Yakitate Ja-Pan !! - Actualité manga
Dossier manga - Yakitate Ja-Pan !!
Lecteurs
18.50/20

Ingrédients

    
Tout bon pain nécessitant forcément les meilleurs ingrédients possibles, la série Yakitate Ja-Pan ne serait évidemment rien sans des personnages hauts en couleurs ! Takashi Hashiguchi utilise ici les codes du shonen nekketsu avec des caractères certes très stéréotypés, mais poussés tellement à l’extrême et d’une telle débilité qu’ils en deviennent incontournables et attachants, chacun apportant une saveur particulière…
  
  
Kazuma Azuma
    

  
« Je rêve de créer un pain que les Japonais trouveront meilleur que le riz ! Un Ja-pan !! »
  
Le jeune Kazuma découvre le pain, le vrai, à l’âge de six ans, lorsqu’Inaho, sa sœur, l’emmène dans une boulangerie aux allures magiques. Tombant alors immédiatement amoureux de ce gout unique, il regrette néanmoins le manque de popularité de ce plat au Japon. Dès lors, il mettra tout en œuvre pour le populariser, à commencer par en faire déguster par son grand-père. Voilà qui n’est pas une mince affaire lorsqu’on sait que le garçon est issu d’une famille de riziculteurs aux valeurs plus que traditionnelles ! Mais rien n’est insurmontable pour le jeune garçon, qui finira par faire déguster du pain à sa famille à chaque petit déjeuner. Mais les ambitions du jeune homme ne s’arrêtent pas là. Le voilà décidé à créer un pain représentatif du Japon, à l’instar de notre baguette française. C’est ainsi que nait le Ja-Pan ! 10 ans et 55 prototypes plus tard, le voilà bien décidé à intégrer Pantasia et à conquérir l’univers boulanger !

Kazuma est le héros par excellence, rappelant par son caractère des personnages comme Sangoku, Daï (Fly), Gon ou Luffy. Le destin lui a offert le don des mains solaires, soit une prédisposition naturelle pour le façonnage des pains ainsi qu’un talent inné. Mais son esprit créatif n’a pas de limite, et si la préparation de certaines recettes laisse son entourage perplexe, le résultat ne déçoit jamais ! Pourtant, qui pourrait penser qu’un génie se cache sous des airs aussi naïfs, alors qu’il ne semble rien connaître du monde boulanger que sa propre expérience ? En effet, en véritable autodidacte, Kazuma a toujours suivi son propre instinct pour façonner des recettes originales et ignorera tout du reste, jusqu’au nom d’un simple croissant. Pourtant, c’est cette attitude qui le poussera à toujours dépasser les limites du réalisable et du logique, en allant sur des chemins que personne n’aura emprunté jusque là.
Ne vivant que pour l’amour du bon pain, et loin des préoccupations économiques qui l’entourent, ce héros a une volonté de fer qui ne faillit que très rarement, lorsqu’il ouvre les yeux sur le monde qui l’entoure. Fort heureusement, son caractère droit et inflexible sait également lui apporter de nombreux amis sur lesquels il pourra toujours compter. Ingénu, benêt, mais toujours honnête, il sait également s’attirer la sympathie du lectorat, même si son côté parfait et souvent imperturbable pourra en agacer certains.
    
   
Kyôsuke Kawachi
     

   
« Mais tu sais, moi aussi je suis un clown… »
   
Nous rencontrons Kyosuke Kawachi pour la première fois lors du concours d’entrée de Pantasia. De prime abord, Kawachi s’apparente comme l’antithèse même d’Azuma : le jeune homme ne possède pas de talents particuliers, mais une grande culture générale sur l’art de la boulangerie qui fait défaut à notre héros. De plus, Kawachi est beaucoup plus humain, réaliste et connaît les réalités des difficultés du travail. Aussi, dans un premier temps, il nous est présente comme un méchant rival, capable de certains coups bas ou de profiter du talent des autres. Néanmoins, la naïveté et la candeur d’Azuma finiront par toucher son âme et à le ramener à ce à quoi il tient vraiment. En effet, Kawachi n’est pas méchant par gaieté de cœur, et son sens des réalités provient d’un passé pas toujours rose suite au décès de son père dans un incendie. Ce grand frère a dû apprendre à se débrouiller très tôt pour nourrir ses cadets et a été vite confronté au la réalité de la vie.

