Moonlight Act - Actualité manga
Dossier manga - Moonlight Act
Lecteurs
19/20
Après ce petit (peu long) interlude sur l’auteur, néanmoins indispensable pour bien situer où la série se place dans l’océan des shônens, retour à la série et en elle-même, et ce qui fait sa force.

« Il était une fois… ». Quand une histoire commence de cette façon, nous savons par avance qu’elle renvoie à une histoire de princesses, d’ogres, de chevaliers, de dragons, de sorcières et bien d’autres choses merveilleuses et terrifiantes. Le pouvoir de ces contes, issus de la tradition orale et qui ont traversé les siècles, possède ce quelque chose d’immortel et de fascinant, qui ne peut sans doute rivaliser avec aucune autre histoire. Les contes existent dans toutes les cultures, reflets de leurs codes morales et de leur histoire. Le Japon ne fait bien sûr pas exception à la règle, que du contraire, et on retrouve régulièrement quelques références éparses dans les différents mangas que nous lisons chaque mois, ou carrément des reprises des schémas généraux de ces vieilles histoires. Alors que se passe-t’il quand un auteur décide de leur rendre hommage à travers son propre regard et de leur consacrer un titre à leur gloire ?


Pouvoir du prisme lunaire, défonce leur la tête

 
Moonlight Act, ça reste du fun en barre avant tout. Malgré les thématiques réfléchies et traitées de manière mature par l’auteur, c’est un titre qu’on lit avant tout pour s’amuser et se détendre, pour ressentir et pour voyager vers des mondes déjantés.
 
Le titre prend place dans un univers de contes. Dans un genre de dimension parallèle, les contes et légendes existent réellement et communiquent en réalité leur histoire à travers les livres et leurs lecteurs. Chaque personnage est conscient de son rôle, et tous les contes sont capables de communiquer entre eux, selon leurs affinités et leurs liens personnels qu’ils créent au fil des années et des siècles. Un principe très sympa en soi, même si évidemment il ne faut pas y chercher trop de logique derrière non plus et l’auteur ne cherche pas à donner une explication satisfaisante à ce sujet, parce que ça n’a simplement aucune importance. De plus, le fait que les personnages soient conscients d’être des personnages de contes permet évidemment de réfléchir bien plus en profondeur sur la nature de leur propre histoire et les leçons qui se cachent derrière.
 
En effet, à intervalles réguliers, le pays des contes voit apparaître dans son ciel une étrange lune, qui frappe certains personnages de ses rayons et change leur comportement et personnalité, ou bien fait ressurgir une profonde frustration dû à la condition particulière qu’ils occupent dans leur récit. Ces personnages devenus fous quittent alors leur monde pour pénétrer celui du monde des lecteurs (le nôtre) via les différents livres qui narrent leurs aventures, et causent d’immenses dégâts et bouleversements divers. La seule façon d’enrayer ce fléau et de tout remettre en ordre, c’est de leur appliquer le « Moonlight Act », le sceau de l’exécuteur confié par le conseil des sages du monde des contes à un individu désigné faisant partie de leur monde, le seul en mesure de calmer la colère et la fureur des personnages devenus fous. Néanmoins, ce dignitaire littéraire n’est pas en mesure d’agir seul, et il doit s’allier à un humain du monde des lecteurs s’il souhaite mener sa tâche à bien. De plus, les partenaires doivent appliquer la sanction en un temps limité, faute de quoi le conte et tous les personnages qui l’habitent disparaîtront dans les limbes de l’inconnu, aussi bien dans le monde des contes que des lecteurs, comme s’ils n’avaient jamais existés. Un sort terrible quand on y pense, de disparaître ainsi dans le néant. 
 
