Promeneuses de l'apocalypse (les) Vol.7 : Critiques

Le feu d'artifice orchestré par Yôko et Airi à Nagaoka a, à leur grande surprise, été repéré par un avion à réaction. Grâce au code morse qu'Airi connaît, nos deux héroïnes parviennent à communiquer avec la pilote, une certaine Claire, qui ne peut malheureusement pas atterrir là, mais qui les informe qu'elle les attendra à la base de aérienne de Misawa, dans le département d'Aomori. Le périple du duo de motardes va donc pouvoir continuer en direction du nord de l'île de Honshu...

La toute fin du tome 6 laissait bon espoir, avec l'irruption de cet avion, de voir une certaine évolution dans le schéma désormais rôdé de la série, et cela se confirme donc dans ce 7e volume... même si, pour voir les conséquences de la rencontre de Yôko et Airi avec Claire, il faudra encore attendre l'opus suivant ! Car effectivement, les deux jeunes filles arrivent tout juste à Misawa dans le dernière chapitre du présent volume, et pour cause: bien qu'elles aient là une direction plus claire à prendre, un lieux précis à atteindre, il n'est pas question pour elles de précipiter leur voyage, car sur la route il y a nombre d'endroit à découvrir et dont il faut profiter !

Ainsi, ce tome se résume finalement assez, une nouvelle fois, à de nouvelles haltes ravissantes et rafraichissantes, à Kashiwazaki, Yamagata, Sendai, Morioka et Akita. A chacune de ces traversées, Yôko et Airi profitent de ce qu'elles ont sous les yeux et à portée de mains, que ce soit des lieux emblématiques, des paysages à couper le souffle, des endroits un peu secrets qui leur révèlent leurs charmes, des événements ou mets locaux qu'elles tâchent de vivre/déguster à leur manière au vu du contexte post-apocalyptique...

La principale limite de ce tome, qui se ressent assez fortement cette fois-ci, réside dans le fait que ces différentes haltes ne durent qu'un seul chapitre à chaque fois, faisant que ces différents endroits sont quand même très vite passés en revue alors qu'ils avaient sans doute pas mal d'autres choses à révéler. Néanmoins, cela ne gâche que très peu le plaisir qu'il y a toujours à parcourir les routes japonaises en compagnie de ces deux héroïnes, à les voir profiter de tout avec bonne humeur... le tout avec les habituels rêves étranges de Yôko qui restent toujours aussi mystérieux, et même avec l'arrivée d'un nouveau petit compagnon à plumes qui vient souvent égayer le deuxième plan des pages et pour lequel, quand même, on espère un autre avenir que ce qu'Airi envisage pour lui.

A l'heure où son adaptation animée est diffusée cet automne sur Crunchyroll sous le titre international Touring After the Apocalypse, ce manga conserve donc facilement son charme ici. A présent, on attend surtout de voir quelle dynamique nouvelle apportera la rencontre avec Claire dans le prochain volume, mais pour le savoir il faudra patienter quelques mois puisque le 8e opus est tout juste sorti au Japon il y a quelques semaines, à la fin du mois d'octobre.