Hommage à Satoshi Kon - Actualité manga
Dossier manga - Hommage à Satoshi Kon
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20/20

La femme transcendante

 
Les quatre films de Satoshi Kon ainsi que sa série Paranoïa Agent introduisent une particularité notable: ils ont tous pour personnage principal une femme (même si Tokyo Godfathers se démarque légèrement), les hommes demeurant présents comme seconds rôles. La femme est un pilier de l'intrigue voire de l'ensemble de l'univers. Elle est la structure dynamisant le récit, à la fois sûre d'elle pour entreprendre et en proie au doute face aux difficultés. L'on pourrait même considérer que Satoshi Kon intègre dans ces femmes fortes une part de divinité.

Mima Kirigoe, héroïne de Perfect Blue, abandonne sa carrière d’idole pop pour une carrière d’actrice. Contrastant avec les autres stars, Mima est pleine d'abnégation et ne se considère pas comme une demi-déesse de par sa popularité. Sa nouvelle carrière amène chez elle une profonde remise en cause. Pour autant, ce sont ses fans qui la considèrent comme une divinité. Déçus de sa reconversion, ils sont pris d'une frénésie violente, l'un d'entre eux occupant une place prépondérante dans le film comme stalker (individu en poursuivant un autre, le harcelant et le menaçant). Le film joue sur cette double considération : d'un côté la déchéance d'une femme autrefois au sommet de sa gloire, de l'autre des fans abandonnant toute considération (l'on peut même parler de foi) dans leur idole. Sujette à de nombreuses humiliations, elle supporte les dérives du système de starisation japonais pour relancer sa carrière (publicités, photos érotiques) et regagner sa gloire passée. Connaissant peu à peu l'anonymat − on ne l'arrête même plus dans la rue −, habitant un petit appartement, elle est confrontée aux meurtres des personnes responsables de sa déchéance, ou tout du moins ne l'aidant pas à faire carrière dans le cinéma et la télévision. L'ex-star est désormais confrontée aux réalités. Elle semble douter de sa santé mentale et se met à croire à une sorte de schizophrénie. La Mima starisée, refusant la décadence, serait ainsi responsable des assassinats. La nouvelle Mima entretient quant à elle une ambiguïté : elle rejette ces atrocités, mais pas avec autant de vigueur qu'un autre le ferait. Regrette-t-elle réellement ces meurtres ? Ne considère-t-elle pas que tout ça n'est que justice, n'ayant rien fait pour mériter cette mesquinerie ?

Sagi Tsukiko, de Paranoïa Agent, est moins marquée par cette dimension divine. Elle imagine être agressée par un jeune garçon en rollers avec une batte de base-ball. Il s’avère rapidement qu’elle a tout inventé mais sa paranoïa se répand. Toutes les personnes voulant échapper à leur quotidien stressant reprennent la rumeur du jeune en rollers pour s'ériger en victimes. Tsukiko a créé une image comme prétexte, celle-ci est réutilisée. Pourtant, la création mentale échappant à son contrôle, la femme perd le sens des réalités et l'ensemble des personnages sont saisis par la folie, non pas par sa faute, mais profitant de sa faute.

Dans Millenium Actress, Chiyoko Fujiwara n'est pas très éloignée de l'héroïne de Perfect Blue. Actrice adulée, elle a de même choisi d'abandonner son prestige, mais pour une raison toute différente : la recherche d'un dissident politique rencontré durant son adolescence, son premier et seul amour. Cette quête qui restera à jamais inassouvie, elle la poursuit tant dans sa vie réelle que dans la fiction de ses rôles. Là encore, Chiyoko fait office de divinité, en tant que walkyrie de tous les genres cinématographiques acclamée par le public, et en tant que maîtresse des chimères qui lui sont propres. Satoshi Kon surclasse beaucoup d'autres dans la thématique du coup de foudre en l'insérant dans une logique empreinte de sacrifice, tout sentimentalisme niais nous étant ainsi épargné.
 
