Saint Seiya - Actualité manga
Dossier manga - Saint Seiya
Lecteurs
18/20

L'univers des séries dérivées

  

  

Episode G

    
Episode G est une série datant de 2002 au Japon (elle porte très mal son nom puisque Seiya n’y apparaît pas) et débarque en France en 2004 chez Panini.  C'est une préquelle à l’histoire que l’on connaît, réalisée par Megumu Okada.
L’histoire se déroule une dizaine d’années avant Saint Seiya, c’est à dire peu après que le grand Pope ait tenté d’assassiner la jeune Athéna. Le héros de ce titre est le jeune Aïolia, chevalier d’or du Lion et frère d’Aïoros (chevalier du Sagittaire). Il doit subir les quolibets des autres qui le prétendent frère de traître. C’est alors qu'apparaît Chronos, le plus puissant des titans et père de Zeus, pour revenir sur Terre et détruire les humains. Douze titans apparaissent pour réveiller leur maître, mais ils vont devoir faire face à la résistance des chevaliers d’or !
  

  

  
  

L'auteur

Megumu Okada (岡田芽武) est né le 15 mars 1971 à Tokyo, on sait relativement peu de choses de lui, mis à part certaines banalités.
Il fonde son propre studio (dont les locaux se trouvent simplement chez lui) avec Ranmaru Tenma: le studio Response. Son style graphique si particulier en fait un auteur à part et controversé.
Il réalise quelques séries courtes avant de commencer Saint Seiya G, notamment Shadow Skill et Niraikanai (ce titre est édité chez Akata-Delcourt).
    

      

   

Un choix bien étrange !

Quitte à faire une suite de Saint Seiya, pourquoi ne pas évoquer les parties méconnues du mythe de Kurumada comme la première bataille contre Hadès (ce sera le cas pour Lost Canvas) ou la bataille contre Ares et ses puissants berserkers ? Ou même en faire une vraie suite?
Si l’auteur voulait parler des Chevaliers d’or, il aurait pu évoquer la reconstitution de l’ordre après la mort de tous les précédents… mais non, il choisit de parler de la jeunesse des chevaliers d’or que l’on connaît… du coup il n’y a aucun suspens, car on sait très bien qu’aucun d’entre eux ne va mourir vu qu’ils sont encore là des années plus tard. Chronologie oblige, la moitié d’entre eux n’ont qu’une petite dizaine d’années… Ce qui est assez ridicule; et surtout, rajouter cette bataille contre les titans traduits une incohérence incroyable: comment des chevaliers d’or vont repousser des titans, alors qu'ils sont enfants (on sait qu’ils vont y arriver, car, comme déjà précisé, tous survivront) et qu'une fois adultes  ils se feront rosser ou tuer par de simples chevaliers de bronze ?
Là c’est peut-être le fan qui parle, car quelqu’un connaissant peu ou pas la première série ne sera peut-être pas choqué par tout ça… mais entre nous y a-t-il beaucoup de monde qui ne la connaît pas ?
     

   

  

Et encore, et encore, et encore…

On notera également le déroulement du récit, qui a sérieusement tendance à traîner! L'auteur a en effet pris le parti de mettre un chevalier d’or en avant sur chaque tome en plus du Lion. Du coup, chacun a droit à sa petite heure de gloire au détriment de l’avancée de l’histoire... qui se répète inlassablement !
De plus, tous les combats sont dans le fond inutiles et suivent le même schéma: un titan arrive et sort une réplique piquante sur la faiblesse des humains. Un chevalier d’or lui fait alors face et réplique lui aussi par de belles phrases. Ils se battent la moitié du volume... Jusqu'à ce que le titan décide de s’en aller, sans oublier de formuler un sempiternel «Ce n’est pas encore terminé». Chaque titan vient se présenter de cette façon au sanctuaire puis décide de faire demi-tour... Au bout d’un moment il faut dire stop! Et puis les chevaliers d'or pourraient enfin se battre ensemble et s'entre aider!
   

  

   

Et le style dans tout ça?

Le style graphique de Saint Seiya G est très particulier : on accroche ou pas ! En tout cas le lecteur aimant voir de puissants guerriers anorexiques et androgynes y trouvera son compte. Le design des armures a été retouché pour être légèrement amélioré. C'est du très bon travail! Par contre les armures des titans ne sont pas très saillantes et surtout assez peu reconnaissables.
Ce qui est dramatique, c'est la volonté de l'auteur de surcharger ses planches. On ne comprend pas souvent ce qui se passe... Et l'encrage particulièrement sombre n'arrange rien!
 
