Présentation
Résumé:
Aoyagi Ritsuka est un petit garçon de douze ans, qui vient d’entrer dans sa nouvelle école. Sa maturité fascine pour son âge, mais quelque chose de froid demeure au fond de lui. Il y a deux ans, Ritsuka a développé une seconde personnalité, ce qui rend sa mère complètement folle à l’idée d’avoir perdu Ritsuka. Heureusement, ce dernier peut compter sur le soutien de son frère aîné, Seimei. Le rempart contre l’énervement de sa mère, qui le protège et le soigne à longueur de temps. Cependant, voilà quelques temps, Seimei a été assassiné. Brûlé vif, son corps aurait été découvert dans une école primaire, marquant profondément le cœur de Ritsuka, l’obligeant à se renfermer sur lui-même et sur le monde pour ne plus souffrir, devenant indifférent et sans sentiment au contact des gens qui l’entourent.
Sa vie va cependant basculer le jour où il rencontre Sôbi à la sortie de l’école. Un adulte, qui affirme avoir très bien connu son frère, et être prêt à l’aider dans tout ce qu’il entreprendra. Comme un ange gardien envoyé par Seimei pour qu’après sa mort, son frère ne se retrouve pas tout seul. Mais pour obtenir les réponses dont il a besoin pour identifier le meurtrier de son frère, Ritsuka devra accepter de se battre aux côtés de son « combattant », lui étant un « sacrifice ». Et ces combats se feront par les mots. Et cela commence tout de suite. Entre les affrontements, le caractère étrange de Sôbi et le mystère autour des sept lunes que Seimei désigne comme son ennemi … Ritsuka se perd.

Fiche signalétique:
Loveless (ラブレス) est un shojo à tendance shonen-ai de Kouga Yun. Il voit le jour en 2002 au Japon, dans le magazine de prépublication Comic Zero Sum de l’éditeur Ichijinsha. La publication débute la même année, avec pour l’instant onze volumes sortis. La série n’est en effet pas terminée, et cela signifie de nombreuses attentes pour un jour voir en France la fin de Loveless. C’est Soleil qui a acquis la licence, la publiant depuis janvier 2007. Le dixième tome est paru en mai 2011.
La série s’inscrit dans une trame fantastique, parfois dramatique, mais avec une grande part de romance. Elle a été adaptée en anime, et en un roman illustré par Kouga Yun. Il doit être noté que l’auteur a également écrit un dôjinshi sur sa propre série : Loveless - Mimi to Boku. Trois histoires inédites sont proposées : la première représente Sobi et Ritsuka en plein jeu, la seconde nous fait retrouver le jeune Sobi, encore enfant, marchant avec Ritsuka. Les deux éprouvant le désir de perdre leurs oreilles l’un avec l’autre … Enfin, la troisième représente les deux héros dans différentes positions assez intéressantes. Et le bonus présente un Ritsuka en robe … C’est donc un one shot, sorti en 2006 pour le plus grand plaisir des fans.

Auteur:
La mangaka Yun Kôga (高河 ゆん) a pour véritable nom Risa Yamada (山田理沙), née Kimura. Elle est
née en juillet 1965 à Tokyo, s’est mariée en 1992 et a eu une fille deux
ans plus tard. Son parcours d’auteur de manga commence par le monde des
dôjinshi, notamment ceux des grandes séries très connues (One Piece,
Naruto, Evangelion, Saint seya, Captain Tsubasa, Yu Yu Hakusho mais
surtout Gundam Wing). Elle a également travaillé sur le design de
quelques séries TV et adaptations en mangas. Pour parler un peu d’elle,
Yun Kouga porte des lunettes et adore les parutions de la Shueisha,
ainsi que les œuvres parues dans le magazine Zero Sum d’Ichijinsha, se
retrouvant totalement dans l’esprit de leur publication.
Elle
commence véritablement sa carrière avec Metal Heart, qui parait en 1986
dans Comic VAL. Petit à petit, elle se spécialise dans les shojos, avec
beaucoup de fantastique et souvent un peu de shonen-ai. En outre, on
peut retenir que Kouga Yun a travaillé sur Arcana, un recueil d’œuvres
des mangakas du Ward et Comic Zero Sum, notamment en
collaboration avec Kazuya Minekura (Saiyuki). Les différents
opus de cette publication se présentent en nouvelles des différents
auteurs, et s’étalent sur les années 2006 et 2007.
