Final Fantasy VII - Actualité manga
Dossier manga - Final Fantasy VII
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19/20

Le contexte


Final Fantasy VII est le premier Final Fantasy qui a quitté l'écurie Nintendo pour arriver sur la toute jeune Playstation 1 de chez Sony. La nouvelle venue de cette console sur le marché du jeu vidéo permettait une plus grande liberté de création.

Final Fantasy VII a réuni de grands noms qui ont œuvré à la grandeur de la saga Final Fantasy. À la réalisation, nous retrouvons Yoshinari Kitase, qui a travaillé sur la plupart des opus de la saga, tantôt en tant que réalisateur, tantôt en tant que producteur. Il a repris les rênes 23 ans plus tard pour le remake. Ensuite, nous retrouvons Tetsuya Nomura, character designer des personnages. C'est à lui qu'on confiera le chara design de la plupart des prochains Final Fantasy (le VIII et le X par exemple), mais aussi celui de la saga Kingdom Hearts, le jeu qui marquera la rencontre assez étrange entre Square Enix et Disney, pour un résultat détonnant.  Puis, au scénario, on retrouve Kazushige Nojima, qui officiera dans d'autres Final Fantasy ( le VIII et le X comme son comparse), mais aussi sur le scénario de Kingdom Hearts et de Super Smash Bros Brawl (comme quoi, il faut savoir se diversifier). Nos deux acolytes rempileront également pour le remake. Et enfin, nous avons Nobuo Uematsu, le compositeur des musiques devenues cultes de ce Final Fantasy VII. Nobuo Uematsu est un compositeur connu et reconnu, notamment pour son travail sur la saga Final Fantasy. Mais en 2004, il démissionnera de Square Enix, bien qu'il continuera à travailler en partenariat avec son premier employeur, Hironobu Sakaguchi, créateur de la saga Final Fantasy qui quittera Square en 2002. Ils collaboreront ensemble notamment sur les jeux « Lost Odyssey » et « Blue Dragon » sur Xbox 360, et sur « The Last Story », pour la Wii. Nobuo Uematsu fera également son retour pour ce remake de Final Fantasy VII, mais avec deux autres compositeurs, Masashi Hamauzu (compositeur de FFXIII ou The Alliance Alive par exemple) et Mitsuto Suzuki.


  


Final Fantasy VII fut une petite révolution à son époque, notamment pour ses cinématiques. Il  deviendra aussi le fer de lance des JRPGs en Amérique du Nord et sur le vieux continent. Et oui, à l'époque, ce genre était boudé dans ces deux contrées, très peu de localisations traversaient les frontières. Et même si le genre est quelque peu boudé encore aujourd'hui, il faut remercier Final Fantasy VII pour avoir permis à plus de licence de s'implanter. Et il lancera aussi la mode des version « internationales » de certains JRPG, en gros des versions un peu améliorées de ce jeu (de nouvelles cinématiques, de nouveaux boss, personnages jouables...)
23 ans plus tard, alors que Square est devenu Square Enix, alors que trois générations de consoles sont passés et qu'une quatrième pointe le bout de son nez, alors que la 3D révolutionnaire de la fin des années 90 fait bien pale figure face à des cinématiques de plus en plus réalistes, voilà qu'un remake de ce jeu devenu culte débarque. Un remake très attendu des fans, qui promet d'offrir de nombreuses choses inédites


L’histoire


Tout commence dans la ville de Midgar, surplombé par le siège de la compagnie Shinra. À bord d’un train comme les autres se trouve un groupe de terroriste faisant partie de « l'Avalanche ». Ce groupuscule, pour cette mission, est dirigé par Barret, un homme sanguin qui a un arme à la place du bras gauche. Leur objectif est de détruire les réacteurs pompant l'énergie mako, l'énergie qui fait vivre la planète. Leur but est de se débarrasser de la Shinra Parmi eux se trouve Cloud, un SOLDAT, ancien membre des forces d’élites de la Shinra. Il s'est retrouvé à faire équipe avec eux grâce à son amie d'enfance, Tifa, une experte dans les arts martiaux. C'est en tant que mercenaire qu'il a pris part à ces opérations. Et alors qu'il s'enfuie après l'explosion d'un réacteur, sa route va croiser une marchande de fleurs, Aerith, qui semble très fortement intéressée la Shinra. La Shinra n'est-elle qu'une entreprise assoiffée de profits, ou cherche-t-elle autre chose à travers ses agissement ? Et qui est ce Sephiroth qui semble hanter les pensées de notre héros ?





