Voilà donc pour la description de quelques yôkai. Mais il y en a encore tellement, tellement... Il faudrait un dictionnaire… En parlant de cela, si cela vous intéresse, n’hésitez pas à consulter le Dictionnaire des yôkai, œuvre de Shigeru Mizuki et disponible en deux volumes chez Pika, pour découvrir beaucoup d’autres créatures mystérieuses ! URUSEI YATSURA © 1989 by Rumiko TAKAHASHI / Shogakukan Inc. © by Ghibli / Walt Disney Studios Entertainment Kamisama Hajimemashita © Julietta Suzuki 2008/HAKUSENSHA,Inc © IMA Ichiko / Asahi Sonorama / DOKI-DOKI
Venons-en au sujet, maintenant. Celui que vous attendez tous : la place des yôkai dans les manga même. À noter que je n’évoquerai pas les œuvres de Shigeru Mizuki, des références dans le genre, mais auxquels je préfère réserver un temps de parole plus complet dans le futur. Je m’attacherai néanmoins à présenter les œuvres les plus accessibles et divertissantes pour un lecteur lambda.
Car à l’image de ces Ayakashi, les titres sur le sujet sont nombreux. Et comme les Bakemono, ils peuvent prendre des formes extrêmement diversifiées.
Saurai-je être exhaustive ? Bien sûr que non, cela demanderait des pages et des pages.
Voici néanmoins, par grand genre, quelques titres qui pourraient vous inciter à en apprendre davantage sur ces créatures de la nuit, tout en douceur, en frayeur et en rires.
Shônen
Comme à son habitude, le genre shônen met souvent en avant l’action et la bagarre. Les Yôkai sont donc des adversaires tout trouvés, à l’allure classe et terrifiante, dotés de grands pouvoirs et visibles seulement à ceux qui ont le don ou une capacité spéciale. Ou alors aussi à des fins humoristiques. Mais cela ne retire en rien la force et l’intérêt de ces créatures, que du contraire.
Parmi les références du genre les plus accessibles, on se doit bien sûr de citer les titres de Rumiko Takahashi. Urusei Yatsura (Série complète en 18 tomes disponible chez Glénat), plus connu chez nous sous le nom de Lamu, nous a fait découvrir le monde du yôkai sous un jour drôle et déjanté, propre à la mangaka. En effet, les extra-terrestres qui envahissent la terre dans le premier chapitre et dont Lamu est issue s’inspirent clairement des Onis, les ogres à corne vêtus d’un pagne et à la peau rougeâtre (pour le père de Lamu tout du moins). Et beaucoup de chapitres et de personnages font écho à cette culture Yôkai, avec une visite au palais du Roi Dragon (un grand classique), une rencontre (déjantée) avec Ushiwakamaru, le seigneur de la famille Minamoto entraîné par les Tengu, une rencontre avec le jeune Kintaro, et bien d’autres encore. Le tout dans la bonne humeur qui caractérise la mangaka, bien entendu. On retrouve aussi cet imaginaire fantastique dans Ranma ½ (Série complète en 38 tomes disponible chez Glénat), notamment par la rencontre avec un Yamata no Orochi tout particulier.
Cependant, l’aspect yôkai n’aura jamais été aussi présent que dans Inu-Yasha (Série en cours chez Kana, terminée au Japon en 56 tomes), dont le héros est justement un semi-ayakashi, et qui évolue ainsi à la frontière des deux mondes. Un thème récurrent dans le genre quand il est abordé d’un point de vue humain. Malgré la répétitivité de la série, il faut avouer que Inu-Yasha demeure efficace dans le style, et met en lumière la difficulté rencontrée par les gens nés différents ou « maudits » par les ténèbres.
La mangaka est réellement férue de cet univers, et insère cet aspect fantastique jusque dans ses titres plus « sérieux », tels que dans La Tragédie de P (Recueil d’histoires courtes disponible chez Tonkam), où elle fait intervenir un Zashiki-Warashi, un Yôkai qui est dit apporter le bonheur dans la maisonnée.