Œuvres:
La
bibliographie de Yun Kouga est très longue, aussi faut-il la séparer en
deux grands axes : ses séries principales, qui s’étalent sur plusieurs
tomes et les autres, one shot ou séries secondaires. On commencera par
présenter ses plus grands succès.
Earthian (アーシアン)
C'est
un shojo à visée shonen-ai de cinq volumes (quatre en édition deluxe),
la série étant terminée. Elle voit le jour en fin d’année 1987 chez
Shinshokan par l’intermédiaire du magazine Wings et se termine en 1994.
Adaptée en quatre épisodes animés, la série raconte l’histoire du
développement humain. A notre époque, les anges sont supposés évaluer
l’avancée de l’espèce humaine en comptabilisant les points positifs et
négatifs. Voyant que la Terre sombre peu à peu à cause des hommes, les
anges décident que si notre espèce atteint dix mille points négatifs,
elle sera rayée de la planète. On rencontrera deux anges bien opposés,
qui se connaissent bien mais ont choisis deux clans différents (l’un
souhaite la survie de la Terre, l’autre sa destruction).
Genji (源氏 )
Genji
est un shojo romantique et fantastique en huit volumes, série commencée
en 1988 et complète à ce jour ; elle prendra le même chemin de
publication qu’Earthian. L’histoire est celle de Katsumi Ebata, dont la
vie change du tout au tout lorsque sa petite amie disparait dans un
tragique enlèvement. Le jeune homme devra, pour la retrouver, traverser
les univers et se retrouver dans une autre dimension, où un combat fait
rage entre deux ancestrales familles de samouraïs. Dans ce monde
étrange, Katsumi va devenir le successeur de Genji, le chef d’une des
deux familles, et la bataille commence aussi pour lui dans ce monde
étrange, alors que sa bien aimée fait partie du clan adverse …
Gestalt (超兽传说)
C'est
une série complète en huit tomes, dont le premier voit le jour en 1995
pour finir en 2001 chez Square Enix pour être repris en 2005 par
Ichijinsha. La prépublication se fait dans le magazine GFantasy de
Square Enix. L’adaptation en anime se fait en 1997 et compte deux
épisodes de trente minutes. On peut également trouver deux drama CDs
(1994 et 1996), un OAV et un roman écrit par Chizuru Yoshikawa et
illustré par Yun Kouga (1999). L’histoire est celle d’Olivier, un prêtre
en pleine crise de foi religieuse. En quête initiatique, il ira à G
(Gestalt), un royaume mystérieux que l’on ne peut pas vraiment nommer, à
cause du dieu du même nom qui a voulu dominer les sept autres. Perdu
dans cet endroit dangereux, Olivier va se faire rejoindre par une elfe
noire, envoyée par son église pour le poursuivre.
Yousei Jiken (妖精事件)
Yousei
Jiken est une série complète de cinq tomes, publiée en 1995 par le
magazine Afternoon, rattaché à Kodansha. L’histoire est celle de Julie
Amano, une lycéenne pleine de vie qui assiste à la déchirure entre ses
parents, alors qu’ils s’étaient eux-mêmes rencontrés et aimés lorsqu’ils
avaient l’âge de leur fille. Elle qui préférerait mourir plutôt que de
vivre leur situation, elle rencontre un jeune homme du nom d’Ouji à la
sortie d’une soirée karaoké à laquelle ses parents lui ont interdit
d’aller. Celui semble tout juste sortir d’une bagarre … Et là, dans
l’instant, il lui demande de sortir avec lui. En fait, Ouji aurait une
vie secrète au sein d’un pays féerique, et pour échapper à la mort il
devrait se marier très rapidement … C’est le début de beaucoup de
surprises pour Julie !
La vie en rose
Seule
autre série de l’auteur disponible en France. C’est un shojo prépublié
dans Princess, le magazine d’Akita Shoten, en 1996. La série est
terminée, avec ses deux tomes. En France, c’est Soleil qui s’occupe de
la parution en 2002 et 2003 et d’un coffret regroupant les deux en 2003
également. Cependant, la commercialisation est stoppée. L’histoire est
celle d’une jeune femme, son quotidien romantique avec les questions
qu’elle se pose sur l’amour, l’argent, le sexe, et hésite tout le temps
entre se retourner vers les traditions ou avancer dans la modernité.
