Tour d'horizon
Comme nous l'avons évoqué en préambule, l'espace de ventes du Monaco Anime Game Show se distinguait par sa disposition sans logique apparente. Ce patchwork assez inhabituel pouvait tout de même proposer quelques surprises, mais dans l'ensemble, tous les domaines n'ont pas forcément pu être mis en évidence.
Manga/Animation
S'il concentre ses efforts une fois par an pour le carrefour de la JE, le monde éditorial en manga et animation reste relativement frileux dès lors qu'il s'agit de se déplacer en province. A quelques kilomètres de là, Marseille recevait tout de même plusieurs acteurs du milieu, comme certains historiques (Taifu, Kana) ou nouveaux venus (Tonkam, Dybex,...). Aussi ne fallait-il pas s'attendre pour cette première édition du MAGS à voir débouler nos éditeurs favoris. Pourtant, l'un d'entre eux aura essuyé les plâtres : il s'agit une fois encore de Taïfu Comics/Ototo, fidèle des conventions hors de la capitale ! Entre Marseille et Monaco, cette maison d'édition aura fait un choix périlleux : les deux à la fois, pour contenter tout le monde !
La maison d'édition Pix'n Love fut également de la fête, en proposant ses ouvrages dédiés au monde du jeu vidéo, ainsi que plusieurs produits dérivés, en particulier autour de la saga Final Fantasy. Ils furent sans doute inspirés par la venue de Yoshitaka Amano, un effort pertinent vu qu'il était impossible de trouver, sinon ici, des produits liés à sa carrière d'illustrateur.
Revenons au manga avec le sempiternel stand du Manga Café qui a fait le déplacement, en proposant comme toujours un espace de lecture, bien que relativement réduit. L'offre de l'enseigne ne se limitait pas qu'au manga, mais proposait uniquement des produits neufs. Pour de l'occasion, il fallait lorgner du côté d'exposants comme le stand Anima ou Ayato, tandis que le stand Manga Connexion distribuait les coffrets à prix réduits de Déclic Collection ainsi que de nombreuses répliques de sabres.
Du côté des fanzines, la participation fut quant à elle bien plus discrète. Passerelle faisant découvrir de nombreux jeunes auteurs, la plate-forme Amilova était présente sur un stand réduit à sa plus simple expression : une table, deux chaises, et deux artistes en dédicace. Une configuration similaire pour le webcomic Dragonball Multiverse, loin de son exposition habituelle sur ce genre de salon. Mais après tout, c'était là l'occasion de toucher un public ignorant les qualités de cette suite non-officielle à l'œuvre d'Akira Toriyama...
Merchandising, Modes et Travaux
Du côté des goodies, on aura pu déplore l'absence de produits "rares" au sein du salon, devant un panel d'articles fort classiques, hormis peut-être quelques artbooks ou CD de bandes originales difficiles à dégoter. Quelques stands auront tout de même pensé à mettre l'accent sur les figurines issues de Goldorak ou de Mazinger Z, pour coller à l'invité principal, mais l'on est bien loin d'un esprit totalement rétro. Nous retrouvions donc la farandole de produits dérivés d'une qualité très relative selon les exposants : certaines boutiques ayant fait le déplacement faisaient ainsi place à des stands bien moins scrupuleux quant à la qualité et l'origine de leurs produits, au point de ne parfois plus reconnaitre les personnages représentés !
Différents exposants présentaient également de nombreux articles sympathiques et utiles, tels des trousses ou des porte-monnaie, qui se mêlaient à leurs voisins proposant une gamme vestimentaire très variée. En bas de l'échelle de valeur, nous retrouvions les T-shirts au rapport qualité prix douteux, puis en grimpant, nous retrouvions différentes tenues d'inspiration traditionnelle asiatique, jusqu'à découvrir les créations des rares stands de mode, éclipsés dans la masse. Le comble de l'audace ? Allez, peut-être ces magnifiques chaussettes de Psy !
Il faut dire que la culture des mèmes prend une ampleur toujours plus grande, avec des produits dérivés vite faits bien(?) faits. Et si les articles axés autour du manga restent prédominants, le salon a tout de même une vocation plus généraliste dans la mouvance geek. Enfin, parmi les articles inutiles mais indispensables, la palme reviendra peut-être aux modèles réduits et virevoltants du stand Supercopter !
© Manga-News / 2013
De Schouf [608 Pts], le 25 Mars 2013 à 13h08
D'accord avec Calculator, quand on sait pas compter, on fait pas de remarque... (ou on l'enlève)
5ème édition, une édition ne dure pas 1an! Donc une par année soit 2009, 2010, 2011, 2012 et 2013, soit 5 années = 5 éditions!
De iriakun [42 Pts], le 25 Mars 2013 à 02h38
Merci pour ce compte rendu tres interessant. Le Sud de la France est attractif mais Monaco etait un pari difficile a relever.
Maintenant le mois prochain une grosse alternative a JE revient avec le festival Cartoonist de Nice ;)
De morigena [1031 Pts], le 24 Mars 2013 à 21h05
Calculator, mais ça fait bien 4 années complètes. Je pense que c'est ce qu'à voulu dire Tianjun.
Bon bref, bon dossier. Ca donne envie de passer un tour à la MAGS. Quel dommage que c'etait trop loin de chez moi. Merci pour ce dossier, ça permet de mieux de se rendre compte du festival et pourquoi pas si j'en ai l'occasion de pouvoir y aller.
De calculator, le 22 Mars 2013 à 14h29
2009 =1
2010 = 2
2011 = 3
2012 = 4
2013 = 5... "mais chez moi ça fait quatre" ben chez les gens qui savent compter ça fait bien cinq...