Pourtant on retrouve un peu l’esprit de la première série, cette idée de dépassement de soi, d’abnégation, de fraternité, et cela fait parfois mouche.
Même si l’auteur reste maladroit, on lit quand même cette série avec un certain plaisir (mêlé d’agacement).

   
   
  

The Lost Canvas

  
The Lost Canvas raconte la guerre qui opposa les chevaliers d’Athéna aux spectres d’Hadès, il y a deux siècles. Nous revenons donc sur les évènements mentionnés dans le dernier arc de la première série...
Arrivé en France en juin 2008, ce titre très attendu par certains fut un véritable évènement. Remercions encore l'éditeur Kurokawa pour l'acquisition les droits de la série.
Lost Canvas est en fait une collaboration du père fondateur de Saint Seiya, Masami Kurumada, avec une jeune mangaka bourrée de talent: Shiori Teshirogi. Une femme qui dessine Saint Seiya, ça ne peut pas faire de mal à cette série tellement masculine! 

 
Puisqu’on y est, autant aborder le sujet de suite : son dessin est vraiment très beau, assez simple certes, mais précis et surtout accessible, ce qui contraste avec les dessins controversés de Kurumada lui-même et ceux d'Okada. Avec ça, plus d’excuses pour ne pas lire Saint Seiya !

    

  
  

La mangaka
  
Shiori Teshirogi (手代木史織) est née un 13 avril au nord-est du Japon. Selon ses propres termes, Saint Seiya serait son titre préféré depuis toujours.
Elle débute sa carrière en 1997, dans la société Enix. Nous lui devons également deux autres oeuvres courtes publiées en France chez Tonkam : Delivery et  Kieli, en collaboration avec différents scénaristes. Ses seuls travaux étant jusque-là des shojos, on peut s'interroger sur son choix de dessiner une préquelle de Saint Seiya... même s'il faut reconnaître qu’elle s’en sort très bien. 

  
    

  

   

Mais ça raconte quoi?

Et bien on reprend les célèbres chevaliers d’Athéna mais cette fois l’histoire se situe deux siècles auparavant. On découvre l’ancienne génération de chevaliers, celle qui est bien sûr évoquée dans l’arc «Hadès» de la première série.
Cette génération de chevaliers va devoir lutter contre Hadès et ses spectres. A partir de là, plusieurs choses viennent à l’esprit: On va enfin pouvoir découvrir de nouveaux chevaliers autres que les cinq bronzes dont on n’a plus grand-chose à apprendre, et surtout apprendre bien des choses sur cette bataille dont on ne connaît que l’issue sans avoir aucun détail. Ceux qui connaissent la première série savent déjà que seulement deux chevaliers en réchapperont…

A première vue on pourrait être déçu! Le héros est une nouvelle fois un chevalier de Pégase (comme si on ne l’avait pas suffisamment déjà vu). Il se prénomme Tenma, et a l’air d’avoir le même caractère que Seiya (prions pour qu’il ne soit pas aussi agaçant)...
Par contre, pourquoi faut-il que les chevaliers d’or (qui pour notre plus grand plaisir apparaissent déjà tous dans ce premier volume) aient la même tête que leurs successeurs dans deux siècles? Et les quelques spectres qu'on découvre sont également des spectres que l’on connaît déjà... Tout cela fait penser que l’auteur n’a pas sans doute pas osé prendre suffisamment de distance avec la première œuvre.

   

Pas d’affolement!

Rassurez-vous, ces quelques défauts ne vont durer longtemps. Très vite, des chevaliers originaux vont faire leur apparition, les chevaliers d’or vont se montrer sous un jour différent de ce que l'on pouvait voir dans les autres séries.
Le dessin quant à lui est clair, joli, accessible, et permet de reconnaître immédiatement les armures que l’on connaît.
L’entrée en matière, tout en respectant l’univers de Saint Seiya, se montre créative, et on sent un potentiel scénaristique bien plus grand et plus étoffé que dans l’épisode G. Le ton s’annonce un poil plus sombre que dans les autres séries. En effet dès le début on voit des innocents tués par les hordes d’Hadès...