 
 
 
Dans Tokyo Godfathers, la féminité tient aussi un rôle capital. Les trois SDF entretiennent tous un rapport particulier à la femme. Gin regrette profondément d'avoir gâché sa relation avec sa femme et sa fille. Hana, le travelo, veut absolument tendre vers le statut de femme et celui de mère. Il évoque tantôt sa mère biologique avec réserve, tantôt revient chez sa mère de coeur tenant un bordel. L'adolescente Miyuki apparaît très asexuée dans sa condition de SDF (garçon manqué, langage fleuri et crachats multiples). Elle perd sa féminité en même temps que sa relation filiale, lorsqu'elle poignarde son père. Pourtant, c'est surtout la soi-disante mère du bébé, qui fait son apparition à la fin du film, qui pose question. La femme est ainsi remise en cause : cette fausse mère qui cherche à tout prix à élever un bébé qui n'est pas le sien voit ériger sa maternité en obsession tragique. La femme est ici malade. Dans ce Tokyo Godfathers, la figure féminine est très difficilement détachable de celle de mère. La femme est souvent rapportée à la Vierge Marie, puisque la religion chrétienne s'avère être une des bases narratives du film. Le même traitement subtil est réservé au film. Malgré la présence de SDF comme personnages principaux, les fadaises n'ont pas leur place, pas plus que le mélodrame.

Enfin, le duo Atsuko Chiba/Paprika est le plus complexe. Atsuko Chiba est une scientifique froide et rationnelle, évoluant dans la réalité. Paprika, malicieuse et amicale, est son alter ego dans les rêves créés grâce au DC Mini (nouvelle technologie révolutionnaire). Deux aspects d'une personnalité sont distingués. Si le docteur Atsuko Chiba est contrainte d'obéir à la hiérarchie, enfermée dans certaines sphères qu'elle souhaiterait outrepasser, Paprika est extravertie, libérée car capable de façonner dans le monde des rêves ce qui lui plaît et ce qui lui est utile pour avancer. Mais Chiba finira par ressembler à Paprika par un processus d'émancipation vis-à-vis de la réalité, processus tissé durant tout le film.
 
 
   
    
   

L'importance du symbole

 
Outre la figure de la femme, les œuvres de Satoshi Kon sont le reflet d'une symbolique diversifiée.

Les oeuvres de Kon montrent de nombreux duos : le journaliste et son caméraman dans Millenium Actress, les deux policiers dans Paranoïa Agent, les deux barmans, Atsuko Chiba et son avatar Paprika. Or, le plus souvent, l'un des personnages est partie prenante dans les événements tandis que le second s'en distancie, faisant office de prétexte humoristique. Cela n'est pas sans rappeler les manzai (couple de comiques japonais), avec le boke outrancier et sarcastique et le tsukkomi rationnel et très concerné par les situations auxquelles il est confronté. L'essentiel de l'humour des oeuvres de Satoshi Kon (et elles n'en manquent pas !) vient de là.

Les univers de Satoshi Kon sont mus par toutes les formes violences. Violences psychologique et physique dans Perfect Blue : le fameux stalker harceleur, la souffrance intérieure de Mima, les assassinats. De même pour Paranoïa Agent, avec cette figure délinquante fantasmée de jeune à la batte de base-ball et des personnages frappés par la folie. Violence sociale dans Tokyo Godfathers (les marginaux pendant les fêtes, le passage à tabac d'un SDF par des jeunes, le rejet de la différence, la rébellion et l'incompréhension dans un rapport père-fille). Souffrance humaine dans Millenium Actress, avec une quête de l'amour insatisfaite. Violences physique et psychologique dans Paprika, avec l'agression de Chiba, l'isolement du Docteur Tokita et le commissaire Konakawa Toshimi en remise en cause perpétuelle, ne parvenant pas à trouver un assassin et demandant l'aide de Paprika pour le soulager de ce poids, afin de trouver des réponses dans ses rêves.
 
 
 
 
Les fuites et les courses-poursuites revêtent un intérêt tout particulier. Si ces situations sont très présentes dans l'animation japonaise en général, elles dénotent d'une volonté farouche d'évoluer. Davantage que dynamiser le scénario et donner lieu à des prouesses graphiques, l'optique de Kon est de constituer des tournants dans l'histoire, les personnages n'en ressortant jamais indemnes

Les clefs sont des objets fétiches pour les personnages. Dans Millenium Actress, la clef constitue le support physique de la quête menée par Chiyoko. Cette clef revêt un rôle capital en fin de film : si elle ne parvient pas à ouvrir le coffre des souvenirs permettant de retrouver l'amour perdu, elle représente le moyen pour l'actrice de se libérer de cette quête qui l'aura emprisonnée. La clef a un rôle plus simple dans Tokyo Godfathers, dans la mesure où elle permet de faire avancer le récit.

