Magical Girl Boy - Actualité manga
Dossier manga - Magical Girl Boy

Les clichés de magical girls explosés


Installez-vous confortablement, rangez votre cerveau dans un tiroir, prenez les deux volumes de Magical Girl Boy en mains, et profitez : si vous êtes amateur d'humour complètement débile, un brin hystérique et avec plus d'une idée à la seconde (un peu dans l'esprit d'un anime comme Excel Saga), la courte série de Môkon Icchokusen est le manga qu'il vous faut pour faire aller vos zygomatiques non stop, et l'auteur donne bien le ton dès ses premières pages en couleurs jouant sur l'univers multicolore des magical girls.

Et par la suite, ça ne s'arrête jamais : dès la courte, mais efficace introduction passée, l'auteur nous plonge dans une déferlante de délires parodiant joyeusement l'univers si standardisé des magical girls (mais pas que... on pense par exemple aux designs parodiant les anciens shôjo).


 
 

Ici, la traditionnelle mascotte animale censée être mimi est quelque peu malmenée : c'est en quelque sorte notre cher Kokoro, le gars au physique de yakuza, capable d'apparaître de manières bien absurdes (il faut voir sa tête de mafieux sur un corps de mascotte tout choupinet).

Les noms d'attaque à rallonge sont rigoureusement neuneus. Les mignonnes barrettes deviennent des magical grenades dévastatrices, tandis que les méthodes pour vaincre les méchants monstres sont généralement plus bourrines que magiques.

Et parlons-en, des monstres : entre les petites créatures toutes mignonnes se changeant en gros machins baraqués, les oursons bodybuildés (notons que leur tête ressemble un peu à celle des Puchu dans Excel Saga), ou un gros nounours à tentacules, l'auteur offre des designs délirants, farfelus, qui mélangent le mimi et le moche pour un résultat grotesque !


Une galerie de personnages gratinée


Mais les créatures bizarroïdes ne sont pas les seules à se transformer de façon inattendue, et Saki va le découvrir à ses dépens en devenant une magical girl un peu beaucoup trop virile et masculine pour une jeune fille en fleurs !

Sur cette base, notre héros-ïne va aller de surprise en surprise dans sa mission, où viennent peu à peu se mêler d'autres personnages sérieusement gratinés.

Là où Mohiro Mikage aurait pu être un classique beau gosse populaire, on découvre plutôt un garçon un peu moumou et qui a souvent l'air complètement largué.

Le manager Konami Yamo, lui, dévoile vite son fanboyisme neuneu pour les magical girls, au point de chercher à faire de notre héroïne une star d'un genre nouveau.

Dans leur je m'en foutisme, Kokoro et la mère de Saki sont assez puissants, surtout notre tête de mafieux qui a un don pour débarquer quand on ne l'attend pas et dans des physiques improbables.





Quant à Sayuko, elle n'est clairement pas en reste, en dévoilant des traits de sa personnalité inattendus et... encore plus un peu beaucoup trop virils.

Enfin, on retiendra aussi l'homme bionique, un héros qui a pour formidable capacité de savoir rouler super vite à vélo.

Autour de ces personnages, l'auteur brode également des liens relationnels et sentimentaux parfois bien barrés, qui ont également pour intérêt de jouer sur l'ambiguïté des sexes.
  
  


© Môkon Icchokusen / Fusion Product, Inc., 2014

Commentaires

DONNER VOTRE AVIS



Si vous voulez créer un compte, c'est ICI et c'est gratuit!

> Conditions d'utilisation