Plusieurs points se dégagent: Athéna ne sera sans doute pas une cruche, mais bel et bien une leader qui mènera ses troupes au combat. On ne sera pas obligé de suivre les mêmes chevaliers que dans la première série: une place importante est accordée à Yato de la Licorne. Enfin, l’auteur finit par prendre un minimum de distance avec l'oeuvre de Kurumada et se permet de créer des personnages avec des armures inédites, ne se contentant plus de récupérer celles introduites dans la première série! 

 

Terminée en 25 volumes, The Lost Canvas aura suffisamment de mérités pour avoir sa propre série dérivée, The Lost Canvas - Chronicles, en cours à l'heure actuelle. Tout comme son illustre ancêtre, elle disposera également d'une version animée. Cette série de 13 OAV réalisée par TMS Entertainment est sortie directement en DVD au Japon dès 2009, et connut une diffusion française sur la chaîne Mangas à partir de décembre 2010. Le coffret DVD VF, distribué par AB Video, fut disponible à partir de janvier 2012.

   

  

   

Next Dimension

     

Série directement créée par Kurumada, Next Dimension peut se voir à la fois comme une suite directe à la première oeuvre, mais également comme une préquelle au même titre que Lost Canvas. Débutant en 2006, soit à peu près au même moment que cette dernière, Next Dimension mettra bien du de temps à se démarrer, du fait d'une publication particulièrement erratique et d'une production entièrement colorisée, demandant d'avantage de travail. La série n'en est aujourd'hui qu'à son neuvième volet, mais cela suffit déjà à semer la pagaille dans la mythologie des chevaliers...

 

  
  

Un mythe cyclique

En effet, cette nouvelle histoire reprend au moment même où nous avions laissé nos héros, c'est-à-dire face à Hadès, leur ultime ennemi. Le dieu des Enfers se remémore de son combat d'il y a 250 ans contre Tenma, le chevalier de Pégase de l'époque qui avait réussi à le blesser. Il tente alors de tuer Saori mais Seiya s'interpose pour la protéger et se fait transpercer par la redoutable épée d'Hadès. Quelques jours plus tard, Seiya est resté dans un état catatonique et son temps semble compté du fait de la blessure de la lame maudite. Shun et Saori décident alors de trouver le moyen de voyager dans le passé, jusqu'à l'époque de la dernière guerre sainte, afin de détruire le sabre d'Hadès.

   

Paradoxes temporels et univers parallèles

Même si vingt ans séparent les débuts de Saint Seiya et de sa suite, Masami Kurumada reste Masami Kurumada, avec ses défauts récurrents tant dans la narration que dans le graphisme. Le retour du "patron" ne se fait pas sans dégâts : propulsant ses héros dans le passé et explicitant des passages importants de la guerre sainte, l'auteur se met en porte à faux par rapport aux évènements de Lost Canvas, relatant justement la même période ! Ainsi, si l'on retrouve heureusement entre les deux oeuvres les mêmes protagonistes du passé (Tenma de Pégase, Alone en réincarnation d'Hades et les chevaliers d'or Shion du Bélier et Dohko de la Balance), d'autres personnages (parmi lesquels des chevaliers d'or !) différents d'une saga à l'autre !  Cette oeuvre crée donc deux univers passés différents, et l'écart pourrait bien se creuser au fil des volumes du fait de l'intervention de personnages de notre présent dans ce passé révolu. L'auteur saura-t-il jouer habilement sur les paradoxes temporels ? S'il réussit son coup, Next Dimension peut s'enrichir d'une infinité de perspectives scénaristiques ! 
  
Jusqu'ici, la prise de risque semble néanmoins limitée : tout comme dans l'oeuvre de Teshirogi, les Gold Saints du passé ont bien du mal à se différencier de leurs modèles du sanctuaire contemporain, mis à part peut-être dans le design (et dans quelques énormités, notamment pour le Capricorne qui se voit doté d'un katana en lieu et place d'Excalibur !). Les évènements du troisième tome feront même craindre le pire aux lecteurs, en constatant que l'auteur retombe dans ses pirouettes scénaristiques habituelles, et fait même un copié-collé de certains évènements de la saga originelle ! Espérons que l'originalité soit au rendez-vous dans les épisodes à venir...
    
