Shôki no Sataday Night - La fureur du samedi soir - Actualité manga
Dossier manga - Shôki no Sataday Night - La fureur du samedi soir

Les Auteurs


Respectivement scénariste et dessinatrice, Yukio Gotô (後藤ゆきお) et Kazuko Makino (牧野和子 ) ont, comme déjà dit en introduction de ce modeste dossier, formé un duo de mangakas à l’oeuvre pendant les années 1970-1980, et dont on ne sait pas énormément de choses, notamment parce qu’ils ne semblent présents sur aucun réseau social et que tout ceci n’existait pas à l’époque où leur carrière battait leur plein.

Ainsi, difficile de trouver la moindre information sur Yukio Gotô, dont la carrière a, a priori, démarré en 1976, et semble s’être arrêtée en 1989. En revanche, concernant Kazuko Makino, on sait qu’elle est née le 12 avril 1947 à Toyohashi, dans la préfecture d’Aichi, et qu’elle est de groupe sanguin A. Sa carrière a démarré en solo dès 1971, avant de connaître un creux à partir de 1989 et de s’offrir un sursaut au début des années 2000.

En conclusion, si toutes les œuvres scénarisées par Yukio Gotô ont été dessinée par Kazuko Makino, l’inverse n’est pas vrai, et nous allons ici limiter la partie bibliographique à leurs œuvres conçues ensemble.

1976-1978 : Skinny - Yaseppo Chi (スキニー -やせっぽち-), shôjo bouclé en 4 tomes, éditions Shôgakukan.

1976- ? : Okkiku Naare!! (おっきくな~れ!!), shôjo achevé en 6 volumes, éditions Studio Ship.

1977 : Shiawase Shinkirou (しあわせしんきろう), recueil paru aux éditions Kôdansha, édité en France en mars 2022 par les éditions Black Box sous le titre Shinjuku Elegy.
Quatre nouvelles pour découvrir les mille et une facettes de l’âme humaine et du quartier chaud de la capitale : Shinjuku.
L’illusion du bonheur : Shigeru, rabatteur peu scrupuleux, tombe sous le charme de Yukiko, une jeune fille aveugle perdue dans la jungle urbaine.
Sans-le-sou :Toshio, un rockeur dans le besoin, croise la route d’Ai, riche héritière avide d’aventures loin du cocon familial.
Good bye :Takeshi, vendeur ambulant de breloques, se voit forcé d’adopter une petite fille qu’il croit abandonnée.
L’illusion du bonheur – Partie 2 : suite à une bagarre pour sauver une demoiselle en détresse, Umitarô, le fils de Yukiko et de Shigeru, enfile les gants et se lance dans le monde de la boxe…

1978-1979: Omuko ni Natte (お婿になって‾っ), josei en deux volumes, publié par les éditions Kôdansha.





1978-1988 : High Teen Boogie (ハイティーン・ブギ), la série phare du duo, comptant pas moins de 26 tomes, publiée pendant un peu plus de dix ans dans le magazine Petit Comic de Shôgakukan.
On y suit Momoko, l'une des élèves les plus brillantes d’une école un peu envahie par les délinquants d'un gang de motards. En fait, la personne qui a le bureau à côté du sien n'est jamais venue en classe. Puis un jour, elle prend le dessus sur l'un de ces motards et ils se lient d'amitié, avec le potentiel pour plus d’affinités. Bien sûr, il s'avère qu'il est le chef du gang de motards et l'étudiant du siège inoccupé voisin de celui de Mokoko en classe.

1979-1980 : Regent Story (リーゼント・ストーリー), recueil publié en France en mars 2022 par les éditions Black Box sous le même nom.
Regent Story nous propose trois histoires centrées sur de jeunes voyous de Shinjuku.
Regent Story : Yutaka, membre d’un gang de motards, met tout en œuvre pour illuminer la vie de Junko, une innocente jeune fille aveugle.
Bas du front : Akira et Shizuo, un duo de voyous inséparables, voient leur quotidien chamboulé suite à l’arrivée de Nanako et du petit Yûta.
Crapule : Eiji, une petite frappe rêvant de partir en Californie, se décide enfin à réaliser son rêve sous les encouragements de Yôko, adolescente fuyant sa mère violente.

1982 : Shiawase Shinkirou³ (しあわせしんきろう³), suite de Shinjuku Elegy, parue aux éditions Kôdansha.

1989 : Shouki no Sata Day Night (正気の沙汰DAY NIGHT), l'oeuvre faisant l'objet du présent dossier.



  
  


Commentaires

DONNER VOTRE AVIS



Si vous voulez créer un compte, c'est ICI et c'est gratuit!

> Conditions d'utilisation