Made in Asia 3

Le cosplay

    Cela va de soi, pas de conventions sans des gens déguisés arpentant les allées. C’est pourquoi on retrouvait les traditionnels cosplay inspirés de Final Fantasy, de Naruto ou de Soul Eater, et d’autres inspirations encore. Et ceux-ci, bien évidemment, posaient volontiers pour les photographes.
 


    Et on trouvait évidemment les traditionnels concours, pour choisir le meilleur costume, ou la meilleure performance. Ainsi se tenait le samedi le concours de cosplay individuel (les interviews avec Nobuhiro Watsuki, Kaworu Kurosaki et Hiroki Kanno se tenant au même moment, en privé, nous n’avons pu y assister, d’où le manque de photos, désolé) et le dimanche, le concours de groupe. Pour ce dernier, des performances sympathiques, pas trop longues pour ne pas générer d’ennui, et amusantes dans leur ensemble. Bref, une expérience agréable.
 
  
   
   
   

Les boutiques, la mode et les fanzines

 
    Passons maintenant à l'aspect plus commercial du salon avec la multitude de magasins et d'enseignes plus ou moins connues présents. Tout cela se trouvait dans Shinjuku. Au menu, il y avait du choix à la pelle et quelques bonnes affaires à dénicher pour peu que l'on fouine à droite à gauche. Certains coffrets dvds, par exemple, faisaient l'objet de promotions fort intéressantes ! On pouvait aussi trouver des cds, des posters, des figurines, des peluches à des prix plus ou moins raisonnables. N'oublions pas non plus les vendeurs de jeux video et plus particulièrement d'oldies pas toujours bon marché mais souvent très recherchés !
Par contre, au niveau manga papier, et aussi étonnant que cela puisse paraitre, il n'y avait pas grand chose à ce mettre sous la dent. Seules 2 ou 3 échoppes proposaient un minimum de choix mais rien de bien exceptionnel pour autant. Il ne fallait, notamment, pas compter sur le fait d'y trouver quelques avant-premières. Par contre, il y avait à nouveau moyen de dénicher quelques tomes en occasion ainsi qu'en néerlandais ou anglais principalement destinés aux habitants du nord du pays, évidemment. Et notons enfin qu'il n'y avait aucun éditeur présent. Même si cela s'explique par des raisons financières assez logiques, on ne peut s'empêcher de regretter qu'il n'y ait pas un effort un petit plus important de leur part à ce niveau là. Après tout, c'est là l'une des rares occasions pour eux de pouvoir s'exposer en Belgique.
 


    En marge des boutiques traditionnelles, on pouvait bien sur trouver tout une ribambelle de jeunes créateurs, auteurs, vendeurs et exposants. Le tout était divisé en 2 parties. Une première consacrée à la mode, regroupant principalement bijoux et vêtements, et la seconde nettement plus orientée fanzine, dessin et compagnie. Et, si l'on pouvait, de part et d'autre, trouver des choses assez quelconques, le tout contenait néanmoins quelques stands fort intéressants.
 


    Commençons par une petite balade du côté d'Harajuku, un quartier qui se destinait avant tout à la gente féminine. En arrivant par l'entrée principale, nous étions accueillis par les très jolies peintures de Sybile. Puis, ce sont les stands remplis de petits goodies de toutes sortes. Des stylos, des boites de rangements, des portes-clefs, des bougies etc etc... De l'autre côté, ce sont quelques pins qui nous attendaient avant que les bijoux ne surgissent. Pendentifs, colliers, bracelets, il y avait de tout et un seul mot d'ordre semblait régner : couleurs et fantaisie obligatoires ! On appréciera ou pas. Et il en allait de même pour les habits qui suivaient. Certains exposants optaient pour des créations d'inspiration asiatique, d'autres pour des vêtements dans le style gothic lolita et tout ce qui s'en suit.
 


    A l'opposé, c'est donc dans Ikebukuro que l'on se retrouvait. Là aussi, il y avait de quoi attirer notre attention, à commencer par le stand de Dragon Ball Multiverse, l'une des fanzines les plus connues d'une série qui l'est, évidemment, tout autant. Puis, en continuant notre route, on tombait sur toute une série d'artistes en herbe désireux de nous faire partager leur art au travers de très nombreux dessins. Encore une fois, il y avait à peu près de tout, que ce soit au niveau du style, des thèmes, et de la qualité. On pouvait, par exemple, se faire dessiner son "portrait en manga" en l'espace de 5 minutes. Notons aussi la présence d'un stand dédié aux visual novels, ces livres interactifs très connus au Japon mais nettement moins chez nous.
  


    Malgré quelques très jolies choses et une dose de talent évident, il faut bien avouer que ces 2 quartiers n'auront pas été les plus populaires du salon, bien au contraire. Dommage que le public ne se soit pas intéressé d'un petit peu plus près à tout cela mais, si l'on veut voir le bon côté des choses, on pourra toujours se consoler en se disant que les deux allées les composant offraient une alternative nettement plus sympathique que le chemin central où la foule grouillait à n'en plus finir.