Dresseuses de monstres - Actualité manga
Dossier manga - Dresseuses de monstres

L'univers de la série


Dresseuses de monstres fait partie de ces séries qui, même si elles s'inscrivent dans notre monde, en proposent une vision différente en employant l'uchronie, ce genre qui choisit de réécrire certains événements en prenant pour base la modification ou la création d'un événement passé. Ici, Mujiroshi Shimazaki a imaginé qu'en 1999 des monstres sont apparus sur Terre, avec ce que ça a pu impliquer comme évolutions les années suivantes. Voici des choses à savoir pour bien cerner l'oeuvre.


Contexte


Voici donc plusieurs années, plus précisément depuis 1999, que les monstres nommé « Kaijus » sont apparus mystérieusement sur Terre un peu partout dans le monde. Une situation qui fut délicate à gérer pour les humains dans un premier temps, puisque ces créatures pouvaient se montrer agressive. La lecture nous montrera même que certaines villes ont pu être détruites, notamment à cause de la guerre dans laquelle les hommes ont décidé de s'enfoncer dans un premier temps.

L'espèce humaine était donc d'abord inquiète face à la possible agressivité de ces créatures, qu'elle ne connaissait pas. Mais elle a ensuite découvert qu'il existe un moyen de les calmer : la voix de certaines jeunes filles, comme nous l'avons déjà évoqué. A partir de là, une cohabitation a pu s'installer, et les écoles pour filles spécialisées dans le dressage de kaiju sont nées.





Au Japon, l'école pour filles de Tatara, en plus du cursus classique, fait partie de ces quelques établissements scolaires qui proposent le cursus de dresseur. En plus des cours, les jeunes filles de l'école ont la possibilité, comme dans tout établissement scolaire nippon, de s'inscrire à un club après les cours. Ici, en plus des clubs classiques, il existe donc des clubs dédiés aux monstres, comme le club d'élevage. Ceci est un aspect que l'auteur parvient à installer vite et bien en utilisant Ion et Sora : même si toutes les deux sont au club d'élevage, la première suit le cursus de dressage, tandis que la deuxième suit le cursus classique.


Petites découvertes sur un monde unique


C'est donc dans ce contexte que le lecteur va découvrir un quotidien gentiment mouvementé, et c'est alors en même temps que les jeunes héroïnes qu'il va découvrir petit à petit plus de choses sur l'état  du monde et sur ces monstres.

Au niveau du cadre, on retient notamment l'ancien quartier, désormais inhabité par les humains, avec la vieille ville qui sert désormais de zone spéciale de protection des kaijus où il est quasiment interdit de pénétrer sauf autorisation spéciale. Nos héroïnes auront l'occasion de s'y immiscer, pour une découverte de l'intérieur de cette « réserve naturelle » laissée entièrement aux créatures.





Mais les découvertes concernent aussi les Kaijus eux-même, bien sûr. Par exemple, ce qu'ils deviennent quand ils meurent (mais sont-ils vraiment morts ?), le fait qu'ils ne mangent pas et qu'ils  aiment la lumière du soleil pour des raisons précises, leur excellente mémoire et donc leur capacité à se souvenir...

Au fil des chapitres, les jeunes filles sont amenées à vivre différentes petites affaires qui sont ainsi autant d'occasions d'apporter quelques nouvelles petites précisions et découvertes sur l'univers, ce qui rend ce petit monde facilement immersif et plutôt soigné. Dans cette série qui joue surtout sur la tranche de vie, il ne faut pas forcément s'attendre à un background très développé, mais celui-ci existe, de façon plutôt suffisante pour accompagner le récit de ces apprenties dresseuses.
  
  
  


© Mujirushi Shimazaki / Houbunsha

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