Renai Crown (恋愛 CROWN)
Série
aussi appelée Crown of Love, est la dernière série plus conséquente de
l’auteur. Parue dans le Comic Crimson rattaché à la Shueisha, avec ses
quatre volumes qui finissent la série, débutée en 1998, Renai Crown
s’impose comme une épopée romantique assez courte. Après une rencontre
fortuite, Tajima tombe totalement sous le charme de l’idole des jeunes,
Rima Fujio. Ensorcelé par la beauté de la demoiselle, il souhaite
ardemment s’en rapprocher. Pourtant, n’étant qu’un fan, il reste bien
trop loin d’elle. Alors une idée germe : s’il devient une idole du même
rang que Rima …
De manière un peu plus anecdotique, on peut citer Ren-Ai,
une série terminée en trois volume, dont les débuts voient le jour en
1988 dans le magazine Princess Gold, de l’éditeur Akita Shoten. Mais
aussi Laura Kaiser (ローラ・カイザー), même éditeur, qui comporte
quatre tomes terminés et débute un an plus tard pour finir en 1993.
Ci-dessous les visuels, Ren-ai à gauche puis Laura Kaiser:
Yun Kôga a fait beaucoup d’œuvres plus secondaires. On pourra par exemple citer, de manière chronologique :
- Mind Size (マインドサイズ -1988), volume unique chez Kobunsha.
- Yajou Teikoku (夜嬢帝国 - 1989), one shot paru chez Akita Shoten et publié dans le magazine Princess.
- Alice in Wonderland (ありす IN WONDERLAND - 1989), deux volumes complets chez Kobunsha.
- You're My Only Shinin' Star (君はぼくの輝ける星 - 1990), un seul volume chez Kodansha.
- Saffron Zero Beat (サフラン・ゼロ・ビート- 1993), un volume sorti par Shinshokan et prépublié dans le Wings.
- Kiga Ichikozu (飢餓一族 - 1994), un volume sorti dans le Pichi Comic Mystery Deluxe de l’éditeur Gakken.
- Chronicle (クロニクル -1999), par Square Enix.
- Happy Pretty (はぴぷり- 2001), one shot paru dans le magazine Hanamaru de l’éditeur Gakken.
- Kill Me
(キルミー - 2003 - en cours), yaoi de quelques chapitres seulement
actuellement paru dans le magazine Be x Boy de Biblos (non représenté
ci-dessous).
Aujourd'hui, Yun Kôga travaille encore sur deux séries : Loveless bien sur, mais aussi Satô-kun to Tanaka-san - The Blood Highschool, une comédie romantique sous fond d'ambiance vampirique, prépublié dans le Ward également. Son premier volume a été publié en juin 2011.
Personnages:
Ritsuka Aoyagi
Jeune
collégien d’une douzaine d’année, Ritsuka subit une déformation de sa
personnalité depuis ans. Si bien que sa mère ne le reconnait plus comme
son fils, et décompense peu à peu dans un état de folie qui la fait
rejeter ce nouveau Ritsuka dont elle refuse l’existence autant qu’elle
la chérit. Petit frère de Seimei, sauvagement assassiné, Ritsuka est un
enfant introverti, qui parait beaucoup plus que son âge. Sa maturité
vient des traumatismes de sa vie, et son suivi par un psychiatre appuie
la gravité des épreuves qu’il a pu traverser. Au début du manga, on
rencontre un Ritsuka hautain et détaché, presque nonchalant et ignorant
du reste du monde. Comme s’il se protégeait de l’extérieur. Cependant,
sa rencontre avec Sobi va tout changer, et le ramener à la fois vers son
âge réel tout en le grandissant un peu plus. Enfin, Ritsuka sait se
montrer très attaché à ses proches, bien que difficile d’accès. Il
appuie toute particulièrement sur l’importance des souvenirs, que lui a
perdus, concernant sa vie d’avant ses dix ans, et attache beaucoup
d’intérêt aux photos, qui immortalisent un moment de bonheur. Ritsuka a
un cœur pur, malgré les horreurs de sa vie, et retrouve facilement son
âme d’enfant, dans sa persévérance et ses idées parfois simplettes.
