L'histoire
Clive Rosfield est un Pourvoyeur service de l'empire Sangbrèquois. Il était autrefois un des héritiers du duché de Rosalia, et gardien du Primordial de feu Phénix, incarné par son petit frère Joshua. Son père et son frère seront assassiné alors qu'ils se préparaient à partir en guerre contre le Royaume de Fer. Depuis ce jour funeste, le duché de Rosalia est sous la tutelle de Sangbrèque, et Clive est devenu un simple esclave qui n'a plus qu'une idée en tête : mettre la main sur l'autre Primordial de feu qui a tué son frère. Alors qu'il est en mission pour assassiner le Primordial de glace, Shiva, il se rencontre que cette dernière n'est autre que son amie d'enfance, Jill Warwick. Et il n'était pas le seul à sa recherche : Cid, un homme mystérieux va leur sauver la mise et les inviter dans son repaire. Son but : libérer le maximum de Pourvoyeurs et leur trouver un endroit où ils pourront vivre librement...

Les personnages
Clive Rosfield : le héros de notre histoire et seul personnage jouable. Fils aîné du duché de Rosfield, il est témoin de la mort de son père et son petit frère. Puis il est vendu comme Pourvoyeur pour l'empire Sangbrèque. Concentré sur sa survie et son désir de vengeance, il commencera de nouveau à aller de l'avant quand il retrouvera Jill, son amie d'enfance, et surtout quand il croisera le chemin de l'énigmatique Cid...
Jill Warwick : Amie d'enfance de Clive et Joshua. Après la chute de la famille Rosfield, elle est embarquée comme esclave pour le Royaume de Fer, où elle devient l'incarnation de Shiva, la primordiale de glace. Elle devient une arme pour le compte de ses ravisseurs jusqu'à l'intervention de Clive et Cid.
Talgor : la mascotte du jeu. Un adorable chien loup que Clive a élevé quand il était plus jeune. Il le retrouve treize ans plus tard en même temps que Cid et ils redeviennent tout de suite inséparables.
Joshua Rosfield : petite frère de Clive et incarnation de Phoenix, le Primordial de feu. Il disparait en même temps que l'autorité de sa famille sur le duché de Rosalia. Il était plutôt de faible composition, et il faisait une confiance aveugle à son frère, ce qui n'aura malheureusement pas suffit à le sauver.
Cidolfus Telamon : Ancien membre de l'armée de Valoed, Cid a déserté et s'est donné pour mission de libérer le plus de Pourvoyeurs pour leur offrir la liberté de vivre comme il le souhaitait. Il est également l'incarnation de Ramuh, le Primordial de foudre.
Dion Lesage : Prince héritier de l'empire de Sangbrèque, il est l'incarnation du Primordial de lumière, Bahamut. C'est un homme droit et courageux qui essaie de tout faire pour combler les désidératas de son père, même s'il commence à questionner de plus en plus ses ordres alors que celui-ci semble négliger son peuple...
Benedikta Harman : Incarnation du Primordial de Vent, Garuda, elle est une ancienne connaissance de Cid. Elle tentera de le convaincre de revenir sous les ordres de son roi, Barnabas, en vain. Elle entretient également une certaine relation avec Hugo Kupka, le Primordial de la République de Dalmèque.
Hugo Kupka : Incarnation du Primordial de terre, Titan, c'est un homme rustre et sans pitié qui ne pense qu'à ses propres intérêts. La seule personne pour qui il semble avoir de la considération est son amante, Benedikta.
Barnabas Tharmr : Roi de Valoed et incarnation du Primordial des ténèbres, Odin, Barnabas reste très mystérieux. On sait juste qu'il règne depuis très longtemps, qu'il aime guerroyer et qu'il semble avoir conservé une certaine jeunesse physique malgré le temps qui passe...
Anabella Rosfield : Mère de Clive et Joshua, elle n'a pas hésité à trahir sa famille pour ses propres intérêts. Elle se remarie avec l'empereur de Sangbrèque à la mort de son précédent époux, et devient la mère adoptive de Dion, pour le meilleur et surtout le pire...