Finalement bien plus idéaliste que l’on pourrait le croire au premier abord, Kawachi devient rapidement à la fois le faire-valoir d’Azuma mais également un rival et ami indispensable. Les deux jeunes gens resteront inséparables au cours des 26 tomes de la série. Pourtant, il n’y a pas un mais deux Kawachi. Le premier est l’adversaire fidèle. N’ayant pas les mêmes compétences qu’Azuma, Kawachi aura fort affaire pour se surpasser et redoubler d’ingéniosité pour être à la hauteur de son condisciple. Etonnamment brillant dans les performances individuelles, il aura en revanche beaucoup plus de mal à se démarquer dans les compétitions par équipe. En effet, c’est là qu’apparaît le second Kawachi : le boulet, le personnage juste comique, le « Monsieur Quoi » qui s’inquiète de chaque situation et qui ne comprend jamais rien aux recettes du génie. Malheureusement, ce personnage si bien parti aura tendance à s’enfermer dans ce rôle-là, devenant un simple spectateur, uniquement là pour amuser la galerie ou devenir la victime bien malgré lui des réactions toujours plus saugrenues dues aux dégustations, au point d’en devenir pathétique et inutile. Pourtant, il arrive parfois que l’auteur lui rende une petite gloire salvatrice, même si s’estompant très vite.
   
  
Tsukino Asuzagawa
   

  
« J’aime observer de près… les bons artisans ! »
   
La première rencontre avec Tsukino ne laisse pas indifférente. La jeune et belle demoiselle, sous ses airs faussement cruche, possède une part de mystère qui la rend totalement envoutante. En réalité, il s’agit d’une des petites-filles de Sadano Azusagawa, le propriétaire de la chaîne Pantasia, et la dirigeante de la succursale de Tokyo Sud. Très enthousiaste à l’idée de découvrir de nouveaux talents, elle n’hésitera pas à engager Azuma et Kawachi après le premier concours. Néanmoins, la jeune demoiselle cache beaucoup de secrets, au delà de sa double vie de lycéenne. En effet, l’héritage familial est assez lourd pour Tsukino, surtout lorsqu’on apprend qu’elle n’est pas une fille légitime et que ses deux demi-sœurs feront tout pour l’humilier ou s’en débarrasser ! Au final, après avoir été une main salvatrice pour nos deux héros, Tsukino deviendra l’objet d’une protection tacite, et finira par reprendre confiance en elle sous l’effet de ce soutien inébranlable.

Personnage principal féminin, Tsukino a donc les qualités et les défauts du genre, et si ses talents de boulangère ne sont plus à démontrer, son statut lui empêche de briller dans les compétitions. De ce fait, elle finira par se fondre dans le rang des supporters ou de la princesse à sauver. Elle n’en reste pas moins l’atout charme du manga et son caractère d’origine ressort dans certaines scènes fortes. Mais tout comme Kawachi, ce personnage méritait un meilleur traitement, surtout dans la dernière ligne droite.
    
   
Ken Matsushiro
    

   
« J’ai décidé de devenir boulanger car… une baguette m’a sauvé la vie ! »
   
Plus souvent appelé manager, Ken est le mentor des jeunes talents que sont Azuma et Kawachi. Agé de 31 ans, ce boulanger d’exception est considéré comme le meilleur artisan en pain français de tout le Japon. De par sa longue expérience, il possède une connaissance très vaste des aliments et des techniques de fabrication et sera souvent celui qui comprend les créations d’Azuma, avant de le retransmettre aux autres spectateurs et au lecteur lui-même. Il faut dire que malgré son air menaçant et sa musculature impressionnante, Ken reste quelqu’un de très original dans son apparence à coupe afro et lunettes noire, ainsi que dans ses méthodes d’enseignement. Un maitre sévère mais toujours juste, qui arrivera toujours à prodiguer les bons conseils par des moyens détournés.

Il faut dire que Ken partage avec ses disciples un amour du pain sans bornes, et les initie à des caractéristiques allant au-delà du gout lui-même, comme le risque de réaction allergiques ou les propriétés énergétiques de certains aliments. Malgré son détachement apparent, Ken est une personnage-clef dans l’entreprise Pantasia, étant le rival et ami de Meister Kirisaki (le meilleur artisan de la chaine) et l’ancien maitre de Kuroyanagi. S’il est moins actif dans la suite de l’aventure, ses disciples volant de leurs propres ailes, le manager n’en reste pas moins très présent et constitue un pilier inflexible de la série, apportant son savoir sans bornes et sachant remonter les bretelles de ses élèves lorsque le besoin s’en fait encore sentir.
    
   
Ryô Kuroyanagi
   

  
« C’est un petit croissant pour l’homme, mais… c’est un grand pas pour la boulangerie !! »
 
En opposition avec la multitude de génies créateurs que l’on peut rencontrer dans l’univers de la boulangerie, il fallait bien un gouteur tout aussi exceptionnel !  Agé de 22 ans, ce qui lui vaut de se faire appeler « papy » par Azuma, Ryô Kuroyanagi est un jury du gout totalement impartial et impitoyable. S’occupant de la gestion du concours d’entrée, on découvre un arbitre froid, austère, parfois capricieux et totalitaire, n’hésitant pas à éliminer des candidats sous le simple prétexte qu’ils ont un problème de présentation physique. Capable d’analyser les constituants d’un pain sans même y gouter, il peut juger au moindre coup d’œil les défauts apparents et rejeter une création d’une manière semblant injuste. De ce fait, nos héros redoutent ses réactions, les anticipent, finissant par se dépasser toujours un peu plus pour ne laisser passer aucun détail.

