Un humour... particulier!
Sans contestation possible, l'humour est le principal moteur du titre de Kiminori Wakasugi.
La première source de gags est bien évidemment Sôichi. C'est toujours un plaisir de suivre les péripéties du pauvre garçon, en proie à un dédoublement de personnalité. Il lui arrive toujours quelque chose; il n'a jamais de chance et s'impose définitivement comme un caliméro. Ainsi dans le premier tome, notre héros constate avec impuissance le saccage de son appartement par sa manager et ses deux sbires, Guri et Gura. Un chapitre hilarant qui finira par l'anéantissement complet du domicile de Sôichi: fini les posters de pop suédoise et la décoration cossue, place au style destroy: graffitis sur les murs, TV empalée sur un piton rocheux sorti d'on ne sait où et lit brûlé!
Lorsque Sôichi revêt le costume de Krauser II, les gags changent alors du tout au tout. Place à la vulgarité et à l'humour bien crasseux! En effet, Krauser a un don pour proférer des insanités et des insultes de très haut niveau. Pour ma part, je suis assez client de ce genre d'humour... mais je présume que ce n'est pas le cas de tous. En conséquence, je conseille la lecture de quelques pages avant de se lancer dans Detroit Metal City, car si vous êtes imperméable à ce style d'humour, le titre de Wakasugi risque de vous rebuter très rapidement!
Au fur et à mesure des tomes, on constate que cet humour vulgaire prend en importance pour atteindre son paroxysme lors du Satanic Emperor Festival. Cet évènement, qui a consiste à désigner le meilleur groupe de Metal, va être ponctué par une série d'affrontements opposant les différents groupes qui y participent. Ce lieu va bien évidemment devenir le terrain de jeu privilégié d'un Krauser déchaîné, qui deviendra l'auteur de propos cultissimes tel que "Ferme ton sphincter, pépère!" (je vous laisse imaginer le geste qui accompagne ces paroles!).

C'est aussi la présence de toute une brochette de personnages secondaires survoltés qui font de Detroit Metal City un titre unique. Ces derniers, bien que caricaturaux, n'en restent pas moins savoureux. Pour moi, la manager et le batteur Camus sont plus particulièrement hilarants. Si la première s'impose en véritable dictateur amateur de drogues et usant d'un langage qui n'a rien à envier à celui de Krauser (citation préférée: "J'ai la vulve inondée"), le second a l'allure et les répliques d'un véritable fou, allant même jusqu'à être plus effrayant que notre frontman durant certaines scènes... Vous l'aurez compris, les véritables diables sont ces deux personnages!
D'autres intervenants sont également cocasses, comme la mère de Sôichi toujours à côté de la plaque ou encore quelques fans en furie. Seul le personnage de Jagi, manquant cruellement de charisme, est peu en retrait dans ce tableau apocalyptique.
Enfin, je me dois de vous parler du dictionnaire DMC, glissé entre chaque chapitre. Reprenant une notion abordée dans le chapitre qui le précède, ce lexique se révèle bien souvent hilarant. Je ne peux d'ailleurs pas m'empêcher de vous faire découvrir l'un de mes termes préférés.
No thank you: Littéralement, "non merci". Formule type pour décliner poliment une sodomie sans froisser son interlocuteur. Surtout, attention à ne pas oublier le "no", sans quoi la formule prend un sens exactement inverse, exposant le sujet étourdi à de douloureuses lésions. Exemple d'emploi: J'ai beaucoup d'affection pour toi, mais pas dans le sens d'une relation sentimen... Eh! No thank you, no thank you!
DETROIT METAL CITY © 2006 by Kiminori Wakasugi / HAKUSENSHA, INC.
De fujyoshi [80 Pts], le 06 Décembre 2009 à 20h36
Le graphisme fait le charme du manga, il lui colle parfaitement bien. Et puis chais pas mais faudra que tout le monde dessine pareil alors ? Ce qui fait triper avec ce manga c'est tout ces petits détails qui le rendent original c'est tout.
De dkrevenge [2696 Pts], le 20 Juillet 2009 à 23h35
comment tu peux compararer à death note ca n a rien à voir du tout
GTO encore, ca reste dans l humour ms pareil c est tellement différent
j adore GTO et j adore DMC
De light78, le 20 Juillet 2009 à 21h54
sérueseument se mangas si on peux l'apeller un mangas est null a chier !!
dsl mai a comparé avec le graphisme de obatta et les humour de Fugisawa !! il a k'aller se rabiller
De NioL [117 Pts], le 18 Juin 2009 à 11h58
Bon dossier, mais il faudrait peut etre préciser pour ceux qui ne connaissent pas le métal, que ce manga est completement tiré par les cheveux et clichéesque! Que ce soit ce death métal étrange, les textes, le look glam ou encore les fans! (Je ne voudrais pas que les non-métalleux s'imaginent que le milieu du métal, c'est ce qu'on peut voir dans "détroit métal city"! XD)
Ceci dit, pour ceux qui adherent à l'humour, oui c'est un manga absolument hilarant d'ignominies et de vulgarité! Un pur régal! Je n'avais pas autant rit devant un manga depuis longtemps! ^^
De illman [372 Pts], le 12 Juin 2009 à 13h16
Un bon dossier sur une série génial. Je trouve la qualité de l'edition de 12bis largement superieur à certains 'gros' editeurs (C'était à souligner ;) )
"GO TO DMC"
De Tianjun [5081 Pts], le 12 Juin 2009 à 12h10
Je crois qu'il y a un coquille, le slogan n'est pas "GO ! GO ! DMC !" mais "GO TO DMC !'
ça mérite au moins le châtiment par les flammes infernales de Krauser !!! XD
A part ça... bon dossier ^^
De neun11septembre [312 Pts], le 12 Juin 2009 à 11h37
un graphisme proche de l'amateurisme et des dialogues orduriers. En princiipe, une série qui ferait fuir à peu près tout le monde sauf que c'est très jubilatoire à lire, les concerts sont rendus avec force et les situations tellement absurdes et extremes qu'elles contrebalancent les amas de fausses notes.
Un manga pour les psychopathes, adorateurs de satan et apprenti tueurs en series (ou pour les fans de ah-a, allez savoir)