Par sa nature, le titre est bien sûr focalisé sous formes de petits arcs, chacun mettant en scène une histoire ou un conte, rarement plus, bien qu’une trame générale plus importante se dessine peu à peu. Le choix des contes sont puisés dans toutes les cultures que ce soit japonaise, occidentale ou du Moyen-Orient et donne un aspect très coloré à la série, et presque exotique même pour nous lecteurs francophones qui connaissons évidemment bien l’histoire de Cendrillon, par exemple, ou celle du Petit Chaperon Rouge. Néanmoins, l’histoire de chacun est passé à la houlette du regard de Kazuhiro Fujita, qui ne se contente pas de rendre une copie basique et vaguement retravaillée du conte d’origine, mais reprend de manière mature et réfléchie les thèmes de ces histoires et les sentiments que ces acteurs de papier ont en réalité pu ressentir lors de leurs aventures et donne son propre avis sur les leçons de ces contes. Une vraie remise en question, qui peut être à la fois tragique, émouvante ou parfois drôle selon les cas, mais toujours pleine de sens. Il y a une véritable volonté de remettre en question l’idée qu’on se fait des différentes histoires qui ont bercé notre enfance et qui restent toujours aussi fascinantes une fois adulte. Et on se retrouve à prendre plaisir à redécouvrir sous un jour différent ces histoires qu’on croyait connaître, et parfois à vouloir les relire dans leur version originale et y exercer notre propre regard sur les sentiments de leurs personnages.
 
 

 
 

Des personnages qui n’attendent pas la pantoufle de verre

 
Dans la première partie, j’établissais le soin particulier apporté aux personnages par l’auteur. Il est temps de le prouver. Alors certes, d’un point de vue « réaliste » ce n’est pas trop ça. Gardons à l’esprit qu’on reste dans du nekketsu, et que les réactions sont bien sûr exagérées pour des raisons narratives et propres au genre. Néanmoins, les personnages restent terriblement attachants et humains, entendant par ce dernier adjectif qu’ils éprouvent des émotions réalistes et réagissent de manière adéquate, et parfois imprévisible. L’obligation de coopération entre deux personnages que tout sépare, aussi bien au niveau des origines que du caractère (Gekko est une brute, Hachi est une jeune femme sensible), n’a bien entendu rien d’original en soi, mais l’effet est toujours efficace pour bien souligner le caractère de chacun et développer davantage leur personnalité et leurs états d’âme. Gekko est certes un peu bête et très prompt à recourir à la violence, mais il ne se bat que contre des gens agressifs et brutaux, et seulement parce qu’il a été provoqué ou pour aider quelqu’un (bien qu’il n’avouera jamais qu’il se batte pour cette dernière raison). Il renie en permanence ce qu’il a vraiment sur le cœur, mais ce n’est pas pour jouer le dur et cacher sa peine, c’est simplement la façon dont il a décidé de vivre et qui lui convient le mieux. Gekko, c’est simplement l’image de la brute au grand cœur, le gars qui fait ce qu’il a à faire et se moque de l’avis des autres. Il n’y a pas de pathos chez Fujita, ses héros savent ce qu’il sont et ne se posent pas en victimes, ils ne se plaignent pas de leur sort ou de leur destin, et s’ils sont dans le pétrin, ils cherchent simplement un moyen pour s’en sortir ou pour continuer à vivre, ou opèrent un changement de cap important dans leur façon de penser. Et ils n’attendent pas que quelqu’un viennent les sauver, jamais. Dans le processus, ils comptent sur eux-mêmes avant tout, même si ils savent travailler de concert avec les gens qui les entourent, sont ouverts aux critiques des autres, et ressentent de l’affection évidemment, et parfois bien plus, pour les gens qui leur sont chers. Impossible de les enfermer dans des boîtes, pas toujours simples à comprendre, les personnages sont vivants, tout simplement.
 
Engekibu par exemple ressent clairement des sentiments amoureux pour Gekko, mais elle se cherche encore, elle sait qu’il ne répondra pas à ses sentiments, donc elle attend et elle continue à profiter de la vie dans le même temps, tirant parti du mieux possible de la situation actuelle. Hachi-Kazuki est d’apparence frêle et fragile, toujours gentille et enjouée, très droite dans son devoir. Elle a tout des caractéristiques du personnage « bonne poire » qui se fait marcher sur le pied en permanence et qui n’a aucune personnalité. Mais les apparences sont extrêmement trompeuses. Sa détermination est sans faille, elle sait se battre seule et est d’une force impressionnante, et elle refuse d’être considérée comme une simple jeune femme qu’il faut protéger et épargner du combat. Et elle est très loin d’être bête, juste un peu naïve par moment, mais c’est ce qui fait son charme aussi. Kudô (ma préférée), la bibliothécaire, a elle aussi ce petit côté fragile et puissant dans sa façon d’être, et sa force morale et son intelligence en font une personne petit à petit de plus en plus décisive dans la série.
 