Son parcours exemplaire lui offre une expérience à toute épreuve : sorti diplomé de Harvard à 19 ans dans le registre de la « chimie alimentaire appliquée », il a ensuite intégré Pantasia en devenant l’apprenti de Ken Matushiro, qui a été le premier à déceler ses talents de critique culinaire. Ryô est une pièce maitresse, indispensable de la série, que l’on aime à retrouver le plus souvent possible. Jury pour le concours d’entrée puis le tournoi des nouveaux employés, il sera également l’accompagnateur des jeunes recrues japonaises dans le tournoi international de Monaco, même s’il perd là sa qualité de juge. Néanmoins, la dernière ligne droite du Yakitate 25 lui permettra de revenir sur le devant de la scène, avec un show télévisé à la hauteur de sa folie et de son égo démesuré. Prétentieux, arrogant, impitoyable, Ryô ne vit que pour l’amour du pain, et bien souvent sa carapace glacée se brisera du fait de la dégustation de plats toujours plus merveilleux, l’entrainant dans des réactions toujours plus délirantes. Il exprime alors sa joie sans aucune retenue, capable de se retrouver scotché au plafond ou d’aller au paradis pour du pain, où à se transformer en tout et n’importe quoi pourvu qu’un jeu de mot odieux soit à la clef. Mais malgré toutes ces mutations hétéroclites, il est sans doute le personnage qui garde le plus sa ligne de conduite dans le manga. Déguster du pain, le savourer encore et toujours jusqu’à ne vivre plus que pour cela, et jusqu’à en mourir, parfois.
  
  
Kai Suwabara
  

    
« Déshonore ce lieu sacré avec un pain de moindre qualité… et il t’en coûtera la vie !! »
   
Kai est un apprenti du même âge qu’Azuma et Kawachi, même si son apparence pourrait laisser penser qu’il est plus âgé. Vivant selon des codes traditionnels et usant d’un langage parfois lyrique et soutenu, le jeune homme est un samouraï des temps modernes, délaissant l’art destructeur du sabre pour l’art créateur du pain. Considéré comme l’un des artisans les plus talentueux de sa génération, il découvre l’amertume de la défaite lors du concours d’entrée à Pantasia. Dès lors, Kai donne tout pour laver son honneur en souhaitant se venger de ses deux adversaires. S’il lui arrive d’être parfois trop sur de lui, il sait reconnaître les créateurs de talent lorsque leurs routes se croisent, en étant impitoyable avec le reste du monde qui, généralement, se défile sous la simple impulsion de son aura menaçante. Rival récurrent, il deviendra également un allié dans le tournoi international de Monaco, formant un duo comique plus qu’efficace avec Kawachi.

Kai ne vit que pour affronter des adversaires toujours plus forts, n’hésitant pas à remettre en cause certains principes et à aller chez l’ennemi. Azuma est un rival éternel, inespéré pour lui, l’amenant même à se remettre totalement en question. Mû par la détermination d’être le plus fort, il ne cherche pas non plus à écraser ses adversaires et conserve son sens de l’honneur. Tout comme Azuma, il finira par trouver sa propre voie en créant les Lu-pain, jeu de mot reprenant le nom du célèbre voleur. En effet, ses techniques consisteront à subtiliser les techniques les plus ancestrales pour les réinventer et les combiner. Malheureusement, ce rival incontournable disparaitra dans la dernière partie de la série, après un ultime combat qui ne sera malheureusement pas à la hauteur des espérances.
   
  
Shigeru Kanmuri
  

   
« Mes petites levures réclament beaucoup d’attention, sinon elles meurent… »
  
Issu de la succursale de Tokyo Centre, Shigeru Kanmuri est une des jeunes recrues les plus intéressantes de Pantasia. Tout comme Azuma, il possède des mains solaires, mais à cela s’ajoute une éminente culture scientifique. En effet, Kanmuri, tout comme son sempaï Kuroyanagi, est sorti diplômé d’Harvard à l’âge de 16 ans seulement ! Il ne faut pas se fier à son apparence angélique, limite androgyne : Kanmuri est un véritable génie, et pousse la recherche culinaire dans la fabrication de levures naturelles, dépassant les limites de la science, pour amener des sensations gustatives jusqu’alors méconnues. Néanmoins, afin d’obtenir des fonds conséquents pour ses expérimentations, il va être amené à dépendre de la tyrannique et démoniaque Yukino Asuzagawa. Mais Kanmuri est déterminé à faire avancer la science du pain, même si cela demande des alliances aussi insoutenables.

