Kekkaishi - Actualité manga
Dossier manga - Kekkaishi
Lecteurs
19/20

Shinkai


Et enfin, ma technique secrète, celle qui fait apparaître les choses invisibles, les qualités cachées. En d’autres termes, tous ces petits détails auxquels on ne prête pas particulièrement attention à notre première lecture, mais qui jouent un rôle prépondérant dans notre appréciation du titre.
 
 
  
 
 

Construire ses personnages

 
Maintenant que les fondations sont bien posées, et que les murs sont à peu près dressés, il est en temps de finaliser la construction du grand château qu’est Kekkaishi. Et comment ne pas s’attarder un peu sur Yoshimori, son architecte officiel, ou Tokine, sa muse et conseillère, à ses côtés en toutes circonstances, ou bien encore Masamori, son fournisseur attitré en intrigues de tout genre.

Ce qui est bien dans Kekkaishi, c’est que les protagonistes recrutés pour l’occasion ont toujours beaucoup de personnalité, ce qui se ressent dans la construction de l’édifice. Par exemple, notre ami Yoshimori a une passion tout à fait valable et noble, la pâtisserie, et il s’y exerce avec passion en dehors des heures de travail. Il aime aussi le café au lait et la sieste, et il est très doué pour les travaux manuels (beaucoup moins pour les maths, par contre, un point que nous avons en commun, même si c’est un peu dommage pour un architecte). Il a des amis également tout ce qu’il y a de plus normaux, une jeune fille qui en pince pour lui l’air de rien et essaye régulièrement de trouver une occasion de lui adresser la parole, tandis que lui ne se doute de rien… Bref, des choses parfaitement normales pour un jeune garçon de 14 ans.

Ainsi, Yoshimori n’a pas vraiment l’étoffe d’un bâtisseur dans le sens où on l’entend d’abord, il faut bien le dire. La chef Tanabe l’a dit elle-même, il n’a pas particulièrement la classe. Cependant, il n’a pas non plus la grosse tête, il ne se croit pas capable de faire de grandes choses, et son ambition la plus grande est d’enfin pouvoir avouer ses sentiments à Tokine, sa conseillère, plus discrète mais toujours à ses côtés et qui a un rôle indispensable (et qui pourrait peut-être lui donner des leçons de math afin que Yoshi soit un peu plus en mesure d’assurer son rôle). De cette façon, Yoshimori est infiniment plus sympathique que ceux qui essayent de construire une histoire à coup de buildings classes, mais vides et bancals, et qui sonnent parfois en carton-pâte. L’immeuble Kekkaishi, au contraire, est solide comme un roc, fait pour durer, et surtout à dimension humaine, ce qui le rend bien plus admirable à mes yeux.

Il faut dire aussi que si l’enthousiasme et l’authenticité y sont, c’est parce qu’on trouve une bonne dose d’amour et de passion, soit les sentiments de Yoshimori envers Tokine. Attention, il ne s’agit pas du genre d’émotions qu’on trouve pour pas chère à la quincaillerie shônen du coin, le genre cheap juste là pour faire rire. Non, il s’agit bel et bien de sentiments plus vrais, assez purs étant donné que c’est Yoshimori dont on parle, et très réalistes dans le fond. D’autant plus que Tokine n’est pas une cruche derrière laquelle il faut être en permanence, loin de là. Elle est belle, intelligente, capable de résoudre ses problèmes par elle-même, adorable, mais a aussi son caractère, et a parfois des mots durs avec son collègue. Elle sait se mettre en colère quand il le faut, comme lors de la construction du treizième étage, quand Yoshimori a pris un peu trop de risques et à essayer de griller des étapes qui auraient pu lui coûter la vie. Et en même temps, elle sait aussi lui montrer toute son affection et l’importance qu’elle accorde à leur relation, pour l’instant amicale, comme après son coup de colère à l’étage 13. Mention spéciale aussi lors de la construction de l’étage 23, où la relation entre Yoshimori et Tokine prend un nouveau tournant, léger certes, mais important pour la suite, et qui montre bien qu’une volonté divine essaie de faire évoluer ses sujets de la manière la plus naturelle possible. Et pas de fan-service, rien du tout, bien entendu, c’est pas le genre de la maison, car elle sait rester classe et subtile en toute circonstance. Le point de focus reste bien sûr la construction du tout, mais ces petits-à côté donnent énormément de personnalité à l’ensemble, sans jamais le parasiter. Une forme osmose, en d’autres termes.