Le rôle de la ville est capital. Dans Perfect Blue, les vitres des immeubles renvoient à Mima l'image de son double. Dans Paranoïa Agent, seule la cité est préservée des phantasmes des habitants. Et quand bien même les victimes sont nombreuses à la fin de la série, c'est par la reconstruction de la ville que se conclue l'histoire, tâche nécessaire au recouvrement d'une humanité et d'une santé mentale saine par le travail accompli. Tokyo Godfathers révèle la mégapole comme un personnage à part entière, comme d'autres oeuvres du septième art ont l'habitude de le faire (les villes américaines pour Woody Allen, Paris dans Amélie Poulain...). La topographie de Tokyo est utilisée à merveille pour tonifier la narration. Dans Paprika, la ville existe même dans le monde des rêves. Il s'agit de la seule structure présente dans les deux mondes, elle est intouchable.

La religion chrétienne est significative dans Tokyo Godfathers. Les trois marginaux sont entraînés malgré eux dans une spirale intense. Satoshi Kon reconnaît que les héros sont tous guidés par une série de coïncidences extraordinaires. Chaque situation découle d'une autre. Le lien de cause à effet paraît exagéré mais prend en fait appui sur la providence.

Une symbolique plus grivoise, mais demeurant toujours subtile, peut être décelée dans les oeuvres de Kon. Dans Paprika, la jeune espiègle se fond dans le corps du docteur Shima Torataro avec un regard étonnamment aguicheur pour le ramener à la raison. La métaphore de l'acte sexuel est manifeste. De même, l'étreinte finale entre une Chiba gracieuse et un Tokita adipeux ainsi que l'agression ritualisée de Chiba renvoient à une telle union.
  
Il n'est pas rare de voir les qualificatifs de « barré », « déjanté » attribués aux oeuvres de Kon, et ce, pas forcément à titre péjoratif. Il est remarquable de voir que Kon s'est avéré particulièrement intéressé par la folie et les pathologies mentales, une autre constante de ses oeuvres. L'héroïne de Perfect Blue et sa schizophrénie, la paranoïa dans Paranoïa Agent évidemment, une mélancolie et une nostalgie quasi-maladives dans Millenium Actress puisque malgré une vie consacrée à la recherche de l'homme aimé, celle-ci se révèle infructueuse. Les obsessions pathologiques sont omniprésentes dans Perfect Blue (le stalker) et Paprika (Tokita et son rapport à la nourriture, le commissaire Konakawa et sa recherche d'un assassin). A noter les dialogues fabuleux dans Paprika des personnages perdant les pédales, faisant penser à des humains qui subiraient des bugs informatiques, et l'excellente traduction française.
   
  
  
 
 

L'empreinte nippone

 
Bien que les influences de Kon ne soient pas japonaises, lui considèrait que ces films font « très asiatiques ».

Perfect Blue prend place dans le milieu des médias populaires japonais: la pop menée par des lolitas, les séries télévisées jouant tout sur la popularité des acteurs plutôt que sur un scénario riche. Les dérives des admirateurs sont aussi illustrées, avec ce fameux stalker menaçant Mima tout au long du film tel un Nemesis. Avec Paranoïa Agent, sans doute parce que la série, qui fait 13 épisodes, est plus longue que les différents films réalisés par Kon, offrant donc un terrain plus adéquat, l'on se rend compte à quel point le réalisateur a su absorber le réalisme de la société nippone en la retranscrivant dans la personnalité de ses personnages. Millenium Actress est clairement un hommage aux actrices nippones, considérées comme de véritables muses à une certaine époque. Le film démontre de même la richesse du cinéma japonais à travers ses films de genre, mais aussi l'importance de l'Histoire japonaise dès l'après-guerre.

Satoshi Kon ne néglige pas la modernité. La représentation du Japon urbain est criante de vérité.
Pendant l'opening de Paranoïa Agent, une foule de gens muets se pressent, accrochés à leurs téléphones mobiles. Dans Paprika, le DC Mini se place comme une avancée technologique majeure et le vol de cette machine marque le début de l'intrigue. Les dérives de la modernité (destruction du lien social) rappellent également la marginalisation des personnages de Tokyo Godfathers. C'est le Tokyo des ruelles, des tentes, de la mafia, des bars qui est exposé.