De manière générale d’ailleurs, les personnages féminins de Kazuhiro Fujita sont à milles lieux des autres potiches de la plupart des shônens d’action. Fortes, indépendantes, intelligentes (un différent type d’intelligence pour certaines comme Engekibu, mais tout de même), elles sont sans conteste l’égal de l’homme dans le récit, que ce soit en terme de puissance ou d’importance dans les évènements. Et cela tout en restant très féminines et belles à se damner sans être obligé pour autant d’être des bombes sexuelles (même si la plupart son généreuses au niveau poitrine il faut bien le dire, mais ce n’est jamais vulgaire ou fan-service). On voit là un auteur qui a énormément de considération pour la gente féminine et leur accorde la place qu’elles méritent dans ses histoires. L’histoire de Cendrillon revue par Fujita en est sans aucun doute un exemple marquant, où la princesse de conte de fées, de simple potiche attendant le prince charmant, devient sous la plume de l’auteur une jeune femme terrifiée par le vide de sa vie, qui ne consiste qu’à être « la femme » d’un prince, et rien d’autre, et qui n’a rien fait de spécial pour mériter ça sinon d’être jolie. On est très loin d’une simple histoire d’action contre des monstres et des personnages de contes, et on arrive davantage à une interprétation personnelle des sentiments des personnages. Et le résultat est juste superbe de profondeur et d’émotions. Clairement, cette importance accordée aux personnages féminins fait la différence en matière de narration, de scénario… de tout, en fait. Ainsi, les séries de Fujita ne s’adressent pas qu’aux adolescents masculins, mais sont en mesure de trouver un public plus large et peut-être plus mature, tant la façon d’aborder les différents thèmes propres au genre se démarque dans les dialogues et la résolution des situations.
 
 
Instant Karakuri : Rien à voir, mais je ne pourrais sûrement jamais parler de Karakuri Circus autre part que dans ce dossier, donc j’en profite. Si je devais citer un des personnages féminins qui m’a le plus marqué chez Fujita, et par extension dans tous les mangas que j’ai pu lire jusqu’ici, Ce serait sans aucun doute Lucille, la doyenne des Shirogane. Ok, elle a plus de deux cent ans, mais sa force de caractère, sa détermination, son air impassible mais étrangement bon à la fois, la force de sa rage et de sa haine pour les marionnettes ainsi que son attachement détaché à tout ce qui est humain, et surtout ses dernières paroles et ses derniers instants dans le rêve de Narumi… Rah, j’en pleure limite encore rien qu’à y repenser. Je consacrerais bien une page rien que pour ce passage. Mais je m’égare…
   
 
  

Un écrin à la hauteur du joyau

 
Il semble important aussi de le souligner quand le travail est bien fait et qu’il rend encore la lecture plus plaisante, l’édition française de Moonlight Act par Kazé Manga est une franche réussite et participe indéniablement à l’enthousiasme à la lecture du titre.
 
Les couvertures sont juste superbes, retravaillées complètement par rapport aux illustrations japonaises originales et le résultat est là. La qualité d’impression est sans faille et permet d’apprécier au mieux le trait assez sombre de l’auteur. Et malgré ce que j’ai pu lire émanant de certaines personnes sur le net et qui se croient être capable de juger cet aspect de l’édition (alors qu’elles ont déjà de sérieux progrès à faire elle-même à l’écrit), la traduction du titre n’enregistre aucune fausse note et augmente grandement le plaisir de lecture. Fluide, naturel, avec un registre varié et adapté dans l’utilisation des différentes expression, le parler des personnages est un vrai plaisir de naturel à la lecture. On peut dire ce qu’on veut, la qualité d’édition joue grandement sur l’appréciation d’un titre, notamment la traduction, et Moonlight Act ne serait pas totalement ce qu’il est sans le soin particulier qui l’entoure, assurément.
 
