Malicious Code - Actualité manga
Dossier manga - Malicious Code

« Programme malveillant »


Malicious Code prend place dans un Tokyo post-apocalyptique, une ambiance déjà exploitée dans de nombreux manga et séries d’animation, une caractéristique toujours efficace pour dépeindre un monde en désarroi où la survie est la règle maîtresse dans l’existence de chacun. Mais la particularité dans le titre de Masahiro Ikeno, c’est que seul Tokyo est une terre de désolation : le reste du monde, y compris du Japon, fonctionne comme si de rien était, le cas Tokyo n’étant isolé.

Les raisons d’une telle déchéance de la capitale du Pays du Soleil Levant viennent d’une pandémie, celle du virus Pandora qui a décimé la quasi-totalité de la population tokyoïte, des années auparavant. Afin de restreindre la contamination à la capitale seule, la ville fut barricadée, isolée du reste du monde, et laissée à l’abandon. Seuls quelques citoyens ont pu évacuer les lieux et retrouver une vie normale, mais certains d’entre eux sont des contaminés du virus Pandora, brimé et rejetés par leurs semblables. C’est le cas de Hiiro, protagoniste du récit dont le quotidien va basculer le jour où son véhicule scolaire est attaqué par une étrange demoiselle. A leur réveille, Hiiro et les siens se retrouvent à l’intérieur de ce Tokyo en ruine. Et plus précisément, certains d’entre eux commencent à éveiller d’étranges pouvoirs. Les « Codes » sont en effet la mutation du virus Pandora, maladie rongeant son hôte, sauf si celui-ci effectue une « mise à jour » en éliminant un autre contaminé. Voici donc les raisons de cette politique de survie régnant sur ce Tokyo délabré, où les quelques japonais qui se livrent bataille sont tous des contaminés du virus Pandora, et par conséquent des détenteurs de Codes.
  
  
  
  
  
Outre ce cadre d’une ville ruinée et cette ambiance faussement post-apocalyptique qui donne le ton très « survival » du récit, Malicious Code choisi de narrer différents affrontements en créant son propre système de pouvoirs. Les « Codes » garantissent à leurs détenteurs de dons hors du commun, chose très classique dans ce genre d’œuvre. Ainsi, Hiiro possède un don hybride tandis que Takashi manie la foudre avec brio. Plus qu’une maladie, le virus part dans le surréaliste, mais pour les bienfaits du scénario. En effet, sur seulement quatre volumes, les Codes représentent un concept habilement pensé qui apporte une certaine identité à l’intrigue. Evidemment, la mécanique ne révolutionne en rien le shônen d’action mais garantit des combats spectaculaires, tout en étant une thématique bien recherchée par son auteur. La complexité du concept prouve le travail de recherche de Masahiro Ikeno, mais ceci fera l’objet d’une autre partie de notre écrit. Ce que l’on doit retenir sont donc les deux ingrédients suivants : Un cadre post-apocalyptique, et des héros charismatiques dotés d’impressionnants pouvoirs. Classique, mais efficace, et il n’en faut pas plus pour créer un shônen d’action sans grande prétention mais assumant son rôle de divertissement.

Le contexte scénaristique et les concepts des pouvoirs mis en place, il ne restait plus qu’à Masahiro Ikeno d’exploiter ses bonnes idées. Et avec de telles combines, quoi de mieux qu’un récit explosif, à l’action presque incessante, où les coups pleuvent, les explosions sont monnaie courante et les bâtiments s’écroulent sous la force des impacts ? Malicious Code, c’est tout ça, des concepts simples et efficaces et des combats dantesques à tout moment, avec régulièrement des temps de pause pour resituer l’intrigue et développer un peu toutes les mécaniques du manga.

Sur quatre tomes, Masahiro Ikeno n’a pas eu grand temps d’élaborer une intrigue très dense, aussi la formule du manga reste simpliste. Dans le Tokyo délabré, des clans des détenteurs de Codes se forment, luttant les uns contre les autres, une affaire de survie. Les combattants ne sont d’ailleurs que des gladiateurs sous les yeux presque amusés du bureau d’administration, réunissant de puissants détenteurs de pouvoirs au-dessus du lot… Le pourquoi du comment de cette mascarade ? Nous le saurons, tardivement. Car bien qu’Ikeno n’ait pu écrire la fin prévue pour son mangaka, soyons sûrs que le mangaka a tout fait pour nous donner la majorité des informations essentielles pour la compréhension globale du récit.
  
  
  

© 2012, 2013 MASAHIRO IKENO

Commentaires

DONNER VOTRE AVIS
Haar34

De Haar34, le 06 Juin 2014 à 22h40

Pas encore lu le dossier, mais ce manga est sympa, même si la fin est.. comment dire, ce n'est pas une fin à proprement parler, on pense à une simple fin d'arc.

winipouh

De winipouh [2147 Pts], le 06 Juin 2014 à 20h50

merci pour se dossier il est tres interessant et qui m'a donner envie de lire ce titre dont j'ai deja entendus parler mais qui ne m'avais jamais tanter

VOTRE AVIS



Si vous voulez créer un compte, c'est ICI et c'est gratuit!

> Conditions d'utilisation