Et on peut poursuivre longtemps ainsi dans les relations et les liens qui unissent les personnages dans ce chef-d’œuvre. On pense notamment à la relation entre Yoshimori et Masamori, où les deux frères montrent bien à plusieurs reprises à quel point ils sont différents dans leur façon de penser, mais aussi combien ils tiennent l’un à l’autre, le mieux ils apprennent à se connaître. De nouveaux ouvriers de la Guilde ou de la firme yôkai viennent aussi régulièrement travailler à l’édifice, et tous apportent avec eux leur patte unique, et permettent de construire une œuvre vraiment cohérente et solide, tout en étant unique et magnifique, même si pas gigantesque en taille, ni en faste. Une vraie œuvre d’art, quand on y pense, et qu’on ne se lasse ni d’admirer, ni de discuter de ses qualités, pour peu qu’on apprécie le style simple et la beauté naturelle.
 
 
  
  

Une recette équilibrée et savoureuse

 
Compte tenu du passe-temps de Yoshimori, Kekkaishi est aussi une création pâtissière, qui repose donc sur un équilibre délicat des composants.

On l’a vu, la balance entre les ingrédients « action » et « quotidien » est parfaitement répartie, si bien qu’on ressent d’entrée la douceur de vivre dès la première bouchée. Mais il y a tellement d’autres saveurs à apprécier. Par exemple, chaque chose a son contraire, ou son opposé. Les deux familles aux cuisines, par exemple, aux uniformes opposés, l’un blanc et l’autre bleu nuit, chacun avec un compagnon canin aux caractères complètement différents, même au niveau des préférences amoureuses. L’opposition entre la préparation du zekkai des deux frères Sumimura aussi est aux antipodes l’un de l’autre, l’un blanc et lumineux, l’autre sombre et annihilateur… Et on peut continuer longtemps ainsi. Des petits arrangements qui à nouveau, font la différence et qu’on prend plaisir à remarquer lorsqu’on en reprend un morceau.

De plus, les tâches sont parfaitement réparties. Contrairement à d’autres cuisiniers en herbe venant de diverses cuisines plus populaires, Yoshimori n’a pas la prétention de pouvoir résoudre seul tout les problèmes qui viennent à lui. Normal, il est encore jeune, inexpérimenté, et ne peut pas s’éloigner trop de sa cuisine. D’une certaine façon, on peut dire qu’il n’y a pas de figures centrales incontestables dans Kekkaishi, personne qui pourrait clamer haut et fort le titre de pâtissier suprême, sur lequel repose toute la préparation. Et c’est peut-être ça qui provoque ce mélange de saveurs phénoménal et vraiment original. Et cette cohérence de goût. De plus, le nombre de pâtissier en charge de construire ce fameux château en gâteau est somme toute bien plus limitée que dans bien des cuisines, permettant ainsi de mieux saisir la personnalité de chacun, et ce qu’il a apporté. Un plus très appréciable, et qui permet de ne pas disperser les saveurs, et qui conserve au final tout l’arôme de l’œuvre.

Sans oublier cette petite touche d’émotion qui relève le tout, indispensable pour nous captiver en toute circonstance, notamment dans la recette 3 lors de la rencontre entre Koya et Madarao, ou bien dans la recette 18, lors de la discussion entre les deux frères et la réalisation de Masamori concernant l’affection profonde qu’il a pour son jeune frère, et où la jalousie a laissé place à la reconnaissance de sa valeur réelle.

Au final, Kekkaishi, sous ses airs de préparation peu impressionnante, se révèle plein de surprises, plein de cohérence et d’originalité à la fois, et on redemande toujours plus, sans se lasser, car à chaque fois qu’on en recommande, on a le plaisir de le redécouvrir sous un nouveau jour, ou tout simplement de nous rappeler pourquoi on l’a tant apprécié la première fois, sans jamais se lasser, pas une fois.
 
 
  
 
 

Humour tip-top

 
Oh, tip-top ! La petite Kiyoko apparue dans le tip-top volume 13 pour un temps est revenue nous hanter pour nous apporter sa tip-top vérité ! Ou du moins pour nous la tip-top imposer par tip-top messages subliminaux ! Ca va être tip-top galère de continuer, mais je vais tip-top essayer. Heureusement (ou dommage) qu’elle n’est pas tip-top restée plus longtemps.

