C'est en prenant en compte autant les qualités et les problèmes du salon que nous attendions avec intérêt cette vingtième mouture, qui faisait miroiter depuis quelques mois la promesse de fêter les dix ans comme il se doit.
Le pari a-t-il été tenu ? Voici des éléments de réponse à travers plusieurs aspects.
Le premier contact se fit pour moi avec une très bonne impression : le salon a désormais émigré vers un nouveau hall, sur deux étages, et les organisateurs ont eu l'excellente idée de réserver l'étage du haut aux files d'attente et à l'espace presse. De loin, les files d'attente me semblaient plutôt claires côté visiteurs, tandis que côté presse je pus rentrer sans problème dès l'ouverture, la file presse ayant été bien indiquée. Qui plus est, l'espace réservé à la presse était très bien pour les interviews : sa situation à l'étage du haut permettait d'éviter le brouhaha de la convention !
Malheureusement, j'appris un peu plus tard qu'il y a eu des couacs au niveau des entrées, puisque plusieurs visiteurs ayant un pass VIP ont visiblement eu la désagréable surprise de ne pas pouvoir rentrer à l'heure indiquée, la faute apparemment à l'absence de file d'attente dédiée. C'est finalement avec une heure de retard qu'ils ont pu entrer dans le salon...
L'entrée, le samedi puis le dimanche
A l'étage du bas, dans la convention, la principale bonne surprise qui me frappa tout de suite fut la taille des allées, revue à la hausse... Et heureusement ! Car finalement, même avec cet élargissement, il s'avéra que le nombre de visiteurs est tel qu'il resta malgré tout très difficile d'avancer. Alors, mieux vaut ne pas imaginer ce que ça aurait donné avec des allées plus petites...
L'accueil, lui, était idéalement situé juste à l'entrée de l'étage du bas : impossible de ne pas le voir. Quant à la sortie, elle était située à l'autre bout du salon, évitant ainsi un surplus de population au niveau de l'entrée.
Malgré tout, je regrettai à nouveau l'absence de plan ou, plus important, de programme à distribuer. Il fallait vagabonder dans le salon pour espérer trouver un plan sur un mur, et se rendre directement sur les lieux concernés pour voir affiché le planning des événements.

Enfin, le staff, souriant, était globalement un plaisir pour la communication. Mais une nouvelle fois, on pouvait regretter une sécurité très relative, avec l'absence flagrante d'agents à certains endroits, tandis que d'autres, comme la sortie, étaient suffisamment bien encadrés.
Bref, on ne peut pas dire que le salon était idéalement organisé, mais des signes d'efforts étaient clairement là pour laisser bon espoir quant aux éditions futures. On a envie de dire qu'après dix ans d'existence, il était temps.
Le salon, habituellement, accueille une soixantaine d'invités. Cette fois-ci, ils étaient près de 200. Afin de marquer comme il se doit le dixième anniversaire, les organisateurs avaient clairement choisi de mettre les bouchées doubles sur ce qui attire le plus.
Ce qui nous intéressait le plus sur Manga-news, c'était évidemment les invités asiatiques !
Et parmi eux, un nom en particulier attira forcément plus de visiteurs que les autres : Yoshitaka Amano, invité dans le cadre de la sortie de sa biographie aux éditions Pix n' Love. L'artiste aux multiples facettes, rendu célèbre pour son travail sur Final Fantasy, affichait des files d'attentes combles pour ses séances de dédicaces. Prévoyant le déferlement de fans, l'éditeur et le salon avaient de ce fait mis en place un système de dédicaces avec tickets sous forme de "premier arrivé, premier servi". Du moins, c'est ce qui était indiqué sur la page facebook de Paris Manga, car dans les faits les choses semblent s'être déroulées assez différemment. Au-delà d'un problème le samedi matin (les tickets pour la dédicace avaient visiblement été égarés, provoquant quelques mécontentements), c'est surtout le dimanche que j'ai eu de nombreux échos mécontents, la faute à un changement dans le système pour avoir le ticket : un minimum de 40€ d'achat sur le stand de l'éditeur était visiblement demandé. Au-delà de ces grosses errances dans l'organisation des dédicaces, on trouvait au bout du compte un Amano qui se prêtait avec le sourire au jeu des signatures !

Côté animation, le salon était marqué par la venue de Hirofumi Suzuki, character designer bien connu pour son travail sur toute la saga Naruto (y compris le dernier film, Boruto) ! Mais n'oublions pas que le bonhomme a également signé le superbe design du Portrait de petite Cossette. Bien qu'un peu malade et fatigué le dimanche, l'artiste donna avec le sourire des dédicaces à ses fans venus en nombre assez important. Le succès était visiblement au rendez-vous.

