Japan Expo Sud 2012 - Actualité manga
Dossier manga - Japan Expo Sud 2012
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17/20

Invités


Gardant la même disposition (et les mêmes inconvénients) que pour l'année précédente, la scène de conférences offrit un constat à peu près similaire à l'an dernier, avec des conférences allant du rassembleur de foules à l'anecdotique. On regrettera néanmoins la disparition de l'annonce des Japan Expo Awards, qui furent présentés cette année une semaine avant la convention par le biais du web. Certes, du fait de sa forme, la présentation des lauréats manquait de punch, mais cette cérémonie offrait l'ouverture vers un évènement récurrent, notamment pour annoncer le ou les futurs invités de la JE. A présent, il faudra mettre une croix sur cette idée. Fort heureusement, nombreux furent les invités à partager la scène au cours des trois jours du festival.
  

Invités Manga et Animation

  
Directeur de l'animation et chara-designer pour de nombreux animes, Nobuhiro Okaseko fut l'invité japonais le plus marquant de cette quatrième édition. En effet, le père de la version animée de Captain Tsubasa (Olive et Tom) ou de l'Ecole des Champions a su attirer un large public de curieux et de nostalgiques, dans une ville vivant au rythme du football (et à deux pas du célèbre Stade Vélodrome !). Certains médias spécialisés dans le ballon rond, comme L'Equipe Magazine ou la chaîne OMTV, ont même fait le déplacement pour venir interviewer celui qui a contribué à l'une des œuvres qui aura marqué la jeunesse de nombreux footballeurs amateurs comme professionnels !
 
Outre les nombreuses sessions d'interview ou de dédicace, Nobuhiro Okaseko fut à l'honneur lors d'une conférence publique, où il fut accompagné de Charles Barrez, chara-designer du dessin animé Galactik Football. Les deux invités ont ainsi répondu aux nombreuses questions du public, jusqu'à ce que Mr. Okaseko se lança dans un dessin de Tsubasa Ohzora (Oliver Atton en VF) pour ravir un public ayant assisté massivement à cette performance.
 
 
  
  
    
Invitée conjointement par la SEFA et par les éditions Taifu/Ototo, Takako Shigematsu est la première auteure de shojo à venir sur le festival depuis sa création ! Après avoir fait les beaux jours de Taifu avec Tout sauf un Ange (aujourd'hui réédité en version double), Les Géants de Mon Coeur, Big Bang Venus ou encore Les Voeux d'Amour, la mangaka revient en France au sein du label Ototo avec son dernier titre fraichement terminé au Japon : Dangereuse Attraction. Cette venue fut donc fructueuse pour l'éditeur, qui est le seul à avoir été présent sur toutes les éditions du salon, et qui mit logiquement en avant les œuvres de l'auteure pour préparer les nombreuses dédicaces.
 
Takako Shigematsu se présenta également au travers d'une conférence publique, mais, de part son positionnement en plein dimanche après-midi et souffrant de la concurrence d'un autre évènement, attira malheureusement moins de spectateurs que Nobuhiro Okaseko. Aussi, les questions à l'auteure furent timide et peu nombreuses, et l'animateur et interprète dut lui-même s'atteler à des sondages du public pour tenter de dynamiser l'ambiance. La mangaka s'est néanmoins prêtée au jeu de l'illustration sur paperboard, après avoir avoué s'être entrainée à plusieurs reprises pour dessiner dans cette position très inhabituelle. Néanmoins, le résultat est plutôt réussi, non ?
 
 

 
Premières invités annoncées de cette Japan Expo Sud, Yoko Hanabusa et Harumo Sanazaki sont aussi les deux auteures qui auront soulevé le moins d'enthousiasme. En effet : malgré la carrière prolifique de ces deux "papesses" du shojo manga au Japon, leur rayonnement en France est quant à lui autrement plus confidentiel : toutes deux n'ont sorti que deux volumes chacune chez un éditeur mystérieux (Digiclub ), et on connait à peine plus Mme Hanabusa pour la série Lady Gwendoline qui connut une adaptation animée diffusée dans l'hexagone.
 