De Voq [735 Pts], le 06 Septembre 2023 à 00h02
Quelques points du dossier qui me font réagir :
« une trentaine d'heures de jeu »
Euh... non ? Trente heures, c'était FFVII Remake, celui-là est tout de même plus généreux de ce point de vue. Le jeu n'indique étrangement pas la durée de la partie, mais on doit être plus proche du double. Même sur Gamefaqs où la moyenne est généralement assez basse, ça tourne à la soixantaine d'heures. Peut-être en se dépêchant et sans tout faire ?
« Les créateurs de FFXVI ont, pour moi, vraiment bien communiqué. »
Peut-être, mais c'est tout le problème de sortir un nouvel opus canonique d'une licence culte : peu importe ce qu'on leur dit, les fans ont des attentes spécifiques vis-à-vis de la saga. Personnellement, j'ai vu la toute première bande-annonce dévoilée il y a un bail (à l'époque où on ne savait même pas clairement si on nous annonçait un jeu solo ou un MMO), puis la première affiche, j'ai aussi su que c'était orienté action (une conversion déjà bien entamée avec le XV) et qu'on incarnait un unique personnage, mais c'est tout ; et encore, sans la crainte d'un MMO, j'aurais cherché à en savoir encore moins. Parce que c'était un nouveau vrai FF, j'allais forcément y jouer, et je voulais me garder la surprise, le plaisir de la découverte, pour quand je l'aurais entre les mains. Hors de question d'avoir tous les détails à l'avance.
Jouer à Forspoken et tomber des nues parce que l'héroïne est gonflante, là c'est abusé, il suffit de se renseigner un minimum pour le savoir, l'époque où on achetait un jeu en se basant sur sa seule boîte est révolue. Mais jouer à une licence qu'on connaît, c'est s'attendre à une expérience un minimum similaire à ce qu'on connaît. Si le public ciblé est différent des amateurs de la saga, autant ne pas inscrire le jeu dans ladite saga. C'est une généralisation grossière, mais je ne pense pas qu'on puisse reprocher à certains joueurs d'être déçus parce qu'ils ont acheté un Final Fantasy et qu'ils n'y retrouvent pas ce qu'ils aiment dans Final Fantasy. (Après, si parmi les déçus il y en a qui ont acheté le gros collector à 350 balles - sans artbook ni bande-son ! -, là ils ont vraiment de quoi être verts.)
Quant aux cinématiques, le problème vient probablement plus de l'intérêt ou de la longueur des discussions qu'elles contiennent (certains passages de blabla auraient facilement pu être écourtés).
« l'aspect couloir a toujours été là dans les FF (FFVII remake, ça vous dit quelque chose ?) »
Oui mais non, faudrait peut-être voir à ne pas généraliser l'aspect couloir à toute la série en se basant sur ce seul remake bancal. En dehors du XIII (et ce n'est même pas le cas dans les XIII-2 et Lightning Returns), jamais les FF n'ont été aussi dirigistes. Dans les anciens opus, jusqu'au XV, on trouvait un aspect exploration qui était prenant et gratifiant. Dans le XVI, même quand les secteurs sont vastes, les explorer n'a aucun intérêt, si un lieu a la moindre importance qui ne soit pas en rapport avec l'aventure principale, on nous y enverra pour une quête annexe, et s'y rendre plus tôt n'est qu'une perte de temps.
Les premières quêtes annexes
Alors d'accord, c'est fait de façon super maladroite, mais quelque part, elles font sens. C'est un moyen de nous faire visiter les lieux et discuter avec des gens qui ne sont pas impliqués dans la grande histoire : autrement dit, on nous pose le décor, on nous montre où on a mis les pieds, et on nous incite à prendre nos marques dans un lieu qui sera notre base d'opérations. Dans un jeu à l'ancienne, on n'aurait pas eu ça, mais FFXVI pense aux joueurs modernes (entendre assistés) à qui il ne viendrait pas à l'esprit de visiter d'eux-mêmes ou de parler aux PNJ. Autrement dit, c'est nase, mais c'est bien dans l'esprit du jeu de s'ouvrir au plus grand public possible.
