Une adaptation inachevée
Après que le groupe de Kurobe fut exfiltré de Tokyo par l’équipe de Mishima, Ibara et ses camarades continuent à chercher d’autres survivants. Ceci marque la fin de l’animé mais au niveau du manga original cela nous amène à la moitié du neuvième volume. Bien évidemment, Tomonori Inoue n’avait pas terminé sa série lors de la production de l’adaptation de GoHands. Cependant à la lecture dudit manga on s’aperçoit vite que la série prend son envol au moment où l’animé se termine. Le personnage d’Aoi est d’avantage développé et ses pouvoirs expliqués. L’équipe d’Ibara découvrira d’autres survivants, tout aussi uniques et mirobolants que le groupe de Kurobe. Les sœurs Ozu, et en particulier Kanon, se battront aux côtés d’Ibara dans des combats impliquant d’autres Coppelion aux pouvoirs tout aussi menaçants que ceux d’Aoi. L’histoire lèvera également le voile sur le mystérieux concepteur des Coppelion.
En définitive, Coppelion nous délivre une histoire satisfaisante dans son traitement d’un accident nucléaire, le manga original étant paru avant la catastrophe de Fukushima de 2011, la fiction n’est pas si éloignée de la réalité. Même si les messages passent relativement bien, certaines faiblesses dans l’animation et la narration nous font décrocher du sérieux de la série. Le manque d’une édition française du manga original de Inoue nous empêchent également d’apprécier à sa juste valeur le tournant de la série en termes de développements et d’intrigues.
Dossier réalisé par
© by GoHands / Kaze