Les personnages (présentation des personnages principaux de la « première partie »)


Cloud Strife

Mercenaire assez mystérieux et taciturne, Cloud se fiche de tout et tout le monde. Il ne combat pas aux côtés « d'Avalanche » par conviction, mais en tant que mercenaire. Pourtant, il changera petit à petit au contact de ses camarades, et notamment de son amie d'enfance Tifa, qui fait aussi partie du groupe terroriste, mais aussi au contact d'une marchande de fleur bien étrange. Il se bat avec une épée aussi grande que lui.


Aerith Gainsborough

Vendeuse de fleurs assez énigmatique, Aerith est une jeune fille douce mais assez malicieuse. Elle est recherchée par la Shinra à cause de sa parenté avec les « Anciens », une race mystérieuse apparemment éteinte qui était connectée à la planète et qui pouvait amener à une soi-disant Terre Promise. Après être sauvée par notre groupe, elle voyagera avec eux pour retrouvé Sephiroth, et trouver des réponses sur ses prétendus « pouvoirs » et ses origines.


Tifa Lockheart

Amie d’enfance de Cloud, c'est aussi une membre d'Avalanche. Son bar, le « septième ciel » sert de quartier général à l'organisation terroriste. Elle était là lorsque Sephiroth a détruit son village natal, Nibelheim, et elle compte bien sauver la planète, et aider son ami Cloud par la même occasion. C'est une jeune femme compatissante mais déterminée, adepte des arts martiaux.


Barret Wallace

Barret est un membre d'avalanche, et l'instigateur des opérations qu'ils lanceront contre la Shinra en début de jeu. Son objectif est de détruire les réacteurs de pour « sauver la planète ». Il est le père d'une petite Marlène, une petite fille assez timide. C'est un homme sanguin, épris de justice mais qui a du mal à entendre des avis contradictoires aux siens, et qui manque cruellement de patience et de sang-froid.  Il se bat à l'aide de l'arme qui a remplacé son bras droit.


Sephiroth

Principal antagoniste de ce Final Fantasy. Son nom est souvent évoqué lors des premières heures du jeu, puis on peut mettre un visage sur son nom lorsque Cloud évoque son passé, et notamment une catastrophe qui a touché son village cinq ans auparavant. Sephiroth était un puissant membre des SOLDATS, et lorsqu'il se rendra à Nibelheim pour faire des recherches sur un réacteur. Cette enquête le poussera à faire des recherches sur son passé, des recherches qui le rendront fou et le poussera à devenir une sorte de dieu vengeur de cette planète.





Après cette petite présentation de rigueur, il faut reconnaître que Final Fantasy VII est aujourd’hui unanimement reconnu comme un jeu culte et fondateur. Mais dans ce cas, une question se pose : si le jeu original est si incontournable, pourquoi en faire un remake ?
 
  


Commentaires

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Voq

De Voq [682 Pts], le 04 Juin 2020 à 09h54

Voilà, j'ai enfin joué à FFVII Remake, et... bon, ce n'est pas un mauvais jeu, loin de là, mais je l'ai trouvé décevant sur pas mal de points.
Gros atouts effectivement, ses graphismes, sa réalisation et sa fluidité. Pour le reste, je vais essayer de faire ça point par point sans trop m'éterniser.

* L'aspect très réaliste à double tranchant : pour ma part, je n'ai pas repéré de vrai couac dans les mouvements ou l'affichage, en revanche certains éléments typiquement « jeu vidéo » font effectivement tache, à commencer par les matérias qu'on trouve n'importe où (mais surtout pas conservées soigneusement dans les locaux de la Shinra... sérieusement, que fait une matéria d'invocation dans le système d'aération ?) ; si Jessie avait donné les siennes un peu plus tard, on n'aurait eu qu'à lui répondre « non merci, ça fait déjà la quinzième que je ramasse par terre depuis ce matin ». C'est aussi le cas de certains mécanismes nécessaires à la progression, comme les leviers à actionner simultanément pour entrer dans la chambre forte, la manipulation des grues...