 

 
 

De la notion d’objectivité

 
Tellement de choses à dire, et si peu de pages pour l’écrire… Qu’est-ce que je pourrais bien encore vous dire sur Moonlight Act ?
 
Que l’humour propre au style de l’auteur fait toujours autant mouche, autant par les mimiques pas possibles des personnages, le naturel de leurs relations et de leur psychologie ainsi que leurs répliques qui touchent là où il faut ?
 
Que l’aspect émotionnel dégagé par certaines histoires, comme celle de Cendrillon comme évoqué plus haut, ou celle du Petit Chaperon Rouge qui est terriblement touchante, vous fera vibrer si vous savez être sensible à la narration du mangaka ?
 
Que les personnages sont terriblement humains, pas vraiment simple à comprendre, imprévisibles, qu’ils se démarquent à tout point de vue des clichés vus et revus dans les autres titres du genre et que c’est pour ça qu’on les aime et qu’on veut suivre leurs aventures ?
 
Que le graphisme est superbe, personnel et qu’il participe immensément à l’émotion ressentie à la lecture ?
 
Tout cela, je l’ai déjà dit, sous une forme ou une autre. Tout cela, je pourrais le dire sous bien des formes encore et passé encore plus de temps à développer chaque histoire, m’attarder sur certaines scènes, et expliquer pourquoi elles me fascinent autant. Tout comme pour Rumiko Takahashi et Mitsuru Adachi, je suis fan du travail du mangaka dans son entièreté. Alors d’office, je suis plus sensible à sa narration, à sa façon de developper ses personnages, à ses histoires, à son humour, à son univers. Néanmoins, cela ne veut pas dire que je ne suis pas objectif, que je fais partie d’une minorité, que je suis aveuglé par mon affection.
 
Les dossiers sont quasiment toujours l’œuvre d’une seule personne. Et donc d’un seul avis, bien qu’il soit souvent partagé. Mais dans le cas de Moonlight Act, il semblait important de prouver qu’il ne s’agissait pas que de l’avis d’un fan, aussi éclairé soit-il, mais que d’autres fans de manga ont eux aussi succombé ou ont reconnu le travail du mangaka. Je vous invite donc à passer à la page suivante et à lire ce que mes collègues chroniqueurs pensent eux aussi de ce titre, le tout sous la supervision de Rogue Aerith, mon estimé collègue qui s’est chargé de cette partie.
 
 

GEKKO JYOUREI © 2008 Kazuhiro FUJITA / Shogakukan Inc.

Commentaires

DONNER VOTRE AVIS
Tivrusky

De Tivrusky [397 Pts], le 08 Novembre 2012 à 11h16

Merci!! Superbe article à la hauteur du talent de Fujita que je ne connaissais pas et que je découvre avec cette Moonlight Act, qui est effectivement fantastique. Achetez cette série les gens, vous ne serez pas déçus si vou aimez les mangas intelligents, drôles et (très) fun!!

melliW

De melliW, le 06 Novembre 2012 à 19h55

après avoir lu temps de bonne chose,j'irais voir ce que ça donne "sur le terrain" histoire de ne pas passer à coté de quelque chose. :)

Hiroto

De Hiroto [591 Pts], le 04 Novembre 2012 à 10h05

19/20

Quoi ? KWÂ ? Que lis-je ? Quelqu'un s'est plaint de l'adaptation de Kazé ? Mais... Pourquoi ? Honnêtement si je me bidonne autant sur Moonlight Act c'est certainement grâce aussi à l'effort du traducteur ! Bref...

J'ai qu'une seule chose à dire : PLEASE PLEASE PLEASE, PRETTY PLEASE, TENTEZ MOONLIGHT ACT.

