Au final
Au bout de ce modeste dossier, on peut dire que Gô Nagai, dont la carrière est pourtant déjà incroyablement riche, sait encore se renouveler, trouver des idées et des inspirations étonnantes, le tout tout en sachant rester fidèle à certains de ses thèmes de prédilection ainsi qu'à certaines habitudes visuelles.
Ainsi, en se réappropriant et en mêlant de cette manière deux éléments culturels majeures, à savoir le portrait de Dorian Gray et le peintre Utamaro, qui plus est issus de cultures différentes (l'une irlandaise/occidentale, l'autre typiquement nippone), l'auteur livre un récit ayant sa propre unicité, où on reconnaît immédiatement son trait avec ses spécificités, et où, comme il l'a déjà fait dans ses œuvres les plus sombres tel Devilman, il continue d'aborder certaines des facettes les plus noires de l'humanité.
Utamaro est un one-shot assez captivant, qui mérite largement qu'on y jette un œil, encore plus si l'on a envie d'approfondir toujours plus sa connaissance de ce nom incontournable du manga qu'est Gô Nagai.
Dossier réalisé par Koiwai
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