    
     

Saintia Shô

    
La dernière série dérivée en date, Sainta Shô, est un pari ambitieux à plus d'un titre. Lancée dans le Champion Red à l'été 2013, cette nouvelle série se présente comme un Saint Seiya au féminin, ce qui ne manque pas d'étonner les fans de la première heure. Mais loin d'être un simple changement de genre, le titre cherche à s'inscrire dans l'hypermyth à sa manière....
Pour une telle série, il fallait une nouvelle artiste féminine : après Shiori Teshirogi, nous découvrons Chimaki Kuori !
   
Comptant 4 volumes au Japon, la série arrive en France chez Kurokawa à partir de février 2015.
     
   
    
  
La mangaka
    
Chimaki Kuori (久織ちまき)  est née un 2 février, à Niigata. Sa carrière débuta en 2005 avec une adaptation manga de la saga Mobile Suit Gundam : MSG Destiny - The Edge, suivi de The Edge Desire en 2007. Elle signa également en 2008 le manga Sengoku Basara 2 - Grooven Dragon, issu du jeu vidéo éponyme. En 2012, juste avant Saintia Shô, l'éditeur Shôgakukan publie Kimi no Kaeru Basho, recueil compilant plusieurs histoires courtes dessinées par l'auteure.
   
En comparaison avec Teshirogi, Chimaki Kuori offre à cette série un trait beaucoup plus aéré et plus féminin, empruntant davantage au shôjo.
      
    
Une histoire parallèle ?
Alors que les spin-off nous avaient habitués à explorer le passé (en manga) ou le futur (en anime), Saintia Sho ose le défi d'un récit se déroulant en même temps que la saga originale. Son histoire débute peu avant cette dernière, alors que Saori Kido se prépare à lancer les Guerres Galactiques. Nous y suivons Shôko, une jeune demoiselle dont la soeur aînée, Kyôko, a disparu depuis cinq ans après avoir intégré la fondation Graad. Shôko est inscrite au Collège Privé de l'Académie de l'Etoile Filante, où se rend également Saori, héritière de la fondation. Afin de retrouver sa soeur, Shôko essaie de rentrer en contact avec Saori, mais se retrouve contrée par une autre élève la protégeant...
Pendant ce temps, Eris, la comète Repulse se rapproche de la Terre, signe de la résurrection d'Eris, la Déesse de La Discorde... Cette dernière, encore désincarnée, ordonne à ses subalternes de retrouver son enveloppe charnelle... Enveloppe qui n'est autre que celle de Shôko !
     
   
Girl power !
Si les guerrières féminines existaient déjà dans Saint Seiya, comme Marine ou Shiina, elles devaient avant tout masquer leur féminité par un masque, avec de terribles sanctions pour ceux qui verraient leurs visages. Ici, nous suivons un tout nouveau groupe de guerrières, les Saintia, se battant à visage découvert en tant que garde rapprochée de la réincarnation d'Athéna. Un ordre secret, qui serait donc resté dans l'ombre durant toute la saga originale, même si l'on nous promet déjà plusieurs ponts entre les deux œuvres. Pour l'heure, la série met en scène de nouvelles (?) armures et antagonistes, même s'il est encore trop tôt pour dire si le récit n'en restera qu'à du combat entre filles. 
    
   
  

  

   


© Masami Kurumada / Shueisha and Toei Animation Co.Ltd.

Commentaires

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Franky83

De Franky83, le 28 Février 2024 à 21h57

19/20

Bonjour quelqu'un sais pourquoi on reste sur une telle fin sur Saint seiya le monde céleste franchement c'est bizarre qu'on ai pas eu de conclusion comme elysion et autre chapitre 🤷🏻‍♂️🤷🏻‍♂️

wukong

De wukong, le 20 Février 2015 à 23h40

super dossier dire que je connaissai cette saga de nom mais je n'est jamais regardai j'ai seulement commencer a partir de Omega

Galaxia-sama

De Galaxia-sama, le 20 Février 2015 à 22h31

11/20
Bon dossier dans l'ensemble. Enfin, il y a tjrs des **** de Pedia pour l'ouvrir et en dire du mal... Aaah, ces puristes.
Happy

De Happy [2661 Pts], le 31 Décembre 2011 à 19h59

18/20

C'est un manga culte, je n'ai jamais vu tous les épisodes seulements quelque uns et pas dans l'ordre alors la je vais le faire dans l'ordre et en manga.

zeff

De zeff, le 11 Décembre 2011 à 11h50

17/20

un grand classique du manga ,j'adore.

