 2012 à 13h28
Un excellent dossier, très complet. Je ne me fais définitivement plus d'illusions pour Panini. Le manga n'étant pas leur principale ressource, il n'est là que pour rapporter des euros en plus. Autant dire qu'ils se fichent totalement de l'avis de leur clientèle. Pour Taïfu, il ne va pas publier exclusivement du yaoi, mais aussi du hentaï et du yuri (enfin, on espère pour le yuri XD).
De Yumemi [3752 Pts], le 03 Février 2012 à 12h05
Très bon dossier, un peu négatif peut-être (c'est l'actualité qui veut ça), mais c'est bien d'avoir évoqué le boom du simulcast (dans le cas de Dybex, on peut aussi parler de simulcast, une petite semaine d'attente, ce n'est rien du tout)
Je suis toujours aussi choquée que Panini n'ait pas donné d'explications sur la fin de "Honey Bitter" en France.
Par contre je regrette l'absence d'un paragraphe dédié au shoujo (mentionné dans la partie "sport", mais une colonne à part aurait été sympa).
De Steph121 [1069 Pts], le 03 Février 2012 à 11h29
Bon résumé, ce que je retiens surtout (outre l'année One Piece) ce sont les 2 erreurs de Kurokawa : fin de commercialisation d'Emma (alors que Bride Stories connait un grand succès ouvrant les porte d'un nouveau lectorat à la série) et Genshiken qui vient de reprednre au japon (c'est plus une déception en fait).