Côté manga, nous avions l'honneur de rencontrer Kia Asamiya, artiste qui était venu à Japan Expo Sud il y a quelques années. Bien qu'il n'ait malheureusement plus aucune actualité en France depuis quelques années, l'artiste reste un très grand nom dans sa catégorie, ayant travaillé autant au Japon qu'aux USA où il a adapté notamment en bande dessinée Stars Wars - La menace fantôme. Nous lui devons également des oeuvres devenues cultes telles que Silent Möbius ou Batman - L'enfant des rêves. Bref, un artiste très expérimenté... et on avait donc presque de la peine de ne pas voir plus de monde pour ses dédicaces, d'autant qu'il était sympathique et qu'il était venu avec un joli cadeau pour les premières dizaines de fans venant le voir.

Enfin, côté musique, les amateurs de boy's band pouvaient compter sur le groupe Bee Shuffle pour enflammer la scène lors d'un concert qui a attiré beaucoup de monde. Mais il ne faudrait pas oublier Ike du groupe de rock de Spyair, qui était présent avec une sympathie et une humilité tout à fait admirables. Pas de grosse tête chez ce garçon ! A ceux-ci, on peut ajouter le groupe français Neko Light Orchestra, régulièrement présent sur salons, ainsi, bien sûr, que la présence éclair de Miyavi !
Comme nous vous l'avons dit, cette édition accueillait près de 200 invités dans des catégories très différentes, et il y en avait clairement pour tous les goûts.
Du côté des dessinateurs et auteurs américains et européens, Nacho Fernandez ou Saïd Sassine côtoyaient presque des artistes de comics reconnus ou plus modestes. Malgré des annulations de dernière minute comme celle de l'habitué Vinz El Tabanas, il y avait clairement de quoi faire avec Roland Boschi ou Nick Bradshaw, entre autres. A ceux-là s'ajoutaient quelques autres noms, comme Matthieu Pinon, le co-auteur de livre Histoire(s) du manga moderne.
Les habitués du salon côtoyaient les nouvelles têtes, ce qui était aussi le cas du côté des acteurs de films et de séries américaines. Si l'on notait la présence d'un Christopher Judge inévitable à PM et très proche de ses fans, on notait également le succès fou de certains noms forts, comme Jason Momoa (acteur de Game of Thrones, et futur Aquaman dans le film Batman vs. Superman), Tom Wlaschiha (Jaqen H'ghar dans Game of Thrones), David Wenham (Faramir dans Le Seigneur des anneaux) ou John Rhys-Davies (Gimli dans le Seigneur des anneaux). Au total, une douzaine d'acteurs étaient là.
Une bonne vingtaine de comédiens de doublage étaient également présents et ont confirmé que ce créneau reste, année après année, l'une des éléments importants du salon. En tête de file, Vincent Ropion, le populaire comédien qui a prêté sa voix à Ryô Saeba/Nicky Larson.
Quelques webséries étaient également représentées, dont Noob. Côté jeux vidéo, c'était plutôt pauvre, les principales figures ayant été Marcus et, bien sûr, Kayane qui avait sa propre scène.

Pour la première fois, le cosplay était bien représenté avec pas moins d'une douzaine d'invités de différents pays, les plus célèbres ayant été invités pour la première édition du concours de cosplay du salon. On notait notamment la présence de Giada Robin ou de Chris Weyer. Mais nous reviendrons un peu plus sur ce concours par la suite.
Enfin, côté youtubers c'était un peu la folie avec pas moins de 25 invités. Parmi eux, des noms bien connus comme le Fossoyeur de Films, Axolot, Benzaie ou Bob Lennon, des coups de coeur comme Gorkab, créateur de l'excellente émission CGM, et des noms qui semblaient presque sortis de nulle part. Malgré cette forte présence et ce succès des youtubers, on notait quelques absents de taille, comme le Joueur du Grenier ou Mathieu Sommet.

Avec le recul, c'est une question que l'on peut clairement se poser. On craignait qu'un certain nombre de la longue liste d'invités soient noyés sous la masse d'annonces en série faite par le salon les quelques semaines avant l'événement, et cela s'est plutôt vérifié sur place. On est forcé de se demander comment un auteur comme Kia Asamiya, historiquement un mangaka d'envergure, n'a pas attiré plus qu'une poignée de fans et de chasseurs de dédicaces. Est-ce uniquement dû au fait que le public, globalement jeune, ne le connaissait pas forcément ? Ne serait-ce pas également dû au fait qu'il a été annoncé un peu dans la foulée des autres invités, dont certains étaient clairement proches de l'anonymat ? N'y aurait-il pas eu mieux à faire niveau communication ?
De plus, les organisateurs ont sans aucun doute beaucoup trop cherché à joueur la carte des effets d'annonce et à agrandir artificiellement leur liste d'invités. Par exemple, quelle était l'utilité, lors de l'annonce de la venue du Chef Otaku sur facebook, de faire une annonce supplémentaire sur la venue de son petit frère alors que les deux bonhommes sont quasiment indissociables ?
A vouloir trop en faire, on finit par se perdre... Mais l'essentiel était probablement que chacun, dans cette déferlante d'invités, pouvait trouver son bonheur.

