Japan Touch 2012

Actives idées ?

   
 
Déjà en retrait en 2011, les activités auxiliaires du festival ont été particulièrement discrètes sur cette nouvelle édition. S'il y avait déjà de quoi faire avec les multiples spectacles, conférences, projections ou jeux vidéo, on ne peut que déplorer que les visiteurs ne soient pas plus impliqués, ne serait-ce que par des jeux et quiz plus fournis. Mais quelques animations ont tiré leur épingle du jeu...
   
 

Arts du spectacle

 
Si jusqu'ici, ils n'étaient représentés que par une ou deux représentations scéniques sur l'ensemble du week-end, les arts martiaux sont les grands gagnants de cette édition 2012. Pour la première fois, et grâce à l'extension du festival, les associations locales disposèrent d'un vrai tatami pour prodiguer quelques invitations, mais également présenter un véritable gala en continu sur le festival. L'espace disposait même de sa propre sono, ce qui ne manqua pas de provoquer quelques conflits auditifs avec la scène principale. On regrettera également que les show les plus aériens aient été en concurrence directe avec le cosplay du dimanche. Mais qu'importe : l'arène des combattants n'a jamais désempli, et a su se faire remarquer avec brio !
    
 
     
  
     
      

Essais partis

  
Reléguant la majeure partie des animations à des associations externes, la Japan Touch a du cette année faire face à l'absence de Fenreal Studio, qui proposait jusque là un espace dessin dynamique. Nous resterons dans les arts martiaux avec le stand de Lyon Hoshi, qui avait préparé une arène de sumo avec costumes de rigueur, parmi une multitude d'autres animations de leur espace kermesse. A côté de cela, on pouvait retrouver quelques jeux de plateaux traditionnels (go, mahjong), animés là encore par les clubs locaux.
    
 
  
  
   
Asiexpo proposait de son côté quelques ateliers consacré à l'apprentissage de la langue japonaise, mais aussi à l'initiation des arts traditionnels : ikebana, kimono, cérémonie du thé,... Mais l'absence de communication autour de ces évènements devant faire face à une rude concurrence et l'obligation d'inscription préalable pour certains de ces ateliers ont rendu ces animations très discrètes. L'effort était louable, mais aurait pu aller plus loin.
    
 
 
 
    

Oppa Cosplay style

 
Il nous reste donc à finir en beauté avec l'incontournable cosplay ! Cette année, la Japan Touch s'est associée avec les spécialistes de l'association Aoi Sora pour gérer cet aspect majeur de toute convention qui se respecte, même si certains points semblent avoir été réglés en urgence. Sur le concours du dimanche (le seul auquel j'aurais pu assister), il y aura eu ainsi quelques couacs sur la sonorisation de la scène, ainsi que sur la préparation de certaines prestations. Nous avons également perdu le dynamisme "sentai" de l'année précédente pour une présentation bien plus classique. Mais qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse ! Artistiques, dynamiques, humoristiques ou en musique, les prestations se sont enchaînées avec une grande diversité, pour le plaisir des yeux, mais pas toujours celui des oreilles ! A la clef, de nombreux lots qui auront fait plusieurs heureux, mais aussi le souvenir marquant de monter sur les planches. Et comme tout finit en chanson, nous ne pouvions passer à côté de l'incontournable Gangnam Style ! Hantant la convention sur différents stands, le tube de Psy aura été l'occasion d'un déhanchement improvisé par l'ensemble des participants. Overdose, vous avez dit overdose ?
    
 

 
  
   
    
  
  
     
Du côté des allées, l'agencement global des lieux n'était pas forcément propice à l'exhibition et à la prise de photos à la volée. A l'étage, un studio de photographie avait été mis à disposition, mais qui passa inaperçu pour la majeure partie des cosplayers. Certains ont néanmoins fait sensation sur le festival, en particulier un panda avec qui toutes les filles voulaient poser ! Bref, malgré le froid et une disposition défavorable, les visiteurs costumés sont une nouvelle fois venus en masse. En voici un petit aperçu !
  
 
   
  
  
  
  
 
    
  
     

L'heure du départ

  
Évènement majeur d'une des plus grandes villes de France, la Japan Touch continue son impressionnante ascension en se voulant toujours plus grande et toujours plus attractive. Malgré les nombreux couacs et autres incidents fâcheux, force est de reconnaitre que la situation a été globalement mieux gérée en 2012 qu'en 2011. Le premier étage du double mixte offre un apport conséquent en terme d'espace, de libertés et de diversité, et l'agencement général s'approchait de la perfection à quelques détails près. Mais cette extension donne également à la convention un aspect autrement plus commercial, loin de ses valeurs premières : est-ce le prix à payer pour continuer à grandir ? Cela dit, la plupart des visiteurs seront sortis heureux de la convention, loin de toutes ces préoccupations, pour avoir rencontré leurs idoles au prix d'une longue attente, pour avoir suivi des spectacles époustouflants, ou pour avoir cédé à la tentation de la myriade de produits dérivés. Et même pour ceux qui seraient venus avec un regard plus perplexe sur la tiédeur de l'affiche, de belles surprises étaient au rendez-vous !
A présent, nous souhaitons au festival de s'installer durablement au Double Mixte où il y a encore de belles améliorations à attendre. Réponse en 2013 ?
   
  

Dossier mis en ligne le 16/11/2012.

Dossier réalisé par Tianjun