Parmi Eux - Hanakimi - Actualité manga
Dossier manga - Parmi Eux - Hanakimi

La richesse des adaptations


La série, si elle n’a malheureusement jamais fait l’objet d’une adaptation en animé, a toutefois été plusieurs fois revisitée en prise de vue réelle. En effet, elle a bénéficié non pas d’un, mais de deux dramas japonais, auxquels il faut ajouter une version coréenne ainsi qu’une taïwanaise. Chacun de ces dramas offre un contenu plus ou moins fidèle à l’œuvre originale, chacun avec ses particularités et sa valeur ajoutée.

Par souci de clarté, dans la mesure du possible les noms japonais seront employés ci-dessous pour parler des différents personnages.


Hanazakari no kimitachi e – Version japonaise (2007)


Nombre d’épisodes : 12 + 1 épisode spécial
Mizuki Ashiya : Maki Horikita (Le Pavillon des hommes)
Izumi Sano : Shun Oguri (Hana Yori Dango)
Shuichi Nakatsu : Toma Ikuta (Bokura ga ita)





Pour ce premier drama des versions japonaises, quelques libertés ont été prises par rapport au scénario de base. En premier lieu, ici Mizuki ne vient pas au Japon seulement parce qu’elle est fan de Sano, mais parce qu’elle se sent coupable. En effet, un an plus tôt, elle s’est faite agressée par des voyous et c’est le jeune Sano, alors aux États-Unis pour l’athlétisme, qui lui est venu en aide. Malheureusement, un de leurs assaillants a sorti un couteau et l’a blessé, lui infligeant une rupture des ligaments. Depuis, le jeune athlète pourtant si prometteur a arrêté le saut en hauteur et a perdu son sourire. Deux choses que Mizuki est bien résolue à changer avec sa venue au Japon ! Ce n’est pas le seul changement puisque Sano ne découvre qu’assez tardivement (au troisième épisode) que Mizuki est une fille, en surprenant une discussion entre cette dernière et son frère Shizuki.

Le retour de Sano dans l’équipe d’athlétisme est dur : ses coéquipiers le rejettent, d’autant plus qu’il met beaucoup de temps avant de réussir à sauter à nouveau. C’est le personnage de Sekime qui va se placer en tant qu’allié de poids pour Sano, comme il fréquente le même club. Il est beaucoup plus présent que dans le manga, mais aussi plus doux et sensible. En fait, il ressemble davantage au Sekime des derniers tomes, plus posé et mature. Il est proche de Mizuki également, il est même le premier ami qu’elle se fait à Osaka. Kagurazaka en revanche, s’il est toujours dans son rôle de rival qui vient stimuler Sano par des provocations, est aussi devenu un peu gay : sa fascination pour Sano est de plus en plus forte, et le baiser n’arrange rien.

Pour le reste, on suit plus ou moins la trame scénaristique du manga, sans toutefois forcément respecter l’ordre chronologique. On alterne entre les passages totalement farfelus – la plupart du temps rythmés par les compétitions entre les trois dortoirs – et les moments sérieux qui sont raccord avec l’histoire originale. Si Nanba reste assez fidèle à son rôle, le trait a été largement forcé pour Himejima et Tennoji qui sont totalement déjantés. Les personnages sont hauts en couleur et les fonds sonores sont dynamiques et servent l’ambiance, notamment le thème dédié à Kayashima.

Le traitement des thématiques importantes est conservé, notamment avec le professeur Kitahama. Plus on avance dans les épisodes, plus la mélancolie et le sérieux prennent une place majeure. Le sujet de la pression subie par Sano est évoquée, ainsi que ses problèmes familiaux notamment par la présence de son frère qui lui reproche de l’avoir abandonné et du coup d’avoir redirigé les attentes de leur père sur ses épaules. Shin est beaucoup plus agressif que dans le manga, et fermement résolu à battre son frère.