jojo s

De jojo s, le 16 Mars 2011 à 19h35

avec dragon ballz et ken le survivent saint seiya et un des meilleurs anime . j ador  niveau histoire musique combats et stt graphisme; meme si il et des annees 80 ca reste un exelent travaille .aujourd hui ya les nouveaux qui reprennent la releve comme bleach ou naruto mai  mille fois merci pour ce chef d euvre bravo a kurumada et araki 

alexa04

De alexa04, le 05 Décembre 2009 à 23h50

20/20

magnifiques roman et DA j'adore l'histoire mais surtout la loyauté que dégage tous les héros de cette fantastique saga et j'attend toujours la suite car je suis restée dans l'attente mais surtout sur ma fin

aëliyah

De aëliyah, le 19 Juillet 2008 à 12h47

19/20

Pas de fausse modestie, je te prie : un dossier très complet et assez synthétique pour que tout le monde s'y retrouve, chapeau bas

Erkael

De Erkael [1049 Pts], le 06 Juillet 2008 à 00h05

Je reconnais que je suis passé un peu vite sur certains points, cependant, à ma décharge, le dossier m'a déjà pris pas mal de temps et s'étend sur l'équivalent de 23 pages word et j'ai malheureusement une vie à coté, j'ai donc fais un choix en essayant d'être synthétique (tout est relatif)!
J'ai précisé que le second film avait servi de modèle pour Asgard, j'aurai pu le dire en 15 lignes, je l'ai fait en trois mots, pardon!
J'aurai pu parler du teaser de Jérôme Alquié, tout comme j'aurai pu parler des romans traitant de la Gigantomachie, mais je n'ai pas considéré cela comme s'intégrant officiellement dans la saga; j'aurai pu rentrer dans le détail de l'ypermyth et des guerres des Dieux, mais le dossier aurait fait 5 pages de plus! Et soyons réalistes, bien que je ne sache pas faire court, il est claire que plus un dossier est long moins il est lu...et mon objectif reste quand même qu'un maximum de gens le lisent!!

Et pour le sort du film Lucifer sur la saga Hadès, j'y crois moyennement, je me trompe peut être, je ne prétend pas absolument tout savoir de Saint Seiya (bien que je pense en savoir beaucoup)!
Ceci dit, merci d'avoir lu le dossier ainsi que pour les infos complémentaires qui viennent compléter ce dossier un peu faible!

Shaka

De Shaka [363 Pts], le 04 Juillet 2008 à 22h15

20/20

Un immense manga, certainement l'une des oeuvres que je préfère le plus mais un dossier un peu moindre comparer à l'immensité du mythe.

Bien sûr, Saint Seiya a une taille mythologique et la présenter dans son ensemble n'est guère aisé, mais il y a quand même des fautes regrettables.

Primo par rapport au dessin de Kurumada, ce n'est bien sûr pas lui qui dessinait les armures mais un assistant, comment expliquer autrement cette immense différence de qualité entre les visages et les armures?

Ensuite, franchement qualifier les derniers OAV en disant que "la qualité est au rendez vous", c'est, pardonnez l'expression, se foutre de la gueule du monde. Ces OAV sont une horreur monumentale réalisés avec un budget médiocre et disposant d'une mise en scène lamentable et d'une animation inexistante.

Tout comme les effets de synthèse dans les premiers OAV loin d'être toujours réussis (mais la mise en scène compensait cela).

Il n"est fait aucune mention du rôle déterminant que jouèrent les films dans le déroulement de la série. Le film Asgard rencontra un vif succés et incita l'équipe à poursuivre l'exploration de cette partie dans l'animé. L'échec du film Lucifer censé représenter la partie Hades (la bonne blague vu la piètre qualité du film) entraina la fin de la série.

Et enfin le film Tenkai, par son échec commercial, créa un immense désastre. Kurumada provoqua l'exclusion du réalisateur qui s'était également chargé des premiers OAV, entrainant ainsi la disgrace de la série dans les derniers OAV. Et de surcroit, il demanda de manière fort stupide l'exclusion des doubleurs originaux de la série.

Et même pas une mention sur le teaser Hades de Jérome Alquié dont beaucoup estiment qu'il a permis la production des OAV!

Bon, ce dossier traite de quelques points précis dont je suis d'accord, notamment le fait qu'Asgard malgré son immense qualité accentue ainsi la répétition de l'intrigue avec Poséidon, une répétition auxquelles participent les films en présentant toujours le même schéma et les mêmes clichés (shun sauvé par ikki, l'armure d'or arrivant à la rescousse)

Enfin bref, 20 pour cette grande série mais un dossier un peu faible je trouve.