Souvent critiqué pour son absence d'activités, le salon proposait cette fois-ci des signes plus positifs de ce côté-là, même si c'était loin d'être parfait.
La scène Japan FM : enfin des conférences des invités japonais à Paris Manga
On a très, très souvent regretté l'absence de conférences à Paris Manga, au moins pour les invités japonais (je vous avoue qu'avant cette édition, je n'ai jamais fait attention s'il y en avait pour les autres domaines d'invités). Cette fois-ci, le programme du salon nous en promettait enfin grâce à la webradio Japan FM, qui, en partenariat avec les organisateurs, avait sa propre scène, où elle accueillait des invités pour proposer du contenu diffusé en direct aux auditeurs. Et le programme était assez alléchant, avec notamment Miyavi, Ike de Spyair, Bee Shuffle, Yoshitaka Amano, et Kia Asamiya. Les invités musicaux, comme Bee Shuffle, s'adonnèrent même volontiers à quelques représentations.
Mais très vite, un problème de taille se posait : la situation de la scène Japan FM, coincée entre la scène 1, la Kayane Session et l'espace jeux vidéo. De ce fait, même en assistant de très près aux rencontres, c'était tout simplement inaudible, et votre serviteur n'a strictement rien entendu de ce qui se blablatait sur scène. Espérons que ce problème sera réglé pour les prochaines éditions, car cette possibilité d'avoir enfin des rencontres publiques avec les artistes nippons peut devenir intéressante.
Enfin, il y avait visiblement des couacs d'organisation. Par exemple, la rencontre avec Kia Asamiya, annoncée pour le dimanche à 16h d'après le site de Paris Manga, n'avait toujours pas commencé à 16h40, et personne n'était sur la scène pendant tout ce laps de temps pour donner des informations... A-t-elle finalement eu lieu ? Aucune idée.
Bee Shuffle sur la scène Japan FM
La scène 1
Dédiée essentiellement aux animations liées au Japon et au jeu vidéo, cette scène a eu le grand mérite de rester rarement inactive et de proposer des choses variées, allant des concerts (Bee Shuffle, Neko Light Orchestra...) aux projections d'anime, en passant par des jeux, des quiz, et des conférences se voulant vivantes (Bob Lennon, Menu Manga...).
Neko Light Orchestra et Bee Shuffle sur la scène 1
La scène 2
Située à l'opposé de la scène 1, près de la sortie et au bout de l'espace Sci-Fi, la scène 2 était située dans un endroit suffisamment éloigné du bruit pour que l'on puisse y profiter des activités et conférences plutôt liées aux univers américains. C'est là que l'on trouvait les conférences des acteurs SF, mais aussi des youtubers comme le Fossoyeur de films ou Axolot, et des superhéros... mais aussi les conférences sur les webséries dont Noob. Là aussi, il y avait rarement des temps morts.
Conférence youtubers sur la scène 2
National Cosplay Cup
C'est sur ces deux scènes que se déroulaient les sessions japonaise et américaine de la National Cosplay Cup, refonte complète du concours cosplay du salon... et on a envie de dire qu'après 20 éditions, il était temps que le salon ait des shows cosplay ayant un peu de gueule. C'était bel et bien le cas, puisque les cosplayers qui ont défilé étaient généralement assez convaincants, ayant à coeur de bien faire les choses pour la plupart. Les animateurs avaient à coeur de réellement animer, les prix proposés étaient assez intéressants (billets d'avion Paris/Tokyo pour l'un, et Paris/New-York pour l'autre)... Moi qui suis très loin d'être un mordu de cosplay et ai donc un avis très limité dessus, cela m'a semblé de plutôt bonne facture. Au moins pour la session US, puisque je n'ai pas pu voir la session japonaise.

La scène Bulle Japon
Au delà des jeux et quiiz qu'elle pouvait animer parfois sur les scènes, l'association Bulle Japon, toujours présente en conventions, proposait également sur sa petite scène dédiée son lot habituels de jeux en tous genres : karaokes, quiz, parodies de jeux télévisés... Le programme était varié, les activités attiraient plus ou moins de monde, mais l'ambiance était toujours à la bonne humeur.

L'espace jeu vidéo
Assez vivant, l'espace consacré aux jeux vidéo profitait de la présence non loin de là de la Kayane Session, une scène où Kayane, la joueuse professionnelle de jeux de combat et animatrice e-sports sur Game One, proposait à ceux qui le souhaitaient de jouer en Free-play, en tournoi, ou de participer à de nombreuses animations sur la scène tout au long de la journée. On pouvait régulièrement y croiser de nombreuses "guests" : Fred of the Dead (alias Sparadrap des Noobs), la championne de France 2015 de Just Dance Dina, la chanteuse Mioune, Marcus... si bien que le public était constamment présent et que l'ambiance était clairement bon enfant.