* Le « monde » :
Pour être honnête, quand ce remake a été annoncé, redécouvrir ce monde me faisait rêver : la cité des Anciens, Cosmo Canyon, Nibelheim, le village Fusée, et j'en passe. Et oui, Midgar aussi. Sauf que je ne rêvais clairement pas de passer 30h, soit l'intégralité du jeu (je reviendrai plus tard sur la durée de vie), dans cette seule ville. Mais admettons, j'étais prévenu, et avec une telle mégalopole, il doit y avoir de quoi faire... ou pas. En gros, on se contente de reprendre les mêmes lieux que dans l'original, mais on les fait plus grands. En tout et pour tout, on a l'équivalent de trois villes (bidonville du secteur 7, bidonville du secteur 5, et Wall Market ; ah, et les boutiques ne servent à rien, donc à moins de vouloir faire du tourisme dans les bidonvilles, on ne s'y balade que pour suivre l'histoire ou les quêtes annexes), et oui, côté donjons on a bien droit à deux-trois ajouts, mais rien de dépaysant. Ça manque cruellement de variété, et pour un jeu qui mise autant sur l'aspect visuel, c'est dommage.

* Les personnages :
- Les membres de l'équipe : ils sont fidèles à l'esprit de leurs versions originales, avec les avantages et les inconvénients que cela comporte. Je n'étais déjà pas fan de Barret à l'origine, là il est insupportable à beugler à tout bout de champ. Il y a bien un ou deux moments où il sait se montrer touchant, mais dans l'ensemble moins je le vois, mieux je me porte (si ce n'est que je suis bien content de pouvoir le contrôler contre les ennemis volants ou perchés). Tifa, c'est un peu le problème inverse : quand je jouais à l'original, elle était complètement éclipsée par Aerith durant tout le disque 1 (elle devenait plus intéressante ensuite), et là c'est pareil, entre les très pétillantes Jessie et Aerith, elle fait un peu fade. Ce n'est que mon avis purement subjectif, évidemment !
- Les PNJ : concernant le développement de Biggs, Wedge et Jessie, c'est un grand OUI, c'en est presque dommage de ne pas les côtoyer davantage. Je trouve notamment Wedge et Jessie particulièrement attachants. Pour les autres habitants des bidonvilles, rien de bien mémorable en revanche, même ceux qui sont un peu plus mis en avant, ils sont là parce qu'il faut bien peupler les lieux et justifier les quêtes annexes mais ça ne va pas plus loin. (Ah si, y a la maman d'Aerith. Et les chats de Wedge.)
Côté Shinra, le président, Heidegger et les TURKs sont bien retranscrits. Heidegger parvient même à respecter l'original sans paraître complètement ridicule, ce qui relève de l'exploit ; on ne peut malheureusement pas en dire autant de Scarlet : on ne la voit pas beaucoup, mais elle en fait beaucoup trop pour rester crédible (à quel moment une représentante d'une société qui veut donner une image respectable se comporte comme ça devant les caméras ?). Hojo, de son côté, devient assez lourd au bout d'un moment, mais c'est sans doute dû à la visite de son terrain de jeu qui traîne en longueur. Reeve, lui, est mieux posé que dans l'original, et vu le rôle qu'il doit avoir dans la suite c'est tant mieux. Quant aux nouveaux venus, pas grand-chose à signaler, à une exception près qui se trouve en dehors du siège de l'entreprise : le motard débile (je n'ai pas retenu son nom) du chapitre de Jessie, je m'en serais bien passé.
Et enfin, côté Wall Market, le personnage de Don Corneo fonctionne très bien. Pour le reste, Leslie est plutôt sympathique, les autres je ne suis pas du tout fan.