Erkael

De Erkael [1049 Pts], le 28 Juin 2008 à 16h10

Merci pour ce commentaire et ton avis!
Alors essayons de ne rien oublier!
- pour les figurines, je suis bien sur d'accord avec toi, de même que j'aurai pu parler des jeux et autres dérivés, mais le dossier étant suffisamment conséquent, je ne voulais pas l'alourdir d'avantage. Je me suis donc ciblé sur les manga et l'animé (l'essentiel quoi)
- Pour Shun, tu n'as pas tord, il abat une grosse partie du boulot dans l'arc Poséidon (2 généraux sur 7...et les plus intéressants qui plus est), c'est un personnage que j'affectionne énormément, mais il faut reconnaitre qu'il chouine beaucoup et même si il n'y a que dans les films qu'il ne sert à rien, ceux ci font parti de l'univers de Saint Seiya!
- Concernant les clichés, j'ai essayé justement d'aller à leur encontre, notamment en expliquant que le manga est loin d'être aussi linéaire et redondant qu'on le dit, après, il y a certains clichés qui ont aussi un fond de vérité.
- Concernant ton hypothèse sur Lost Canvas et la blessure d'Hadès, peut être que je me suis avancé mais peut être pas...l'avenir nous le dira! (J'aurai sans doute du émettre des réserves).
- Enfin pour Lost Canvas, je ne peux que te conseiller de les lire, je les ai lu jusqu'au volume 5 ou 6 et c'est de mieux en mieux, ça respecte l'univers et propose des choses vraiment intéressantes!

Daidalos

De Daidalos, le 28 Juin 2008 à 13h01

16/20

Grand fan de Saint Seiya depuis le Club Do, je dois dire que ce dossier est dans l'ensemble très bien fait et n'omet rien. S'il fallait chipoter, je dirais qu'il y a quelques petites imprécisions : La première part de l'hypothèse que Lost Canvas a raison en pensant que c'est dans la guerre sainte qu'on connu Dohko et Shion qu'à évolué le chevalier Pégase qui avait réussi à blesser Hadès. Rien ne permet de l'affirmer dans le manga de Kurumada, je dirais même que certains éléments tendent à faire penser qu'il s'agissait d'une guerre sainte bien plus ancienne, puisque Hadès aurait, après avoir été blessé,laissé son véritable corps en sommeil et se serait contenté de se réincarner comme le font les autres dieux.
La deuxième, je l'ai noté essentiellement car Shun est mon personnage préféré, mais il est faut de dire qu'il est tout le temps à geindre qu'il veut pas tuer et à être obligé de se faire sauver par Ikki, c'est le cas essentiellement dans les films et dans la partie Asgard. Dans toutes les autres parties, il affronte et tue d'autres chevaliers : le chevalier d'Argent de la Meute (traduit malencontreusement par Cerbères : y a pas de constellation de Cerbères), le chevalier d'or Aphrodite des Poissons, et le marina Io de Scylla (se montrant particulièrement talentueux contre ces deux derniers d'ailleurs).

En ce qui concerne Lost Canvas, je dois admettre que ce dossier m'a redonné envie de le lire, j'avais été profondément écoeuré par l'épisode G (aussi bien au niveau graphique que sur les incohérences scénaristiques vis-à-vis de l'original, enfin vous avez très bien parlé de tout ça...) et de voir que Lost Canvas allait encore se planter au niveau scénario (cf mon premier paragraphe), je pensais d'emblée que je n'y jeterait même pas un oeil, vous avez pratiquement réussi à me faire changer d'avis. Je serais tout de même circonspect : je lirai avant d'acheter.

Que dire de plus... ah oui... le paragraphe sur les figurines aurait pu être un peu plus long, parler des différentes éditions des anciennes versions (dont la plus récente qui a permis aux européens de se procurer à un prix raisonnable des figurines qui pouvaient auparavant s'arracher jusqu'à 800 euros pour l'armure d'Odin, du fait qu'elles n'étaient jamais sorties ailleurs qu'au japon, et certaines en édition limitée)

Voilà, donc un bon dossier dans l'ensemble, qui reprends peut-être trop facilement les clichés implantés par les épisodes rajoutés de la série et par les films sans chercher à les démentir via l'oeuvre originale, mais à part ce petit défaut, que du bon.

