Quelques inspirations
Pour concevoir Hideout, Masasumi Kakizaki évoque quelques influences.
Il a voue être fan de romans et de films d'horreur depuis l'enfance, et cite également Stephen King comme une source d'inspiration.
Du côté de la prise de repères, il déclare dans sa postface avoir visité une grotte afin de mieux rendre celle de son manga. Ce qui lui a par ailleurs posé quelques petites problèmes de santé juste après.
L'édition française
L'édition française proposée par Ki-oon est d'excellente facture.
D'emblée, la couverture légèrement granuleuse offre un certain cachet au livre.
A l'intérieur, on a une qualité d'impression excellente et une traduction de Ryoko Akiyama ne trahissant jamais l'ambiance de l'oeuvre. Cette dernière est une traductrice expérimentée, que nous avons pu voir à l'oeuvre sur de nombreux autres titres comme les 12 premiers tomes d'Übel Blatt, 6000, Taboo Tattoo, Arte, Pupa, Somali et l'esprit de la forêt...
Les choix de police renforcent efficacement l'immersion, l'adaptation graphique signée Clair Obscur est impeccable, et il faut également souligner la présence de huit pages en couleur.
Mot de la fin
Fort d'une narration qui sait amener habilement les éléments angoissants, Kakizaki nous propose une histoire tout ce qu'il y a de plus classique, un récit de chasse à l'homme à plusieurs niveaux, qui finit par se transformer en huis-clos oppressant et crade, tout en développant le portrait psychologique d'un homme en pleine déchéance.
Mené tambour battant, éprouvant, immersif, développant habilement la psyché de son personnage principal, Hideout est un récit d'épouvante pure qui remplit impeccablement son rôle, sait tenir en haleine facilement d'un bout à l'autre, et a confirmé à l'époque de sa sortie la virtuosité de son auteur.
Fiche de la série
Fiche vo de la série
Fiche de l'auteur
Mise en ligne le 23/12/2016.
Dossier réalisé par Koiwai
© 2010 Masasumi KAKIZAKI / Shogakukan Inc.