« cracher sur ce FFXVI en disant qu'Octopath Traveler II était le dernier grand RPG de Square Enix. »
Effectivement, c'est incomparable. Je n'ai moi aussi joué qu'au premier, mais mon frère a joué au II (sans avoir touché au premier), et il a eu un avis très similaire au mien (ce qui ne m'incite pas à me lancer dans cette suite, haha). Et si on parle de quêtes annexes foireuses ou de scénario bancal, Octopath était encore plus gratiné que ce FFXVI.
La difficulté
Trop facile ? D'accord, il est très accessible, mais les gens ont rejoué aux épisodes PS1 et ultérieurs avant de dire ça ? Avec un minimum d'expérience en JRPG, en dehors de quelques boss optionnels, les combats du FFVII original sont d'une facilité déconcertante. Effectivement, c'est dommage de ne proposer la difficulté supérieure qu'en NG+, mais à l'époque il n'y avait aucune option de difficulté. Après, si on s'équipe de l'accessoire qui offre de gros ralentis pour l'esquive, c'est sûr qu'on va trouver le jeu facile.
« J'ai largement préféré ce FFXVI au remake de FFVII »
Bah oui, pas difficile, avec toutes les tares que se traîne ce dernier, je ne vois pas en quoi ce serait une opinion impopulaire :p
Il ne faut quand même pas oublier que Midgar n'était que la phase introductive de FFVII, une première partie qui ne suffisait certainement pas à elle seule à en faire un jeu inoubliable pour les joueurs de l'époque. Alors fatalement, faire un remake qui ne se base que sur cette partie et tout étirer à outrance plutôt que de se contenter de certains approfondissements qui étaient pourtant bien vus, ce n'était pas l'idée du siècle.
« Même si j'ai prévu de jouer au X et au IX qui ont de très bonnes critiques. »
Bizarrement, dans le cas du IX. Son univers est top, mais à une exception près, ses personnages sont ultra caricaturaux, à tel point qu'il est très difficile de s'attacher à eux ou de s'intéresser à leurs histoires personnelles. Quant à l'histoire globale, je dirais qu'elle est... oubliable. Littéralement : j'ai beau me creuser la tête, je n'en ai aucun souvenir alors que j'ai terminé le jeu deux ou trois fois. Pour ma part, je l'ai tout de même bien aimé, mais c'est celui qui m'a le moins plu de l'époque PS1, et d'assez loin.
En fait, quitte à taper dans les anciens opus et en évitant le VII (dont certains aspects ont vraiment très mal vieilli), je recommanderais plutôt le VI, qui était loin au-dessus de ses prédécesseurs... et qui en prime présente plus de challenge que ses successeurs.
Et sinon, le XV aussi était un jeu qui valait le détour malgré ses défauts. Personnellement, je l'ai préféré au XVI.
« Autre gros points forts du jeu niveau gameplay, ce sont bien évidemment les combats de Primordiaux »
Alors je suis peut-être bizarre, mes ces combats ne m'ont pas complètement convaincu. Le côté spectaculaire fonctionne bien, oui... mais à chaque fois, j'ai eu l'impression qu'on me gâchait un peu le spectacle en m'infligeant des phases de gameplay longuettes et lourdingues. Déjà que je ne suis pas ultra fan du gameplay en général (sympa, mais pas extraordinaire ; pour le coup, il aurait pu prendre de la graine de Stranger Of Paradise). Mais alors le maniement de Primordial, à la longue, je l'ai trouvé limite gonflant.
« un gameplay assez similaire à celui de notre héros vers le milieu, fin de partie » : bah non, avec une seule attaque spéciale disponible (et une technique défensive), on reste loin de Clive qui switche entre les différents pouvoirs et on reste plus proche du gameplay très limité de début de partie. Ajoutons à ça une créature autrement plus lourde à déplacer, et on se retrouve avec les phases de gameplay qui m'ont le moins plu de tout le jeu. C'est du grand spectacle, oui... mais ça ne rend pas ça plus plaisant manette en main.