Epitanime-JVM était présent pour présenter des jeux tels que Dance Dance Revolution, Just Dance, Taiko No Tatsujin, ou Hatsune Miku - Project Diva. Ce dernier jeu attirait régulièrement du monde, qui se faisait un plaisir de danser devant l'écran.
L'équipe de Nintendo League, elle, proposait sur des bornes Wii U et 3DS de s'essayer à quelques jeux dont Super Smash Bros 4 3DS, Mario Kart 8 ou Pokemon X et Y. Des tournois et concours étaient organisés, avec des cadeaux à la clé.

En partenariat avec les éditions Ototo/Ofelbe, Bandai Namco Games avait mis à disposition quelques bornes permettant d'essayer en avant-premier le jeu Sword Art Online : Lost Song.
DDR Belgium était aussi présent pour des démonstrations, des initiations et des tournois sur différents jeux musicaux : Dance Dance Revolution, Just Dance 4, Guitar Hero, DJ Hero, Hatsune Miku - Project Diva...

Enfin, Ouest Games avait aussi fait le déplacement, pour proposer rétro-gaming (Pokémon Stadium, Super Mario Kart, Soul Calibur...), versus fighting (Ultra Street Fighter IV, Super Smash Bros. U, Naruto...), courses (Mario Kart 8, Sega Rally...), jeux musicaux (Pop’N Music, Just Dance 2015...), simulations de conduite (Simulateurs G27 sur Gran Turismo 6...)... avec en prime de nombreux tournois autour de Street Fighter II, Mario Kart 8, Naruto Ultimate Ninja Storm Revolution, Super Smash Bros. U...
Pour peu que l'on s'y intéressait de près, l'espace jeu vidéo proposait donc facilement de quoi s'occuper. Il n'y avait pas forcément grand chose de neuf (la principale exclusivité ayant été l'essai en avant-première du jeu SAO), mais l'ambiance était là, tout comme les tournois et concours.
Le pôle webséries
Ce petit espace proposait de rencontrer tout le long du weekend quelques communautés vidéastes du net, avec des animations et des séances de dédicaces... mais j'avoue qu'à chaque fois que je suis passé devant, cela semblait un peu mort. Quatre séries étaient représentées : L'incroyable odyssée, L'émissaire des étoiles, Les seigneurs d'outre monde, et Ce qui n'existe pas.
Les autres activités
Dans certains recoins du salon, on pouvait croiser d'autres espaces proposant diverses activités. L'association Anigetter, dédiée au maquettisme et à la création, était à nouveau présente pour partager sa passion via une exposition ainsi que des ateliers de démonstration et d’initiation. Le Conservatoire du Maquillage proposait des activités et démonstrations. Geekmemore essentiellement des activités autour du cosplay. Côté Sci-Fi Show, Props Memorabilia offrait une exposition de costumes,d 'accessoires et de décors originaux autour de la saga Stargate, et un petit espace proposait d'approcher voire de monter dans une réplique de la célèbre jeep des films Jurassic Park et Jurassic World.

Que retenir de tout ceci ? Hé bien, que malgré une sensation de déjà-vu sur certains points, un effort a clairement été fait pour tenter de proposer des activités et animations plus visibles et plus variées, permettant de casser un peu l'image du salon qui se cantonnait trop aux stands de vente et aux invités dans tous les sens. Qu'on ne se leurre pas : ces deux derniers aspects restent les fers de lance du salon, surtout pour les invités qui ont littéralement été surmultipliés si bien que beaucoup étaient noyés dans la masse, mais il y avait aisément de quoi s'occuper un peu plus.
De notre côté, c'est surtout la tentative d'offrir plus de conférences (que ce soit sur les scènes 1 ou 2 ou sur la scène Japan FM) qui nous a plu, même si cela a encore été très très laborieux concernant les rencontres avec les invités japonais. Par contre, il y a toujours une vraie déception concernant l'absence totale d'expositions autour du manga et de l'animation, ne serait-ce que sur les artistes invités sur le salon (exception pour Yoshitaka Amano, mais l'exposition était à mettre à l'actif de Pix n' Love, et nous allons revenir dessus dans la partie suivante). On espère donc que cet aspect parviendra enfin à trouver sa place sur le salon !
Le pari a-t-il été tenu ? Voici des éléments de réponse à travers plusieurs aspects.
Le premier contact avec la vingtième édition...
Le premier contact se fit pour moi avec une très bonne impression : le salon a désormais émigré vers un nouveau hall, sur deux étages, et les organisateurs ont eu l'excellente idée de réserver l'étage du haut aux files d'attente et à l'espace presse. De loin, les files d'attente me semblaient plutôt claires côté visiteurs, tandis que côté presse je pus rentrer sans problème dès l'ouverture, la file presse ayant été bien indiquée. Qui plus est, l'espace réservé à la presse était très bien pour les interviews : sa situation à l'étage du haut permettait d'éviter le brouhaha de la convention !
Malheureusement, j'appris un peu plus tard qu'il y a eu des couacs au niveau des entrées, puisque plusieurs visiteurs ayant un pass VIP ont visiblement eu la désagréable surprise de ne pas pouvoir rentrer à l'heure indiquée, la faute apparemment à l'absence de file d'attente dédiée. C'est finalement avec une heure de retard qu'ils ont pu entrer dans le salon...