Le personnage de Nakatsu est particulièrement bien interprété par Toma Ikuta : il est à la fois amusant et très touchant. Ses mimiques et expressions, notamment pendant les passages dédiés aux vues spéciales Nakatsu le rendent particulièrement humoristique. On adore le voir se tourmenter avec ses sentiments naissants pour Mizuki. Sa gestuelle est travaillée et garde le personnage dynamique même pendant ses monologues intérieurs. On pourra néanmoins s’interroger sur la pertinence d’avoir transformé le personnage d’Akiha en femme. Le médecin scolaire – qui est ici également l’entraîneur de l’équipe d’athlétisme – étant définitivement gay, il est étrange de voir leur nuit d’amour évoquée. Toutefois, on peut considérer qu’il s’agit plutôt d’un mix de personnage entre Akiha le photographe et Kurasuma, la reporter en charge de Sano avec qui Umeda a aussi un lien dans le manga, puisque cette nouvelle version de personnage suit l’évolution de Sano.

De nouveaux personnages entrent aussi en scène : la directrice de l’école et son subordonné. On conserve l’idée du lien avec le lycée de filles Saint Blossom mais ici ce sont surtout des groupies qui attendent devant l’entrée de l’établissement et ont pour ambition de protéger les lycéens d’Osaka ; de plus, Hibari est folle de Sano. Un gokon (speed dating) est même organisé entre les étudiants. D’ailleurs, Hibari découvre le secret de Mizuki en regardant son passeport qu’elle a fait tomber, et garde le silence à la demande de Sano.

A propos de son secret, si dans le manga Nakatsu apprend que Mizuki est une fille lorsque celle-ci est découverte, à la fin de la série, ici il l’apprend dans l’épisode 9, en la surprenant sous la douche. Sano et lui, malgré leur rivalité amoureuse, s’allient pour la protéger elle et son secret ce qui rajoute du piment. Ensuite, on retrouve plus ou moins le scénario du manga, à ceci près que sa responsabilité dans la blessure de Sano confère une légitimité à Mizuki pour s’être travestie. Ce qui permettra notamment que ses camarades acceptent et pardonnent plus facilement la supercherie.

Ce drama capte l’essence du manga original. Au final, les acteurs se sont réappropriés les personnages, et leur ont donné une âme. Chacun a apporté sa valeur ajoutée et le rendu est dynamique et très distrayant.


Hanazakari no kimitachi e Ikemen paradise – Version japonaise (2011)


Nombre d’épisodes : 11
Mizuki Ashiya : Atsuko Maeda (Shiori et Shimiko)
Izumi Sano : Aoi Nakamura (Beck)
Shuichi Nakatsu : Shohei Miura (Umizaru, l’ange des mers)





S’il s’agit d’une nouvelle adaptation du manga, c’est également un remake du drama de 2007. Concernant les musiques, ambiances, thèmes des personnages et sons, on peut être mitigés : ce sont les mêmes que dans la première version. Ça peut être vu comme un hommage, mais on peut légitimement trouver dommage que ce second drama n’en profite pas pour se créer une identité plus profonde et travaillée. De même, les décors sont très ressemblants également, et les acteurs s’inspirent très clairement de ceux du premier.

Plusieurs clins d’œil sont mis en scène. Par exemple, la rencontre entre le premier Himejima, qu’on reconnaît aisément grâce à sa cape dorée, et le second. Mais ce n’est pas tout : certaines scènes sont réalisées presque à l’identique. C’est le cas de celle où Nakatsu essaie de demander à Sano s’il sait que Mizuki est une fille – car là aussi il l’apprend en avance. Mizuki tente également de repartir discrètement en Amérique, avant d’être rattrapée. On retrouve même un passage où les personnages dansent en uniforme de pom-pom girls. Quant à la fermeture de l’établissement qui est au cœur des préoccupations lycéennes de Mizuki et ses camarades, on notera que dans le drama de 2007, un épisode entier est consacré à une suspicion de fermeture ; sans compter les passage concernant la directrice.

