Manga Podiums Manga-News 2017 - Partie 1
Avec la fin d'année 2017, voici le retour des Podiums Manga-News !
Rappelons le principe : chacun de nos chroniqueurs ayant souhaité participé a pris le temps d'éplucher ses lectures de l'année écoulée afin de sélectionner trois titres coups de cœur, ayant eu au moins un volume sorti dans l'année. De plus, chacun précise aussi ses attentes pour l'année 2018, et pour la première fois certains reviennent également sur leur année et leurs attentes côté animation.
Our summer Holiday :
Il y a quelques années, Kaori Ozaki m'avait beaucoup séduit aux éditions Doki-Doki avec Immortal Rain, shôjo d'aventure parfaitement mené. Alors quand les éditions Delcourt/Tonkam ont annoncé son retour avec le one-shot Our summer Holiday, cette oeuvre est devenue l'une de mes principales attentes de l'année. Et au final, elle ne m'a aucunement déçu, grâce à un récit très bien construit, d'une intelligence exemplaire, à la fois sensible et réaliste, et surtout porté par de jeunes personnages terriblement attachants, enfants confrontés à certaines cruelles réalités du monde. En seulement un volume, Our summer Holiday est la nouveauté qui m'a le plus ému en 2017.
L'Enfant et le Maudit :
Quand, en janvier 2017, les éditions Komikku ont annoncé L'Enfant et le Maudit, je n'avais jamais entendu parler de Nagabe. Mais dès son visuel d'annonce et sa jaquette, je me suis senti irrésistiblement attiré par le style de l'artiste, au point de parcourir régulièrement ses comptes Pixiv, Tumblr et Twitter, augmentant mon impatience à l'idée d'enfin découvrir son manga en langue française à partir du mois de mars 2017. Le résultat fut à la hauteur de mes espérances : L'Enfant et le Maudit offre exactement le type d'univers qui me plaît facilement, un univers propice à laisser l'imagination vagabonder, aux côtés de personnages aussi captivants qu'attachants. Le monde de cette série est pourtant cruel, mais aussi infiniment poétique et immersif, impossible pour moi de ne pas y plonger avec délectation. D'autant que l'une des principales qualités de l'oeuvre est sans doute la patte visuelle bien identifiable de Nagabe, qui croque les choses de façon magistrale, avec des allures de conte ancien, un travail de composition souvent brillant, de nombreux jeux sur le noir et le blanc, et un sens du détail très fin qui nous invite à scruter attentivement le moindre élément, la moindre ombre tapie... Pour tout ça, L'Enfant et le Maudit est, de très loin, la nouveauté qui m'a le plus transporté en 2017.
Jumping :
Le troisième choix des podiums, pour moi, c'est toujours l'horreur, car une multitude de titres me traversent l'esprit. Encore plus en cette année 2017, que je pense être la meilleure année depuis longtemps côté nouveautés (alors que 2016 était déjà très bon). Déjà, je peux remercier certains collègues d'avoir choisi Les Fleurs du Mal, Les Mémoires de Vanitas, To Your Eternity, Tokyo Alien Bros., Ghost & Lady ou encore la fin d'Alice in Borderland, car sans ça le casse-tête aurait été encore plus terrible. Mais même avec ça, le choix est resté horrible jusqu'au bout. J'ai pensé aux fins de La Fleur Millénaire et du Mari de mon frère qui m'ont fait forte impression. A Tokyo, Kaido, à Après la pluie, à Prisonnier Riku dont l'époustouflant tome 21 m'a fait lâcher en commentaires mon seul 20/20 de l'année... Et puis ne pas mettre March comes in like a Lion dans mon podium alors que j'ai attendu la série pendant des années, c'est un peu un scandale, mais bon... Au bout du compte, j'ai choisi une nouveauté que j'ai peur de voir se noyer un peu trop vite dans la masse de nouveautés : sur ses trois premiers tomes, Jumping m'a beaucoup marqué, pour la parfaite maîtrise que la mangaka Asahi Tsutsui a de ses thèmes. En tête, le profond manque de confiance en elle de l'héroïne, qui a trouvé un très fort écho en moi et m'a rappelé beaucoup de choses. Ne serait-ce que la manière dont le doute peut revenir au galop sans crier gare malgré tous les efforts... L'autrice trouve vraiment un ton très juste, très crédible, rendant son héroïne très vraie. Pourtant, autour de ce thème de société, l'ambiance de la série s'avère incroyablement positive, avec son sujet équestre, son quotidien en province, sa présentation positive des années étudiantes, ou sa vision bénéfique de la vie associative. Aussi, j'espère que le tome 4, qui sera déjà le dernier et qui sortira début janvier 2018, conclure comme il se doit l'oeuvre. En attendant, Jumping est la nouveauté dans laquelle je me suis le plus retrouvé en 2017.
Côté animation :
Alors que je suis plutôt habitué à regarder de l'animation quand j'en ai envie et sans suivre de près l'actualité des simulcasts, 2017 fut pourtant une année où j'ai renoué un peu avec l'actu, et ça a essentiellement commencé avec l'arrivée d'un anime que j'attendais impatiemment depuis son annonce, à savoir Ballroom he Youkoso, qui est d'ailleurs pour moi ce qu'il y a eu de meilleur cette année côté séries animées. Mais s'il y a une autre série qui m'a fait forte impression, c'est bien Made in Abyss et son excellent univers. J'attends également de trouver le temps de boucler certains animes dont j'ai beaucoup aimé les débuts, comme Jûni Taisen, Last Hero Inuyashiki ou Girls' Last Tour. Et pour 2018, j'attends impatiemment de voir ce que donneront certaines adaptations d'oeuvres que j'aime beaucoup, parmi lesquelles minuscule, The Rising of the Shield Hero, la saison 2 d'Overlord, ou bien sûr la Junji Itô Collection. Mais ma plus grande curiosité sera du côté de Violet Evergarden, dont les trailers me font complètement baver depuis des mois. j'espère surtout être séduit par des projets plus inattendus, surtout via des créations originales qui restent trop rares. En tête, le mystérieux "Projet D" sur lequel est impliqué Yoshitoshi ABe...
Je trouve que 2017 a été une très belle année pour l'animation japonaise au cinéma, avec quelques chefs d'oeuvre comme Dans un recoin de ce monde, Lou et l'île aux sirènes et Hirune Hime. Retrouver sur grand écran les robots géants de Gô Nagai via Mazinger Z Infinity fut aussi une bonne expérience. Et 2018 semble devoir démarrer avec tout autant de belle promesses via l'arrivée au cinéma de Fireworks et Mary et la fleur de la sorcière.
Je suis également content d'avoir vu sortir quelques jolies éditions physiques collector pour certaines séries, je pense à Your Name. et son collector spécial fnac, à Seven Deadly Sins, à Overlord, ou encore à Shigurui que j'ai longtemps espéré, et dont l'annonce par Black Box m'avait fait bondir de joie. Ma principale attente pour 2018 côté coffrets est d'ailleurs aussi à chercher du côté de Black Box : j'ai plus que hâte de retrouver Lupin III dans une édition physique à la hauteur !
Attentes pour 2018 :
Ma principale attente ne semble pas devoir être récompensée : attendant Ballroom he Youkoso depuis environ 5 ans, j'espérais qu'un éditeur profiterait de son adaptation animée pour l'acquérir, d'autant que le manga est très populaire au Japon, mais ça semble mal parti... On va quand même garder espoir qu'un éditeur soit assez couillu pour tenter le manga, malgré son sujet qui certes n'est pas forcément parmi les plus vendeurs.
Mais je ne vais pas me plaindre non plus : 2017 a vu arriver certains titres que j'ai longtemps espérés (March comes in like a lion en tête), et 2018 proposera déjà au moins 3 oeuvres que j'attendais vivement : Happiness, Souvenirs d'Emanon, et L'Atelier des Sorciers. Et je porte de gros espoirs sur Spiritual Princess, The Promised Neverland, ou encore King of Eden.
A part ça, mes attentes ne changent pas vraiment d'une année sur l'autre. Il y a bien des auteurs dont j'espère un jour le retour en France, comme Ryô Ikuemi, ou Yuki Kodama dont j'adorerais découvrir en français Tsukikage Baby ou Chiisako no Niwa. Je suivrai de toujours aussi près l'actualité des auteurs que j'adore et qui ont de l'actu en ce moment comme Inio Asano, Shûzô Oshimi, ou Mizu Sahara en guettant leurs possibles nouvelles publications françaises (le rêve étant que Kazé Manga, après le Chant des souliers rouges, poursuive sur Mizu Sahara). Je continuerai de rêver de rééditions complètes d'Aria, de Spica x2 ou même de 7 Seeds chez des éditeurs compétents. Ou j'espérerai encore, naïvement, la reprise de certaines séries en "pause prolongée" chez Panini, en tête Princesse Kaguya, Sidooh, Ane no kekkon et Man-ken.
Concrètement, plutôt que d'espérer encore et toujours les séries de mes rêves, je souhaite surtout que 2018 soit une année riche en bonnes petites surprises, en découvertes, en retours inattendus... Pour ça, je compte surtout sur des éditeurs comme Le Lézard Noir, Black Box qui a offert une excellente surprise en publiant du Saburô Ishikawa, ou Akata. Ce dernier éditeur me comble déjà en osant proposer en France un nouveau titre de Keiko Nishi, même si ce n'est que le temps d'un tome, avec Voyage au bout de l'été.
