KILL la KILL - Actualité manga
Dossier manga - KILL la KILL

Autour de l’édition française


@anime, branche française de l’éditeur Anime Limited, s’empare de la licence Kill La Kill pour une distribution en deux coffrets combo DVD / Blu-ray, l’un sortant en 2014 et l’autre en 2015. L’éditeur, réputé pour ses prix élevés ne justifiant pas toujours ses packagings mais de nettes évolutions ont eu lieu depuis L’Attaque des Titans, propose une monture honorable sur certains points mais déplaisantes sur d’autres. En soit, les eux digipacks sont de qualité standards bien qu’étant donné le tarif, une édition un peu plus aboutie était attendue. La grande surprise bien du changement de style et de format entre les deux digipacks, le second étant plus épais que le premier mais gardant les mêmes dimensions. @anime s’est alors rattrapé en proposant une édition limitée du deuxième volet qui cacherait les défauts de l’ensemble : un coffret destiné à accueillir les deux volumes, contenant un petit art-book riche en croquis par la même occasion. Si les japonais sont souvent frileux à l’idée que les occidentaux proposent une série dans une seule intégrale, l’initiative de l’éditeur est alors bien trouvée pour ceux qui n’aimeraient pas que les deux volumes se baladent librement.





L’édition propose un doublage français en plus de la version originale et force est de constater que pour une série aussi survoltée, les comédiens s’en sortent très bien. D’abord connue pour son rôle de Happy dans la VF de l’anime Fairy Tail, Fanny Bloc change complètement de registre en campant une Ryûko caractérielle et bouillonnante, tandis que Caroline Combes joue l’excentricité volontairement exagérée sur le personnage de Mako, Julie Deliquet incarnant, elle, une Satsuki Kiryûin hautaine à souhait. Du côté du casting, la surprise est de taille puisque Virginie Ledieu incarne Ragyô Kiryûin, la mère de Satsuki, et surprendra ceux qui s’imaginaient encore la douce voix de la Princesse Athéna dans Saint Seiya puisque la comédienne devient maléfique au possible dans ce rôle.

Ainsi, les comédiens entrent aisément dans leurs personnages. Jouant chacun la carte de la surenchère, à l’image de la série, on peut facilement imaginer leur plaisir de travailler sur une série si excentrique. Finalement, les seuls défauts viennent de l’écriture de la VF qui souffrent de quelques erreurs, notamment le fameux cri de victoire de Ryûko, « Perte de la fibre de combat ! », qui devient curieusement « Perte de la volonté de se battre ! ».


Conclusion


Kill La Kill est un pur divertissement, une série explosive, aussi barrée qu’épique, ayant la particularité de raconter une histoire à savourer de multiples manières tant les thèmes qu’elle aborde sont intéressants. Après Gurren Lagann, l’association entre Hiroyuki Imaishi et Kazuki Nakashima fait encore des merveilles. Le duo reprend l’ambiance de la célèbre série qu’ils ont créé au sein du studio Gainax pour forger une œuvre différente, reprenant certains codes tout en développant de toutes nouvelles idées. Kill La Kill fait donc partie de ces anime maîtrisés d’un bout à l’autre, ce malgré le manque de budget, dans lesquels on se replonge parfois avec un immense plaisir. Gageons alors que tout curieux aurait tort de d’abord tenter la monture manga, inachevée en terme de scénario et largement imparfaite sur le plan visuel malgré la bonne volonté de son auteur.
 
 
Fiche de l'anime
Fiche du manga
  
  
Mise en ligne le 24/06/2016.
  
  

Dossier réalisé par Takato


© TRIGGER,Kazuki Nakashima/Kill la Kill Partnership

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