Seimei Aoyagi
Personnage
mystérieux, Seimei est le grand frère de Ritsuka. Ce dernier le croit
mort et garde d’excellents souvenirs de lui : il le protégeait contre sa
mère et les déceptions de la vie, tout en lui apportant un plaisir
quotidien sans fin. Depuis sa disparation, présumé mort brûlé dans une
classe d’école primaire, Seimei fait beaucoup parler de lui, sans
réellement venir sur le devant de la scène …Jusqu’à plus tard dans le
manga, ce qui n’était pas véritablement une surprise tant il paraissait
important dans ce complexe jeu d’amitiés et de rivalités. La vision qu’a
Ritsuka de lui est totalement contraire à celle des autres, qui le
définissent comme quelque de froid, d’impassible, grossièrement sadique
et aussi distant que possible envers les autres. Ce qui est sûr, c’est
que Seimei est un grand manipulateur …
Sobi Agatsuma
Sobi
est un jeune homme de 20 ans, qui étudie l’art à l’université. Ancien
partenaire de Seimei, il porte son nom « Beloved » mais également celui
de Ritsuka, tout du moins en pensées, « Loveless ». Une contradiction
ambulante, donc, ce qui lui va parfaitement bien. Grand, peu bavard et
introverti, Sobi est pourtant très impulsif et sentimental en présence
de Ritsuka, qu’il protège avec acharnement depuis la disparition de son
frère. Cependant, il lui ment constamment, cachant de nombreuses choses
au sujet de Seimei, des circonstances de sa mort, et de tout ce qui
entoure la conspiration que Ritsuka découvre peu à peu. Sobi considère
ce dernier comme son nouveau maître, et passe son temps à lui demander
de le dominer, à lui dire qu’il l’aime et qu’il a besoin d’être
entièrement à lui. Sans doute le personnage le plus mystérieux et donc
le plus central du manga, Sobi fascine autant qu’il intrigue.
Yuiko Hawatari
Jeune
fille du même âge que Ritsuka, Yuiko est sa première amie. Elle est
très grande, plutôt jolie avec sa poitrine démesurée pour son âge, mais
cela ne l’empêche pas d’être particulièrement simple d’esprit. Pourtant,
elle a d’autres qualités. Ainsi, Yuiko est serviable, extrêmement
empathique et à l’écoute. Elle a pour autre particularité d’être très
forte, voire imbattable, au Janken-pon (papier caillou ciseaux), sauf
contre Ritsuka. Elle est d’ailleurs amoureuse de son camarade de classe,
rougit à son contact et essaye toujours de lui faire plaisir et de
s’inquiéter de son moral. Yuiko n’a cependant pas beaucoup de chance
auprès de Ritsuka, sans perde patience pour autant. Alors qu’elle
pourrait se rattraper en regardant Yayoi de plus près. Ce dernier est
intelligent, plutôt mignon et follement amoureux de la très maladroite
Yuiko mais … il est trop petit pour elle, si grande qu’elle est. Bref,
Yuiko permet d’apporter toute cette fraicheur féminine qu’il manque un
peu au manga, et arrive à incarner le rôle de la cruche assumée sans
trop décevoir ou embêter le lecteur.
Kio Kaido
On
ne sait pratiquement rien sur Kio, à part qu’il est ami avec Sobi. Au
début il a d’ailleurs eu bien du mal à l’amadouer, malgré sa bonne
humeur et son dynamisme. C’est l’image même du gai luron, artiste de
surcroit, avec sa sucette en bouche, ses boucles d’oreilles qui
fleurissent partout, et sa nonchalance constante. Pourtant, il s’énerve
rapidement lorsque l’on parle de Seimei, pour avoir vu les traces
physiques et morales que celui-ci infligeait à Sobi, sans que cela
semble ne déranger personne … à part lui. Il tente malgré tout de
protéger son ami, et ira jusqu’à entrer en conflit avec Ritsuka, qu’il
sait être le frère de son ennemi, anxieux qu’il est de retrouver la
violence sourde de Seimei dans son petit frère. Kio est une béquille sur
laquelle se reposer, et il prend un peu plus d’importance au fur et à
mesure du manga, notamment dans son rôle de neutralité absolue, rare
être à peu près normal du manga …
Hitomi Shinonome
A
23 ans, cette jeune professeur n’a toujours pas de compagnon, et
complexe beaucoup sur son statut de célibataire. Elle est ainsi très
vulnérable au contact d’un homme, particulièrement lorsqu’il est plus
jeune comme Sobi qui lui fait la morale et dont elle a peur … C’est
avant tout le professeur principal de Ritsuka et Yuiko, qui fait très
bien son travail. Elle cherche constamment des moyens d’améliorer le
quotidien de ses élèves, et s’inquiétera beaucoup de la situation de
Ritsuka lorsque celui-ci s’absentera de l’école. En permanent doute sur
elle-même, c’est dans ces moments d’hésitation qu’elle fait le mieux son
travail, même si la jeune femme désespère de ne pas toujours arriver au
résultat escompté. Un personnage un peu effacé dans le manga, mais qui
au fil des pages revient régulièrement et dont le rôle de soutien et de
questionnement est assez important.