Il y a quelques années, Kaori Ozaki m'avait beaucoup séduit aux éditions Doki-Doki avec Immortal Rain, shôjo d'aventure parfaitement mené. Alors quand les éditions Delcourt/Tonkam ont annoncé son retour avec le one-shot Our summer Holiday, cette oeuvre est devenue l'une de mes principales attentes de l'année. Et au final, elle ne m'a aucunement déçu, grâce à un récit très bien construit, d'une intelligence exemplaire, à la fois sensible et réaliste, et surtout porté par de jeunes personnages terriblement attachants, enfants confrontés à certaines cruelles réalités du monde. En seulement un volume, Our summer Holiday est la nouveauté qui m'a le plus ému en 2017.
L'Enfant et le Maudit :
Quand, en janvier 2017, les éditions Komikku ont annoncé L'Enfant et le Maudit, je n'avais jamais entendu parler de Nagabe. Mais dès son visuel d'annonce et sa jaquette, je me suis senti irrésistiblement attiré par le style de l'artiste, au point de parcourir régulièrement ses comptes Pixiv, Tumblr et Twitter, augmentant mon impatience à l'idée d'enfin découvrir son manga en langue française à partir du mois de mars 2017. Le résultat fut à la hauteur de mes espérances : L'Enfant et le Maudit offre exactement le type d'univers qui me plaît facilement, un univers propice à laisser l'imagination vagabonder, aux côtés de personnages aussi captivants qu'attachants. Le monde de cette série est pourtant cruel, mais aussi infiniment poétique et immersif, impossible pour moi de ne pas y plonger avec délectation. D'autant que l'une des principales qualités de l'oeuvre est sans doute la patte visuelle bien identifiable de Nagabe, qui croque les choses de façon magistrale, avec des allures de conte ancien, un travail de composition souvent brillant, de nombreux jeux sur le noir et le blanc, et un sens du détail très fin qui nous invite à scruter attentivement le moindre élément, la moindre ombre tapie... Pour tout ça, L'Enfant et le Maudit est, de très loin, la nouveauté qui m'a le plus transporté en 2017.
Jumping :
Le troisième choix des podiums, pour moi, c'est toujours l'horreur, car une multitude de titres me traversent l'esprit. Encore plus en cette année 2017, que je pense être la meilleure année depuis longtemps côté nouveautés (alors que 2016 était déjà très bon). Déjà, je peux remercier certains collègues d'avoir choisi Les Fleurs du Mal, Les Mémoires de Vanitas, To Your Eternity, Tokyo Alien Bros., Ghost & Lady ou encore la fin d'Alice in Borderland, car sans ça le casse-tête aurait été encore plus terrible. Mais même avec ça, le choix est resté horrible jusqu'au bout. J'ai pensé aux fins de La Fleur Millénaire et du Mari de mon frère qui m'ont fait forte impression. A Tokyo, Kaido, à Après la pluie, à Prisonnier Riku dont l'époustouflant tome 21 m'a fait lâcher en commentaires mon seul 20/20 de l'année... Et puis ne pas mettre March comes in like a Lion dans mon podium alors que j'ai attendu la série pendant des années, c'est un peu un scandale, mais bon... Au bout du compte, j'ai choisi une nouveauté que j'ai peur de voir se noyer un peu trop vite dans la masse de nouveautés : sur ses trois premiers tomes, Jumping m'a beaucoup marqué, pour la parfaite maîtrise que la mangaka Asahi Tsutsui a de ses thèmes. En tête, le profond manque de confiance en elle de l'héroïne, qui a trouvé un très fort écho en moi et m'a rappelé beaucoup de choses. Ne serait-ce que la manière dont le doute peut revenir au galop sans crier gare malgré tous les efforts... L'autrice trouve vraiment un ton très juste, très crédible, rendant son héroïne très vraie. Pourtant, autour de ce thème de société, l'ambiance de la série s'avère incroyablement positive, avec son sujet équestre, son quotidien en province, sa présentation positive des années étudiantes, ou sa vision bénéfique de la vie associative. Aussi, j'espère que le tome 4, qui sera déjà le dernier et qui sortira début janvier 2018, conclure comme il se doit l'oeuvre. En attendant, Jumping est la nouveauté dans laquelle je me suis le plus retrouvé en 2017.
Côté animation :
Alors que je suis plutôt habitué à regarder de l'animation quand j'en ai envie et sans suivre de près l'actualité des simulcasts, 2017 fut pourtant une année où j'ai renoué un peu avec l'actu, et ça a essentiellement commencé avec l'arrivée d'un anime que j'attendais impatiemment depuis son annonce, à savoir Ballroom he Youkoso, qui est d'ailleurs pour moi ce qu'il y a eu de meilleur cette année côté séries animées. Mais s'il y a une autre série qui m'a fait forte impression, c'est bien Made in Abyss et son excellent univers. J'attends également de trouver le temps de boucler certains animes dont j'ai beaucoup aimé les débuts, comme Jûni Taisen, Last Hero Inuyashiki ou Girls' Last Tour. Et pour 2018, j'attends impatiemment de voir ce que donneront certaines adaptations d'oeuvres que j'aime beaucoup, parmi lesquelles minuscule, The Rising of the Shield Hero, la saison 2 d'Overlord, ou bien sûr la Junji Itô Collection. Mais ma plus grande curiosité sera du côté de Violet Evergarden, dont les trailers me font complètement baver depuis des mois. j'espère surtout être séduit par des projets plus inattendus, surtout via des créations originales qui restent trop rares. En tête, le mystérieux "Projet D" sur lequel est impliqué Yoshitoshi ABe...
Je trouve que 2017 a été une très belle année pour l'animation japonaise au cinéma, avec quelques chefs d'oeuvre comme Dans un recoin de ce monde, Lou et l'île aux sirènes et Hirune Hime. Retrouver sur grand écran les robots géants de Gô Nagai via Mazinger Z Infinity fut aussi une bonne expérience. Et 2018 semble devoir démarrer avec tout autant de belle promesses via l'arrivée au cinéma de Fireworks et Mary et la fleur de la sorcière.
Je suis également content d'avoir vu sortir quelques jolies éditions physiques collector pour certaines séries, je pense à Your Name. et son collector spécial fnac, à Seven Deadly Sins, à Overlord, ou encore à Shigurui que j'ai longtemps espéré, et dont l'annonce par Black Box m'avait fait bondir de joie. Ma principale attente pour 2018 côté coffrets est d'ailleurs aussi à chercher du côté de Black Box : j'ai plus que hâte de retrouver Lupin III dans une édition physique à la hauteur !
Attentes pour 2018 :
Ma principale attente ne semble pas devoir être récompensée : attendant Ballroom he Youkoso depuis environ 5 ans, j'espérais qu'un éditeur profiterait de son adaptation animée pour l'acquérir, d'autant que le manga est très populaire au Japon, mais ça semble mal parti... On va quand même garder espoir qu'un éditeur soit assez couillu pour tenter le manga, malgré son sujet qui certes n'est pas forcément parmi les plus vendeurs.
Mais je ne vais pas me plaindre non plus : 2017 a vu arriver certains titres que j'ai longtemps espérés (March comes in like a lion en tête), et 2018 proposera déjà au moins 3 oeuvres que j'attendais vivement : Happiness, Souvenirs d'Emanon, et L'Atelier des Sorciers. Et je porte de gros espoirs sur Spiritual Princess, The Promised Neverland, ou encore King of Eden.
A part ça, mes attentes ne changent pas vraiment d'une année sur l'autre. Il y a bien des auteurs dont j'espère un jour le retour en France, comme Ryô Ikuemi, ou Yuki Kodama dont j'adorerais découvrir en français Tsukikage Baby ou Chiisako no Niwa. Je suivrai de toujours aussi près l'actualité des auteurs que j'adore et qui ont de l'actu en ce moment comme Inio Asano, Shûzô Oshimi, ou Mizu Sahara en guettant leurs possibles nouvelles publications françaises (le rêve étant que Kazé Manga, après le Chant des souliers rouges, poursuive sur Mizu Sahara). Je continuerai de rêver de rééditions complètes d'Aria, de Spica x2 ou même de 7 Seeds chez des éditeurs compétents. Ou j'espérerai encore, naïvement, la reprise de certaines séries en "pause prolongée" chez Panini, en tête Princesse Kaguya, Sidooh, Ane no kekkon et Man-ken.
Concrètement, plutôt que d'espérer encore et toujours les séries de mes rêves, je souhaite surtout que 2018 soit une année riche en bonnes petites surprises, en découvertes, en retours inattendus... Pour ça, je compte surtout sur des éditeurs comme Le Lézard Noir, Black Box qui a offert une excellente surprise en publiant du Saburô Ishikawa, ou Akata. Ce dernier éditeur me comble déjà en osant proposer en France un nouveau titre de Keiko Nishi, même si ce n'est que le temps d'un tome, avec Voyage au bout de l'été.
