Japan Touch 2012

Premier regard

   
 
Contrastant avec l'effervescence d'en-bas, le premier étage de la convention offrait des activités bien plus calmes, exceptée la présence de points très attractifs comme les scènes et l'espace restauration. Un espace de découvertes donc, où notre curiosité fut excitée par des articles venus d'ici comme d'ailleurs.
   
  

Le Japon touche

 
Outre les expositions citées précédemment, la culture japonaise traditionnelle conserve une part important dans le salon. Nous y retrouvions quelques habitués du festival, comme l'Espace Lyon-Japon ainsi que Styles du Japon, mais l'on remarquera l'absence de Cercle Zen et de ses futons qui avaient intrigué les visiteurs l'an dernier. En lieu et place, quelques exposants venus du pays du Soleil Levant lui-même proposaient des articles inédits. Nous pouvions ainsi découvrir des facettes encore inexplorées de la culture nippone, notamment avec l'exposition de lanternes ou de l'art du cordage décoratif traditionnel, avec des fils en papier de riz.
        
 
    
  
  
   
      
A côté de l'espace restauration se tenait également un atelier de démonstration de cuisine, auquel il était possible de participer, mais le stand ne proposait finalement des activités qu'en milieu de journée. Pour parler plus globalement de la nourriture, de nombreux articles étaient proposées sur l'ensemble du festival, allant des thés antiques jusqu'aux boissons vitaminées en toc. Au milieu des nombreux produits lyophilisés, biscuits secs et autres sucreries hors de prix, on pouvait parfois tomber sur quelques bonnes surprises, comme un gâteau à l'ananas "fait maison" qui aura fait le bonheur des estomacs vides !
    
  
   
     
    
    

Corée : l'amie rit

   
Si le Japon conserve l'aura la plus importante, ne sous-estimons pas non plus la Corée du Sud qui a fait une véritable percée culturelle sur les dernières années ! Alors, bien que le salon s'appelle toujours Japan Touch, Asiexpo a offert une ouverture vers le pays du matin calme : voici pourquoi Booken Manga s'est retrouvé à l'étage, profitant ainsi d'une toute autre exposition. Hélas, pour le moment, la culture coréenne en France en reste à ses balbutiements, et se concentre surtout sur ses aspects les plus voyants : la musique et la comédie. Aussi le festival vibrait au son des plus gros tubes de la K-Pop, tandis que l'on pouvait retrouver quelques accessoires de mode à l'effigie de ses stars, tout en lisant les derniers numéros de K-pop life magazine. L'effort est intéressant, mais encore trop renfermé sur lui-même pour ne s'attirer un public plus varié. Affaire à suivre ?
      
 
  
 
    

Maîtres et talents

 
Du côté de la mode, il n'y avait hélas pas grand-chose de neuf. Éparpillés et mélangés aux stands précédemment évoqués, les exposants estampillés "jeunes créateurs" restaient avant tout des habitués des lieux. Une aubaine pour ceux qui auraient regretté de ne pas avoir craqué sur un article l'année passée, mais la mode n'est-elle pas censée se renouveler constamment ? Seul phénomène véritablement explicite, la culture geek continue son infiltration dans tous les coins du festival. Outre les tableaux "pixellisés" déjà présents à l'édition précédente, plusieurs créateurs ont inséré des figures bien connues du manga, des jeux vidéo voire du cinéma et des comics au sein de leur création. C'est notamment le cas avec une collection de pendentifs mêlant sophistication et régression juvénile. De quoi assumer sa nostalgie sans vivre dans le passé pour autant !
      
 
 
  
   
    
      
Plus enfoncés dans le festival, les dessinateurs amateurs disposaient d'une bien meilleure place que l'année passée, ce qui attirera bon nombre de regards. Là encore, on retrouvera quelques grands habitués des salons, comme Tegami Den, Babylon Chronicles ou le stand Napée où l'on pouvait retrouver quelques artistes en dédicace, notamment Miya (Vis à Vis). Si l'on pourra regretter une certaine limite dans la variété des fanzines proposés, ce sera pour laisser place à de nouveaux artistes particulièrement surprenants. J'aurais un coup de cœur très personnel sur d'eux d'entre eux : tout d'abord, l'équipe de Shinokami, un collectif de dessinateurs réunis autour de la thématique du Loup sur toutes ses formes, mettant en avant quelques magnifiques dessins inspirés du jeu Okami pour mieux sublimer leurs illustrations originales. Enfin, il y aura eu Senri, une artiste pour lequel le coup de foudre aura été immédiat, de par ses magnifiques œuvres qui n'ont rien à envier aux productions japonaises, à en rester bouche bée. La nouvelle génération de jeunes talents est en marche !