Dossier Jojo's bizarre adventure - Saison 6 - Stone Ocean - Hirohiko ARAKI - Mot de la fin

Vers un perpétuel renouveau…

Il est souvent entendu dire « telle partie de jojo est la meilleure » tandis qu’un autre rétorquera « non, c’est celle-ci » ;… Peut-être convient-il de tenter d’apercevoir l’œuvre dans son ensemble, méditer une partie à l’aune de la fresque ou d’une autre partie et non contre l’une d’elles.

Quoi que l’on en dise, Stone Ocean, en dépit de ses oscillations, demeure le modeste et digne héritier de ses prédécesseurs : l’épaisseur et la cohérence scénaristique qu’il porte est indispensable à la saga, Jolyne est merveilleuse, ses acolytes ne sont pas en reste, le prêtre Pucci est à graver dans le marbre, les planches sont parfois magnifiques, la trame est emplie de grands moments, Araki fait des prouesses de créativité et la fin nous emporte dans un maelstrom mégalomane inimaginable et sans précédent : Que demande le peuple ?
Avec le temps, cette sixième partie de Jojo saura probablement se faire apprécier à sa juste valeur, à l’instar d’un cru non univoque ; et quel millésime.

A la lecture de Stone Ocean on ne pourra que ressentir ce qui pouvait être éprouvé en lisant la deuxième partie de la saga : un auteur qui pousse au maximum ses concepts et tente de se renouveler, encore et encore ; d’où, notamment, l’aspect expérimental susdit : et si, autrefois, l’inoxydable Battle Tendency avait fait naître le populaire Stardust Crusader, alors, par la suite, l’irrévérencieux Stone Ocean aura fait émerger le mythique Steel Ball Run.