Podium de Mokochan
Tokyo Alien Bros. :
Mon chouchou de l’année ! Premier titre de l’auteur Keigo Shinzo chez nous, on découvre son univers décalé et riche à travers l’histoire de deux aliens en repérage pour s’installer sur terre. Oubliez les tentatives de conquête ultra-violentes, ce duo d’extraterrestres vient s’intégrer de manière totalement civilisée. Du moins ils essayent. Et c’est là que le récit va prendre tout son sens ! S’intégrer dans la société humaine est loin d’être simple quand on n’en connaît pas les codes. L’occasion de faire d’une pierre deux coups : un portrait sociétal très bien amené et sans lourdeur et beaucoup d’humour grâce aux réactions totalement en décalage, et donc cocasses, de nos héros. L’histoire comme les dessins sont similaires. Ils semblent simples en apparence mais ont mille détails à nous transmettre. Je pourrais disserter très longtemps sur cette série, mais je vais m’arrêter là. C’est cool, intelligent et en 3 tomes (et même sélectionné à Angoulême pour le FIBD, ce qui est bien mérité). Vous attendez quoi ?
Card Captor Sakura Clear Card Arc :
On a tous ce manga madeleine de Proust, celui qui a rythmé notre enfance/adolescence d’une manière ou d’une autre. La mienne a été rythmée à base de « Na na na na Nagiiiiiiing Anymore ». Puis j’ai découvert le reste des œuvres des CLAMP et c’est ce qui m’a fait basculer dans le manga. Donc quand Card Captor Sakura Clear Card Arc a été annoncé, ça a fait plus que vibrer mon kokoro de fan girl. Et à raison. Suite directe de la série originelle, on retrouve Sakura et la bande comme si on les avait quittés hier (en vrai ça fait 20 ans, voilà, coup de vieux cadeau). L’univers est plus enchanteur que jamais, on retrouve la même douceur dans la narration et les personnages et les liens qui les unissent sont toujours aussi attachants. Le dessin a bien évolué mais il n’a bien sûr fait que gagner en qualité. Il faudra s’armer de patience pour découvrir la suite, avec seulement 3 tomes sortis au Japon, mais cette nouvelle aventure s’annonce déjà très prometteuse. Et puis quel plaisir que retrouver la magical girl la plus croquignolette du monde ! Impossible de ne pas craquer.
Alice in Borderland :
Les « survival» ont été plus que mis en valeur ces dernières années. Parfois trop car c’est dans cette catégorie qu’on retrouve certains des pires titres du marché à mon sens. Mais s’il y a une série qui peut sauver tout le genre, c’est bien le trop méconnu Alice in Borderland ! Celle-ci s’est terminée en juillet dernier avec son dix-huitième volume. Et tous ces tomes alternent entre le très bon et l’excellent. Jusqu’à la conclusion, parfaite. Alice in Borderland ce n’est pas juste une histoire de tuerie, où de nombreux individus perdent la vie de manière violente et injuste. C’est aussi des thématiques riches et parfaitement traitées, avec un message fort voire émouvant à la fin. Des personnages qui évoluent tout le long, de manière juste et cohérente. Si la narration se veut parfois surprenante, c’est pour mieux nous étonner et amener une conclusion plus que brillante. Un manga maîtrisé de bout en bout, et qui mérite plus que votre attention.
Attentes pour 2018 :
Mon chouchou de l’année ! Premier titre de l’auteur Keigo Shinzo chez nous, on découvre son univers décalé et riche à travers l’histoire de deux aliens en repérage pour s’installer sur terre. Oubliez les tentatives de conquête ultra-violentes, ce duo d’extraterrestres vient s’intégrer de manière totalement civilisée. Du moins ils essayent. Et c’est là que le récit va prendre tout son sens ! S’intégrer dans la société humaine est loin d’être simple quand on n’en connaît pas les codes. L’occasion de faire d’une pierre deux coups : un portrait sociétal très bien amené et sans lourdeur et beaucoup d’humour grâce aux réactions totalement en décalage, et donc cocasses, de nos héros. L’histoire comme les dessins sont similaires. Ils semblent simples en apparence mais ont mille détails à nous transmettre. Je pourrais disserter très longtemps sur cette série, mais je vais m’arrêter là. C’est cool, intelligent et en 3 tomes (et même sélectionné à Angoulême pour le FIBD, ce qui est bien mérité). Vous attendez quoi ?
Card Captor Sakura Clear Card Arc :
On a tous ce manga madeleine de Proust, celui qui a rythmé notre enfance/adolescence d’une manière ou d’une autre. La mienne a été rythmée à base de « Na na na na Nagiiiiiiing Anymore ». Puis j’ai découvert le reste des œuvres des CLAMP et c’est ce qui m’a fait basculer dans le manga. Donc quand Card Captor Sakura Clear Card Arc a été annoncé, ça a fait plus que vibrer mon kokoro de fan girl. Et à raison. Suite directe de la série originelle, on retrouve Sakura et la bande comme si on les avait quittés hier (en vrai ça fait 20 ans, voilà, coup de vieux cadeau). L’univers est plus enchanteur que jamais, on retrouve la même douceur dans la narration et les personnages et les liens qui les unissent sont toujours aussi attachants. Le dessin a bien évolué mais il n’a bien sûr fait que gagner en qualité. Il faudra s’armer de patience pour découvrir la suite, avec seulement 3 tomes sortis au Japon, mais cette nouvelle aventure s’annonce déjà très prometteuse. Et puis quel plaisir que retrouver la magical girl la plus croquignolette du monde ! Impossible de ne pas craquer.
Alice in Borderland :
Les « survival» ont été plus que mis en valeur ces dernières années. Parfois trop car c’est dans cette catégorie qu’on retrouve certains des pires titres du marché à mon sens. Mais s’il y a une série qui peut sauver tout le genre, c’est bien le trop méconnu Alice in Borderland ! Celle-ci s’est terminée en juillet dernier avec son dix-huitième volume. Et tous ces tomes alternent entre le très bon et l’excellent. Jusqu’à la conclusion, parfaite. Alice in Borderland ce n’est pas juste une histoire de tuerie, où de nombreux individus perdent la vie de manière violente et injuste. C’est aussi des thématiques riches et parfaitement traitées, avec un message fort voire émouvant à la fin. Des personnages qui évoluent tout le long, de manière juste et cohérente. Si la narration se veut parfois surprenante, c’est pour mieux nous étonner et amener une conclusion plus que brillante. Un manga maîtrisé de bout en bout, et qui mérite plus que votre attention.
Attentes pour 2018 :
Depuis deux ans, je réclame une fin de série. Pendant un moment on a eu une date de sortie pour cette fin d’année, un espoir, la lueur au bout du tunnel… et puis non. Je parle bien sûr de Pilou apprenti Gigolo !! Et comme jamais deux sans trois, je le réclame encore cette année. Oui, c’est beau de rêver.
Sinon j’aimerais voir enfin arriver la fin de Princess Jellyfish et Bimbogami Ga !, deux titres que j’adore et qui ont hélas énormément ralenti au niveau de leur parution. Courage copains éditeurs, vous pouvez le faire pour 2018 ! Ensuite la nouvelle édition de Sakura chasseuse de carte, du Keigo Shinzô, de nouveaux mangas prometteurs… j’aurais la tête plongée dans le domaine tout le long de cette nouvelle année et je la sais plus que prometteuse. Donc je suis sereine. Vive la lecture, vive le manga !
Sinon j’aimerais voir enfin arriver la fin de Princess Jellyfish et Bimbogami Ga !, deux titres que j’adore et qui ont hélas énormément ralenti au niveau de leur parution. Courage copains éditeurs, vous pouvez le faire pour 2018 ! Ensuite la nouvelle édition de Sakura chasseuse de carte, du Keigo Shinzô, de nouveaux mangas prometteurs… j’aurais la tête plongée dans le domaine tout le long de cette nouvelle année et je la sais plus que prometteuse. Donc je suis sereine. Vive la lecture, vive le manga !
Podium de Raimaru
La forêt millénaire :
Taniguchi est un auteur que l'on peut aimer picorer ça et là, prendre de temps en temps un one shot de sa mangaographie et chiller, d'autant plus quand il s'agit d'un récit tranche-de-vie ou se déroulant dans un environnement naturel. La forêt millénaire est son dernier manga, hélas inachevé. Compte-tenu de ce que ce tome devait être le premier d'une série de 5, et de l'interview de son éditrice en fin d'album, on imagine aisément que Taniguchi avait encore franchit un cap dans son immense carrière pour proposer quelque chose d'ambitieux. Le format à l'italienne par exemple, inexistant au Japon. Ce format en longueur ne plait pas toujours aux lecteurs de BD mais ici, il rend honneur au travail graphique de Taniguchi. Car c'est bien ça que l'on retiendra de La forêt millénaire : puisque nous ne pouvons apprécier à sa juste mesure l'ambition scénaristique de l'auteur, il nous reste ces magnifiques planches vertes et bleues à l'aquarelle, de magnifiques décors dessinés autour d'un semblant de scénario de retour à la nature. En termes de contemplation, Taniguchi en a réalisé une des meilleures BDs au monde, ni plus, ni moins.
Le chant des souliers rouges :
Au début des années 2010, Mizu Sahara a gagné le cœur d'un petit nombre de lecteurs en francophonie avec seulement 7 volumes parus : les 5 tomes qui forment le poignant My Girl et le one shot stylisé Un bus passe, ainsi que, sous un autre pseudonyme, le boy's love À l'unisson. On sait que l'autrice a une large carrière déjà et l'on était en attente de nouveaux travaux de sa part dans notre milieu éditorial. Alors que l'on n'y croyait plus, Kazé sort cette année Le chant des souliers rouges, une série de 6 tomes vieille de 5 ans. Et c'est un bonheur : on retrouve et redécouvre tous les petits tics de l'autrice qui nous ont charmés à l'époque : cette utilisation des trames grises qui donne un côté mélancolique aux planches, la façon de dessiner les oreilles, la profondeur des regards et l'expressivité des personnages... tout cela au service d'une intrigue qui a du cœur. On en attendait pas moins de Mizu Sahara. Mais on en attends plus des éditeurs, nous voulons plus de Mizu Sahara !