A l'étage du bas, dans la convention, la principale bonne surprise qui me frappa tout de suite fut la taille des allées, revue à la hausse... Et heureusement ! Car finalement, même avec cet élargissement, il s'avéra que le nombre de visiteurs est tel qu'il resta malgré tout très difficile d'avancer. Alors, mieux vaut ne pas imaginer ce que ça aurait donné avec des allées plus petites...
L'accueil, lui, était idéalement situé juste à l'entrée de l'étage du bas : impossible de ne pas le voir. Quant à la sortie, elle était située à l'autre bout du salon, évitant ainsi un surplus de population au niveau de l'entrée.
Malgré tout, je regrettai à nouveau l'absence de plan ou, plus important, de programme à distribuer. Il fallait vagabonder dans le salon pour espérer trouver un plan sur un mur, et se rendre directement sur les lieux concernés pour voir affiché le planning des événements.

Enfin, le staff, souriant, était globalement un plaisir pour la communication. Mais une nouvelle fois, on pouvait regretter une sécurité très relative, avec l'absence flagrante d'agents à certains endroits, tandis que d'autres, comme la sortie, étaient suffisamment bien encadrés.
Bref, on ne peut pas dire que le salon était idéalement organisé, mais des signes d'efforts étaient clairement là pour laisser bon espoir quant aux éditions futures. On a envie de dire qu'après dix ans d'existence, il était temps.
Un anniversaire porté par ses invités et ses rendez-vous
Le salon, habituellement, accueille une soixantaine d'invités. Cette fois-ci, ils étaient près de 200. Afin de marquer comme il se doit le dixième anniversaire, les organisateurs avaient clairement choisi de mettre les bouchées doubles sur ce qui attire le plus.
Des artistes asiatiques au sommet
Ce qui nous intéressait le plus sur Manga-news, c'était évidemment les invités asiatiques !
Et parmi eux, un nom en particulier attira forcément plus de visiteurs que les autres : Yoshitaka Amano, invité dans le cadre de la sortie de sa biographie aux éditions Pix n' Love. L'artiste aux multiples facettes, rendu célèbre pour son travail sur Final Fantasy, affichait des files d'attentes combles pour ses séances de dédicaces. Prévoyant le déferlement de fans, l'éditeur et le salon avaient de ce fait mis en place un système de dédicaces avec tickets sous forme de "premier arrivé, premier servi". Du moins, c'est ce qui était indiqué sur la page facebook de Paris Manga, car dans les faits les choses semblent s'être déroulées assez différemment. Au-delà d'un problème le samedi matin (les tickets pour la dédicace avaient visiblement été égarés, provoquant quelques mécontentements), c'est surtout le dimanche que j'ai eu de nombreux échos mécontents, la faute à un changement dans le système pour avoir le ticket : un minimum de 40€ d'achat sur le stand de l'éditeur était visiblement demandé. Au-delà de ces grosses errances dans l'organisation des dédicaces, on trouvait au bout du compte un Amano qui se prêtait avec le sourire au jeu des signatures !

Côté animation, le salon était marqué par la venue de Hirofumi Suzuki, character designer bien connu pour son travail sur toute la saga Naruto (y compris le dernier film, Boruto) ! Mais n'oublions pas que le bonhomme a également signé le superbe design du Portrait de petite Cossette. Bien qu'un peu malade et fatigué le dimanche, l'artiste donna avec le sourire des dédicaces à ses fans venus en nombre assez important. Le succès était visiblement au rendez-vous.


Côté manga, nous avions l'honneur de rencontrer Kia Asamiya, artiste qui était venu à Japan Expo Sud il y a quelques années. Bien qu'il n'ait malheureusement plus aucune actualité en France depuis quelques années, l'artiste reste un très grand nom dans sa catégorie, ayant travaillé autant au Japon qu'aux USA où il a adapté notamment en bande dessinée Stars Wars - La menace fantôme. Nous lui devons également des oeuvres devenues cultes telles que Silent Möbius ou Batman - L'enfant des rêves. Bref, un artiste très expérimenté... et on avait donc presque de la peine de ne pas voir plus de monde pour ses dédicaces, d'autant qu'il était sympathique et qu'il était venu avec un joli cadeau pour les premières dizaines de fans venant le voir.

