Refus de grandir
A l'instar d'un Peter Pan qui exprime cette idée dans un monde complètement imaginaire, Tsukasa Hôjô utilise la réalité de la nature avec une touche de magie. Il se sert de l'expression de ses personnages pour faire passer son message. La mère de Sarah a écrit en parlant de sa fille « Pour qui la grande horloge universelle s'est un jour arrêtée ». Plusieurs interprétations peuvent être faites. Les enfants rêvent, ce sont les seuls à pouvoir comprendre ce qui est de l'ordre du sensoriel, de le magie, comme peut l'exprimer la nature (petit clin d'œil à Peter). Pour Hôjô, l'adulte doit continuer à rêver et ressentir la nature qui vit tout autour de lui. Il faut en prendre soin car elle fait partie de nous. Le personnage de Sarah est là pour nous faire comprendre l'importance de son message.
Même enfant, Hôjô lui donne des airs de femme, il veut nous faire comprendre que l'esprit de la nature peut être perçu par un enfant. C'est par lui que nous pouvons réapprendre à aimer la nature grâce à sa sensibilité et sa spontanéité.
Les garçons amoureux de Sarah sont là pour mettre ces éléments en valeur. Ils l'observent et par leurs yeux nous pouvons voir la beauté de Sarah et celle de la nature. Mazaki encore, puis Tatsuya montrent que même en grandissant leur amour pour Sarah est resté celui d'un gamin qui n'a, non seulement, rien oublié mais qui en plus voudrait revivre les mêmes moments. Sarah et son amour pour la nature les a charmés. L'exemple de Tatsuya est évident, il a consacré son passe-temps à la nature et s'est attaché à la partie de sa vie qu'il a préféré : son enfance.
Le personnage d'Hayato, le père de Sarah, exprime ce refus de grandir d'une autre manière. Il est adulte et père mais se comporte comme un enfant. Sa carrure est à l'opposé de son caractère. A l'inverse de Sarah restée jeune à l'extérieur et adulte à l'intérieur, il est adulte à l'extérieur et enfant à l'intérieur. Son rapport avec les femmes est toujours infantile (timidité, peur, émotivité). Il augmente fortement quand cela concerne une femme dont il est amoureux comme avec Mademoiselle Mizuki.
Le professeur Ooki possède un caractère proche d'Hayato mais plus axé sur le côté pervers comme un certain Ryo Saeba... Pourtant, la fin du manga nous montre un personnage doué pour la photo et surtout capable de saisir la dimension profondément humaine et naturelle de Sarah dont il va finalement tomber amoureux.

KOMOREBI NO MOTODE © 1993 by TSUKASA HOJO / NSP
De jojo81 [7395 Pts], le 19 Juillet 2010 à 00h23
Moi j'ai beaucoup aimé le dossier. Il m'a donné beaucoup envie de lire ce manga.
Je le chercherai en occassion ou attendrai une réédition.
De BlueSkyBalmung [519 Pts], le 13 Juillet 2010 à 16h30
envie de découvrir ? ça risque d'être difficile le manga n'est plus commercialisé ...
De ikkyu [40 Pts], le 04 Juillet 2010 à 00h33
Au contraire, toujours ouverts à la critique ! et tout avis est bon à prendre pour progresser et s'améliorer !
De plus on ne peut pas plaire à tout le monde, j'ai d'autres personnes qui ont lu le dossier et qui ont eu envie de découvrir ce manga !!
On ne peut pas plaire à tout le monde et mon envie est de faire connaître au plus grand nombre des mangas ou animes ont marqué des moments de ma vie comme seules des oeuvres d'exception y arrive !
De Marina [19 Pts], le 03 Juillet 2010 à 11h32
Je viens justement d'acheter, il y a quelques mois ! Une bonne surprise, j'ai adoré !!
De Sorrow [833 Pts], le 02 Juillet 2010 à 19h58
- La répétition relève d'un problème de style, peu importe la prépondérance du thème évoqué. Il existe nombre de façons de contourner ce problème, pour peu qu'on prenne le temps de remodeler ses phrases. Et les répétitions en français, c'est juste laid, point.
- Le fait que ce soit un manga léger, etc. n'empêche nullement qu'il peut être abordé en profondeur. Sinon à quoi bon en faire un dossier ? Simple n'est pas synonyme de simpliste. Il y a parfaitement moyen de faire passer l'idée de simplicité et de bien-être par écrit.
- Tu dis que le titre est magnifique, je veux bien te croire, mais ce n'est pas ce que j'ai ressenti à la lecture du dossier... Je n'ai même pas, moi qui n'ai jamais lu le manga, compris exactement de quoi il traitait, ou de quel genre il s'agissait... Pas un mot sur la narration ou le type d'intrigue employée, il m'est donc difficile d'imaginer à quoi l'histoire peut bien ressembler...
Et peu importe, il y a bien assez de titres magnifiques toujours disponible que pour ne pas aller chercher un vieux titre qui n'est plus en librairie...
Je sais bien que ce n'est jamais très agréable de voir son travail être critiqué de la sorte, mais sur le coup, les problèmes étaient tellement évidents que je n'ai pu m'empêcher de les évoquer, désolé... À toi d'en tirer les conclusions, ou pas.
Et plus je relis certains passages, et plus ils me semblent vraiment alambiqués, ou proche du non-sens...
De ikkyu [40 Pts], le 02 Juillet 2010 à 18h59
Le mot nature est répété trop de fois ??? peut être parce que c'est un thème réellement et complètement omniprésent...
Pas assez approfondi ??? peut être parce que c'est un manga léger qui respire la simplicité, la légèreté et le bien être...
Pourquoi parler d'un manga qui n'est plus commercialisé ??? peut être parce que même s'il n'est plus commercialisé, il reste magnifique !!!
De Sorrow [833 Pts], le 02 Juillet 2010 à 15h33
Dossier difficile à lire, avec beaucoup trop de répétitions (au moins 10 fois le mot "nature" dans un seul paragraphe), un manque de mots-lien (très gênant pour la construction de l'argumentation), avec pas mal de généralités et d'évidences (le passage sur l'handicap notamment) et un manque évident d'approfondissement du titre... Avec en plus certaines phrases qui ne veulent pas dire grand chose. Et un peu court aussi.
Y a moyen de mieux faire...
Et pourquoi parler d'un titre qui n'est plus commercialisé, alors qu'il y en a tant d'autres qui auraient bien plus besoin d'être mis en lumière ?
De Glacia, le 02 Juillet 2010 à 14h28
Bon dossier agréable à lire ^^ C'est regrettable qu'il ne soit plus commercialisé...
De Nabu [74 Pts], le 02 Juillet 2010 à 13h17
Très bon dossier malgrè un petit détail manquant.
En effet il ne figure nul part que le prélude de la série est paru dans le recueil "Le temps des cerisiers" aux éditions Tonkam.