Ranma 1/2 - édition originale :
Difficile de vanter les qualités de ce manga sans être redondant. Au même titre que Dragon Ball ou Les chevaliers du zodiaque, Ranma 1/2 est un monument, une des séries qui a initié la passion des francophones pour les mangas et les animés. Glénat attendait une nouvelle édition japonaise pour l'adapter et remplacer son ancienne série de volumes à la maquette pour le moins obsolète. Outre la fraicheur de l'écrin, cette réédition de Ranma 1/2 comblera de nombreuses personnes : les anciens fans de l'animé qui n'ont peut-être pas lu le manga, les lecteurs de mangas plus jeunes mais curieux, ceux qui veulent lire une série important dans le destin du manga en France... Il faut dire qu'en a peine 300 pages, les personnages sont immédiatement attachants, les situations font typiquement vintage et cela les rend charmantes, le pitch, bien connu de tous, fait bien mouche en termes d'humour... Bref, 30 ans après être paru pour la première fois, Ranma 1/2 est toujours une lecture de qualité qui mérite de paraître dans un top de l'année 2017.
Attentes pour 2018 :
Ces dernières années, les mangas issus des labels d'auteur m'ont pour le moins comblé, et ça tombe bien, c'est mon type de manga fétiche. En revanche, pour ce qui est de séries plus classiques, longues, issues des grands magazines du Japon et en format tankobon, je peine à trouver des œuvres qui m'intéressent vraiment, qui ne ressemblent pas à quelque chose qui existe déjà... Beaucoup de thèmes, le survival, les super-pouvoirs, la vengeance, le thriller oppressant sont galvaudés à l'extrême et continuent à paraitre en masse sur les étagères de nos libraires. Reste quelques auteurs auxquels je reste fidèle, Asano, Amano, Araki, Kaneko, mais ça pèse de moins en moins lourd. De ce que j'ai vu cette année et ce qui se profile l'année qui vient, il va falloir fouiller un peu pour trouver des choses qui me plaisent. Je note déjà Souvenirs d'Emanon, à l'aspect graphique absolument charmant. Enfin, puisque Kazé a relancé Mizu Sahara, j'espère une sortie de Our Happy Hours, un one shot très estimé de l'autrice mais toujours inédit chez nous.
Je demanderais un peu plus de variété dans l'offre de manga française. Tout un pan des mangas comiques, au style un peu décalé, burlesque tels que Tonkatsu DJ Agetarô sont absents dans nos contrées et légions au Japon. J'aime ce qui est décalé et feel good, de plus en plus. À titre d'exemple, j'aimerais voir plus de mangas Cornigule, paru chez Cornélius. Mais combien êtes-vous à en avoir entendu parler ?
Bref, je crois que je laisserais de côté les séries classiques issues des magazines traditionnels pour aller chercher les mangas d'auteurs et alternatifs, comme cette année.
Taniguchi est un auteur que l'on peut aimer picorer ça et là, prendre de temps en temps un one shot de sa mangaographie et chiller, d'autant plus quand il s'agit d'un récit tranche-de-vie ou se déroulant dans un environnement naturel. La forêt millénaire est son dernier manga, hélas inachevé. Compte-tenu de ce que ce tome devait être le premier d'une série de 5, et de l'interview de son éditrice en fin d'album, on imagine aisément que Taniguchi avait encore franchit un cap dans son immense carrière pour proposer quelque chose d'ambitieux. Le format à l'italienne par exemple, inexistant au Japon. Ce format en longueur ne plait pas toujours aux lecteurs de BD mais ici, il rend honneur au travail graphique de Taniguchi. Car c'est bien ça que l'on retiendra de La forêt millénaire : puisque nous ne pouvons apprécier à sa juste mesure l'ambition scénaristique de l'auteur, il nous reste ces magnifiques planches vertes et bleues à l'aquarelle, de magnifiques décors dessinés autour d'un semblant de scénario de retour à la nature. En termes de contemplation, Taniguchi en a réalisé une des meilleures BDs au monde, ni plus, ni moins.
Le chant des souliers rouges :
Au début des années 2010, Mizu Sahara a gagné le cœur d'un petit nombre de lecteurs en francophonie avec seulement 7 volumes parus : les 5 tomes qui forment le poignant My Girl et le one shot stylisé Un bus passe, ainsi que, sous un autre pseudonyme, le boy's love À l'unisson. On sait que l'autrice a une large carrière déjà et l'on était en attente de nouveaux travaux de sa part dans notre milieu éditorial. Alors que l'on n'y croyait plus, Kazé sort cette année Le chant des souliers rouges, une série de 6 tomes vieille de 5 ans. Et c'est un bonheur : on retrouve et redécouvre tous les petits tics de l'autrice qui nous ont charmés à l'époque : cette utilisation des trames grises qui donne un côté mélancolique aux planches, la façon de dessiner les oreilles, la profondeur des regards et l'expressivité des personnages... tout cela au service d'une intrigue qui a du cœur. On en attendait pas moins de Mizu Sahara. Mais on en attends plus des éditeurs, nous voulons plus de Mizu Sahara !
Ranma 1/2 - édition originale :
Difficile de vanter les qualités de ce manga sans être redondant. Au même titre que Dragon Ball ou Les chevaliers du zodiaque, Ranma 1/2 est un monument, une des séries qui a initié la passion des francophones pour les mangas et les animés. Glénat attendait une nouvelle édition japonaise pour l'adapter et remplacer son ancienne série de volumes à la maquette pour le moins obsolète. Outre la fraicheur de l'écrin, cette réédition de Ranma 1/2 comblera de nombreuses personnes : les anciens fans de l'animé qui n'ont peut-être pas lu le manga, les lecteurs de mangas plus jeunes mais curieux, ceux qui veulent lire une série important dans le destin du manga en France... Il faut dire qu'en a peine 300 pages, les personnages sont immédiatement attachants, les situations font typiquement vintage et cela les rend charmantes, le pitch, bien connu de tous, fait bien mouche en termes d'humour... Bref, 30 ans après être paru pour la première fois, Ranma 1/2 est toujours une lecture de qualité qui mérite de paraître dans un top de l'année 2017.
Attentes pour 2018 :
Ces dernières années, les mangas issus des labels d'auteur m'ont pour le moins comblé, et ça tombe bien, c'est mon type de manga fétiche. En revanche, pour ce qui est de séries plus classiques, longues, issues des grands magazines du Japon et en format tankobon, je peine à trouver des œuvres qui m'intéressent vraiment, qui ne ressemblent pas à quelque chose qui existe déjà... Beaucoup de thèmes, le survival, les super-pouvoirs, la vengeance, le thriller oppressant sont galvaudés à l'extrême et continuent à paraitre en masse sur les étagères de nos libraires. Reste quelques auteurs auxquels je reste fidèle, Asano, Amano, Araki, Kaneko, mais ça pèse de moins en moins lourd. De ce que j'ai vu cette année et ce qui se profile l'année qui vient, il va falloir fouiller un peu pour trouver des choses qui me plaisent. Je note déjà Souvenirs d'Emanon, à l'aspect graphique absolument charmant. Enfin, puisque Kazé a relancé Mizu Sahara, j'espère une sortie de Our Happy Hours, un one shot très estimé de l'autrice mais toujours inédit chez nous.
Je demanderais un peu plus de variété dans l'offre de manga française. Tout un pan des mangas comiques, au style un peu décalé, burlesque tels que Tonkatsu DJ Agetarô sont absents dans nos contrées et légions au Japon. J'aime ce qui est décalé et feel good, de plus en plus. À titre d'exemple, j'aimerais voir plus de mangas Cornigule, paru chez Cornélius. Mais combien êtes-vous à en avoir entendu parler ?
Bref, je crois que je laisserais de côté les séries classiques issues des magazines traditionnels pour aller chercher les mangas d'auteurs et alternatifs, comme cette année.
Podium de Rogue
Je ne lis plus autant qu'il y a quelques années, c'est évident. Et côté cinéma asiatique ou animation, ce n'est guère mieux : cela fait 4 mois que quatre thrillers sud-coréens m'attendent bien au chaud dans la bibliothèque, je n'ai toujours pas vu Your name, ni Fireworks, ni Dans un recoin de ce monde, dont je n'ai entendu que des louanges.
Mais chaque fois que j'ai pu me poser pour ouvrir un manga, j'ai adoré ce que j'ai lu. Les derniers volumes de mes séries en cours (peu nombreuses), quelques nouvelles sur lesquelles je savais que je ne prenais pas un gros risque, étant déjà acquis au trait et au savoir-faire de l'auteur. Et pourtant, chaque fois, j'ai été charmé, surpris, toujours.
Ghost and Lady :
Autant Springald, le précédent one-shot de Fujita, m'avait laissé sur ma faim, autant les deux volumes de ce Ghost and Lady ont constitué mon meilleur moment de lecture manga cette année. Deux gros volumes, c'est ce qu'il a suffi à Kazuhiro Fujita, dont le talent n'est plus à prouver, pour que je sois absorbé dans un récit. Un trait dynamique comme jamais, une histoire passionnante, une fin qui tient toutes ses promesses (c'est si rare que les mangakas sachent finir leurs oeuvres...), de l'humour mêlé à une ambiance très noire. Décidément, ce mangaka est à part. Ajoutez à cela une édition française superbe (non mais cette couverture O-O) et vous avez là l'immanquable de l'année.