 

   
En réalité, c'est dans un positionnement original que les deux auteures ont pu exprimer leur talent : également enseignantes au Japon, les deux artistes ont en effet présenté un Atelier Manga sous la forme de trois cours d'une heure et demie (à raison d'un par journée) : les bases du scénario, le dessin et la finalisation des planches de manga. Bien sur, le nombre de places pour ces ateliers était très limité, mais cela offrait une ambiance digne d'une salle de classe plutôt inattendue dans un tel évènement ! Dans cette ambiance didactique assez sympathique, on regrettera néanmoins que les deux auteures soient affublés d'un interprète assez médiocre, peinant à retranscrire leurs bons conseils et enseignements. Ce trio fut d'ailleurs réuni au travers d'une conférence assez peu palpitante, où les deux mangakas et leur traducteur furent confrontés à de nombreux problèmes de son, et eurent bien du mal à captiver leur audience. Même si elles semblaient ravies d'avoir fait le déplacement jusqu'en France, ces deux invités méritaient-elles un tel traitement ? Était-ce bien le bon moment et le bon moyen pour les mettre en avant ?
 
 
 
  
    
  

Stars du net

 
En comparaison à ces conférences classiques et à la qualité très relative, d'autres intervenants ont su quant à eux animer le salon par leur présence. Parmi eux, le plus attendu fut sans doute Le Joueur du Grenier, testeur du net à la popularité incontestable, et devenu en moins d'un an un invité incontournable des conventions manga. Accompagné de son acolyte Sébastien Rassiat, Frédéric Molas disposa d'un stand de dédicaces exclusif (partagé avec Noob) pour signer des autographes à son fidèle public pendant toute la durée de la convention, ou presque ! Car en effet, le célèbre joueur colérique fut également mis à l'honneur par un challenge sur la scène principale, accompagné de Marcus, ainsi que d'une conférence publique. En cette dernière occasion, il fut rejoint par son assistant et par Bob Lennon, animateur et réalisateur d'émissions web consacrées aux jeux Minecraft et Skyrim, et qui suit fidèlement le Joueur du Grenier dans tous ses déplacements. Ainsi, les trois icônes d'Internet ont dynamité la salle de conférences avec une entrée en costume et en répondant aux questions du public en toute liberté. Le tout se termina en chanson, avec une version live de la reprise du Pudding à l'Arsenic concluant le dernier test du Grenier en date.
 
 
   
 
 
Déjà venu lors de l'édition précédente de manière plus discrète, le célèbre Marcus, journaliste et animateur sur les chaînes Game One et Nolife, était lui aussi mis à l'honneur par une conférence publique où il répondit avec décontraction aux questions du public, sans oublier l'évènement scène précédemment évoqué avec le Joueur du Grenier. Marcus était également présent sur le (modeste) stand de la chaîne Nolife, pour plusieurs séances de dédicaces et pour présenter son ouvrage, Nos Jeux Vidéo des années 70-90, sorti récemment chez Hors Collection.
 
 


Habitués du festival depuis sa première édition, les membres de la série Noob étaient une nouvelle fois de la partie, avec un sempiternel "évènement massivement multipublic" et plusieurs séances de dédicaces réparties sur différents points de rassemblement. Leur conférence publique fit également salle comble. Dans le même genre, souhaitons également la bienvenue à une nouvelle série, Worcruft Apocalysme, parodiant également l'univers des mmorpg, et qui connut également l'honneur d'une représentation publique ainsi que quelques séances de signature. Alors que leur série est également diffusée sur KZTV, il est encore tôt pour savoir s'ils connaitront un succès similaire à leurs aînés... Pourtant, aucun esprit de concurrence n'était à déplorer entre les deux équipes !


 
 
Au final, les prestations offertes sur la scène de conférences était dans l'ensemble très redondantes, avec des intervenants livrés à eux-mêmes. Si certains n'avaient aucun problème pour animer seuls les débats, l'absence de véritable fil conducteur a pu parfois noyer le sens de ces discours, déjà parasités par le bruit environnant. D'autres conférences plus anecdotiques sont également venus remplir le planning, mais le constat n'offrit au final que peu de surprises. Ne faudrait-il pas réfléchir à une nouvelle formule, et surtout, à un nouvel emplacement ?