 

A ma grande honte, c'est ma seule série de cet auteur, et je ne l'ai prise au départ que parce que je trouvais que ma collection manquait d'oeuvres "originales". Raison futile certes, mais qui m'a fait découvrir un immense coup de coeur ! Alors si pour booster les ventes et peut-être avoir un autre manga de cet auteur chez nous, je n'hésiterais pas une seule seconde à me mettre à genoux.

 

Merci pour le dossier, on sent la passion :D

Yuminekoi

De Yuminekoi [2083 Pts], le 03 Novembre 2012 à 16h38

19/20

très bon dossier.; Merci. J'adore cette série..Je connaissais l'anime de Ushio et Tora(un vrai coup de coeur), mais je n'ai jamais vu la fin.sniff..frustration ultime.

Enfin Moonlight act est vraiment bien, Kaze SVP..encouragée cette série.

Squalex

De Squalex [3831 Pts], le 03 Novembre 2012 à 14h06

19/20

Après avoir vu un dossier comme celui-ci où l'on ressent la passion des différentes personnes qui l'ont mis sur pied, je ne peux décidément pas passer à côté de cette série.

ça fait un moment que je reste indécis mais maintenant mon choix est fait.

nolhane

De nolhane [6550 Pts], le 03 Novembre 2012 à 00h42

19/20

Un grand merci pour ce superbe dossier!! J'espère vraiment qu'il va motiver certaines personnes indécises a commencer la série!

raitto

De raitto [2150 Pts], le 02 Novembre 2012 à 20h56

Dommage que les shonen atypiques (comme Gintama aussi) ne marche pas trop en France

glahad

De glahad [674 Pts], le 02 Novembre 2012 à 20h15

19/20

Un superbe dossier pour un magnifique manga.

En espérant que les gens qui sont un peu indécis pouront ce laissés tenter.

Un gros bravo a sorrow et a rogue

mehdiazz

De mehdiazz [320 Pts], le 02 Novembre 2012 à 17h41

un dossier en forme d' hommage au travail de Fujita. En tout cas j'espere qu il va pouvoir donner envie de se mettre à moonlight act à un certain nombre de personnes.

JohnDoe

De JohnDoe [598 Pts], le 02 Novembre 2012 à 16h55

19/20

Superbe dossier. Soutenez Moonlight Act et achetez la série, elle le mérite bien !!

sugarmilk

De sugarmilk [684 Pts], le 02 Novembre 2012 à 16h07

C'est une bonne série, mais l'éditeur n'a pas asser mieux la série en avant

(moi j'ai découvert la série quand le tome 1 était solder parcque la bande-annonce ne ma pas attirer)

Komatsu93

De Komatsu93, le 02 Novembre 2012 à 14h47

19/20

Magnifique dossier sur une perle rare du manga.

raitto

De raitto [2150 Pts], le 02 Novembre 2012 à 13h45

Grand fan de Karakuri Circus, j'ai commencé récemment la nouvelle série de Fujita et je dois dire que je ne suis pas déçu. C'est très différent de Karakuri mais ça reste très bon et aussi dynamique, j'adhère totalement. Les contes occidentale et orientale sont revu et corrigé pour notre plus grand plaisir et on peut compter sur Fujita pour maîtriser son sujet de bout en bout comme à son habitude. J'espère juste que cette série ne connaitra pas le même sort que Karakuri car Fujita mérite plus que ça.

Api

De Api [516 Pts], le 02 Novembre 2012 à 10h58

S'il y a bien une chose qu'on peut reprocher à Moonlight Act, c'est son abondance de textes (je plains d'ailleurs le pauvre traducteur...).

J'ai eu l'occasion de lire plusieurs tomes, mais à chaque fois j'en ressortais avec un mal de crâne tant les dialogues sont chargés.

Nintenn

De Nintenn [1557 Pts], le 02 Novembre 2012 à 10h53

C'est vrai que ce titre est mal connu est délaissé malgré ses qualités, très bon dossier pour rappeler qu'il ne faut pas passer à coté ;)

VOTRE AVIS



Si vous voulez créer un compte, c'est ICI et c'est gratuit!

> Conditions d'utilisation