Une histoire plus profonde que ce qu'on aurait pu croire
L’univers de « Dites-moi, princesse » est riche, en tout cas plus riche qu'il semblait l'être dans les premiers chapitres. Alors qu'on aurait pu s'attendre à une simple bataille entre deux sœurs pour l'amour de leur père, à quelques coup bas pendant des soirées mondaines, c'est finalement autour de la magie que l'intrigue se tournera. Le concept de la magie, bien qu’assez superficiel dans un premier temps, prend de plus d’importance avec l'apparition du personnage de Lukas et amène à pas mal de question. Pourquoi notre héroïne a-t-elle trop de mana en elle au point de voir son trop plein se manifester sous la forme d’une bête magique ? Qui est vraiment Lukas ? Mais surtout : quelle incidence a vraiment la magie noire dans cet univers ? Janet aurait été conçu grâce à cette magie, et pourtant on a devant nous un des personnages les plus solaires de la série. D’ailleurs, pourquoi le frère de Claude s’y était-il autant intéressé avant sa mort ? La magie noire est-elle aussi dangereuse que cela ?
Revenons en d’ailleurs un peu au personnage de Lukas. Magicien talentueux semblant avoir vécu un certain temps, il deviendra par un sacré concours de circonstances le camarade de jeu de la princesse. Un camarade désinvolte, bute et capricieux qui s’assurera néanmoins de la bonne santé de cette dernière. Difficile de savoir encore quelle sont les étendues précise de son pouvoir, car il n’y a eu d’affrontement avec personne pour le moment. En revanche, en fonction de ce qu’il a déjà accompli, on peut supposer que Lukas est un des magiciens les plus puissants de cet univers. Que fait-il donc ici, à faire joujou avec la princesse me direz-vous ? Et bien, on peut supposer que ce qui a amené notre héroïne à se réincarner en Athanasia à également amener à leur rencontre. Car quelques visions nous montreront ce qui se passe après la fin du roman « Lovely Princess », et autant dire que l’avenir du royaume semble compromis. Claude semble affaiblie, le temps orageux et chaotiques et des rumeurs de malédictions traînent dans les couloirs. Serait-ce dû à Janet ou à ce mystérieux homme au cheveux de jais qui discutait avec le duc Alfius à la soirée ? (Spoiler : c’est le frère de Claude, donc on peut s’attendre à de la magie noire pas très très catholique). D'ailleurs, quelle est la véritable implication du duc Alfius dans toute cette histoire ? Que convoite-t-il ?
En dehors de tout ce qui entoure la magie dans cet univers, on appréciera le soin apporter aux personnages secondaires, pas aussi nombreux qu'on aurait pu le croire dans ce genre de série (c'est à dire une flopée de nobles dont on retiendra la moitié des noms). En effet, une bonne partie de la première saison se concentre uniquement sur Claude et Athanasia et leur entourage très proche, la haute société n'étant présentée qu'après le bal de débutante. A partir de ce moment-là, un noyau de connaissances se formera autour d'Athanasia, et il ne changera jamais. C'est pour cela qu'on aura le temps de bien dépeindre le personnage de Felix, celui de Lukas ou encore Ezekiel, qui fera une apparition assez tôt et inopinée dans l'intrigue. Des personnages qui se montreront des fois bien différents de l'image qu'on pouvait s'en faire dans le roman « Lovely Princess », amenant leur lot de moments décalés et hilarants.
Beaucoup de questions en tout cas se poseront au fur et à mesure de l'intrigue, sans beaucoup de réponse encore. Et c'est bien le départ de Lukas du palais qui accéléra les choses. Suivant aussi la sortie anglaise de cette série, je peux vous affirmer que la fin de la saison 1 amènera une grande redistribution des cartes qui, je l'espère, nous amènera aussi des réponses à nos questions.
Un dessin sublime
S'il y a bien une chose que l'on peut relever dans cette série, c'est bien le dessin tout bonnement sublime de Spoon. Et soyons honnête : une bonne partie du succès de cette série est dû à ses visuels. Les personnages sont parfaits, que ce soit au niveau de leur chara-design que de leurs expressions. Athanasia est l'illustration parfaite de la princesse avec ses longs cheveux dorés et ses yeux bleus scintillants. Spoon s'amuse d'ailleurs à lui faire porter toutes les robes possibles et inimaginables. Il ne sera pas étonnant donc de la voir habillée en véritable petite « Alice aux pays des merveilles » au détour d'une page. Claude est quant à lui, l'incarnation même d'un dieu grec, et ce n'est pas pour rien qu'il est tout le temps en toge, à exhiber sa poitrine (merci le fan service inutile). S'il n'était pas le père de l'héroïne d'ailleurs, il aurait facilement pu être son « love interest ». On appréciera aussi de retrouver des arrières plans très travaillés. Je ne parle pas ici des décors qui sont surtout fonctionnels, mais plutôt des motifs qu'on retrouvera dans certaines cases, et qui donnent un côté assez « art nouveau » à la série, et qui colle parfaitement à l’atmosphère de la série, tout en lui créant de véritables codes visuels.
Mettons les choses au clair : ce dessin est typiquement « girly », j'entends par là que nos protagonistes masculins sont quasiment tous de beaux éphèbes (souvent torse nu, oui c'est toi que je regarde Claude), tandis que les jeunes filles arborent de grands et beaux yeux pétillants. Cela ne plaira donc pas à tout le monde, mais reconnaissons en tout cas que ce dessin est parfait pour ce type d'histoire.
© by SPOON /
De [email protected], le 25 Juin 2023 à 09h54
Moi y a un truc que je pige pas . On nous vend une histoire sur fond romantique et au final personne n'ai choisi.... Là j'ai pas compris.