NB : Ah oui, encore un petit truc, c'est bien de préciser que le design du maître de Shun a été complètement refait dans l'animé, il aurait peut-être juste fallu rajouter qu'il changeait aussi de nom, dans le manga, il s'appelle Daidalos (d'où mon pseudo)

Erkael

De Erkael [1049 Pts], le 27 Juin 2008 à 13h46

12 volumes pour commencer à développer un scénario... quand des séries exceptionnelles comme Gunnm, Parasite, Suikoden...se terminent en moins de tomes que ça! Sans parler de Death Note, c'est fou ce qu'on peut mettre en 12 volumes; il suffit juste de s'en donner les moyens et d'avoir les éléments pour le faire...
On pourra toujours comparer quand Lost Canvas en sera au volume 12, je pense qu'il se sera passé beaucoup plus de choses (et il ne faudra même pas attendre le volume 12)
Si j'avais ce dossier il y a quelques mois, j'aurai été moins dur avec l'épisode G, mais ma patience à des limites, les tomes s'enchainent et presque rien n'avance!

Sensu

De Sensu, le 27 Juin 2008 à 12h38

18/20

Bon, un bon dossier représentant l'univers de ce superbe manga.

Je trouve juste un peu négatif envers st seiya G. Il est vrai que ce manga est assez particulier et que le scénario traine un peu dans les premier volume,l'auteur voulant peu être faire une présentation du monde qu'il allait nous présenter. Mais juste préciser que le scénario existe bel et bien et est, pour ma part, l'un des plus grand de la série. Le scénario est telement bien ficelé, que le lecteur est toujours surpris par ce derneir. Alors, scénario, il y a, même assez riche mais hélas vraiment développé qu'à partir du 12eme volumes.

Sinon juste pour présicion, Masami Kurumada continue toujours son métier (car d'après le dossier on pourrait penser qu'il ne fait plus rien) car depuis 1999, il a repris Ring ni Kakero dont le tome 25 sort en aout et est toujours en cours.

Je met 18, car je trouve le dossier un peu négatif sur St Seiya G, mais bon, chacun ses avis :)

shun

De shun [1957 Pts], le 27 Juin 2008 à 12h12

un seul point négatif je dirais c'est sur l'animé de hades défini comme "très bon" alors que franchement l'animation est mauvaise et gache tout ... je suis fan et je dois m'obliger a mater les épisodes ...

yog

De yog, le 26 Juin 2008 à 22h30

19/20

ahhh quel boulet je suis!!

yog

De yog, le 26 Juin 2008 à 22h30

oups...la note (oubliée)

yog

De yog, le 26 Juin 2008 à 22h29

Beh tout est dit ou presque , fait par un fan lut par un fan , je ne peut qu'être d accord!!!
y a plus qu a lire lost canvas et attendre la fin d elysion début aout!!!!

Cassis

De Cassis [684 Pts], le 26 Juin 2008 à 22h06

19/20

Et bien quel dossier ! Aucun n'aspect n'a été négligé, tu m'as donné envie d'écouter les OST et surtout, tu m'as confortée dans l'idée d'acheter cette série. Un dossier complet, bien réalisé et agrémenté de belles images. J'ai apprécié cette lecture car tu abordes chaque point sans jamais trop t'attarder. Merci à toi Erkael n_n Vivement ton prochain dossier ^^

Myth Cloth

De Myth Cloth, le 26 Juin 2008 à 17h34

20/20

Oups la note ^^

20/20 cela va de soit !!!

Myth Cloth

De Myth Cloth, le 26 Juin 2008 à 17h33

Vivement une réedition en France de Saint Seiya en Edition Deluxe Kanzenban comme cela à été le cas dernièrement au Japon avec 22 TOMES au lieu de 28.

En gros le même type de réédition que City Hunter actuellement chez Panini Comics...

Ce manga le mérite amplement !!!

Ce manga restera pour moi le meilleur de tous les temps qui à bercé toute notre enfance jusqu'à aujourd'hui encore avec l'anime, les Myth Cloth et les 2 préquelles en Manga ^^

Espérons une suite avec le chapitre céleste !!!

Jokk

De Jokk [319 Pts], le 26 Juin 2008 à 16h14

17/20

Encore un super dossier Erkael ! Bravo ! Ca m'a donné envie de lire The Lost Canvas! Merci pour tout ce travail.

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