Vinland saga :
L'auteur nous balade de pays en pays, avec un graphisme somptueux et des aventures captivantes, avec ici des fulgurances de violence, là des moments intimistes. Le tome 18 ne déroge pas à la règle : on ne sait pas à quoi s'attendre. Tout peut arriver dans Vinland saga. Tout. J'aime être surpris. Chaque page est un délice visuel mais aussi une crainte quant au devenir des personnages.
Pline :
Mari Yamazaki, accompagnée cette fois d'un autre mangaka, Tori Miki, propose un manga historique. L'humour de Thermae Romae a disparu, pour laisser place à une plus grande réalité historique, même si la part fictionnelle reste présente, sans jamais être exagérée ou caricaturale. En résulte une oeuvre beaucoup plus maîtrisée graphiquement comme dans sa narration, avec des personnages passionnants. Si vous voulez un complément parfait à la série Rome sortie il y a maintenant un petit moment, dont chacun se souvient qu'elle fût excellente à ses débuts mais ratée sur sa (non-)fin, vous pouvez vous précipiter sur Pline sans hésiter.
Attentes pour 2018 :
2018 sera l'année durant laquelle un nouveau volume de Bride stories va sortir. C'est la série dont j'attends chaque volume avec le plus d'impatience. Il n'y a eu qu'un seul tome en 2017, mais c'était encore un chef d'oeuvre. Tout est réussi : l'auteure nous balade dans son histoire, elle est clairement l'une des mangakas les plus talentueuses à l'heure actuelle (quel coup de crayon !). 2018 sera aussi l'année durant laquelle je devrais faire l'acquisition de la bonne vingtaine de volumes de L'Attaque des titans. Cela fait des années que je ne veux pas me lancer, car j'ai toujours été rebuté par les graphismes au gré de mes très nombreux feuilletages en librairies. Mais je manque, apparemment, ce qui s'est fait de mieux en manga dans le scénario et la narration depuis un moment. Je le sais. L'erreur va donc être réparée. Et 2018, cela devrait aussi être l'année du retour de Takehiko Inoue : ce serait quand même intéressant que ce dernier nous fasse profiter d'au moins un volume de Vagabond ou de Real, non ? Personnellement, je suis inquiet de ne rien avoir vu depuis des mois et des mois...
Et côté nouveautés ? J'ai l'impression de me répéter au fur et à mesure des années, mais je n'attends pas de nouveaux mangas... mais des rééditions de chefs d'oeuvre dont le sort m'est toujours apparu injuste (et pas qu'à moi). L'édition Deluxe de Slam Dunk est toujours parmi mes priorités, comme la suite de Genshiken (Genshiken Nidaime), le manga sur les otakus que chaque lecteur de manga devrait avoir dans sa bibliothèque. Et que dire du rêve, de l'utopie (?) de revoir sortir un jour Karakuri circus, le meilleur shônen de tous les temps, signé Kazuhiro Fujita (encore lui, voir mon podium), stoppé par Delcourt il y a une décennie, que j'ai eu la chance de lire en VO et qui m'a laissé un souvenir impérissable. Vous savez ce que l'on dit ? C'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe ! Et moi, je me mettrais à table sans hésiter une seconde si un éditeur avait la bonne idée de se lancer sur les titres susvisés.
Mais chaque fois que j'ai pu me poser pour ouvrir un manga, j'ai adoré ce que j'ai lu. Les derniers volumes de mes séries en cours (peu nombreuses), quelques nouvelles sur lesquelles je savais que je ne prenais pas un gros risque, étant déjà acquis au trait et au savoir-faire de l'auteur. Et pourtant, chaque fois, j'ai été charmé, surpris, toujours.
Ghost and Lady :
Autant Springald, le précédent one-shot de Fujita, m'avait laissé sur ma faim, autant les deux volumes de ce Ghost and Lady ont constitué mon meilleur moment de lecture manga cette année. Deux gros volumes, c'est ce qu'il a suffi à Kazuhiro Fujita, dont le talent n'est plus à prouver, pour que je sois absorbé dans un récit. Un trait dynamique comme jamais, une histoire passionnante, une fin qui tient toutes ses promesses (c'est si rare que les mangakas sachent finir leurs oeuvres...), de l'humour mêlé à une ambiance très noire. Décidément, ce mangaka est à part. Ajoutez à cela une édition française superbe (non mais cette couverture O-O) et vous avez là l'immanquable de l'année.
Vinland saga :
L'auteur nous balade de pays en pays, avec un graphisme somptueux et des aventures captivantes, avec ici des fulgurances de violence, là des moments intimistes. Le tome 18 ne déroge pas à la règle : on ne sait pas à quoi s'attendre. Tout peut arriver dans Vinland saga. Tout. J'aime être surpris. Chaque page est un délice visuel mais aussi une crainte quant au devenir des personnages.
Pline :
Mari Yamazaki, accompagnée cette fois d'un autre mangaka, Tori Miki, propose un manga historique. L'humour de Thermae Romae a disparu, pour laisser place à une plus grande réalité historique, même si la part fictionnelle reste présente, sans jamais être exagérée ou caricaturale. En résulte une oeuvre beaucoup plus maîtrisée graphiquement comme dans sa narration, avec des personnages passionnants. Si vous voulez un complément parfait à la série Rome sortie il y a maintenant un petit moment, dont chacun se souvient qu'elle fût excellente à ses débuts mais ratée sur sa (non-)fin, vous pouvez vous précipiter sur Pline sans hésiter.
Attentes pour 2018 :
2018 sera l'année durant laquelle un nouveau volume de Bride stories va sortir. C'est la série dont j'attends chaque volume avec le plus d'impatience. Il n'y a eu qu'un seul tome en 2017, mais c'était encore un chef d'oeuvre. Tout est réussi : l'auteure nous balade dans son histoire, elle est clairement l'une des mangakas les plus talentueuses à l'heure actuelle (quel coup de crayon !). 2018 sera aussi l'année durant laquelle je devrais faire l'acquisition de la bonne vingtaine de volumes de L'Attaque des titans. Cela fait des années que je ne veux pas me lancer, car j'ai toujours été rebuté par les graphismes au gré de mes très nombreux feuilletages en librairies. Mais je manque, apparemment, ce qui s'est fait de mieux en manga dans le scénario et la narration depuis un moment. Je le sais. L'erreur va donc être réparée. Et 2018, cela devrait aussi être l'année du retour de Takehiko Inoue : ce serait quand même intéressant que ce dernier nous fasse profiter d'au moins un volume de Vagabond ou de Real, non ? Personnellement, je suis inquiet de ne rien avoir vu depuis des mois et des mois...
Et côté nouveautés ? J'ai l'impression de me répéter au fur et à mesure des années, mais je n'attends pas de nouveaux mangas... mais des rééditions de chefs d'oeuvre dont le sort m'est toujours apparu injuste (et pas qu'à moi). L'édition Deluxe de Slam Dunk est toujours parmi mes priorités, comme la suite de Genshiken (Genshiken Nidaime), le manga sur les otakus que chaque lecteur de manga devrait avoir dans sa bibliothèque. Et que dire du rêve, de l'utopie (?) de revoir sortir un jour Karakuri circus, le meilleur shônen de tous les temps, signé Kazuhiro Fujita (encore lui, voir mon podium), stoppé par Delcourt il y a une décennie, que j'ai eu la chance de lire en VO et qui m'a laissé un souvenir impérissable. Vous savez ce que l'on dit ? C'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe ! Et moi, je me mettrais à table sans hésiter une seconde si un éditeur avait la bonne idée de se lancer sur les titres susvisés.
Podium de Takato
Shûzo Oshimi est un mangaka qui me faisait de l’œil depuis un certain temps mais ayant raté le coche pour Dans l'intimité de Marie (mon lancement dans cette série faisant partie de mes bonnes résolutions de 2018), j'attendais avec une grande curiosité Les Fleurs du Mal. Et quelle claque ! Derrière un récit qui peut paraître étrange sur son premier volume, l’œuvre d'Oshimi se montre sans tabou en parlant de codes sociaux et moraux, ainsi que d'adolescence, des thèmes qui me tiennent particulièrement à cœur. Le duo Takao / Sawa a donc immédiatement fait mouche et derrière cette intrigue très torturée, les messages de l'auteur m'ont directement touché. Sans oublier le visuel si propre à l'auteur, notamment ses personnages qu'on reconnaitrait entre mille, et on obtient ce qui reste mon coup de cœur de l'ensemble de l'année 2017, tant chaque tome s'est montré exceptionnel à mes yeux.
