Japan Touch 2012

Rez-de-marché

 
 
Comme évoqué précédemment, l'agrandissement du festival est allé de pair avec la multiplication des stands de ventes de toute sorte, donnant ainsi au rez-de-chaussée de la convention un aspect de supermarché de la japanimation, avec ses bons côtés comme ses travers...

Manga / Anime

 
Cette année, le festival pouvait s'enorgueillir de l'arrivée des stands éditeurs eux-mêmes ! Nous avons en effet retrouvé deux éditeurs qui tentent souvent le pari de la province, avec en premier lieu Taifu/Ototo. L'éditeur amena dans ses cartons quelques avant-premières avec Devil's Honey, Take Over Zone 1 et Brother Brother 4. Il présenta également les nouvelles couvertures de Samidare, en sondant les préférences du public, afin de redynamiser l'image de la série qui mérite bien un tel coup de fouet !
    
 
     
 
    
Montons à l'étage le temps d'un paragraphe pour parler de Booken Manga, relégué dans l'espace coréen du festival ! Malgré les difficultés qu'on leur connait, l'éditeur a répondu présent pour suivre la venue de Ryu Geum-Chul. Évidemment, aucune avant-première n'était au rendez-vous, mais l'éditeur était toujours aussi heureux de présenter ses titres, en offrant même quelques exemplaires des premiers volumes de The Swordsman ou de Chaos Chronicles aux premiers visiteurs de la journée. Une carte de visite fort sympathique !
 
 
  
      
   
Pour le reste du manga papier neuf ou d'occasion, il fallait se rendre du côté de chez Glénat (la librairie, pas l'éditeur !) ou de Gibert Joseph, sans oublier les manga-cafés locaux : le Hinata Kissa et le Konéko Kafé Manga. D'autres exposants proposaient sporadiquement différents ouvrages, sans pour autant s'en faire une spécialité. Et du côté de l'animation, nous pouvions toujours compter sur le sempiternel vendeur à la criée de Manga Distribution !
   
 
       
     
     
 

Merchandising

  
Une fois encore, les produits dérivés de toutes sortes s'étalaient en masse au sein de l'espace de vente. Des produits à la qualité inégale, et souvent douteuse, comme nous le déplorons sur l'ensemble des festivals, mais l'on peut se réjouir que les douanes commencent à surveiller cela d'un œil plus attentif. Ainsi, un stand aura subi un contrôle le dimanche matin après avoir été signalé par un acheteur mécontent de la veille. Si certains assument sans mal des produits de bien mauvaise facture, d'autres font planer le doute en intégrant des produits labélisés CE au sein de leurs étalages... Une fois encore, il est difficile de distinguer le vrai du faux ! Le prix reste cependant le meilleur indicateur, même si les vendeurs de produits officiels s'en mordent les doigts. La concurrence est impitoyable et déloyale...
      
   
  
  
    
     
Entre les produits phares et les exposants récurrents d'année en année, il était bien difficile de trouver la perle rare parmi les différents stands. On notera pourtant quelques originalités, comme des posters holographiques de One Piece, des affiches présentant des versions féminines et sexy des chevaliers d'or de Saint Seiya, ou des articles plus cocasses comme des poireaux en peluche (comprenne qui pourra). Mais le plus agréable reste la résistance de certaines licences pour nostalgiques : Goldorak, Albator, mais aussi Dr Slump,... les vieux de la vieille n'ont pas dit leur dernier mot !
         
 
  
  
  
     

Jeux Vidéo

 
Moins mis en avant que l'an dernier, les jeux vidéo ont perdu leur scène dédiée et une partie de l'espace qui leur était consacré. Aussi, les stands vidéoludiques ont été un peu plus discrets. Parmi eux, on comptera surtout quelques boutiques locales, proposant des jeux récents sur consoles HD ou bien des jeux rétros sur des plateformes allant de la NES à la Dreamcast, pour le plus grand plaisir des collectionneurs. Bref, à moins de ne tourner qu'à la DS et à la Wii (ce qui est malheureusement mon cas), vous aviez de quoi fouiner pour trouver l'affaire du moment.
    
 
  
  
    
Déjà présent l'an dernier, l'European Street Battle a remis le couvert en 2012 avec des tournois en contenus. L'activité pallia l'absence de scène en projetant certains matchs sur un grand écran, mais qui n'attira pas l'attention autant que voulu. Ainsi, la compétition semblait renfermée sur elle-même et à ses champions. Pour autant, d'autres bornes furent disponibles en freeplay, assurant ainsi une affluence quasi-continue. Il fallait prendre son mal en patience pour pouvoir s'approcher de leurs sticks !
     
 
  
 
     
L'espace des jeux vidéo se prolongea par la présence des Sleepers Hurricane assurant l'ambiance avec les jeux musicaux : Dance Dance Revolution, Just Dance et autres Guitar Hero furent de la partie en attirant toujours un public fidèle. Nintendo était également présent avec un service minimum : quelques bornes Wii et 3DS s'alignaient de manière un peu morne. Mais les hits présents sur les différents supports savent toujours contenter les joueurs, malgré une forme sans entrain.
    
 
  
 
    
Enfin, parmi la culture moins vidéo que ludique, mais dans le prolongement de ces activités, le drift était une nouvelle fois de la partie, avec un stand beaucoup plus travaillé que l'année précédente. Le tracé à peine délimité laissait ici place à une véritable démonstration de modélisme !