Kazuhiro Fujita est lui aussi un autre habitué du genre. Ushio to Tora (malheureusement non édité chez nous) reste un des meilleurs exemples de ce que le genre est capable de nous apporter en termes de cultures traditionnelles et d’action pure. L’histoire nous conte l’épopée d’un jeune garçon, détenteur malgré lui d’une lance capable de détruire les yôkai, et de son compagnon, un yôkai particulièrement puissant et maléfique. En effet, celui-ci n’est tenu en respect que par le pouvoir de la lance, sans quoi, il ferait un vrai carnage autour de lui. De par le pouvoir magique et la volonté de la lance, dotée d’une vie propre, tous deux vont se lancer à la recherche d’un Yôkai particulièrement maléfique et destructeur, qui souhaite voir anéantir toute forme de vie, qu’elle soit ayakashi ou humaine.
Néanmoins, nous pouvons profiter du talent de l’auteur et de l’adéquation parfaite de son trait pour le genre dans Moonlight Act (En cours, 24 tomes au Japon et 9 en France chez Kazé Manga), où le maître s’attache à nous conter les différents contes et légendes à sa sauce, parfois sur un ton humoristique, parfois sur un ton tragique, mais toujours avec cette même sensibilité qui caractérise ses histoires. Et bien sûr, dans le lot, il y a nombre de légendes nipponnes, qui font donc intervenir des Yôkai. Un bon moyen de se faire piquer la curiosité sur toutes les légendes qui animent la culture du Japon.
Impossible de ne pas parler de Kekkaishi (Série en cours chez Pika, terminée en 35 tomes au Japon) de Yellow Tanabe, une série à laquelle un dossier assez conséquent a déjà été consacré si vous voulez en voir davantage. Pour ceux qui ne suivaient pas, le titre nous conte comment un jeune garçon décide de changer son destin et celui de toute sa famille, obligée de garder toutes les nuits contre les envahisseurs yôkai un domaine au pouvoir particulier. Un titre drôle, attachant et où l’ambiance propre au genre est particulièrement bien rendue.
Ici, l’apparence des Yôkai est particulière par rapport à l’apparence qu’ils revêtent traditionnellement. L’auteure se permet des libertés au niveau des noms et des pouvoirs, ainsi que de l’apparence. Ce qui n’est en rien dérangeant, et prouve que ces Mononoke s’adaptent à la vision et à la personnalité de ceux qui les imaginent.
Dans les titres récents, Nura, le Seigneur des Yôkai (En cours, 25 tomes au Japon et 15 en France chez Kana) possède un titre suffisamment évocateur pour se passer d’explications. L’histoire met les yôkai au premier plan, avec un design dans la plus pure tradition pour chacun (mais dans un style plus mignon pour certains, comme Yuki-Onna), ce qui donne parfois des pages superbes, à mi-chemin entre le traditionnel et le moderne. L’histoire nous raconte l’ascension d’un jeune humain, possédant un quart de sang yôkai dans les veines qui lui permet de se transformer le soir venu, vers le sommet de la hiérarchie des créatures de la nuit. Un shônen de combat dans la plus pure tradition, avec un héros gentil qui veut surtout protéger ce qui est important pour lui, mais l’aspect parfaitement maîtrisé ainsi que l’ambiance générale le rend très sympathique et le place au-dessus du lot, tout en nous apprenant des choses sur les contes et légendes du Japon.
Enfin, Secret Service – Maison de Ayakashi (En cours, 9 tomes au Japon et 7 en France chez Kurokawa) est un titre qui aborde le genre sous un angle plus féminin, mêlant action et romance. Une jeune fille, héritière d’un puissant clan s’étant lié à des Yôkai, décide de déménager de chez elle et d’habiter à La Maison de Ayakashi, un endroit spécial pour les humains possédant la capacité de se transformer en Mononoke. Elle espère y trouver un moyen d’améliorer son caractère, qui a tendance à lui faire dire des choses qu’elle regrette tout de suite après. Là-bas, elle y fera une rencontre qui l’aidera sans doute à faire le point sur sa vie… Ici, l’auteure s’attache davantage à nous présenter les tourments de ceux qui sont nés différents, et qui doivent assumer ce tour du destin. Un thème qui s’adapte particulièrement à la condition des Ayakashi.