Enfin, côté musique, les amateurs de boy's band pouvaient compter sur le groupe Bee Shuffle pour enflammer la scène lors d'un concert qui a attiré beaucoup de monde. Mais il ne faudrait pas oublier Ike du groupe de rock de Spyair, qui était présent avec une sympathie et une humilité tout à fait admirables. Pas de grosse tête chez ce garçon ! A ceux-ci, on peut ajouter le groupe français Neko Light Orchestra, régulièrement présent sur salons, ainsi, bien sûr, que la présence éclair de Miyavi !
Déferlante d'invités dans les autres domaines
Comme nous vous l'avons dit, cette édition accueillait près de 200 invités dans des catégories très différentes, et il y en avait clairement pour tous les goûts.
Du côté des dessinateurs et auteurs américains et européens, Nacho Fernandez ou Saïd Sassine côtoyaient presque des artistes de comics reconnus ou plus modestes. Malgré des annulations de dernière minute comme celle de l'habitué Vinz El Tabanas, il y avait clairement de quoi faire avec Roland Boschi ou Nick Bradshaw, entre autres. A ceux-là s'ajoutaient quelques autres noms, comme Matthieu Pinon, le co-auteur de livre Histoire(s) du manga moderne.
Les habitués du salon côtoyaient les nouvelles têtes, ce qui était aussi le cas du côté des acteurs de films et de séries américaines. Si l'on notait la présence d'un Christopher Judge inévitable à PM et très proche de ses fans, on notait également le succès fou de certains noms forts, comme Jason Momoa (acteur de Game of Thrones, et futur Aquaman dans le film Batman vs. Superman), Tom Wlaschiha (Jaqen H'ghar dans Game of Thrones), David Wenham (Faramir dans Le Seigneur des anneaux) ou John Rhys-Davies (Gimli dans le Seigneur des anneaux). Au total, une douzaine d'acteurs étaient là.
Une bonne vingtaine de comédiens de doublage étaient également présents et ont confirmé que ce créneau reste, année après année, l'une des éléments importants du salon. En tête de file, Vincent Ropion, le populaire comédien qui a prêté sa voix à Ryô Saeba/Nicky Larson.
Quelques webséries étaient également représentées, dont Noob. Côté jeux vidéo, c'était plutôt pauvre, les principales figures ayant été Marcus et, bien sûr, Kayane qui avait sa propre scène.

Pour la première fois, le cosplay était bien représenté avec pas moins d'une douzaine d'invités de différents pays, les plus célèbres ayant été invités pour la première édition du concours de cosplay du salon. On notait notamment la présence de Giada Robin ou de Chris Weyer. Mais nous reviendrons un peu plus sur ce concours par la suite.
Enfin, côté youtubers c'était un peu la folie avec pas moins de 25 invités. Parmi eux, des noms bien connus comme le Fossoyeur de Films, Axolot, Benzaie ou Bob Lennon, des coups de coeur comme Gorkab, créateur de l'excellente émission CGM, et des noms qui semblaient presque sortis de nulle part. Malgré cette forte présence et ce succès des youtubers, on notait quelques absents de taille, comme le Joueur du Grenier ou Mathieu Sommet.


Avoir trop d'invités tue l'invité ?
Avec le recul, c'est une question que l'on peut clairement se poser. On craignait qu'un certain nombre de la longue liste d'invités soient noyés sous la masse d'annonces en série faite par le salon les quelques semaines avant l'événement, et cela s'est plutôt vérifié sur place. On est forcé de se demander comment un auteur comme Kia Asamiya, historiquement un mangaka d'envergure, n'a pas attiré plus qu'une poignée de fans et de chasseurs de dédicaces. Est-ce uniquement dû au fait que le public, globalement jeune, ne le connaissait pas forcément ? Ne serait-ce pas également dû au fait qu'il a été annoncé un peu dans la foulée des autres invités, dont certains étaient clairement proches de l'anonymat ? N'y aurait-il pas eu mieux à faire niveau communication ?
De plus, les organisateurs ont sans aucun doute beaucoup trop cherché à joueur la carte des effets d'annonce et à agrandir artificiellement leur liste d'invités. Par exemple, quelle était l'utilité, lors de l'annonce de la venue du Chef Otaku sur facebook, de faire une annonce supplémentaire sur la venue de son petit frère alors que les deux bonhommes sont quasiment indissociables ?
A vouloir trop en faire, on finit par se perdre... Mais l'essentiel était probablement que chacun, dans cette déferlante d'invités, pouvait trouver son bonheur.

