Cobra - The Space Pirate : Critiques

Après la version Bunko qui nous a permis de découvrir ou de redécouvrir Cobra à prix attractif, Taifu nous fait le plus beau des cadeaux en nous proposant la version couleur de cette saga grandiose qui est sans doute l’une des plus réussis.

Beaucoup connaissent déjà cette série culte, autrefois diffusée à la télévision française avant même la grande époque de Dorothée. Mais cette version couleur, outre le fait de rajeunir les vieilles histoires, propose également des aventures inédites !

Et quelles aventures ! Ce qui caractérise Cobra est que la série est composée de nombreuses histoires sans réels liens. Avec des parties plus ou moins longues, cela va de la petite aventure d’une trentaine de pages, à la quête périlleuse pouvant s’étendre sur plus d’un volume, parmi elles on retrouve celles rendues célèbres par l’animé, la partie encore plus célèbre voyant Cobra participer à un match de Rugball et bien sûr son combat contre Salamandar, le chef des pirates de l’espace.

C’est bien simple tous les ingrédients sont réunis pour en faire un titre culte !

En plus d’une action sans cesse renouvelée, chaque histoire étant différente de la précédente, ne se limitant pas simplement à utiliser le psychogun pour conclure l’affaire, Cobra est un personnage génial, cabotin à souhait, dragueur invétéré (là ou Ryo Saeba ne cesse de se ramasser, Cobra lui, les séduit toutes !), sérieux quand il faut, parfois grave, charismatique, mais pas trop beau gosse, puissant, intelligent, mais pas infaillible… le héros parfait en somme !

Ajoutez à cela un univers riche de nombreuses influences, chaque monde étant différent avec ses races, sa technologie, des adversaires charismatiques, de la science-fiction, du sport, du suspens, des femmes plus belles les unes que les autres, avec un dessin très plaisant et même mieux que ça, il est dynamique… juste un petit reproche à ce niveau, l’auteur peine à se renouveler par moment et certains visages en rappelle d’autres… mais s’il était le seul auteur à faire cela…

Pour les vieilles histoires, on ressent que le dessin a pris un léger coup de vieux, mais l’apport de la couleur apporte un vrai coup de fouet et embellit grandement le tout. Justement, puisqu’on en parle, la colorisation est parfaite, les couleurs sont vives, parfaitement intégrées, l’auteur a même été jusqu’à rajouter certains dessins inédits dans les vieilles aventures…du grand art !

Cette version couleur compte dix-sept tomes dont trois « spéciaux » (ça c’est pour la version française, au Japon, les tomes en question sont numérotés comme les autres). Les tomes dits spéciaux sont donc le fameux épisode du Rugball et l’affrontement contre Salamandar en deux parties. Pour les autres tomes (numérotés de 1 à 14 donc), nous avons un équilibre entre les vieilles histoires et les inédites : les tomes 1, 2, 4, 6, 8, 11 et 12 sont des histoires inédites, les autres reprennent des vieilles histoires, mais sont toujours aussi passionnantes !

Le prix unitaire des tomes est assez élevé, mais vu la qualité de chacun d’entre eux, il serait dommage de s’en priver !

Cobra ne vieillit pas et ce n’est pas cette magnifique version colorisée qui nous fera penser le contraire ! Une saga exceptionnelle dont on souhaiterait qu’elle ne se soit jamais terminée !