Bien, donc je disais tip-top (ça commence à bien faire !) que l’humour tip-top fait partie intégrante de la tip-top série Kekkaishi. Que ce soit dans la tip-top vie quotidienne, lors de tip-top interactions avec le tip-top professeur Kurosu, ou la tip-top Yuri, Yoshimori et compagnie savent nous faire tip-top rire, chacun à leur tip-top manière, et ce sans en faire tip-top trop. Des petits tip-top moments tout simples, mais tip-top grâce aux naturels des personnages et leur tip-top personnalité. Car que serait la tip-top vie sans une bonne tip-top tranche de rire de temps à autre, tip-top ? Et je ne vous tip-top parle pas des tip-top mimiques des personnages quand ils sont tip-top en situations inconfortables, tip-top. Et si on ajoute les tip-top personnages qui viennent parfois frapper à la tip-top de Yoshimori, on obtient un tip-top effet. Mention spéciale aux tip-top Karasu-Tengu, les pauvres souffre-douleurs du tip-top Grand Tengu. Sans compter les tip-top bonus de la tip-top mangaka, Yellow tip-top Tanabe, vraiment tip-top hilarant par leur naturel tip-top et leur bon tip-top sens.

Mais attention, (c’est bientôt tip-top fini, oui ?!) tip-top, la série reste tip-top sérieuse quand c’est tip-top nécessaire, et tip-top drôle quand il le faut, tip-top. Ce qui fait qu’on ne ressent tip-top jamais de tip-top déséquilibre dans la tip-top ambiance de l’histoire, et qu’on sait faire la part des choses. Bref, non content d’être une série aux thèmes bien exploités et profonds, rondement menée au niveau de l’action, du développement des personnages et de leur psychologie, et capable d’éviter tout cliché, Kekkaishi est une des séries les plus drôles que j’aie eu le plaisir de lire. Y-a-t’il quelque chose que ce titre ne sache pas faire ?

Eh, le sort de la petite Kiyoko est rompu ! Je peux enfin arrêter de placer ces irritants tip-top dans chacune de mes phrases ! Ouf !

(Kiyoko : « Cette semaine, la raie trois-quarts fait un malheur ! »)

Noooon, s’il vous plaît, pas la raie trois-quarts ! Enfin, c’est moins soûlant que sa manie de mettre des tip-top dans chaque phrase. J’aurai qu’à pas sortir de chez moi pendant un moment, c’est tout. Heureusement qu’elle ne me fait pas boire de café au lait. Bon, reprenons…
  
 
  
 
 

La vie est un combat

 
Kekkaishi est dans le fond un titre simple, une œuvre sans doute plus personnelle, sans fanfare ni trompettes ou effets de paillettes. Pour cette raison, il sera peut-être mal compris et mal aimés par ceux qui recherchent de l’évasion et de l’aventure avec un grand A. Car le titre nous propose une expérience différente, plus proche de nous, plus quotidienne. C’est pourquoi les scènes de la vie de tous les jours ont une place si importante dans la série, et constituent une partie majeure de l’essence du titre. Le mélange est délicat, subtil, mais il fonctionne à merveille. Le tout est de ne pas lui demander d’être ce qu’il n’est pas, car Kekkaishi est très bien comme il est.

Pourquoi voyager à travers les océans et les dimensions en permanence alors que bien souvent, l’aventure se trouve juste à notre porte, et que la vie en soi est déjà une lutte de tous les instants ?
Si on s’attache autant au titre, c’est parce que les personnages sont humains. Humain dans le sens « proche de nous ». Le genre de personnes qu’on voudrait avoir pour amis, qu’on pourrait rencontrer à l’école, ou au travail. D’autant plus que le titre évite la plupart des clichés propres au shônen, tels les grands discours sur l’amitié et le courage. Les personnages dans Kekkaishi parlent normalement, ont des réactions naturelles aux événements, et chacun d’eux agit à son échelle. Ici, pas de clichés, pas de héros, seulement des personnes qui vivent une vie un peu mouvementé et qui ont des responsabilités différentes, et certes plus dangereuses que la moyenne. Rien que le fait par exemple que les femmes sont les kekkaishi les plus puissants en moyenne constitue déjà une preuve que personne n’est enfermé dans un rôle figé et prédéfini. Il suffit de voir que c’est le père de la famille Sumimura qui s’acquitte de toutes les tâches ménagères de la maison pour s’en convaincre.