Quelques rendez-vous... incontournables ?
Souvent critiqué pour son absence d'activités, le salon proposait cette fois-ci des signes plus positifs de ce côté-là, même si c'était loin d'être parfait.
La scène Japan FM : enfin des conférences des invités japonais à Paris Manga
On a très, très souvent regretté l'absence de conférences à Paris Manga, au moins pour les invités japonais (je vous avoue qu'avant cette édition, je n'ai jamais fait attention s'il y en avait pour les autres domaines d'invités). Cette fois-ci, le programme du salon nous en promettait enfin grâce à la webradio Japan FM, qui, en partenariat avec les organisateurs, avait sa propre scène, où elle accueillait des invités pour proposer du contenu diffusé en direct aux auditeurs. Et le programme était assez alléchant, avec notamment Miyavi, Ike de Spyair, Bee Shuffle, Yoshitaka Amano, et Kia Asamiya. Les invités musicaux, comme Bee Shuffle, s'adonnèrent même volontiers à quelques représentations.
Mais très vite, un problème de taille se posait : la situation de la scène Japan FM, coincée entre la scène 1, la Kayane Session et l'espace jeux vidéo. De ce fait, même en assistant de très près aux rencontres, c'était tout simplement inaudible, et votre serviteur n'a strictement rien entendu de ce qui se blablatait sur scène. Espérons que ce problème sera réglé pour les prochaines éditions, car cette possibilité d'avoir enfin des rencontres publiques avec les artistes nippons peut devenir intéressante.
Enfin, il y avait visiblement des couacs d'organisation. Par exemple, la rencontre avec Kia Asamiya, annoncée pour le dimanche à 16h d'après le site de Paris Manga, n'avait toujours pas commencé à 16h40, et personne n'était sur la scène pendant tout ce laps de temps pour donner des informations... A-t-elle finalement eu lieu ? Aucune idée.

La scène 1
Dédiée essentiellement aux animations liées au Japon et au jeu vidéo, cette scène a eu le grand mérite de rester rarement inactive et de proposer des choses variées, allant des concerts (Bee Shuffle, Neko Light Orchestra...) aux projections d'anime, en passant par des jeux, des quiz, et des conférences se voulant vivantes (Bob Lennon, Menu Manga...).

La scène 2
Située à l'opposé de la scène 1, près de la sortie et au bout de l'espace Sci-Fi, la scène 2 était située dans un endroit suffisamment éloigné du bruit pour que l'on puisse y profiter des activités et conférences plutôt liées aux univers américains. C'est là que l'on trouvait les conférences des acteurs SF, mais aussi des youtubers comme le Fossoyeur de films ou Axolot, et des superhéros... mais aussi les conférences sur les webséries dont Noob. Là aussi, il y avait rarement des temps morts.

National Cosplay Cup
C'est sur ces deux scènes que se déroulaient les sessions japonaise et américaine de la National Cosplay Cup, refonte complète du concours cosplay du salon... et on a envie de dire qu'après 20 éditions, il était temps que le salon ait des shows cosplay ayant un peu de gueule. C'était bel et bien le cas, puisque les cosplayers qui ont défilé étaient généralement assez convaincants, ayant à coeur de bien faire les choses pour la plupart. Les animateurs avaient à coeur de réellement animer, les prix proposés étaient assez intéressants (billets d'avion Paris/Tokyo pour l'un, et Paris/New-York pour l'autre)... Moi qui suis très loin d'être un mordu de cosplay et ai donc un avis très limité dessus, cela m'a semblé de plutôt bonne facture. Au moins pour la session US, puisque je n'ai pas pu voir la session japonaise.

La scène Bulle Japon
Au delà des jeux et quiiz qu'elle pouvait animer parfois sur les scènes, l'association Bulle Japon, toujours présente en conventions, proposait également sur sa petite scène dédiée son lot habituels de jeux en tous genres : karaokes, quiz, parodies de jeux télévisés... Le programme était varié, les activités attiraient plus ou moins de monde, mais l'ambiance était toujours à la bonne humeur.

L'espace jeu vidéo
Assez vivant, l'espace consacré aux jeux vidéo profitait de la présence non loin de là de la Kayane Session, une scène où Kayane, la joueuse professionnelle de jeux de combat et animatrice e-sports sur Game One, proposait à ceux qui le souhaitaient de jouer en Free-play, en tournoi, ou de participer à de nombreuses animations sur la scène tout au long de la journée. On pouvait régulièrement y croiser de nombreuses "guests" : Fred of the Dead (alias Sparadrap des Noobs), la championne de France 2015 de Just Dance Dina, la chanteuse Mioune, Marcus... si bien que le public était constamment présent et que l'ambiance était clairement bon enfant.

Epitanime-JVM était présent pour présenter des jeux tels que Dance Dance Revolution, Just Dance, Taiko No Tatsujin, ou Hatsune Miku - Project Diva. Ce dernier jeu attirait régulièrement du monde, qui se faisait un plaisir de danser devant l'écran.
L'équipe de Nintendo League, elle, proposait sur des bornes Wii U et 3DS de s'essayer à quelques jeux dont Super Smash Bros 4 3DS, Mario Kart 8 ou Pokemon X et Y. Des tournois et concours étaient organisés, avec des cadeaux à la clé.

En partenariat avec les éditions Ototo/Ofelbe, Bandai Namco Games avait mis à disposition quelques bornes permettant d'essayer en avant-premier le jeu Sword Art Online : Lost Song.
DDR Belgium était aussi présent pour des démonstrations, des initiations et des tournois sur différents jeux musicaux : Dance Dance Revolution, Just Dance 4, Guitar Hero, DJ Hero, Hatsune Miku - Project Diva...

