Nura, le seigneur des yôkai - partie 1 - Actualité manga
Dossier manga - Nura, le seigneur des yôkai - partie 1

Introduction

  
Je pense que tout le monde a des œuvres qui l’ont marquées dans sa jeunesse. Pour ma part, à l’époque où je suivais assidument chaque animé à chaque saison (quand  j’en avais encore le temps, pauvre de moi), je me servais de ses animés pour faire mon petit marché. Ceux-ci me permettaient de tester une histoire, un univers, avant d’investir dans la série papier. C’est comme cela que j’ai découvert de nombreuses séries, notamment « Secret Service, Maison de Ayakashi », « Gangsta » ou encore la série dont nous allons parler aujourd’hui, « Nura le seigneur des yokais ».
  
L’animé était sorti en 2010, sa suite en 2011, il y a presque 10 ans, autant vous dire que ça ne date pas d’hier ! Dites-vous bien que dans le monde de l’animation japonaise, il y a eu depuis une petite quarantaine de saisons entre cette saison et aujourd’hui, et je ne parlerais pas du nombre d’animés… Et pourtant, cette série a réussi à me marquer profondément au point de me pousser à acheter le manga.
  
  
  
C’est pour les besoins de ce dossier que j’ai relu la série, avec une pointe d’appréhension  tout de même. Cela doit faire 3 bonnes années que je ne l’avais pas lu, depuis la sortie du dernier tome en 2016, et en 3 ans de temps, j’ai eu le temps de lire beaucoup, BEAUCOUP d’autres choses et de voir mûrir mes goûts. J’accroche de moins en moins au shônen, en tout cas pas sur la durée, et je préfère de loin la réflexion à de la baston pure et simple. Autant dire que j’avais de l’appréhension à relire cette série, en me disant que je serais sans doute un peu déçue, que ses défauts me sauteraient à la figure. Et bien, que nenni !
  
Difficile d’aborder en un seul dossier une œuvre aussi dense que « Nura, le seigneur des yôkais ». Cette série a été pré-publiée dans le célèbre magazine du « Weekly Shônen Jump » entre 2008 et 2012, et il arrivera dans nos contrées  aux éditions Kana entre 2011 et 2016. La série compte  25 tomes et se caractérise par sa multitude de personnages principaux, son univers très dense, riche et toujours cohérent mais aussi par la patte  graphique de son auteur. Je vais donc m’atteler à la lourde tâche de revenir sur chaque arc, en essayant de développer ce qu'ils ont chacun apporté au développement de l’histoire et des personnages.
  
Pour ceux qui se demanderont où se trouve la présentation de l'auteur, elle se trouvera dans la deuxième partie du dossier. Et bien évidemment, je préviens que ce dossier risque de bien spoiler, donc vous voilà prévenu !
  
  
  

L'histoire

  
Rikuo est le petit fils d'un très puissant Yokaï, Nurarihyon, celui qui dirigeait le cortège des 100 démons. Mais bien qu'il ait un tel ancêtre, Rikuo n'est qu'à un quart yokai, sa grand mère et sa mère étant toutes les deux des humaines à part entière ! Le jeune collégien vit donc constamment entouré de yokaïs, pourtant, celui-ci n'aspire qu'a vivre une vie bien tranquille d'être humain depuis un certain événement. Mais il est bien difficile pour le petit fils de Nurarihyon d'échapper au monde des yôkai, surtout quand son propre sang commence à se réveiller la nuit...
  
  
  

Les personnages (partie 1)

Vu que ce dossier va être divisé en deux, il va en aller de même pour la présentation des personnages, beaucoup trop nombreux. Il y aura très certainement des oubliés, donc un petit peu d'indulgence sur mes choix !
  
  
Rikuo Nura
  
Petit fils de Nurarihyon, le commandant du cortège des cent démons, Rikuo a toujours vécu entouré de yokaïs. Son sang n’a qu’un quart de yôkai
  
  
Nurarihyon
  
Premier commandant du cortège des 100 démons, c’est également le grand-père de Rikuo. Yôkai de l'illusion plutôt roublard, il est doté d'une charisme certain qui l'a amené à devenir le chef du cortège des 100 démons et à obtenir le respect des yôkai mais aussi des humains.  C'est un yôkai facétieux, nonchalant mais qui a su se hisser au sommet du monde des ténèbres.
  
  
Tsurara Oikawa/ Yuki Onna
  
C'est une “femme-neige” au service de Rikuo depuis sa plus tendre enfance. C'est la fille de Setsura, une des premières yôkai à avoir rejoint Nurarihyon et qui n'a cessé de tenté de le séduire. Tout comme sa mère, Tsuraras'est éprise de Rikuo. Elle fera tout pour le protéger de ses ennemis, mais aussi des avances des humaines qui l'entourent, notamment Kana qu'elle considère comme sa plus grande rivale. C'est une jeune fille appliquée, dévouée et déterminée.
  
  
Kana Ienaga
  
Amie d’enfance de Rikuo, Kana est une collégienne tout ce qu’il y a de plus banale. Elle est effrayée par les yokaïs depuis quelques mauvaises expériences, notamment un cauchemar qui la hante depuis ses six ans et un accident de la route causé par ses derniers. Les circonstances l’amèneront à croiser de temps à autre le chemin du Rikuo sous sa forme de yôkai, et elle éprouvera rapidement de l’admiration et une certaine attirance pour lui. Elle fait partie du groupe Kiyo Sainte Croix.
  
  
Yura Keikain
  
Descendante d’une longue lignée de Onmyoji, Yura est transférée en cours d’année dans l’école de Rikuo. Elle est dotée d’un talent exceptionnel pour son jeune âge, étant capable d’invoquer de nombreux shikigamis mais également d'invoquer le « Hagun », une technique légendaire.  Elle déteste les yôkai du fait de sa condition d'onmyoji mais sa rencontre avec Rikuo lui fera reconsidérer la chose. C’est également une jeune fille au bon cœur et un peu tête en l'air.
  
  
Le groupe Kiyo Sainte Croix
  
Fondé par un camarade de classe de Rikuo, Kyotsugu, ce groupe rassemble tous les amis humains de notre héros, ainsi que la forme humaine de Tsurara. Kyotsugu voue une admiration sans bornes au « seigneur des ténèbres », alias Rikuo-de-la-nuit et se passionne pour les yôkai en général. Natsumi et Maki sont deux amies, sauvées également par Rikuo dans leur enfance. Elles traîneront souvent avec Kyotsugu parce qu'il est riche et qu'elle veulent en profiter et non par passion pour les yôkai. Enfin, Shima est une sorte de « larbin » de Kiyotsugu, étant donné que ce dernier lui refile toujours les sales besognes. Celui-ci accepte plus ou moins cette situation car il espère toujours retrouver Oikawa (la forme humaine de Tsurara) aux rassemblements du groupe.
  
  

NURARIHYON NO MAGO © 2008 by Hiroshi Shiibashi / SHUEISHA Inc.

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