Enfin, de très nombreux éléments, plus anecdotiques au demeurant mais faisant toute la richesse des oeuvres, surgissent çà et là: des haïkus prononcés par Hana lors de moments-clefs de Tokyo Godfathers, les secousses sismiques dans Millenium Actress, Paprika sur un nuage volant rappelant la légende du roi singe ou des mythes plus occidentaux (la jeune rouquine prend l'apparence du Sphinx pour ensuite se métamorphoser en Sirène).

L'identité nippone transparaît aussi par le visuel, ce qui n'est pas une mince affaire dans les oeuvres de Kon!
 
 
 
 
  

Commentaires

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mohamed le rêveur

De mohamed le rêveur, le 15 Septembre 2010 à 11h15

20/20

Pas grand chose à rajouter à ces nombreux témoignages auquels je m'inscrits totalement.

Je suis triste bien sûr, mais...je crois savoir que Sato n'est pas mort...il est simplement quelque part dans le pays des des rêves; et dans cette réalité là, il sera, j'en suis sûr, reconnu à sa juste valeur.

ps: hey! Monsieur Kon...moi tu ne m'auras pas ;-)

BenJsan

De BenJsan [550 Pts], le 03 Septembre 2010 à 15h21

Un de ses auteurs qui, à un âge où je commençais à vouloir découvrir autre chose que le shônen, m'a justement fait découvrir un nouvelle façette du monde de l'animation et du manga. Perfect Blue m'avait complètement transcendé par sa très forte portée psychologique. Etant un jeune con quand je l'ai vu, grâce à Satoshi Kon, mon approche a complètement changé et cela a eu un grand impact sur les thèmes que je me suis mis à chercher par la suite. Biensûr, il y a bien d'autres auteurs qui m'ont conforté dans ma passion mais Kon tient tout de même une place très importante. C'est vraiment chouette que Manga-News le salue avec ce dossier très bien écrit, merci. N'empèche que ça m'emmerde, je venais voir les plannings des sorties, je tombe sur ce dossier pour apprendre que Mr Kon est mort. Sur ce, tcho tcho

OscarFrancois

De OscarFrancois [111 Pts], le 31 Août 2010 à 16h57

20/20

Rogues, félicitations pour ton article... J'aurais aimé revenir sur MA dans des circonstances plus joyeuses. Sa disparition aura d'importantes conséquences dans le monde de l'animation : Satoshi Kon était un article singulier, qui a réussi à transcrire son univers, et à le faire partager.

Je l'ai découvert avec Paranoïa Agent (un véritable ovni, pour moi !); j'ai tout de suite accroché à son univers si particulier, aux hallucinations et à la déviance. Par la suite, je me suis procuré Paprika et Tokyo Godfathers... des oeuvres que j'ai également beaucoup apprécié.

Peu d'artistes m'auront marqué comme Satoshi Kon. Nul doute que nombre de jeunes réalisateurs s'inspireront de son oeuvre.

RogueAerith

De RogueAerith [395 Pts], le 31 Août 2010 à 14h34

Merci pour vos compliments. Et merci à Shinob pour son p'tit coup de pouce ! ;)

J'aimerais continuer un peu l'analyse. En effet, il faut désormais voir comment va réagir le milieu de l'animation japonaise après cette perte.

Le décès de Satoshi Kon aura trois types d'implications.

D'abord, des conséquences sur la créativité et l'enthousiasme de nombre de ses collègues. Satoshi Kon était un des meilleurs dans son domaine et avait un potentiel énorme comme dit dans le dossier. Une telle perte va donc représenter un manque dans l'animation japonaise, que d'autres auteurs vont devoir combler, sans pouvoir remplacer.

En second lieu, l'animation est, il faut le savoir, une industrie importante au Japon. Les conséquences économiques sont à regarder de près. Quand un milieu perd l'un de ses meilleurs éléments, c'est l'ensemble qui en subit les effets. La mort de Leslie Cheung, le meilleur acteur du pays, a par exemple paralysé le cinéma hongkongais, puisque tous les réalisateurs et acteurs l'avaient côtoyé et le respectaient. C'est la même chose quand un réalisateur/réalisatrice ou acteur/actrice périt en Occident. Il s'agira ainsi de voir si le décès de Satoshi Kon ne pourrait pas avoir le même type de conséquences. Quand le moral décline, l'économie en pâtit.