De Disguard, le 30 Juillet 2023 à 08h36
Les critiques que tu avances en début de chapitre sont stupides, en effet.
MAIS le jeu mérite d'être mille fois critiqué pour bien des choses.
L'histoire aux fraises, avec une subtilité aux abonnés absents (un seul niveau de lecture rabâché ad nauseam) et une construction narrative calamiteuse (la deuxième partie mérite l'oscar du "ranafout, j'fais keskejveux"). Des personnages plus plats que le tapis à l'entrée de chez moi. La musique juste sympathique (pour preuve, une fois le jeu fini, qui peut me fredonner plus de 2 thèmes ?), preuve qu'en enfermant Soken dans un univers délimité, ça le fait direct vachement moins. Le système de combat rébarbatif et "inutilement fourni", obligeant de façon débile à ne choisir que 6 compétences à "transporter" sur près d'une trentaine dispos. Le PIRE méchant de FF. Probablement le pire système d'équipement/craft aussi (il concourt à ce titre avec celui d'FFXIII, c'est dire). Les quêtes annexes "à la con" en plein milieu du scénario... quand les vraies quêtes importantes qui développent les persos principaux se retrouvent reléguées à la toute fin, en "annexe" (une honte de storytelling). Et enfin, une exploration absente ou inutile quand elle essaie de se montrer un peu... car une map a beau faire des kilomètres de long, quand il n'y a rien à y trouver... on passe son chemin.
Le jeu n'a pour lui qu'une beauté incroyable (presque gâchée par une direction artistique efficace, mais tellement éprouvée...) et quelques personnages intéressants (Cid ? Gab ? Dion ? Les autres sont tous des déceptions). On peut ajouter des affrontements de primordiaux impressionnants, mais qui parfois excèdent visuellement, affichant une surenchère brutale au détriment de la lisibilité.
Pour résumer : un patchwork bancal qui JAMAIS ne sait se montrer supérieur à ses inspirations. Game of Thrones ? Quelques cosplays mal dissimulés et mal joués. Asura's Wrath ? Jamais aussi fou et mesuré dans sa démesure. Devil May Cry ? Pas du tout aussi fun dans son système de combat. Attack on Titan ? Vu ce qui est fait des émissaires, c'est une insulte de les comparer. Final Fantasy ? Il n'en a que le nom et une histoire de cristaux faiblarde qui a le culot de se la jouer meta en mode "c'est ça, Final Fantasy !".
Et bah non, c'est pas ça. Et finalement, c'est peut-être sa plus grande réussite à ce FFXVI : alors que la saga se trouve être une succession de nouveaux concepts, devant se réinventer pour surprendre à chaque épisode, lui arrive à nous faire comprendre que finalement, il existe bien quelque chose qui ne pourra jamais être un Final Fantasy.
De Finalmangaka, le 29 Juillet 2023 à 18h33
Dossier très orienté et subjectif mais ça me plait bien haha.
Personellement, j'ai beaucoup apprécié le jeu, mais il est à des années lumières de la maitrise des anciens FF (disons du 4 au 10).
Le scénario est beaucoup trop classique, les personnages peu développés, et tout les à côtés sont soit assez chiants, soit frustrant (l'exploration par exemple).
Heureusement que le jeu brille et est intense lors de ses moments clés, et que la musique est parfois au niveau, car sinon, le jeu aurait été tout juste passable je dirai.
Mais bref, un jeu dont la promo a été très bien faite je trouve aussi, et il est difficile de reprocher que le jeu est trop différent des autres FF tant on nous a vendu un jeu d'action à l'histoire prenante (ou pas toujours d'ailleurs).
J'ai déjà hâte de voir ce que donnera FFXVII personellement, et curieux de redécouvrir FF7 avec Rebirth.