Jojolion :
Jojolion :
Avec Dragon Ball, Jojo's Bizarre Adventure fait partie de mes titres préférés, tant le génie de Hirohiko Araki pour se renouveler a entretenu une passion en moi depuis que je connais la saga (presque dix ans maintenant, que le temps passe vite...). Avec Jojolion, l'auteur nous offre un début de huitième partie immédiatement captivant par tous les mystères introduits, et les subtils liens avec le passé de la saga Jojo plantés. En vérité, je n'ai jamais trouvé un début d'arc de Jojo aussi passionnant tant l'auteur cherche à éviter une succession de combat de Stand prétextés par une situation, les affrontements servant alors une vraie progression du scénario. Bien-sûr, le génie de l'auteur dans la création de ses combats reste intact, difficile alors de bouder son plaisir sur les quelques tomes publiés cette année. Si Jojolion garde cette qualité, il se pourrait que la série finisse sur le podium de mes parties préférées de Jojo, avec Diamond is Unbreakable et Golden Wind.
To Your Eternity :
To Your Eternity :
Comme beaucoup, j'ai découvert Yoshitoki Oima avec A Silent Voice, une œuvre que j'ai adoré malgré un fin que j'ai trouvé un poil bateau. J'attendais donc avec impatience To Your Eternity, dont le ton semblait très différent bien que la patte visuel de la magaka demeurait intacte. Outre la surprise (et déception d'un côté) de ne pas trouver cette série chez Ki-oon, le récit m'a envouté dès son premier tome. Il est très difficile de simplement décrire To Your Eternity tant la série nous fait passer par une palette d'émotion et évolue sur différents registres. Le tome 1 fut pour moi une véritable aventure tragique dans un désert de glace à l'ambiance particulière, le second arc a su m'amuser comme m'émouvoir sur sa fin, tandis que le troisième trouvait un autre équilibre entre les péripéties humaines et la dimension fantastique du titre qui s'est montrée plus présente. Il est donc très difficile de savoir où le récit de Yoshitoki Oima nous mène mais chaque volume a ses particularités et narre l'intrigue sous une force qui lui est propre. Pour ces raisons, la série fut l'une de mes plus belles découvertes de 2017.
Côté animation :
Côté animation :
En cette année 2017, j'ai cherché à suivre davantage de séries d'animation. N'aimant pas forcément regarder des anime sur ordinateur, l'émergence des applications Playstation 4 et tablettes des plateformes Wakanim, Crunchyroll et ADN fut une véritable aubaine, sans oublier Netflix et Amazon Prime. Ce dernier, limité malheureusement à ceux qui souscrivent à l'abonnement annuel, nous a réservé quelques pépites, difficile alors de ne pas citer l'incroyable Welcome to the Ballroom.
A l'heure actuelle, il est rare de ne pas voir une série saisonnière ne pas être rendue accessible en France. L'époque des fansubs me semble révolue, et cette facilité d'accès à l'animation japonaise est un bonheur qu'on n'espérait pas forcément il y a une douzaine d'années de ça. Forcément, cela incite à suivre les nouvelles séries diffusées chaque saison et cette année 2017 fut marquée par certains coups de cœur, mais aussi quelques fiascos. Parmi les pépites de cette année que j'ai pu voir, la saison 2 de Gundam - Iron Blooded-Orphans, The Ancient Magus Bride dont la diffusion se poursuit, la saison deux de L'Attaque des Titans, ou la très bonne deuxième saison de My Hero Academia. Moins de bides de mon côté, mais quelques uns tout de même sur la fin d'année. Dernièrement, King's Game m'est apparu comme une adaptation d'une pauvreté légendaire sur le plan technique, tandis que son choix d'adapter deux arcs en une douzaine d'épisodes a donné lieu à un récit très bancal. Mais ma plus grosse déception vient de l'anime UQ Holder dont les premiers épisodes s'avéraient sympathiques, mais dont le rush de la phase finale, occultant tout un pan très important du manga, a gâché le tout, gâchant les développements de personnages ainsi que la chronologie de l'histoire, sans compter que ceux qui n'ont pas lu l'entièreté de Negima n'ont pas dû comprendre grand chose aux 4 épisodes finaux... A mes yeux, Ken Akamatsu restera éternellement maudit dans ses adaptations animées, lui qui nous offre des titres pourtant époustouflants depuis Negima.
Enfin, ma dernière déception vient du traitement de Dragon Ball Super en France : lamentable. Grand fan de la saga d'Akira Toriyama, j'espérais une arrivée plus massive de la série chez nous en 2017, quand bien même sa qualité serait moyenne. Résultat : une diffusion censurée sur une chaîne payante (Toonami), ce qui relève de l'absurdité la plus totale en mon sens, une arrivée tardive mais appréciable sur NT1, et zéro DVD et blu-ray sortis à ce jour. La série ayant maintenant dépassé les 120 épisodes au Japon, la politique de Toei Europe est d'une débilité sans nom. Difficile alors de totalement jeter la pierre à ceux qui passent par des moyens détournés pour découvrir la série, à l'heure où nous avons l'habitude d'avoir accès aux grandes séries animées assez rapidement, que ce soit en simulcast ou support physique.
Attentes pour 2018 :
A l'heure actuelle, il est rare de ne pas voir une série saisonnière ne pas être rendue accessible en France. L'époque des fansubs me semble révolue, et cette facilité d'accès à l'animation japonaise est un bonheur qu'on n'espérait pas forcément il y a une douzaine d'années de ça. Forcément, cela incite à suivre les nouvelles séries diffusées chaque saison et cette année 2017 fut marquée par certains coups de cœur, mais aussi quelques fiascos. Parmi les pépites de cette année que j'ai pu voir, la saison 2 de Gundam - Iron Blooded-Orphans, The Ancient Magus Bride dont la diffusion se poursuit, la saison deux de L'Attaque des Titans, ou la très bonne deuxième saison de My Hero Academia. Moins de bides de mon côté, mais quelques uns tout de même sur la fin d'année. Dernièrement, King's Game m'est apparu comme une adaptation d'une pauvreté légendaire sur le plan technique, tandis que son choix d'adapter deux arcs en une douzaine d'épisodes a donné lieu à un récit très bancal. Mais ma plus grosse déception vient de l'anime UQ Holder dont les premiers épisodes s'avéraient sympathiques, mais dont le rush de la phase finale, occultant tout un pan très important du manga, a gâché le tout, gâchant les développements de personnages ainsi que la chronologie de l'histoire, sans compter que ceux qui n'ont pas lu l'entièreté de Negima n'ont pas dû comprendre grand chose aux 4 épisodes finaux... A mes yeux, Ken Akamatsu restera éternellement maudit dans ses adaptations animées, lui qui nous offre des titres pourtant époustouflants depuis Negima.
Enfin, ma dernière déception vient du traitement de Dragon Ball Super en France : lamentable. Grand fan de la saga d'Akira Toriyama, j'espérais une arrivée plus massive de la série chez nous en 2017, quand bien même sa qualité serait moyenne. Résultat : une diffusion censurée sur une chaîne payante (Toonami), ce qui relève de l'absurdité la plus totale en mon sens, une arrivée tardive mais appréciable sur NT1, et zéro DVD et blu-ray sortis à ce jour. La série ayant maintenant dépassé les 120 épisodes au Japon, la politique de Toei Europe est d'une débilité sans nom. Difficile alors de totalement jeter la pierre à ceux qui passent par des moyens détournés pour découvrir la série, à l'heure où nous avons l'habitude d'avoir accès aux grandes séries animées assez rapidement, que ce soit en simulcast ou support physique.
Attentes pour 2018 :
Côté manga, j'ai la triste impression d'avoir de moins en moins d'attentes au fil des années. Quelques titres pas encore arrivés en France titillent ma curiosité, mais j'ai de plus en plus rarement le coup de cœur en découvrant une œuvre, même si je suis globalement bon lecteur et trouve les séries que je suis au moins sympathiques. Pour 2018, quelques titres me viennent en tête comme Dr Stone, le manga du Jump de Boichi, et surtout The Promised Neverland qui est le hit que j'attends le plus tant j'en attends une fraîcheur dans le paysage shônen. Je croise aussi les doigts, en vain sûrement, pour le manga Welcome to The Ballroom qui mériterait une publication chez nous tant son esthétique demeure incroyable (appréciez seulement les couvertures, une vraie claque !). Parmi mes espoirs vains, je croise naïvement les doigts pour que le manga Persona 5 soit édité chez nous, ne serait-ce parce que le jeu a fait une belle percée dans le monde entier et que proposer sa monture manga aidera la licence à avoir plus de visibilité en France. Enfin, dans mes attentes qui relèvent de la valeur sûre, je lirai avec un énorme plaisir la suite du manga Pokémon - La Grande Aventure qui est petit à petit complété en France. Kurokawa fait un incroyable boulot de ce côté-là, à juste titre tant la saga manga Pokémon le mérite. J'attends donc la suite de la partie Soleil et Lune ainsi que l'arc Diamant et Perle, en espérant avoir droit aux courts arcs Heartgold / Soulsilver et Rubis-Omega / Saphir-Alpha.
Du côté de l'animation, mes attentes sont beaucoup plus grandes : l'adaptation animée de Card Captor Sakura - Clear Card Arc, l'anime Citrus, la deuxième saison d'Overlord... Mais c'est surtout le printemps à venir qui se montrera incroyable avec la troisième saison de My Hero Academia (qui adaptera sans doute le passage le plus fort du manga à l'heure actuel), la nouvelle adaptation de Ginga Eiyû Densetsu, Sôten no Ken - Re Genesis, Captain Tsubasa, et enfin l'adaptation animée de Persona 5, adaptation qui devrait au moins se montrer satisfaisante si elle respecte l'incroyable scénario du jeu d'origine. Enfin, j'ai hâte de découvrir la troisième saison de L'Attaque des Titans, qui adaptera un passage du manga qui divise mais que, personnellement, je trouve passionnant.
