Gewalt - Actualité manga
Dossier manga - Gewalt
Lecteurs
18/20

Un lycée pas comme les autres


Dans le monde du manga de baston lycéenne, Gewalt intrigue d'emblée de par le fonctionnement un peu inhabituel de son établissement scolaire, divisé en deux parties nettes là où beaucoup d'autres séries offrent plutôt un cadre où tout le monde se mêle. Avant de s'intéresser de plus près aux autres aspects de la série, il convient s'en doute de présenter plus en détail au cadre lui-même, le lycée Tôdô, « personnage » à part entière de la série.


Généralités


Le lycée Tôdô, c'est la plus forte concentration de yankee (loubards japonais) au mètre carré du département où se situe l'action, c'est dit dès les premières pages de la série, et ça donne une bonne idée de l'ambiance qui nous attend !

Dans un cadre où ils sont complètement dépassés, les enseignants se gardent bien de se frotter de trop près aux racailles, les laissent mener leur barque comme ils veulent sans jamais chercher à les remettre dans le droit chemin, et s'appliquent à étouffer les affaires trop violentes afin de préserver leur minimum de réputation. Aussi préfèrent-ils donner tranquillement leur cours aux élèves de la section générale, histoire de sauver ce qui, selon eux, peut l'être. Pendant ce temps, la section technique est une zone de non-droit, où les bandes se sont emparées des lieux. Les salles de club étant situées dans le bâtiment de la section technique, plus aucune activité scolaire n'a lieu.


La section générale


La section générale regroupe les élèves normaux. Ceux qui ne se bagarrent pas, suivent les cours avec sérieux ou sont tout simplement présents sans faire de frasques. Ceux que les gars du technique appellent les « chatons », inoffensifs et rentrant bien dans le moule sans jamais faire de vagues.

On y trouve les jolies lycéennes comme Maiko Misawa, ou les faux amis hypocrites de Ruito, sans oublier Ruito lui-même.
Seul intrus : Gurio Anno, adepte de la baston, qui, au tout début de la série, est le seul gars du général à oser pénétrer dans le bâtiment des techniques sans crainte, si bien que tous les élèves du général prennent soin de l'éviter, de ne pas lui parler, voire de le critiquer dans son dos afin de se sentir supérieur.
Mais si Gurio est d'abord le seul dans ce cas, il sera vite rejoint par Ruito...
  
  
  
  
  

La section technique



Présentation

Seul un couloir sépare le bâtiment général du bâtiment technique. De l'autre côté de ce couloir, c'est un autre monde qui s'affiche.

Un monde sans foi ni loi, où règnent les bandes. 80 % de racailles, les 20 % restants ne venant pas en cours.


Les principales bandes

Si la section technique est jonchée de nombreuses petites bandes, deux d'entre elles se sont imposées comme les plus importantes.

La première est celle du club de baseball, qui a longtemps régné sans partage et reste encore aujourd'hui celle regroupant le plus de monde. Mais depuis six mois, elle doit faire jeu égal avec la team Gewalt 5, qui l'a battue, suite à quoi le club de baseball a dû lui céder les toits du bâtiment. Akiyama, vice-capitaine du club, n'a jamais supporté cela et rêve par-dessus tout de récupérer les toits. Pour cela, il aimerait beaucoup parvenir à recruter dans son club l'électron libre Gurio Anno...

La team Gewalt 5, elle, a beau avoir une solide réputation en tant que bande sérieuse (surtout depuis sa victoire sur le club de baseball), elle ne se bat pas pour le plaisir, mais uniquement quand la situation le demande, car elle a été formée avant tout par des garçons souhaitant simplement s'adonner à leur intérêt pour le skateboard. Logés sur les toits du bâtiment technique où ils ont installé leurs rampes de skateboard et apposé des graffitis de leur team, ses membres, sous l'égide de Tarô Misawa, ont pour règle de ne jamais frapper d'élèves du général, notamment parce que Tarô ne souhaite pas causer de tort à sa frangine Maiko.

Le quotidien houleux des techniques se déroule au gré des frasques entre ces deux bandes rivales, pires ennemis du monde. Mais les choses ne s'arrêtent pas là, la team Gewalt 5 recelant quelques secrets ayant forgé sa légende. Au fil de la série, nous découvrirons les origines de sa création au collège, ce qui en a fait une bande mythique dans la région après ce qui fut appelé le « mois sanglant », et les personnages phares ayant créé ce mythe. Et qu'on se le dise, quelques surprises attendent Ruito de ce côté-là, car, sans le savoir, il va replacer les uns en face des autres d'anciennes connaissances, et les rivalités du présent vont faire écho aux malheurs du passé, les querelles de bandes finissant par dévoiler quelques ambitions et douleurs plus personnelles.
  
  
  
  
  
On ne dira certainement pas que l'univers dans lequel prend place Gewalt est hyper original, mais pour une série en trois volumes, force est de constater qu'il s'avère suffisamment cohérent et riche pour ne laisser aucun répit et offrir un bon petit manga de furyô.
  
  
  

© KÔNO Kôji / Shônen Gahôsha

Commentaires

DONNER VOTRE AVIS
dontshoot

De dontshoot [417 Pts], le 13 Janvier 2015 à 18h38

18/20

Bon dossier. Gewalt est un bon manga sans prétention, il est nerveux et efficace. Le dessin rend le tout très dynamique. Le tout tient sur 3 tomes donc on peut penser qu'il y a parfois des manque dans la narration, le fond social aurait mérité d'etre plus dévellopé mais bon 3 tomes oblige tout s'enchaine vite et bien malgrè tout.

un bon furyo. Aller je me paye un retour en arrière et ressort mais racaille blues.

Karakuri

De Karakuri [3196 Pts], le 11 Janvier 2015 à 13h06

18/20

Merci pour ce dossier sur une bonne petite série lue d'une traite.

Ce qui m'a d'abord attiré sur ce manga c'est ses dessins un peu bizarres et très expressifs, avec des scènes très marquantes comme celle de la table ou les bastons courtes mais efficaces avec des planches qui en jettent (comme celle dans la dernière partie du dossier).

Merci pour la petite présentation du furyô, si ça peut aider à mieux faire connaître ce style. C'est clair que les mangas furyo/baston purs et durs sont trop boudés en France malheureusement. Quand je vois le triste sort réservé à Gangking et Worst par leur éditeur français j'ai préféré revendre les qqs tomes que j'avais...

Merci aussi d'avoir soulevé les qqs pistes que la série soulève sur la société nippone.

 

Bonne petite série efficace qui remet en avant un genre trop boudé. Merci doki doki d'avoir tenté le coup !

VOTRE AVIS



Si vous voulez créer un compte, c'est ICI et c'est gratuit!

> Conditions d'utilisation