Malgré tout, cette deuxième version a aussi ses particularités. On reprend la trame initiale du simple accident de voiture de Sano, toutefois Mizuki et lui se sont rencontrés aux États-Unis et il l’a encouragée et aidé à avancer. A présent, elle espère lui rendre la pareille. En ce qui concerne les problèmes de structure que subit le lycée Osaka, Mizuki se positionne en tant que réunificatrice dans les tensions qui règnent, et c’est grâce à elle que les choses pourront s’améliorer. On retrouve le Sano maladroit, un peu trop brusque parfois, qui ne sait absolument pas comment gérer notre insouciante héroïne. Il essaie de la protéger et s’agace quand elle n’est pas assez prudente.

Nakatsu découvre le fait que Mizuki est une fille de la même façon que dans le manga, à cause du malaise de l’héroïne, sauf qu’il n’y a personne autour et qu’il ne lui dit pas qu’il sait. À la fin de la série, les pensées de Mizuki au sujet de ses camarades sont diffusées par le docteur Umeda qui l’avait enregistrée. C’est un passage très touchant qui permet de revenir sur tous les personnages. On notera aussi que l’uniforme du lycée Saint Blossom est identique à celui du manga.

Pour conclure, ce second drama japonais est divertissant bien qu’il n’ait pas réussi à se démarquer pour de bon de la version de 2007.


To the beautiful you – Version coréenne (2012)


Nombre d’épisodes : 16
Mizuki Ashiya (Jae-Hee Goo) : Jin-ri Choi
Izumi Sano (Tae-joon Kang) : Min-ho Choi
Shuichi Nakatsu (Eun-gyeol Cha) : Hyun-woo Lee





Puisque l’action se situe en Corée, les noms japonais ont bien sûr été remplacés par des noms coréens, ce qui peut perturber au premier abord. D’autant plus qu’il n’est pas toujours aisé d’identifier les personnages qui ne correspondent pas forcément à ceux du manga. C’est donc l’histoire d’une coréenne qui vient d’Amérique et intègre un lycée de garçons pour rencontrer son idole qui fait du saut en hauteur. Là encore, certaines libertés ont été prises. Par exemple, l’idée des trois dortoirs : ici le premier est consacré en priorité aux arts martiaux, le deuxième au foot et le troisième au patinage artistique, même si d’autres disciplines sont intégrées.

Ici, il est question d’un contrat de sponsoring pour Sano, qui n’est pas encore conclu car celui-ci envisage de ne pas reprendre le saut. Cette idée de sponsor rajoute beaucoup de pression sur les épaules de Sano et crée également des animosités avec certains de ses camarades. D’ailleurs, au début Sano suspecte Mizuki d’être là pour le surveiller et transmettre des infos aux journalistes. Ce contrat de sponsoring rend l’univers du sport très réaliste, et la technique est davantage mise en avant. On est plongé dans une ambiance plus moderne, avec l’utilisation des téléphones portables, même si Mizuki n’en a pas elle-même, mais surtout des tablettes ; avec Nakatsu qui fait tout le temps des selfies. Le côté viral est aussi représenté avec la circulation des photos via les portables. Sans compter les fêtes très guindées (costards, flûtes à champagne…).

Ici, le père de Mizuki est décédé et sa mère s’est ensuite remariée, d’où le déménagement aux États-Unis. Cette perte crée un lien avec Sano dont la mère est morte assez récemment. On reste centré sur les trois personnages principaux, équivalents à Mizuki, Sano et Nakatsu ; les autres ne sont pas ou trop peu développés, à part un focus sur Seol Han-Na. Ce personnage peut éventuellement être associée à celui de Rika, l’amie de Sano. Elle est très présente, toujours collée à Sano, et par conséquence leurs liens sont assez ambigus. Si elle est la majeure partie du temps franchement insupportable, elle se révèle malgré tout touchante par moments.

