Les histoires courtes d'Aoi Makino - Actualité manga
Dossier manga - Les histoires courtes d'Aoi Makino

La mangaka


Née un 23 octobre à Okayama au Japon, Aoi Makino (牧野あおい) est de groupe sanguin O.

Fidèle au magazine Ribon de Shûeisha dans lequel toutes ses œuvres parues à ce jour ont été prépubliées, elle commence sa carrière en 2008, et ses premières années sont marquées par des histoires courtes. L'un d'elles, « Play ! », comptant une quarantaine de pages, est proposée en bonus à la fin du tome 4 de The end of the world.

Il faut attendre 2011 pour la voir pour la première fois sur une série plus longue : Sekai no hate, qui fut donc publiée en France par Panini en 2013-2014 sous le titre The end of the world. Série en 4 tomes publiée par Makino à rythme mensuel jusqu'à début 2013 à rythme mensuel, l'oeuvre a su, à son époque, nous séduire totalement grâce à ses thématiques marquantes, au ponit que les 4 volumes furent tous présents dans nos Tops de la rédaction.
Cette histoire démarre dans une petite ville japonaise, alors qu'une collégienne, Azusa Senda, tente de s'extirper des griffes d'un homme peu scrupuleux, désireux de profiter d'elle à l'hôtel bien malgré elle. Ils sont surpris par Takashi Kawaguchi, un camarade de classe d'Azusa qui la sauve et la sermonne, persuadé qu'elle s'adonne aux rencards tarifés. Cet événement marque la rencontre entre deux êtres qui vont découvrir qu'ils sont semblables sur certains points. Car tous deux ont été ou sont victimes de brimades. Passionné de trains, Kawaguchi, malgré son joli minois, passe pour un otaku détraqué qui lui vaut d'être la cible des leaders du collège, dont fait partie le dénommé Kasuga. De son côté, Azusa, qui vivait auparavant à Kobe, a déménagé il y a quelques mois dans cette petite ville avec ses parents, pour fuir son ancien collège où elle subissait de nombreuses brimades. Dans son nouveau collège, elle est décidée à passer inaperçue en se rangeant du côté des leaders, histoire de ne plus poser de problèmes à ses parents. Et qui dit se ranger du côté des leaders, dit céder aux avances du prétentieux Kasuga...





Après la fin de cette série, Aoi Makino retourne dans les histoires courtes, et en novembre 2018 paraît au Japon un recueil papier: Tatta Hitori no Kimi e, alias les Histoires courtes d'Aoi Makino.

C'est également à partir de 2018 que l'autrice propose une nouvelle série plus longue : Sayonara Miniskirt. Toujours en cours avec actuellement deux volumes parus, cette œuvre féministe semble sur le point de marquer une étape importante dans la carrière de la mangaka : jouissant d'une forte notoriété en abordant de front différents aspect de la condition féminine et du sexisme, elle a même été couronnée du prestigieux prix Kono manga ga sugoi 2020 catégorie shôjo. En France, le tome 1 de Sayonara Miniskirt est sorti chez Soleil Manga en même temps que le recueil d'histoires courte de l'autrice.
Dans Sayonara Miniskirt, tout commence par des premières pages laissant entrevoir une scène aussi mignonne que naïve, celle de PURE CLUB, un groupe de jeunes idols adolescentes connaissant actuellement un succès retentissant, très populaire grâce à la mignonnerie des 5 demoiselles qui le composent et à leurs minijupes, et étant mené avec brio par sa leader Karen Amamiya... du moins, jusqu'à ce que celle-ci, lors d'une rencontre avec ses fans, ne soit agressée au couteau par l'un d'eux avant qu'il ne parvienne à s'enfuir sans montrer son visage. Depuis, 6 mois ont passé, et tandis qu'à la télévision on constate que les 5 jeunes filles du groupe ne sont plus que 4, dans un lycée on découvre l'arrivée d'une nouvelle élève de seconde, Nina Kamiyama, qui dénote beaucoup par rapport aux autres filles: plutôt que l'uniforme à jupe des filles, elle a opté pour l'uniforme masculin à pantalon, et en plus elle montre une coupe de cheveux très courtes, comme un garçon. Veut-elle se faire passer pour un garçon ? Y a-t-il autre chose ? Pourquoi ces choix ? Tout en étant le sujet de quelques messes-basses, cette adolescente semblant peu sociable et détestant les garçons suscite forcément quelques interrogations, jusqu'à également s'attirer l'intérêt de Hikaru. Bien loin des autres mecs, de leurs pensées obscènes ou de leurs préjugés, ce joli blondinet semble plus naturel, plus sincère et dépourvu d'a priori sur Nina, pour qui il paraît s'inquiéter... Percera-t-il le secret de cette jeune fille ?

  

Très discrète sur internet, et loin d'être parmi les mangakas les plus prolifiques, Aoi Makino n'en reste pas moins une autrice précieuse, dans la mesure où beaucoup de ses récits ont quelque chose à dire, que ce soit via la psychologique profonde de ses personnages ou des exploitations de différents aspects souvent durs de la société.
  
  

TATTA HITORI NO KIMI E -MAKINO AOI SAKUHINSHU- © 2018 by Aoi Makino / Shueisha Inc.

Commentaires

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mel951

De mel951 [367 Pts], le 14 Juillet 2020 à 12h23

J'ai lu la première histoire rec - le jour des larmes il y a un petit moment déjà et j'en suis sorti complètement chamboulé, à tel point que je n'ai même pas encore lu les 3 autres histoires. Franchement j'aurais bien aimé une histoire sur 2 tomes histoire d'approfondir un peu plus le scénario car je trouve la dernière partie un peu rapide. Mais de base c'est une histoire courte donc voilà tant pis. 

Graphiquement j'adore ! Je trouve ça super beau. Pour moi le style graphique compte à 50% dans le choix d'un manga. L'histoire peut être en béton armé si le design ne me plait pas je vais être très réticente à l'acheter. 

Je ne connaissais pas cette manga, je vais m'intéresser à ses autre oeuvres du coup. 

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