Satisfait par les sorties Blu-ray de cette année, j'espère que 2018 sera aussi un grand cru de sorties physiques. Je croise les doigts pour Jojo's Bizarre Adventure - Diamond is Unbreakable, la suite de My Hero Academia, mais aussi pour que @anime poursuive sa politique autour de Gundam, très dense en cette année 2017.
Du côté de l'animation, mes attentes sont beaucoup plus grandes : l'adaptation animée de Card Captor Sakura - Clear Card Arc, l'anime Citrus, la deuxième saison d'Overlord... Mais c'est surtout le printemps à venir qui se montrera incroyable avec la troisième saison de My Hero Academia (qui adaptera sans doute le passage le plus fort du manga à l'heure actuel), la nouvelle adaptation de Ginga Eiyû Densetsu, Sôten no Ken - Re Genesis, Captain Tsubasa, et enfin l'adaptation animée de Persona 5, adaptation qui devrait au moins se montrer satisfaisante si elle respecte l'incroyable scénario du jeu d'origine. Enfin, j'ai hâte de découvrir la troisième saison de L'Attaque des Titans, qui adaptera un passage du manga qui divise mais que, personnellement, je trouve passionnant.
Satisfait par les sorties Blu-ray de cette année, j'espère que 2018 sera aussi un grand cru de sorties physiques. Je croise les doigts pour Jojo's Bizarre Adventure - Diamond is Unbreakable, la suite de My Hero Academia, mais aussi pour que @anime poursuive sa politique autour de Gundam, très dense en cette année 2017.
Podium de Zebuline
Dernière heure :
Dernière heure est l'une des séries qui m'a le plus chamboulé cette année. Tout juste terminée, cette œuvre traite de manière étonnante d'un sujet très difficile : la guerre.
La mangaka nous montre tout son talent et ce tout en douceur. Les dessins, où le blanc domine, sont d'une grande pureté et cela contraste parfaitement avec le thème pour donner une grande pureté à la série.
Les personnages sont très simples mais touchants et ils véhiculent tant d'émotions. On ne peut que s'y attacher alors qu'ils tentent tout au long des quatre volumes de poursuivre leur quotidien malgré la violence sous-entendu de la situation. C'est aussi cela le coup de maitre de la mangaka. La guerre a beau être centrale elle n'est que très peu montrée et on voit bien plus ses conséquences que les évènements en eux-même.
Dernière œuvre de Yû, la série résolument pacifiste mérite d'être lue.
The ancient magus bride :
Après avoir visionné la série animée sortie cet automne je me suis tournée vers ce manga que j'avais trop longtemps délaissé. Sans surprise il fut un réel coup de cœur.
L'univers du manga est aussi troublant que captivant. Kore Yamazaki parvient à s'approprier le folklore occidental en le mêlant à quelques éléments japonais pour un résultat magnifique et maitrisé.
On pourrait reprocher à l'intrigue de trainer un peu parfois et pourtant on ne s'ennuie pas. Magie, acceptation de soi, de l'autre mais aussi écologie sont autant de thèmes abordés dans The Ancient Magus bride et ils touchent en plein cœur !
Avec un coup de crayon raffiné et quelque peu atypique, le mangaka arrive parfaitement à restituer, l’expressivité d’un regard, d’un visage. Même pour cette tête d’os d’Elias.
Au final, je ne regrette pas d'avoir commencé la série papier après avoir vu l'anime. The ancient magus bride est un manga un peu différent des séries habituelles mais dotée d'une histoire poétique et originale à souhait.
L'ère des cristaux :
L'ère des cristaux est l'une de mes autres découvertes de l'année. Sous le charme de la série animée je me suis mise au manga qui s'est au final révélé être un coup de cœur.
Le titre a le mérite d'être original. Doté d'un chara-design très reconnaissable, épuré et futuriste, ce seinen ressemble à un ovni difficilement classable.
Tranche de vie, combat, fantasy se mêlent pour donner vie à une histoire prenante et magnifique.
Le manga est un bijou d’une beauté éblouissante et on ne peut ignorer le talent de Haruko Ichikawa. Malgré l'absence de couleur, l'auteure parvient sans difficulté à nous montrer la luminosité des gemmes humanoïdes. Le lecteur peut se baser sur les couvertures pour connaître la couleur des pierres, mais dans le manga, le noir et le blanc dominent sans pour autant que cela soit un problème.
Avec beaucoup de talent, l'auteure joue avec ces non-couleurs pour donner une aura lumineuse à son œuvre.
Le personnage principal, Phos, a d'ailleurs un éclat qui attire le regard. Haruko Ichikawa prend grand soin d'embellir son héros, que l'on suit avec grand plaisir dans cette histoire aux allures de conte philosophique.
Côté animation :
2017 fut une année prometteuse côté animation et j'ai pu me délecter avec plaisir de certaines séries. Bien évidemment The ancient magus bride reste mon plus gros coup de cœur de l'année de ce côté. D'un point de vu visuel et musical l'anime met la barre bien haut !
Des animes comme Scum's Wish ne sont à mon avis pas assez mis sur le devant de la scène. Celui-ci mérite grandement d'être découvert. Tant pour son histoire que pour ses personnages ou encore son parti-pris graphique.
Certains animes ont au contraire brillé pour leur médiocrité. Je pense notamment à King's game qui était très pauvre d'un point de vu technique et son intrigue était des plus chaotique.
2017 fut aussi une année pour de nombreuses suites. Bien sur la seconde saison de l'attaque des titans était l'une des plus attendues. L'anime avance à un bon rythme avec une excellente qualité toutefois la seconde saison apporte plus de mystère qu'elle n'en résout et donne donc l'impression d'être une transition vers la saison suivante. Heureusement, nous n'aurons pas à attendre trop longtemps cette fois !
Preuve de mon affection pour les séries quelques peu décalées, Kono subarashii sekai ni shukufuku wo 2 m'a bien fait rire pour son coté déjanté et parodique des animes Isekai.
En parlant de ce genre, Ordinal Scale fut une jolie surprise. Il est vrai que la franchise Sword Art Online a connu des hauts et des bas. Le film relève un peu le niveau général même s'il est dommage qu'ils soient obligés d'invoquer Aincrad pour faire vibrer les spectateurs.
Enfin, du côté de Pokemon, je fus quelque peu déçue par I choose You. Grande fan de la licence depuis son commencement, j'aurais préféré un véritable retour aux sources. L'absence d'Ondine et de Pierre était incompréhensible, tout comme le fait de changer les évènements marquants de la première saison. Le lien entre Sacha et Dracaufeu n'a plus la même saveur. Du coté de la série, Soleil et lune ne fut pas une saison si mauvaise que ça. Une fois le choc du chara-design passé l'histoire se révèle suffisamment prenante pour être suivie en dépit d'un trop grand nombre de personnages principaux.
Attentes pour 2018 :
Mes attentes pour 2018 ? Bien sûr, j'attends aussi avec impatience certaines suites comme les Mémoires de Vanitas qui fait partie de mes coups de cœur 2017 mais aussi Black Butler ou encore le magnifique manga Perfect World qui a raté de peu mon top 3 cette année !
No game no life est dans mon collimateur, j'avais adoré l'anime j'espère que le manga sera à sa hauteur. Mais y aura-t-il quelqu'un pour publier (un jour) le light novel ?!
L'atelier des sorciers qui sortira aux éditions Pika me semble réellement prometteur d'autant plus que ce premier volume s'offrira une édition collector.
Du côté de l'animation, Citrus ne plaira sans doute pas à tout le monde car il s'agit d'une série Yuri mais avec son trailer prometteur et la qualité du manga, je le suivrais sans aucun doute de très près. Card Captor Sakura est aussi à regarder mais parmi les petits nouveaux, Violet Evergarden est celui qui éveille le plus ma curiosité pour l'ambiance steam-punk qu'il dégage et la beauté de l'animation. Enfin, parmi toute les suites possibles, Yuri!!! On Ice est sans aucun doute le film dont j'attends le plus la sortie !
Dernière heure est l'une des séries qui m'a le plus chamboulé cette année. Tout juste terminée, cette œuvre traite de manière étonnante d'un sujet très difficile : la guerre.
La mangaka nous montre tout son talent et ce tout en douceur. Les dessins, où le blanc domine, sont d'une grande pureté et cela contraste parfaitement avec le thème pour donner une grande pureté à la série.
Les personnages sont très simples mais touchants et ils véhiculent tant d'émotions. On ne peut que s'y attacher alors qu'ils tentent tout au long des quatre volumes de poursuivre leur quotidien malgré la violence sous-entendu de la situation. C'est aussi cela le coup de maitre de la mangaka. La guerre a beau être centrale elle n'est que très peu montrée et on voit bien plus ses conséquences que les évènements en eux-même.
Dernière œuvre de Yû, la série résolument pacifiste mérite d'être lue.
The ancient magus bride :
Après avoir visionné la série animée sortie cet automne je me suis tournée vers ce manga que j'avais trop longtemps délaissé. Sans surprise il fut un réel coup de cœur.
L'univers du manga est aussi troublant que captivant. Kore Yamazaki parvient à s'approprier le folklore occidental en le mêlant à quelques éléments japonais pour un résultat magnifique et maitrisé.