Le casting de Kekkaishi est aussi plutôt limité en fin de compte. De nouveaux personnages n’arrivent pas sans cesse juste pour relancer l’action, et chaque apparition a sa raison d’être, son impact, mais jamais il ne donne l’impression d’être inutile ou encombrant. D’ailleurs, aucun personnage, même très secondaire, n’est jamais oublié, même la vingtaine de tomes passée. Le père de Yoshimori par exemple, qui n’a aucun pouvoir ou rôle important, a droit à plusieurs scènes de temps à autres, et prouve ainsi qu’il fait bien partie de la vie de Yoshimori. Et il en va de même pour la mère de Tokine et le cadet Sumimura. J’aime beaucoup le fait que Tanabe considère tous ses personnages comme suffisamment importants dans l’histoire, de façon à ce qu’ils ne disparaissent jamais complètement, rendant le tableau encore plus vivant que jamais.

Rythme différent, ambiance différente, personnages différents,… Kekkaishi a de quoi déboussoler celui qui n’attendrait pas d’un shônen qu’il tienne ce genre de propos ou propose ce type de contenu, ou qu’il bénéficie de ce genre d’ambiance et de traitement. De fait, le titre s’adresse à tous, même à ceux qui n’apprécient pas particulièrement le genre, parce qu’il a su transcender la barrière des styles pour trouver une personnalité propre. Il ne tient qu’à vous de découvrir si vous êtes sensibles à ce genre de changements ou pas, et de prendre le risque d’essayer quelque chose de différent.
 
 

KEKKAISHI © YELLOW TANABE / SHOGAKUKAN INC.

Commentaires

DONNER VOTRE AVIS
shiemi

De shiemi [2064 Pts], le 17 Novembre 2012 à 16h42

20/20

Le dossier m'a vraiment fait découvrir ce manga, je ne connaissais que de nom mais là sa me donne vraiment envie de commencer cette série!

Justaway

De Justaway [618 Pts], le 17 Novembre 2012 à 11h17

20/20

Waow, je ne connaissais Kekkaishi que de nom, et... je me sens bizarre, là, mon âme de croqueuse de mangas (et dévoreuse de shônens) s'éveille *-*... J'ai vraiment envie d'essayer ! Merci beaucoup pour ce dossier et bravo, en moins d'un an j'aurais à coup sûr Kekkaishi dans ma bibliothèque :).

Imane

De Imane [543 Pts], le 01 Novembre 2011 à 18h08

20/20

Je ne possède que des Shojos et je ne m'intéresse que très peu aux shonens cependant j'ai découvert Kekkaishi et j'ai adoré ! Je ne m'en lasse pas et je veux vraiment savoir la suite >w< Peut être que c'est l'histoire d'amour avec Tokine qui m'a fait accrocher quoique j'adore les de Yokais x) Je le conseille même aux fans absolues de shojos, comme moi :P, le graphisme est superbe et on accroche à l'histoire, excellent quoi ;D

RogueAerith

De RogueAerith [395 Pts], le 12 Mai 2011 à 21h59

Dossier exemplaire. Même si l'on n'est pas en accord avec Sorrow sur la série, on ne peut que reconnaître le travail d'analyse, l'argumentaire, et, bien au-delà, sa passion doublée d'une volonté de la faire partager.

 

Lossehelin

De Lossehelin [2049 Pts], le 10 Mai 2011 à 16h13

19/20

Je n'avais pas besoin de lire le dossier, puisque j'ai commencé la série, grâce à des critiques de Sorrow notamment. Merci de m'avoir fait découvrir cette série si géniale! Même si je n'en suis qu'au tome 12, à cause de cet argent qui part trop vite :'(

Sorrow

De Sorrow [833 Pts], le 09 Mai 2011 à 17h29

"Complet" est un adjectif qui revient systématiquement dans tous mes dossiers. Comme quoi...

 

Glacia et Accelerator > J'ai souvent lu ce discours "ça a l'air intéressant, mais pas tout de suite, j'ai trop de séries en retard", pour que finalement les personnes concernées acquièrent Kekkaishi quelques jours/semaines plus tard.^^ Vous verrez, vous verrez, la curiosité va vous ronger. :-)

Sinon, merci à vous et aux autres, même si je pensais que Kekkaishi avait tout de même plus de fans que ça... 

 

Enfin, c'est une évidence, ce dossier est assez long (deux fois plus que ma moyenne habituelle), et cela en a peut-être découragé certains. Mais en plus d'être mon style, il y a une autre raison à cela.

Mon premier post sur Kekkaishi remonte à janvier 2008, sur le forum du site, et en 2007 sur un autre. J'en suis à 84 aujourd'hui, tous d'une certaine longueur, et ai quasiment chroniqué tous les tomes. Je suis venu sur le net, en fait, rien que pour faire partager mon ressenti sur ce titre, à la base. Il a donc une place spéciale pour moi dans ma collection, différente d'un simple "mon titre préféré". 