Il n’y a pas de thématiques comme les conflits avec le corps professoral, en revanche la pression autour du sport est à l’honneur. De plus, l’homosexualité est beaucoup moins banalisée que dans le manga et les autres versions du drama. On notera également qu’il y a davantage de présence féminine, avec les profs et le personnage de Seol Han-Na. Il n’y a pas d’équivalent pour Kayashima, ce qui, couplé au reste des modifications apportées au scénario de base, ancre davantage cette histoire dans la réalité. En fond sonore, on trouve beaucoup de chansons de k-pop.

Les sentiments sont mis en avant et exploités. Sano est assez tendre, malgré son côté très jaloux et les disputes entre Mizuki et lui. Les liens et les relations entre les personnages sont différents du manga. En fait, cela fait de cette version un shojo beaucoup plus classique dans son développement. Au final, ce drama coréen s’est simplement inspiré de l’histoire originale plutôt qu’essayer d’en faire une adaptation fidèle.    


Hanazakarino kimitachihe – Version taïwanaise (2006-2007)


Nombre d’épisodes : 15
Mizuki Ashiya (Lu Rui Xi) :
Ella Chen
Izumi Sano (Zuo Yi Quan) : Wu Chun
Shuichi Nakatsu (Jin Xiu Yi) : Jiro Wang





Pour ce drama, l’histoire d’Hanakimi est transposée cette fois à Taïwan. Pourtant, même si c’est le plus éloigné géographiquement, il s’agit de la première des quatre adaptations réalisées. Comme dans la version coréenne, les noms japonais sont remplacés. Toutefois, ici on repère parfaitement bien les personnages ce qui fait qu’il n’y a aucune ambiguïté : le confort est au rendez-vous.

L’élément à retenir en priorité concernant ce drama est le suivant : il s’agit d’une adaptation quasi parfaite du manga. Parfaite dans le sens où la trame scénaristique des 10 premiers tomes est reproduite, transposée à l’écran presque à l’identique. En conséquence, le côté « déjanté » des personnages et des événements provient uniquement de l’œuvre originale, contrairement aux versions japonaises qui forcent davantage le trait. Parmi toutes les péripéties (hors courts passages entre Sano et Mizuki et autres discussions non capitales) des volumes adaptés, seules quatre ne sont pas retranscrites. Deux raisons à cette décision : soit la péripétie est trop anecdotique pour que cela vaille la peine de l’exploiter ; c’est le cas du chapitre hors série consacré à l’histoire d’amour de Nanba qui est évoquée précédemment, mais aussi des problèmes représentés par la mannequin Mari Mukawa. Pour les deux autres péripéties, il n’était pas pertinent de les développer puisque pour prendre tout leur sens, elles nécessitent une suite qui n’intervient que plus tard dans la série. Les concernées sont la rencontre de Mizuki avec Gil trois ans plus tôt, ainsi que l’approfondissement et surtout l’évolution des rapports entre Sano et son frère Shin, qui apparait dans le drama uniquement lors du voyage scolaire. Étant donné que ce dernier se déroule dans la région dont Sano est originaire, cette rapide apparition reste logique. Ces choix ont donc été mûrement réfléchis, pour nous offrir un rendu de qualité.

Cette fidélité dans l’adaptation est sans contexte le point fort, et on la retrouve également dans le jeu d’acteur. En effet, le rendu est au plus près des expressions et des attitudes des personnages ; parfois les dialogues sont reproduits quasiment mots pour mots. Comme dans le manga, il y a de nombreuses apartés de pensées des personnages principaux et ça approfondit leur personnalité. On notera également que sur certains épisodes, le scénario, s’il est modifié, dégage la même ambiance et offre un rendu similaire. Par exemple dans le manga, le grand frère de Mizuki, Shizuki essaie de ne pas se faire remarquer mais échoue car c’est un américain, blond de surcroît. L’acteur qui interprète ce rôle est bien sûr taïwanais, mais plutôt que d’abandonner l’humour de cette scène, elle est au contraire adaptée à ces conditions. Ainsi, Shizuki tente de se faire passer pour un jeune à la mode, or niveau discrétion, c’est loupé : il a l’air ridicule, se fait repérer immédiatement et subit même les réflexions des élèves du lycée.