On pourrait reprocher à l'intrigue de trainer un peu parfois et pourtant on ne s'ennuie pas. Magie, acceptation de soi, de l'autre mais aussi écologie sont autant de thèmes abordés dans The Ancient Magus bride et ils touchent en plein cœur !
Avec un coup de crayon raffiné et quelque peu atypique, le mangaka arrive parfaitement à restituer, l’expressivité d’un regard, d’un visage. Même pour cette tête d’os d’Elias.
Au final, je ne regrette pas d'avoir commencé la série papier après avoir vu l'anime. The ancient magus bride est un manga un peu différent des séries habituelles mais dotée d'une histoire poétique et originale à souhait.
L'ère des cristaux :
L'ère des cristaux est l'une de mes autres découvertes de l'année. Sous le charme de la série animée je me suis mise au manga qui s'est au final révélé être un coup de cœur.
Le titre a le mérite d'être original. Doté d'un chara-design très reconnaissable, épuré et futuriste, ce seinen ressemble à un ovni difficilement classable.
Tranche de vie, combat, fantasy se mêlent pour donner vie à une histoire prenante et magnifique.
Le manga est un bijou d’une beauté éblouissante et on ne peut ignorer le talent de Haruko Ichikawa. Malgré l'absence de couleur, l'auteure parvient sans difficulté à nous montrer la luminosité des gemmes humanoïdes. Le lecteur peut se baser sur les couvertures pour connaître la couleur des pierres, mais dans le manga, le noir et le blanc dominent sans pour autant que cela soit un problème.
Avec beaucoup de talent, l'auteure joue avec ces non-couleurs pour donner une aura lumineuse à son œuvre.
Le personnage principal, Phos, a d'ailleurs un éclat qui attire le regard. Haruko Ichikawa prend grand soin d'embellir son héros, que l'on suit avec grand plaisir dans cette histoire aux allures de conte philosophique.
Côté animation :
2017 fut une année prometteuse côté animation et j'ai pu me délecter avec plaisir de certaines séries. Bien évidemment The ancient magus bride reste mon plus gros coup de cœur de l'année de ce côté. D'un point de vu visuel et musical l'anime met la barre bien haut !
Des animes comme Scum's Wish ne sont à mon avis pas assez mis sur le devant de la scène. Celui-ci mérite grandement d'être découvert. Tant pour son histoire que pour ses personnages ou encore son parti-pris graphique.
Certains animes ont au contraire brillé pour leur médiocrité. Je pense notamment à King's game qui était très pauvre d'un point de vu technique et son intrigue était des plus chaotique.
2017 fut aussi une année pour de nombreuses suites. Bien sur la seconde saison de l'attaque des titans était l'une des plus attendues. L'anime avance à un bon rythme avec une excellente qualité toutefois la seconde saison apporte plus de mystère qu'elle n'en résout et donne donc l'impression d'être une transition vers la saison suivante. Heureusement, nous n'aurons pas à attendre trop longtemps cette fois !
Preuve de mon affection pour les séries quelques peu décalées, Kono subarashii sekai ni shukufuku wo 2 m'a bien fait rire pour son coté déjanté et parodique des animes Isekai.
En parlant de ce genre, Ordinal Scale fut une jolie surprise. Il est vrai que la franchise Sword Art Online a connu des hauts et des bas. Le film relève un peu le niveau général même s'il est dommage qu'ils soient obligés d'invoquer Aincrad pour faire vibrer les spectateurs.
Enfin, du côté de Pokemon, je fus quelque peu déçue par I choose You. Grande fan de la licence depuis son commencement, j'aurais préféré un véritable retour aux sources. L'absence d'Ondine et de Pierre était incompréhensible, tout comme le fait de changer les évènements marquants de la première saison. Le lien entre Sacha et Dracaufeu n'a plus la même saveur. Du coté de la série, Soleil et lune ne fut pas une saison si mauvaise que ça. Une fois le choc du chara-design passé l'histoire se révèle suffisamment prenante pour être suivie en dépit d'un trop grand nombre de personnages principaux.
Attentes pour 2018 :
Mes attentes pour 2018 ? Bien sûr, j'attends aussi avec impatience certaines suites comme les Mémoires de Vanitas qui fait partie de mes coups de cœur 2017 mais aussi Black Butler ou encore le magnifique manga Perfect World qui a raté de peu mon top 3 cette année !
No game no life est dans mon collimateur, j'avais adoré l'anime j'espère que le manga sera à sa hauteur. Mais y aura-t-il quelqu'un pour publier (un jour) le light novel ?!
L'atelier des sorciers qui sortira aux éditions Pika me semble réellement prometteur d'autant plus que ce premier volume s'offrira une édition collector.
Du côté de l'animation, Citrus ne plaira sans doute pas à tout le monde car il s'agit d'une série Yuri mais avec son trailer prometteur et la qualité du manga, je le suivrais sans aucun doute de très près. Card Captor Sakura est aussi à regarder mais parmi les petits nouveaux, Violet Evergarden est celui qui éveille le plus ma curiosité pour l'ambiance steam-punk qu'il dégage et la beauté de l'animation. Enfin, parmi toute les suites possibles, Yuri!!! On Ice est sans aucun doute le film dont j'attends le plus la sortie !
De akirachan-non-connectée, le 31 Décembre 2017 à 13h03
Je crois que c'est la toute première année où tous les podiums présentés contiennent au minimum une série que j'adore. Cela dit, c'est comme souvent dans les goûts de Koiwai que je me retrouve le plus. Je retiens surtout qu'il faut que j'essaye L'Ère des Cristaux et Tokyo Alien Bros...
De nolhane [6891 Pts], le 31 Décembre 2017 à 01h12
J'ai eu égalment des coups de coeur présent dans vos tops : l'enfant et le maudit, Tokyo Alien Bros, Ghost & Lady (Pour ma part Pline fut une semi déception), Les fleurs du mal, l'air des cristaux...
Cette année je me sios principalement concentré sur la recherche de pépites un peu daté trouvables en occasion (coucou la collection sakka de Casterman). j'ai aussi rattrapé mon retards sur plusieurs série mais dans les tops présent je compte me rattraper sur Our Summer Holiday et la dernière saison de Jojo (j'hésite toujours pour To Your Eternity et Ranma 1/1..)
En ce qui concerne 2018 je vais continuer à pécher dans les titres de Black Box, à prendre tout ce qui sors chez Le lézard Noir et à réver que les éditions imho arrivent à suivre leur planning (quand même un beau retour de cet éditeur en 2018 avec Notre Hikari Club de Furuya).
Rainmaru je suis d'accord avec toi, on ne trouve pas assez de manga drôle et décalé comme le fabuleux Cornigule..
J'espère que le manga alternatif va reprendre du poil de la bête au Japon car j'ai l'impression qu'il disparait petit à petit.. (où sont les nouveaux Garo.. Ax.. Comic Cue?...)
J'ai hate de lire la partie 2 des Podiums :)
De akiko [5480 Pts], le 30 Décembre 2017 à 17h54
Super premier tout d'horizon ! Merci :)
Je ne me suis pas trop retrouvé niveau mangas, en revanche coté animation je rejoint Koiwai ^^ Autant sur ballroom e youkoso, hirune hime, your name , coté animation vraiment une excellente année et j'ai l'impression que 2018 sera sur le meme tracé , je m'en rejouit et j'ai hate! :3
De le_gritche, le 30 Décembre 2017 à 12h07
Merci pour ce bilan et pour les attentes 2018: je piocherai éventuellement dans tout ça si je manque d'idées (en fait je manque juste de temps et d'argent) !
Un grand oublié pour moi: l'aaptation du manga Kokooku. Ce fut pour moi une oeuvre singulière, froide, sombre, ésotérique mais aussi très familiale dans un sens assez unique et drôle. Un seinen très dense, fouillé et vien construit qui s'offre le luxe d'une fin très soigné avec un épilogue donnant un profond sentiment de complétude, chose que je ressens rarement sur le final des mangas que j'ai lus jusqu'ici, et où l'organisation en chapitre prépubliés n'aide pas à avoir l'espace nécessaire pour clore un récit convenablement.
L'anime pourrait bien être cheap, laors je vous recommande le manga, malgré certaines chronqiues de manga news dnont la sévérité incompréhensible m'a plus que déçu.
De Dharma [1875 Pts], le 29 Décembre 2017 à 22h24
Très intéressant tout ça, comme d'hab ! Merci.
Et merci pour L'Enfant et le Maudit, Koiwai. Je vais sûrement me les prendre.
Pour ma part l'année a été beaucoup moins chargée en nouveauté que la précédente (d'autant plus que je ne peux plus lire depuis septembre... Et ce jusqu'au moins en juin >< les mangas s'entassent chez moi ! :') ).
Si je devais faire un podium vite fait, ça ressemblerait à ça :
Les Fleurs du Mal. Une superbe série, tout simplement.
Le Chant des Souliers Rouges. Parce que Mizu Sahara (et même si j'ai parfois l'impression que ça manque de profondeur).
Green Mechanic. En vrai j'ai seulement lu le premier tome pour le moment, mais ça a été la bonne surprise de l'année en ce qui me concerne, je crois.
Hâte de lire King of Eden (un manga qui met l'archéologie à l'honneur... Trop bien ! :o ).
Et je fonde également de grands espoirs sur les tractations entammées par Black Box pour une réédition compléte d'Aria. Même si le manque de communication à ce sujet m'angoisse un peu... :x
Et j'espère aussi grandement que Black Box réussira