La réalisation
La réalisation est clairement un des points forts de ce drama. Que ce soit dans les scènes du passé ou bien celle du présent, le visuel est impeccable et parfaitement identifiable. On sent tout de suite une image plus ancienne dans les scènes des années 30, avec des décors et des costumes bien travaillés mais également une ambiance plus forte. Les scènes dans le passé sont souvent plus sombres et ternes montrant une époque bien moins joyeuse et oppressante, bien que notre sacré trio y ait trouvé une note d'espoir. Quant aux scènes de transitions, aucune ne faiat défaut. Que dire des scènes d'écriture entraînant des mouvements circulaires de nos personnages assis autour d'un bureau et alternant leur vie actuelle et passé. Que dire des transitions symbolisées par des objets comme la casquette de Jeon Seol dans l'épisode 5 ou bien la montre, passant de propriétaire en propriétaire et conservant de nombreuses clés du passé. Les effets spéciaux sont plutôt bien gérés, mais il y a malgré tout quelques scènes qui pique un peu les yeux. Un petit exemple : quand Han Se Ju tombe à la renverse d'un immeuble et se fait sauver par Jin Oh . Étonnamment, ce n'est pas la scène de possession qui pose problème mais celle qui précède, où il nous montre un Han Se Ju de face, avec le sol se rapprochant au fond. Une scène vraiment mal faite pour le coup, où l'on voit le fond vert à trois kilomètres et qui nous sort complètement de l'histoire, quel dommage ! Enfin, ce n'est qu'un petit défaut au milieu d'une flopée de qualité après tout.

Les OSTs
Nous retrouvons dans la bande musicale de cette série un groupe que nous avions déjà rencontré dans le drama « Cheese in the Trap », « Saltnpaper » avec le titre « Satellite », un des plus beaux titres de ce drama et le plus identifiable. « Writing Our Stories » est également un titre phare de la série, marquant les moments d'émotions plus intimes. On peut également retenir deux titres assez particuliers, tout deux interprétés par Boni Pueri, une chorale thèque considéré comme la plus grande d'Europe : « Come with me », donnant tout de suite un ton plus fantastique avec cette voix enfantine très pur et cet air enchanteur, et « Time Walk » plus doux mais donnant presque une certaine notion de sacré aux scènes qu'elle accompagne. Mention spéciale également à un morceau emblématique de la série interprétée par Im So Jung : « The Wind Blows », reprise d'un vieux titre de Park Dan Ma, chanson qu'elle interprétera à chaque fois qu'elle est dans son rôle d'Anastasia.

La version française
Vous pouvez retrouver gratuitement Chicago Typewriter sur deux plateformes : Dramapassion et Viki. Si la qualité de la traduction est souvent meilleure chez Dramapassion, la version gratuite a une qualité d'image moindre (chose qui est améliorée si on s'abonne sur le site). Quant à Viki, la qualité gratuite de la vidéo est meilleure mais les traductions sont faites par des communautés de fans, donc souvent un peu moins fiables. Sinon, vous pouvez attendre quelques mois le temps de voir arriver la série sur la chaine Gong, qui diffuse régulièrement les dramas licenciés par Dramapassion.