Concerts


Alors que jusqu'ici, la Japan Expo Sud avait offert une sélection musicale plutôt équilibrée et originale, cette édition 2012 offrit une ligne directrice plus curieuse : cette année, l'accent fut mis avant tout sur les invités... français ! Véritable volonté de faire découvrir de jeunes talents, ou réduction masquée du budget des invités? Quoiqu'il en soit, l'affiche musicale, plus réduite que les années précédentes, avait de quoi laisser perplexe sur le papier... Mais après tout, les bonnes surprises seront peut-être au rendez-vous ?
 

Japonais


Du côté des invités japonais, on pouvait tout d'abord compter sur DJ Livetune, célèbre remixer japonais qui a travaillé avec le logiciel Vocaloid, et qui s'est associé à de nombreux artistes. En l’occurrence, le DJ était accompagné d'Aki Akane, chanteuse et dessinatrice atypique, pour un show très original. DJ Livetune s'est également produit en solo sur la scène principale de la Japan Expo, pour une prestation très dynamique où l'on aura pu reconnaitre quelques thèmes musicaux issus du monde vidéoludique...
 
 
 
  
Après Lovin' Japan et Japan Expo en 2010 et Paris Manga en 2011, le chanteur Hitt continue d'écumer les salons français et européens en faisant cette fois escale à Marseille ! Auteur, compositeur et interprète, Hitt est venu régaler ses fans français(es) par sa présence, ses mélodies electro-rock et ses poses lascives... On aime ou on aime pas, mais toujours est-il que le public du sud de le France a répondu présent pour sa prestation très électrique !
 
 
  
 
 

Francophones


Restons dans le rock avec les premiers invités français de cette Japan Expo Sud 2012 : le groupe parisien Sweetie Chocolate. Composée la chanteuse Natasha Tagada, des guitaristes Grenky et Yummy, du bassiste Coco et du batteur Neko, ce groupe s'oriente vers un style "rock kawai" aux mélodies acidulées et entrainantes. Par leur bonne humeur, le groupe a su toucher le public marseillais durant son court showcase.
 
 

  
Très inspirée par les hits nippons et après un long séjour au Japon en 2011, la chanteuse Jelly KiraKira fait aujourd'hui la tournée des conventions. Présente à la dernière Japan Touch, la chanteuse est venue présenter ses compositions orientées J-Pop et J-Rock, et a également participé à quelques séances de dédicaces pour rencontrer ses premiers fans.
  
 

 
Enfin, bien qu'il ne s'agisse pas d'un invité musical à proprement parler, notons la présence de Sakura Never Dies, spectacle de danse en plusieurs parties qui a rythmé la scène principale. Outre ses quelques inspirations nippones, la troupe de danse intrigua par ses ballets très originaux narrant une histoire complète aux accents mystiques, mêlant au passage quelques séquences de combat. Un véritable ovni artistique au sein de cette Japan Expo, qui aura attiré la curiosité de certains spectateurs.
 
 
 
 
   

© Manga-news.com

Commentaires

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rosalie

De rosalie [3 Pts], le 12 Mars 2012 à 18h25

Personnelement, ça a l'air bien, vu les photos ça va etre une ''belle vague''! 

mangashojo

De mangashojo [2558 Pts], le 11 Mars 2012 à 08h51

17/20

c'est un super dossier bien réalise merci pour ce dossier et j'espère que dans les prochains japon expo sud corrigerai ces défaut comme tu dis dans ce dossier . 

inochan

De inochan [205 Pts], le 10 Mars 2012 à 18h15

Personnellement, j'ai trouvé cette J.E bien sympathique, apres avoir fait un tour dans les allées(et au passage me ruiner de quelques euros),c'est toujours agreable de se poser dans la salle d'activité et participer aux differents quizz et karaokée dans une tres bonne ambiance, d'ailleurs l'association Bulle Japon fut comme d'habitude rempli a bloc a ct j.e , participer a leurs activités diverses et toujours un pure moment de plaisir.

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