Le style de la mangaka
Construction narrative
Globalement, l'autrice suit la plupart du temps un schéma assez simple : chaque petite partie confronte Haruko à un animal "difficile", A cela, Yamaura ajoute des petits fils rouges plus ou moins longs, avec par exemple dans le premier tome le directeur qui menace Haruko de licenciement si elle ne parvient pas à rendre plus docile l'éléphante du zoo, qui se montre agressive envers les visiteurs pour une raison que l'on sera amené à découvrir. Ou encore dans le tome 2 la présence du journaliste Onuma en tant qu'observateur.
Dessins
Visuellement, Saku Yamaura offre un rendu qui se veut réaliste concernant les animaux, mais aussi au niveau des décors du zoo qui s'avèrent bien immersifs (là aussi, on devine une assez importante documentation). Le trait des personnages, lui, s'avère assez adulte, fin et un peu épuré.

Quel public ?
Notons qu'Une vie au zoo, bien que publiée par l'éditeur jeunesse nobi nobi !, est une série qui est parue au Japon dans le magazine Be Love, un magazine plutôt dédié aux jeunes femmes. Le choix de publier la série dans un catalogue jeunesse est loin d'être bête, car malgré son côté assez adulte et réaliste, l'univers du zoo est évidemment quelque chose de très plaisant pour les jeunes lecteurs, et la série pourrait leur enseigner pas mal de choses tout en restant divertissante. Ainsi, on a une oeuvre plutôt tout public.
Kemono Michi ©2013 Saku Yamaura / Kodansha Ltd.
De Koiwai [13046 Pts], le 09 Juillet 2018 à 15h13
Très, très content que ce modeste petit dossier te donne envie, donc merci à toi pour ce commentaire :-)
J'ai l'impression que la série est passée un peu inaperçue pendant sa publication, pourtant elle regorge de qualités et peut toucher tous les publics.
De Daigo [922 Pts], le 07 Juillet 2018 à 23h37
Merci pour la « découverte » ; j'avais lu l'extrait mais je n'avais pas acheté le manga, croyant à tort qu'il serait très enfantin et réservé à un jeune public. Je cours l'acheter très vite. :)