En rencontrant Azuma, sa vision changera du tout au tout. En effet, sa première défaite l’amènera à se rendre compte que parfois, il vaut mieux faire simple que compliqué. A trop multiplier les expériences, Kanmuri a quelque part perdu les valeurs boulangères, sans pour autant que l’on puisse contester l’étendue de son talent. Dès lors, il deviendra un allié de poids pour le héros, que ce soit indirectement lorsqu’il planifie lui-même à distance la stratégie à aborder lors de la coupe de Monaco, ou directement lorsqu’il retrouve l’équipe pour le Yakitate 25. Ses connaissances culinaires et sa science des ingrédients complètent alors parfaitement le génie créatif d’Azuma, et au final les deux personnages se ressemblent beaucoup dans leur volonté sans faille et leur enthousiasme imperturbable. Il est simplement dommage que son caractère ne se démarque pas suffisamment de son alter-égo et que son sérieux ne soit pas adapté dans un monde si loufoque. Cependant,  Kanmuri devient rapidement indispensable au récit, en s’imposant comme la source de bons conseils, ou lorsqu’il faut réfléchir pour les autres.
       
     
     
   

YAKITATE !!JA-PAN by Takashi HASHIGUCHI©2002 by Takashi HASHIGUCHI/SHOGAKUKAN Inc. Tokyo

Commentaires

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kazamanga

De kazamanga [367 Pts], le 20 Mars 2010 à 14h51

18/20

Un très bon dossier.

Il me reste quelques tomes à acheter pour finir la série mais je crois que j'ai déjà lu le meilleur. Yakitate Ja-pan est vraiment une série qui m'a fait souvent mourir de rire. En particulier le tome 10... vraiment... Un des manga qui m'a fait le plus rire de ma vie. Malheureusement, la fin dégénère comme c'est bien dit dans ce dossier.

Mais malgré ça, cette série est à déguster sans attendre!

Lightning

De Lightning [17 Pts], le 18 Février 2010 à 22h12

Dommage que la traduction de l'anime en vostfr n'est allée que jusqu'à l'épisode 54 :/

Plopink

De Plopink, le 07 Février 2010 à 19h02

20/20

ça m'a donner envie de me payer la serie

LIN

De LIN [235 Pts], le 17 Janvier 2010 à 17h47

Yakitate Ja-Pan j'ai adorais, c'est hypers marrant et savoir qu'il existe d'autre manga de cette auteur me donne envie de le découvrir. C'est un bon dossier.

rora

De rora, le 16 Janvier 2010 à 14h39

17/20

merci pour le dossier :D cette série est une de mes préféré et c mon premier shonen... mais j'ai été très décue par les derniers tomes. ca dégénère à partir du 17, par contre les premiers sont tous simplement géniaux, à mourir de rire xD

NiDNiM

De NiDNiM [912 Pts], le 15 Janvier 2010 à 22h42

Dire que je n'avais lu que quelques volumes ... Eh bien ce dossier me donne envie de m'y remettre. Excellente analyse de ce que je me souviens, et un très bon moment de découverte pour ma part. J'ai compris l'idée de la série et, au vu de mon envie de la lire, je dirai que ce dossier a eu l'effet escompté. De même, j'ai réussi à déceler ce qui pourrait m'intéresser, et les descriptions des personnages font office de très bon ingrédient pour commencer la lecture de cet avis très complet. Un peu d'humour, beaucoup d'explications sans langue de bois, il n'y a pas à dire c'est un très bon dossier, particulièrement agréable à lire.

Merci, donc :)

nova47

De nova47 [139 Pts], le 15 Janvier 2010 à 11h57

Bon dossier ^^

Ca résume très bien les points positifs et négatifs de ce manga !

Je pense quand même que le point le plus regrettable du manga reste ses personnages ! Entre la moitié qui sont mis à la trappe ( qui refont tous une petite apparition vers la fin du tome 25), ceux qui ne sont plus du tout comme à leurs débuts (kawachi qui avait tout pour être le bon rival et qui en fait se trouve relégué au rand de boulet inexperimenté, Tsukino qui n'est qu'une simple spéctatrice et qu'on esperait voir au moins une fois à l'oeuvre...)

Enfin voilà ! Par contre les réactions étaient très illarantes pour certaines ! J'ai adoré celle  où tout le monde se transforme en personnage de shojo issus du magazine "margaret' de shueisha à cause d'un pain qui avait pour thème la galette ! (margaret donne en japonais "ma galet" en prononciation et donc "ma galette", j'étais plié)

Enfin, un des premiers mangas que j'ai commencé, ça a été une belle aventure quand même mais ça me fait bizarre que ça se finisse maintenant ^^

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