Enfin, Ouest Games avait aussi fait le déplacement, pour proposer rétro-gaming (Pokémon Stadium, Super Mario Kart, Soul Calibur...), versus fighting (Ultra Street Fighter IV, Super Smash Bros. U, Naruto...), courses (Mario Kart 8, Sega Rally...), jeux musicaux (Pop’N Music, Just Dance 2015...), simulations de conduite (Simulateurs G27 sur Gran Turismo 6...)... avec en prime de nombreux tournois autour de Street Fighter II, Mario Kart 8, Naruto Ultimate Ninja Storm Revolution, Super Smash Bros. U...
Pour peu que l'on s'y intéressait de près, l'espace jeu vidéo proposait donc facilement de quoi s'occuper. Il n'y avait pas forcément grand chose de neuf (la principale exclusivité ayant été l'essai en avant-première du jeu SAO), mais l'ambiance était là, tout comme les tournois et concours.
Le pôle webséries
Ce petit espace proposait de rencontrer tout le long du weekend quelques communautés vidéastes du net, avec des animations et des séances de dédicaces... mais j'avoue qu'à chaque fois que je suis passé devant, cela semblait un peu mort. Quatre séries étaient représentées : L'incroyable odyssée, L'émissaire des étoiles, Les seigneurs d'outre monde, et Ce qui n'existe pas.
Les autres activités
Dans certains recoins du salon, on pouvait croiser d'autres espaces proposant diverses activités. L'association Anigetter, dédiée au maquettisme et à la création, était à nouveau présente pour partager sa passion via une exposition ainsi que des ateliers de démonstration et d’initiation. Le Conservatoire du Maquillage proposait des activités et démonstrations. Geekmemore essentiellement des activités autour du cosplay. Côté Sci-Fi Show, Props Memorabilia offrait une exposition de costumes,d 'accessoires et de décors originaux autour de la saga Stargate, et un petit espace proposait d'approcher voire de monter dans une réplique de la célèbre jeep des films Jurassic Park et Jurassic World.

Que retenir de tout ceci ? Hé bien, que malgré une sensation de déjà-vu sur certains points, un effort a clairement été fait pour tenter de proposer des activités et animations plus visibles et plus variées, permettant de casser un peu l'image du salon qui se cantonnait trop aux stands de vente et aux invités dans tous les sens. Qu'on ne se leurre pas : ces deux derniers aspects restent les fers de lance du salon, surtout pour les invités qui ont littéralement été surmultipliés si bien que beaucoup étaient noyés dans la masse, mais il y avait aisément de quoi s'occuper un peu plus.
De notre côté, c'est surtout la tentative d'offrir plus de conférences (que ce soit sur les scènes 1 ou 2 ou sur la scène Japan FM) qui nous a plu, même si cela a encore été très très laborieux concernant les rencontres avec les invités japonais. Par contre, il y a toujours une vraie déception concernant l'absence totale d'expositions autour du manga et de l'animation, ne serait-ce que sur les artistes invités sur le salon (exception pour Yoshitaka Amano, mais l'exposition était à mettre à l'actif de Pix n' Love, et nous allons revenir dessus dans la partie suivante). On espère donc que cet aspect parviendra enfin à trouver sa place sur le salon !
De phoenlx, le 27 Août 2024 à 23h07
oui parlons en des vols, on m'a piqué mon smartphone une année à ce salon (2016) . déjà que c'était crevant à l'époque (porte de versailles c'est loin pour moi, je préfère villepinte aujourd'hui), le temps de venir en RER, de faire la queue (très longue) j'étais dans le salon à quasiment midi. je passe en dédicace avec Kenji Oba (bon moment) je flâne un peu puis me dirige vers les conférences pour voir Christopher Lloyd puis Oba et c'est là que je me rend compte du vol. sans doute au moment où j'étais pris dans une marée humaine de dingue c'était souvent le cas à ce salon où on pouvait parfois à peine circuler. Je fais tous les ans japan expo et l'organisation même si ça laisse parfois à désirer n'est pas pareil. Paris manga c'était souvent le bordel avant. en revanche je dois avouer avoir été agréablement surpris par les invités dans les années 2020 (beaucoup de très beaux moments pour ma part et belles séances de dédicaces, et en moyenne de beaux souvenirs globaux. je le fais depuis 2006, j'ai du louper entre 4 et 6 éditions sur l'ensemble. A villepinte c'est mieux par contre là c'est l'inverse je trouve que ça fait assez vide (japan expo occupe beaucoup mieux l'espace et pourtant c'est encore 4 fois plus grand) il y a des stands un peu partout. Depuis que l'équipe du TGS a repris le salon je trouve que ça manque de chaise, c'est pénible pour les gens qui ont des problèmes physiques et ils devraient penser à ça. Et les prix des dédicaces sont démultipliés par rapport à l'époque pré covid, ça refroidit.
De Minkunette [6811 Pts], le 12 Octobre 2015 à 11h45
Merci pour le dossier.