Bien entendu, cette liste n’est pas exhaustive, et beaucoup d’autres titres contiennent un aspect Yôkai. Ga-rei, la bête enchaînée (Série en 12 tomes chez Pika), puise clairement son inspiration dans le bestiaire, mais son traitement ne plaira probablement qu’aux fans du genre. Naruto (Série en cours chez Kana) possède clairement des origines yôkai, avec son Kyûbi, le fameux renard à neuf queues, ou bien le nom d’un de ses méchants principaux, Orochimaru, un autre nom du fameux Yamata no Orochi. Les invocations peuvent être également considérées comme d’inspiration yôkai, ainsi que nombre d’éléments pris au hasard de la lecture d’un tome. One Piece (Série en cours chez Glénat) a su également user des références yôkai et autres légendes dans son épopée. Gintama (Série en cours chez Kana) est lui peu avare en détournement de légendes japonaises et autres ayakashi en tout genre, à des fins barrées et humoristiques, sans pour autant être le moins du monde considéré comme un titre Yôkai. Il en va de même pour Yûyû-Hakusho (Série terminée chez Kana en 19 volumes), qui emprunte beaucoup de son bestiaire au monde démoniaque des ayakashi. Et comment ne pas citer Shaman King (Série terminée chez Kana 32 tomes) et sa connexion au monde des esprits et des fantômes.
Bref, cela apparaît comme une évidence, la connaissance de cette partie du folklore permet aux lecteurs d’appréhender encore mieux leur lecture, et de profiter de tout ce que l’auteur nous propose au maximum.
Shôjo
Dans le « manga pour filles », le focus est davantage tourné vers les sentiments, ainsi que l’aspect horrifique des yôkai. C’est aussi un genre qui propose la plus grande variété dans le déroulement des histoires, et nous propose le style yôkai dans ce qu’il a de plus raffiné à bien des égards.
Divine Nanami (En cours, 16 tomes au Japon, 11 en France chez Akata-Delcourt) pourrait être considérée comme la série la plus simple d’accès vers le genre. Son histoire d’amour entre une humaine devenue déesse et son serviteur yôkai permet aux lectrices et lecteurs peu accoutumés à l’ambiance du genre de rester néanmoins en terrain connu. Ensuite, la magie du graphisme de l’auteure, Julietta Suzuki, ainsi que la bonne humeur qui se dégage de la série et la variété des situations finiront de nous charmer. On rencontre beaucoup de grandes figures récurrentes, de yôkai connus, et avec les bonus en fin de volume ajoutés par l’éditeur, tout cela constitue une bonne porte d’entrée pour mieux comprendre le monde dans lequel beaucoup de protagonistes de toute forme de manga sont plongés.
Le Pacte des Yôkai (En cours, 16 tomes au Japon, 14 en France chez Akata-Delcourt) constitue aussi une référence dans la capacité de faire ressurgir tous les tourments humains à travers les yôkai, nous montrant ainsi que les deux mondes sont semblables tout en étant clairement séparés, et à quel point les humains projettent leur mal-être dans le mystérieux et l’imaginaire. Une série qui fait la part belle à la contemplation, à l’introspection et aux sentiments, dotée d’un graphisme enchanteur et parfaitement adaptée à l’imagerie yôkai. Un dossier a été aussi consacré à la série, n’hésitez pas à y jeter un œil.