 

Mon dossier est simplement la concentration de toute ma réflexion sur le titre depuis plus de trois ans, soit une somme certaine de choses à dire, et que, j'espère, avoir condensé au mieux, de la manière la plus fluide possible, pour un public qui ne connaît pas bien le titre.

 

Je doute que Kekkaishi se hisse un jour au top des ventes en francophonie, mais j'essaye de faire en sorte, à mon niveau, que le titre soit reconnu à sa juste valeur, comme un titre référence. Je ne sais pas si j'y suis parvenu avec ce dossier, mais j'espère m'en être approché. 

 

Je voudrais en profiter pour remercier namtrac, qui m'aura fait découvrir la série à travers ses chroniques il y a déjà de cela presque 4 ans, ce qui aura été le déclic pour me lancer dans le rédactionnel. Merci aussi à Wang, NiDNiM et à tous ceux qui ont bien voulu m'accorder leur confiance en commençant le titre de par mes avis sur le forum, en espérant que vous n'en êtes pas ressortis déçus au final. 

Et merci à shinob pour avoir eu la patience de supporter toutes mes demandes un peu casse-pieds concernant la forme de ce dossier.^^ Ca en valait la peine, le résultat est vraiment bien, il n'y a pas à dire, même si le style aurait pu être encore retravaillé... Enfin, rien ne peut être parfait. 

Accelerator

De Accelerator [216 Pts], le 07 Mai 2011 à 23h16

18/20

Le dossier ma tip-top convaincu ^^. je tip-top ratrape les alive et claymore puis je tip-top comence kekkaishi (ce qui veut dire pas demain la veille mais je me ferai la série c'est certain =).

yuminekoi

De yuminekoi, le 07 Mai 2011 à 15h23

19/20

J'adore cette série. bien que j'ai dû la mettre en suspend pour le moment( ha lala quand le portefeuille te dis non.. c'est non...), MAis une belle série.

nay

De nay [147 Pts], le 07 Mai 2011 à 13h36

Un dossier tip-top qui devrait convaincre du monde \o/

Laissez donc une chance à Kekkaishi, un titre qui s'est rapidement hissé parmis mes mangas favoris ^^

Space Canard

De Space Canard, le 06 Mai 2011 à 21h44

19/20

Ah mince j'ai oublié de mettre une note, voilà qui est fait.

Space Canard

De Space Canard, le 06 Mai 2011 à 21h43

Superbe dossier !

Bon, j'avoue que je n'avais pas besoin d'être convaincu, je l'étais déjà, mais désormais avec un dossier aussi complet et instructif, ceux qui désirent en savoir plus sur ce manga avant de se lancer dans sa lecture n'ont plus d'excuses :-)

A vous qui passez par là, achetez Kekkaishi, lisez Kekkaishi, puis re-lisez Kekkaishi, re-re-lisez Kekkaishi, on ne s'en lasse jamais.

Glo'

De Glo', le 06 Mai 2011 à 20h51

Dossier qui devrait convaincre ceux qui n'ont pas encore été tentés par ce manga injustement boudé en France.

J'ignorais que Tanabe avait travaillé avec Makoto Raiku, je vais peut être un peu loin, mais ça explique un peu pourquoi j'apprécie tant Kekkaishi et Gash Bell. A y réfléchir, les similitudes entre les deux oeuvres sont nombreuses, comme l'alternance tranche de vie/intrigue, les relations sincères entre les personnages, l'apparence shonen classique des titres, etc...

misami

De misami [126 Pts], le 06 Mai 2011 à 19h52

19/20

Merci d'avoir écrit un dossier sur ce merveilleux shônen si injustement méconnu par le public français! C'est un manga original a su reprendre et améliorer les vieux codes du shônens. L'idée du kekkai si simpliste au départ devient rapidement complexe, avec plein de potentiel et de possibilités. C'est rarissime de voir un seul pouvoir prendre de différentes formes. 

Le dossier est très complet et j'ai pris du plaisir à le lire. Les fans de Kekkaishi sont si rares *_*

Glacia

De Glacia, le 06 Mai 2011 à 13h26

18/20

Le dossier m'a convaincue. Complet, il souligne les qualités de la série. J'ignorais que l'auteur était en fait une auteure (j'ai tendance à oublier qu'il n'y a pas qu'Arakawa qui fait du shônen).

Maintenant à quand m'y mettrais-je? C'est une autre question.

Mais je n'ai plus d'hésations à présent.

VOTRE AVIS



Si vous voulez créer un compte, c'est ICI et c'est gratuit!

> Conditions d'utilisation