De manga78 [2151 Pts], le 02 Octobre 2010 à 13h36
Très bon dossier, qui m'a donné envie de me replonger dans le manga ^^
De Gabi2109 [176 Pts], le 01 Octobre 2010 à 22h24
Après ce dossier sa me donne envie de lire ce manga. Merci de faire des dossiers d'aussi bonne qualitée!
De Zyukkyu, le 28 Septembre 2010 à 09h13
Merci pour les infos! Ca me permettra de retrouver ses manga V.O. (en occase)
Bien que grand amateur de "Hokuto no Ken" et "Berserk", je conseille vivement Earthian & Gestalt en version Américaine. La langue de Shakespeare s'avère plus lirique et mieux adaptée à ce genre d'histoire et à ce genre de manga en général.
De lenalee34750, le 26 Septembre 2010 à 00h26
Tu as parfaitement résumer mes pensées ! Mis à part peu être pour le dessin, que je trouve, même après le 9ème tome, toujours aussi soigner et justement dosé. Effectivement, comme beaucoup de lecteurs à mon avis le penses, ce manga reste assez "trouble", et on à parfois l'impression qu'il se disperse quelque peu... Mais bon, peut être que tout ça va nous amener à un véritable final, et une suite d'aventure pleine de rebondissement. Espérons... Dans tous les cas, c'est toujours avec autant de plaisir que je lis loveless.
De misae [1083 Pts], le 25 Septembre 2010 à 18h29
Il aurait fallu mentionner que l'auteur s'était occupée du chara-design de la série Gundam 00.
De OscarFrancois [111 Pts], le 25 Septembre 2010 à 16h16
Félicitations pour ton article, Nid !
Encore une fois, je suis d'accord avec toi (tu as TOUJOURS raison, owi !!)
Pour répondre à une des questions que tu poses (par rapport à cette ambiance poétique qui s'efface un peu, au fil des tomes) :
"Au final, ce manque de sérieux dans l’opposition malgré l’importance des combats n’est-elle pas préjudiciable au manga ?"
C'est vrai que plus on avance et plus (contrairement à ce "qu'il devrait se faire") on nage en plein brouillard. Les 7 Lunes, les combats... tout semble devenir prétexte à... A quoi ? On suit les persos dans leur vie quotidienne, au point d'oublier la "trame principale"
Mais justement, quelle est-elle, au juste ? Seimei est plus joueur que vilain; le gang lunaire aussi... J'apprécie cette absence de manichéisme, mais trouve qu'il y a trop de flou^^
Et enfin, petite exclamation... pourquoi Ristuka est-il si jeune ? On veut nous faire croire qu'il n'a que 12 ans, alors qu'il raisonne comme un trentenaire ! C'est comme Ciel, de Black butler : faudra qu'on m'explique pourquoi certain(e)s auteur(e)s aiment foutre des pré-pubères dans les bras de grands fous (Sôbi est comblétement maso, et Sebastian n'est même pas humain, lol !)
N'ayant aucun penchant shota, j'apprécie moyennement ce genre de suggestions... bien sûr, on ne dit pas clairement ce qu'il se trame entre Sôbi et Ritsu, mais on montre assez pour laisser imaginer... (des trucs !)
Je continue tout de même à suivre cette série, malgré les faiblesses (scénaristiques et graphiques) des derniers tomes^^
C'était Oscar, le pavé @_@ (oh là là !)