Onmyoji – Celui qui parle aux démons (Série en cours avec 7 tomes parus chez Akata-Delcourt, terminée en 13 volumes au Japon) apparaît également comme une série indispensable pour ceux qui s’intéressent à l’aspect ésotérique des yôkai, et surtout à toutes les croyances dont ils sont issus. Le titre nous narre une partie de l’histoire D’Abe-no-Seimei, une figure historique mythique à qui on prêtait des origines surnaturelles. Ce titre fourmille d’informations, notamment sur les coutumes et les pratiques de l’époque Heian, considérée comme le plus haut niveau de culture atteint par le Japon pour beaucoup de ses habitants. Il est aussi particulièrement riche en information sur les méthodes d’exorcisme des créatures des ténèbres, ainsi que des pratiques de ces fameux onmyoji, sorcier/conseiller et autres fonctions mystiques et à l’influence immense. Le graphisme est d’un raffinement rare, avec un soin tout particulier apporté aux décors et aux vêtements des personnages. La série possède aussi un petit cachet horrifique, indispensable quand l’action réside surtout dans les paroles et la classe du célèbre onmyoji. Et malgré son foisonnement d’informations, elle se laisse lire sans problème, avec passion et fluidité. Bref, une lecture qui vaut bien son prix et la finition de son édition.
Dans le but d’être exhaustive, je me vois contrainte de faire ressurgir des fantômes disparus, et peut-être ouvrir de vieilles plaies chez certains lecteurs. Vous m’en excuserez, mais ces titres auraient pu être considérés comme des références obligatoires du genre dans nos contrées s’ils avaient rencontré le succès en leur temps. Ils sont malheureusement interrompus chez nous, mais leur souvenir demeure.
Le Cortège des Cent Démons (Série interrompue chez Doki Doki faute de ventes suffisantes, six tomes parus) nous conte la vie de Ritsu, un jeune garçon qui attire naturellement à lui les yôkai, et protégé par un puissant garde du corps créé par son défunt grand-père. La force de ce titre, c’était bien entendu son graphisme, comme souvent chez les auteures qui traitent des ayakashi, mais surtout l’atmosphère qui se dégageait de ses histoires. Souvent auto-conclusives, tout en conservant en mémoire le vécu précédent des personnages, elles savaient se faire horrifiques, drôles, intrigantes, émouvantes, tout cela à la fois, sans jugement moral ou cherchant à nous émouvoir à tout prix. Il s’agit sans doute d’un des meilleurs exemples de la nature tourmentatrice des Yôkai face aux humains, où les créatures des ténèbres ne représentent ni le bien, ni le mal. Les personnages étaient aussi terriblement attachants, tous un peu bizarres et détachés des choses du réel, avec un flegme certain par rapport à ce qui leur tombaient dessus, et surtout ils sont de ces personnages qu’on n’oublie pas de sitôt.
Shiori et Shimiko (Série éditée chez Doki Doki, interrompue faute de ventes suffisantes, cinq tomes disponibles) représente sans doute un Ovni en termes d’ambiance, ce qui explique très certainement son non-succès. Clairement orientée horrifique avec sa part yôkai, beaucoup de choses sont en fait tournées vers l’absurde dans la série. Que ce soit les dialogues, plus surréalistes que surnaturels, les situations, l’humour, les personnages… Un titre qu’on adore ou bien face auquel on reste totalement hermétique, il n’y a pas de juste milieu. Un dossier est également consacré à la série sur le site, si vous voulez en apprendre davantage.
© 2012 Manga-news.com
De raitto [2170 Pts], le 04 Mai 2014 à 20h16
Amateur des titres Yokai, j'ai bien aimé la deuxième partie avec la présentation de plusieurs Yokai. Merci pour ce très bon dossier
De Sorrow [833 Pts], le 19 Avril 2012 à 11h03
Oui, j'aurais du m'abstenir de parler d'Odin Sphere, mais c'est un réflexe, je parle toujours des deux jeux ensemble en fait.^^ Il faut dire qu'ils partagent un design très proche au niveau des ennemis. Puis les fantômes du monde des ténèbres m'ont rappellé les yurei, c'est aussi pour ça. Néanmoins, je demanderai qu'on retire la mention d'Odin Sphere, qui n'a effectivement pas trop sa place dans la mythologie japonaise (bien qu'il soit clairement d'influence japonaise à bien des égards).