Enfin, Satoshi Kon était un des intellectuels les plus en vue au Japon et un parfait ambassadeur de l'animation japonaise, et plus encore, de la culture nippone, en Occident. Là encore, le moral des fans mais aussi celui d'une élite présente dans les plus gros studios de cette industrie et d'une élite intellectuelle (puisque Satoshi Kon était un auteur engagé et appréciant les thèmes complexes) va en prendre un coup. Le décès d'Osamu Tezuka a été un tournant capital dans le monde du manga, celui de Miyazaki et de Kitano dans leurs milieux respectifs auront sans doute aussi une importance. Sur une échelle moindre, parce que Kon n'était pas aussi important aux yeux des Japonais que les icônes précédemment cités, il n'est pas interdit que Satoshi Kon disparu, le milieu ne soit pas en manque de repères... Je suis prêt à parier que les jaquettes et les commentaires des mangakas sur les prochaines parutions au Japon feront sans nul doute allusion à Satoshi Kon : il était apprécié et respecté.

Ses oeuvres sont passionnantes. Ce n'est pas seulement une perte pour l'animation japonaise mais pour le cinéma entier. On le voit bien depuis quelques années, certains journalistes plus avisés que les autres reconnaissaient (notamment avec Paprika) l'émergence de l'animation japonaise pour adultes, héritage d'Akira, Ghost in the Shell et Jin-Roh.

Chaque fois qu'un artiste disparaît, il emporte pas mal de choses avec lui. On verra bien ce que le décès de Satoshi Kon va entraîner. Sans doute pas un raz-de-marée populaire, mais pas non plus quelques chagrins chez une communauté réduite de fans.

Satoshi Kon ne doit donc pas être oublié, ni ses oeuvres négligées.

 

...

De ..., le 28 Août 2010 à 00h55

20/20

Une grande perte pour le cinéma d'animation, dommage qu'on en vienne à aborder réellement son oeuvre à sa mort, tout ses films (et la parenthèse Paranoïa Agent) méritent d'être, sinon analysés, au moins vus.

Daigoro

De Daigoro [524 Pts], le 27 Août 2010 à 22h24

20/20

bravo pour ce dossier à la hauteur du Monsieur...

tristement bravo

Lud

De Lud [482 Pts], le 27 Août 2010 à 22h20

20/20

Très bel hommage que ce dossier pour une personne qui va beaucoup nous manquer. Je revois le départ en fusée du personnage de Millenium Actress quand je repense à la disparition de Kon San...

 

 

otak38

De otak38, le 27 Août 2010 à 20h42

20/20

enfin un dossier qui rend un grand hommage ! bravo!

Natth

De Natth [2582 Pts], le 27 Août 2010 à 20h33

Excellent dossier, très bien fait. Les nombreux aspects du talent de cet auteur sont soigneusement abordés, à travers l'ensemble de ses oeuvres. Cela me donne très envie de voir les animes dont il est l'auteur et que je ne connais pas encore.

mangashojo

De mangashojo [2563 Pts], le 27 Août 2010 à 19h06

20/20

super dossier bien realise .C'etait un grand mon de manga .comme koiwai moi aussi j'ai été emu en lisant le dossier .

je vais aussi une bonne note au dossier et a lui

Paul

De Paul [71 Pts], le 27 Août 2010 à 15h29

Cet evenement me laisse abasourdi.J'éprouve vraiment des difficultés à assimiler cette nouvelle.Je ne peux pas m'empecher de penser que le temps lui ait manqué pour exprimer toute sa créativité,Je crois que cet artiste était en évolution permanente,le meilleur semblait à venir...Comme le chantait si bien un autre grand artiste; la futur est incertain,la fin toujours proche.

 

Koiwai

De Koiwai [12693 Pts], le 27 Août 2010 à 15h22

J'ai été très ému en lisant ce dossier, tant il met parfaitement en valeur tout ce qui faisait la saveur des réalisations de Kon. Kon était mon réalisateur préféré, Paprika est mon film d'animation préféré avec Chihiro. Superbe dossier. Merci, et une dernière fois, R.I.P.

jojo81

De jojo81 [7209 Pts], le 27 Août 2010 à 14h55

20/20

Excellent dossier que j'aurais forcément aimé lire dans d'autres conditions.

Perfect Blue est l'un des tout premiers films d'animation que j'ai vu et qui me marque aujourd'hui encore. Tokyo Godfather fait parti de mes 3 films d'animation favoris, juste derrière le tombeau des lucioles et Chihiro. Enfin, Paranoia Agent est sans aucun doute ma série animée favorite. Je reste un grand fan du réalisateur.

RIP Satoshi Kon

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