A la découverte du mystérieux village
Starlight Promises est un anime qui doit beaucoup à son cadre : un village perdu dans les montagnes, dont le design a été très bien pensé : des maisons de style traditionnel construites en bas et tout autour d'une colline où culmine le sanctuaire, avec une rivière passant à proximité, un grand arbre...
C'est dans ce cadre aux accents anciens que Shôma, dans un premier temps et en étant notamment guidé par Shiori, doit d'abord trouver sa place, en exerçant, comme tous les autres, un travail pendant toute le durée avant le festival. Car la fête, forcément, doit se préparer, et chacun s'active dans ce but, en se donnant à fond dans la tâche qui lui est confié. Par exemple, Shiori tisse, tandis que notre héros pourra aider dans des charpentes... L'aspect plutôt traditionnel se ressent également à travers ça, puisque les différents préparatifs ont des allures d'artisanat, et que la réalisation s'applique très bien à faire calmement ressortir cela (par exemple, on suit volontiers un peu Shiori en train de tisser en faisant attention à chacun de ses gestes).
Mais à cet aspect assez traditionnel et folklorique, Kazuya Murata a choisi d'ajouter un aspect en complet décalage et relevant en partie de la science-fiction : les éléments de gestion très modernes du festival. On pense ici à toute la technologie aux accents futuristes, qui ressemble à une sorte de réalité augmentée nourrie par les fantasmes des personnages, et dont la première représentante n'est autre que Kanna, l'intelligence artificielle ayant la charge de gérer les préparatifs du festival.
L'apport bancal des éléments technologiques
L'idée d'associer ainsi aspect traditionnel et aspect technologique, de combiner les références aux vieux mythes et aux ancêtres avec des éléments plutôt futuristes, est plutôt intrigante et assez séduisante sur le papier, d'autant plus que par certains égards c'est assez bien exploité : pour Kanna qui a droit elle aussi à sa rapide petite évolution, pour ce que ça amène en justifications concernant le principe même de ce festival pas comme les autres... mais cela amène également l'une des grosses interrogations peu convaincantes de l'ONA : les apparitions de samouraï fantomatiques dues à un dérèglement.
Il y a bien quelques explications sur le sujet, pour expliquer pourquoi il y a ces apparitions, mais concrètement la brièveté de l'anime fait qu'elles sont complètement expédiées et qu'au final elles justifient à peine ces apparitions. Lors des moments où ces fantômes du passé débarquent pour semer le chaos, on a alors surtout l'impression d'avoir un gros prétexte un peu bidon pour offrir quelques moments d'action où la production a le loisir d'étaler son travail technique (puisque, soyons clairs, c'est plutôt bien réalisé, mais on y reviendra). Et, tout simplement, on peine un peu à savoir où le staff a voulu en venir avec cet aspect, qui casse l'ambiance et qui se révèle inutile dans l'intrigue. Dans la mesure où l'anime ne dure qu'une petite heure et paraît donc parfois un peu précipité, on ne peut s'empêcher de penser que ces guéguerres contre les figurines anciennes japonaises fantomatiques auraient pu être occultés, afin de laisser place à des développements un peu moins rushés, par exemple concernant Kanna.
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De baihous, le 22 Octobre 2018 à 04h46
Ayant remarquer que crunchiroll avait ajouté cette ONA dans leur catalogue, Je n y'ai pas prété attention. Cependant creer un dossier pour un ONA m'a un peu intrigué et j'ai donc regardé ce ong métrage
Merci a Crunchy et a Manga-news de m'avoir fait decouvrir ce film