De Marron [706 Pts], le 19 Avril 2012 à 10h20
C'était un dossier extrêmement intéressant, et très plaisant à lire. (et comme Okami, meilleur jeu de tous les temps pour moi, y est souvent mentionné... XD)
Par contre, je ne suis pas trop d'accord sur le fait de parler d'Odin Sphere ici. Si pour Muramasa, c'est très clairement le folklore japonais, pour Odin Sphere c'est la mythologie scandinave qui est mise à l'honneur. ^^
De Sorrow [833 Pts], le 18 Avril 2012 à 23h09
Enfin, je dis "je", mais ce sera bien sûr en réalité la vieille Nonnonba qui fera son retour pour vous faire la lecture à nouveau. ;-)
De Sorrow [833 Pts], le 18 Avril 2012 à 22h57
Merci beaucoup pour vos commentaires, c'est très encourageant. :-)
Pas facile de faire un dossier thématique vu que le plan est entièrement laissé à notre imagination et notre inspiration (pas de modèle fixe évidemment et quasiment pas de précédents), mais c'est assez intéressant à préparer et à créer, car la liberté d'écriture est plus grande que sur une présentation de série. Je le referai avec plaisir sur un autre thème.
Pour le prochain dossier (demandé avec beaucoup d'insistance, ça fait aussi plaisir^^), il portera plus en particulier sur l'exorcisme et les supersistions liées aux yôkai. Un sujet normalement suffisamment conséquent pour tenir cinq pages. De toute façon, je ferai des recherches plus extensives car il est plus technique dans les thèmes abordés, forcément.
Pour la date, ce sera pour août, afin de coïncider plus ou moins avec la fête du O-bon (13 au 15 août), la fête des morts au Japon. Ca ne tombe pas pile-poil sur un vendredi, dommage, mais tant pis. Mais ça me laisse le temps d'écrire à mon aise.
Et j'en ferai sans doute un troisième, mais je ne sais pas encore sur quel sujet précis dans le domaine, ni pour quand.
Kychiro > Ouuui, j'aurais pu parler de XXXholic, je n'y ai juste pas pensé lors de la rédaction de ce dossier. De toute façon, je l'incluerai dans les exorcismes, donc le mal sera réparé.^^ Pareil pour les inugami, j'y penserai aussi.
De kychiro [503 Pts], le 18 Avril 2012 à 16h58
Vraiment jolie dossier qui se lit avec un grand plaisir ^^
J'adore les Yokais et ce dossier les presentent avec joie et bonne humeur. Par contre au niveau des mangas a citer j'aurais inclus le magnifique XXX Holic dans la classe seinen car tout le long de l'histoire l'occulte et les Yokais bien sur sont présent. Autre Yokai que j'éspère qui sera cité c'est les Inugamis qui est la race d'Inuyasha =)
Peut etre dans la 2 eme partie que j'attend avec joie, on aura ces références =)
De Anonyme1796, le 15 Avril 2012 à 04h41
Vos dossiers sont toujouts très intéressants... tellement même que je les archiverais bien sur mon ordi. Une version pdf téléchargeable, peut-être ?
De sempervivum [648 Pts], le 13 Avril 2012 à 18h57
Très bon dossier, vraiment intéressant à lire. J'ai hâte de lire la suite
De VpourViennetta [215 Pts], le 13 Avril 2012 à 14h21
Merci NonNonBâ ! Que les kamaitachi demeurent loin de toi.
De Tonio76 [315 Pts], le 13 Avril 2012 à 13h51
Dossier très intéressant, j'attends la seconde partie avec impatience. =)
De Hitsuji [5905 Pts], le 13 Avril 2012 à 11h46
Le cortège des cent démons... T_T