Bambina, Déesse de l'amour - Actualité manga
Dossier manga - Bambina, Déesse de l'amour
Lecteurs
19/20

Des récits dans le récit

 
En trois tomes, on peut logiquement se demander si l'auteur a eu tout le temps nécessaire de développer son histoire... Il faut dire que beaucoup de manga se terminent parfois un peu précipitamment et offrent une fin trop ouverte, voire même bâclée... Qu'en est-il de Bambina ?

De façon générale, on peut diviser la série en trois grandes séquences. La première partie de l'intrigue principale, une partie médiane constituée de chapitres quasiment indépendants, et enfin la deuxième partie de l'intrigue principale qui proposera la conclusion du récit.

La première partie est la séquence d'introduction du manga. Elle est marquée par l'arrivée de Bambina et ses premières semaines de cohabitation avec Yutaro. Cette partie s'amuse beaucoup des différentes découvertes de Bambina dans le monde moderne. Il ne faut pas oublier que suite à une dispute avec Dieu, notre chevalier de l'amour a passé plusieurs siècles en prison, et est donc un peu déphasée. Parmi les moments les plus savoureux, on peut citer le moment où Bambina découvre les joies des soutien-gorges push up qui rehaussent les petites poitrines, ou encore quand elle s'extasie devant une simple télévision, qu'elle appelle "la boîte magique". Très centrée sur Bambina, cette première partie a pour but de poser les bases du récit tout en mettant en avant les bons côtés de son héroïne. Elle s'achève par un évènement bien particulier : celui durant Bambina va embrasser pour la première fois Yutaro. A partir de là, aussi bien du côté de la déesse que du lycéen, des sentiments amoureux vont petit à petit faire se développer chez chacun d'entre eux.

La seconde partie va se caractériser par sa structure différente. L'intrigue principale va alors se mettre en pause pour laisser place à une suite de petites histoires en un ou quelques chapitres très ancrées dans le style "tranche de vie". On suivra alors des moments assez emblématiques de ce genre, comme lorsque nos héros prendront du bon temps à la plage, ou encore à la fête foraine. L'auteur en profitera également pour s'attarder sur quelques personnages secondaires, comme la petite soeur de Yutaro ou les autres membres des "Pure Lovers". Au sujet de ces derniers, Masaomi Kanzaki prendra le temps d'introduire leurs futures petites amies afin de leur offrir un joli happy end, montrant ainsi son attachement pour l'ensemble de ses personnages, et pas seulement pour ses protagonistes.

Enfin, la dernière séquence est marquée par l'arrivée du second ange, Benzaiten. Avec l'entrée en scène de Benzaiten, on replonge très rapidement dans l'intrigue principale et les enjeux qui étaient posés au début du récit, et qui étaient en relation avec le statut de chevalier d'amour de Bambina. On glissera alors doucement mais sûrement vers la conclusion du récit, qui sera assez intense !
 
 

 

Graphismes et édition


Graphismes


Habituellement cantonné aux manga de baston, Masaomi Kanzaki a dû avec Bambina adapter son trait afin de l'adapter à la comédie romantique. Le résultat est satisfaisant mais n'est pas exempt de défaut.

Du côté des personnages, on pourrait presque croire que le mangaka et ses assistants ont donné toute leur énergie dans l'élaboration des planches mettant en scène Bambina. Cette dernière est tout simplement sublime et crève l'écran constamment, au détriment des autres personnages qui n'ont pas un chara-design très inspiré. Du côté des arrière-plans, l'auteur nous offre un travail assez classique : nous ne verrons jamais des décors sublimes ou particulièrement travaillés, ni des fonds désespérément vides. Le découpage des cas est lui aussi plutôt convenu. Là où le style de Masaomi Kanzaki se veut plus inspiré, c'est dans l'expression des personnages. A certains moments le visage de ces derniers dégagent une intensité qui rend notre lecture plus immersive...


Édition


Du côté de l'édition, il n'y rien à reprocher au travail de Doki Doki qui est comme d'habitude de grande qualité. La traduction française, assurée par Sébastien Ludmann, est de très bonne facture. Les dialogues parfois lubriques des "Pure Lovers" sont très bien retranscrits, tout comme les répliques bien senties de Bambina. Tout se lit avec fluidité et il n'y a aucune coquille à signaler. Chaque opus offre une page couleur avec d'un côté une illustration, et de l'autre le sommaire. Le papier est correct, tout comme l'encre qu'on ne retrouve pas sur nos doigts après la lecture. En bref c'est du très bon travail !!
  
  
  


© KANZAKI Masaomi 2006-2007 (AKITASHOTEN)

Commentaires

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Tivrusky

De Tivrusky [397 Pts], le 06 Avril 2017 à 17h11

Merci d'avoir parlé de cette série sympathique et rigolote que j'avais beaucoup apprécié à l'époque :)

Dim12

De Dim12 [4930 Pts], le 27 Mars 2017 à 16h51

19/20

Un super dossier pour un manga simple mais efficace, une bonne distraction en 3 tomes

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