Toutefois, certains changements apparaissent. L’un d’eux concerne les répercussions de la découverte de Sano dans la vie de Mizuki. En effet, alors que le personnage de Julia (qui d’ailleurs garde ce nom-là) existe bel et bien et apparaît même dans cette adaptation, il n’est pas question ici des débuts difficiles de leur amitié, mais d’un surpoids dont souffrait Mizuki et qu’elle a réussi à dépasser grâce à son idole. Or on peut s’interroger sur la pertinence de cette modification, qui n’apporte rien de particulier ni à l’intrigue ni au personnage. En revanche, la réinterprétation du conflit entre Sano et son père est intéressante étant donné que nous n’avons pas l’occasion ici de mettre en scène la réconciliation entre eux. Le père est donc présenté sous un jour beaucoup plus négatif et surtout la responsabilité dans la mort de la mère que Sano lui reproche est bien moins nuancée. On pourra noter également une autre liberté prise, sans grande incidence toutefois, mais qui a pour avantage de mettre en avant la ténacité de l’héroïne. En effet, juste avant la course de relai, Mizuki se blesse à la cheville mais décide de courir quand même et de se dépasser, alors que dans le manga, elle ne subit aucune blessure. De plus, une innovation inédite vient briser l’habituel triangle amoureux Sano-Mizuki-Nakatsu : ce dernier finit par tomber amoureux de Julia. Une relecture qui séduit par son originalité, toutefois on regrette que sa réflexion concernant sa sexualité manque de cohérence car c’était justement l’occasion de l’approfondir (d’autant plus qu’au départ la bisexualité avait été évoquée).

Concernant le côté plus technique de cette adaptation, les ambiances sonores sont bien présentes. En revanche, les fantasmes de Nakatsu mis à part, les interludes consacrés aux rêveries sont plats et par conséquent cassent le rythme. On notera aussi un effet de résonance du son, étrangement uniquement dans la salle de classe, auquel on s’habitue mais qui détonne un peu.

Tout au long du drama, les discussions et les interactions entre Mizuki et Sano évoluent progressivement vers une ambiguïté de plus en plus prononcée, par exemple avec des provocations du genre « Ne tombe pas amoureux de moi ! ». Pour amorcer la conclusion, l’apparition du photographe, Akiha, est intelligemment mise à profil. En effet, en plus du fait qu’Akiha a remarqué que Mizuki est une fille, l’idée est que son talent permet à ses photos de révéler les vrais sentiments et la vraie personnalité. Si jusque là, cette adaptation est un succès, ce n’est pas le cas de sa fin qui n’est pas très bien gérée. Il n’y a pas de confession claire des sentiments de Mizuki et de Sano, le secret n’est pas révélé – alors même que Kayashima annonce à tout le monde qu’elle est une fille –, le faux secret donné à la fin est tiré par les cheveux… aucune réelle résolution pour ce drama. Plus encore, la mise en scène est maladroite, maintenant qu’il n’y a plus une trame scénaristique sur laquelle s’appuyer. Dommage.

Pour conclure, malgré une fin qui nous laisse un arrière goût d’inachevé, cette version taïwanaise rend vraiment hommage à la série de Nakajo Hisaya. En revanche, si le rendu est particulièrement fidèle, il manque quelque chose. En effet, l’idéal aurait été de pouvoir continuer l’adaptation avec une saison ou deux supplémentaires. Les versions japonaises proposent quant à elle une vraie résolution et couvrent la totalité de la série, en adaptant les épisodes essentiels de l’histoire. De plus, il convient de souligner que cette fidélité au manga est à double tranchant. En effet, les personnages sont reproduits, les scènes également : aucun acteur ne se réapproprie son rôle, il n’y a donc pas de valeur ajouté réelle si ce n’est cette fidèle adaptation.



HANAZAKARI NO KIMITACHI-E © Hisaya Nakajo/HAKUSENSHA Inc.

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