* L'histoire :
La trame originale se voit étoffée, de ce côté ça marche généralement pas mal du tout. C'est un vrai plaisir d'assister aux scènes d'origine ainsi refaites, avec des compléments qui rendent le scénario plus solide (comme le point de vue de la Shinra sur les attaques des réacteurs).
C'est plus du côté des nouveautés qu'il y a du bon et du moins bon. Je pense par exemple au chapitre où Jessie demande l'aide de Cloud : dans l'idée, c'est très bien vu, mais c'est en partie gâché par l'apparition du motard débile mentionné plus haut. Le passage du Wall Market est complètement chamboulé, avant c'était une petite quête amusante pour déguiser Cloud en fille afin d'entrer chez Don Corneo, là on en a pour des plombes avant d'arriver au même résultat, c'est lourd. D'ailleurs, même quand c'est globalement fidèle, tout est rallongé à outrance (je ne parle pas des cinématiques, mais des phases de jeu : la route pour revenir au secteur 7, les égouts (surtout la deuxième fois), l'ascension vers la tour Shinra, les labos, les passages à moto... tout paraît souvent trop long, comme pour rajouter artificiellement du temps de jeu).
On a aussi les détraqueurs sortis tout droit d'Harry Potter (effectivement, difficile de ne pas y penser), dont l'apparition est intrigante au début mais qui paraissent très vite surexploités ; tout comme les visions de Sephiroth (ça fait beeeaaauuuucoup trop de Sephiroth, surtout pour cette partie du jeu).
Et en parlant des détraqueurs / serpillères, ça amène forcément à la fin du jeu... et là, j'attends de voir ce que ça donnera dans la suite, mais pour le moment je ne suis pas du tout convaincu. Ce qui me pose problème, c'est surtout qu'au final, on ne nous donne aucune raison valide pour que ça apparaisse ainsi ; si encore ils construisaient une vraie histoire autour... En l'état, j'y vois plus un message déguisé des développeurs : « on n'a pas envie de suivre le scénario original pour la suite, vous voilà prévenus ». Dans ce cas, qu'ils l'annoncent clairement au public, plutôt que de balancer des trucs sortis de nulle part dans le jeu.
(Les détraqueurs représentent en réalité les vieux fans qui refusent le changement... c'est méta, en fait, FFVII Remake. De mon côté, je m'étais imaginé qu'on en était au moment où Cloud est perdu dans la rivière de la vie, et qu'il y revivait ses souvenirs avec des interférences d'esprits et autres visions de Sephiroth ; perdu.)

* Les quêtes annexes :
Alors là, pour le coup, je les trouve sans intérêt. Je ne les ai même pas toutes faites, alors qu'habituellement j'ai plutôt tendance à essayer de tout faire à fond dans un RPG. J'en ai quand même fait environ les trois quarts, et je me suis forcé. Les seules que j'étais content de faire étaient celles de Wall Market parce qu'elles correspondaient au déroulement de l'original pour obtenir le déguisement de Cloud... sauf que là, elles ne servent à rien.

* Les combats :
Aimant beaucoup le système du jeu d'origine, j'ai été inquiet quand un gameplay plus orienté action a été annoncé, puis heureux quand il a été question d'un « mode classique » plus proche de l'original. Après, je n'ai pas cherché à en savoir plus, donc peut-être que je suis passé à côté de certains éléments communiqués avant la sortie. Mais bon, en ce qui me concernait, la question ne se posait même pas, ce serait le mode classique, et l'autre j'essaierais juste pour voir (croyais-je). Sauf qu'en lançant le jeu... aïe, la petite description n'est pas du tout vendeuse, donc vu qu'on peut changer en cours de route, je vais attaquer avec le mode normal pour profiter du didacticiel et je changerai plus tard. Un peu plus tard, donc... Bon, je vais faire simple : le soi-disant « mode classique » est un foutage de gueule MONUMENTAL. Loin du système au tour par tour de l'original, c'est juste une version apauvrie du mode normal.
Et donc, retour au mode normal. Qui est plutôt sympa à prendre en main, je dois l'avouer, mais qui souffre de divers défauts. Déjà, les zones de combats non délimitées... de temps en temps, un combat se déclenche, mais on ne sait pas où est l'ennemi (ou de temps en temps, un combat n'est pas terminé, mais on ne sait pas où est l'ennemi) ; la fluidité, c'est bien, mais voilà. Assez souvent aussi, les affrontements sont bordéliques (tout particulièrement dans les locaux de Shinra). Mentionnons également le système de verrouillage des ennemis qui est complètement à la ramasse, surtout quand il s'agit d'ennemis volants. Mais le plus gros problème, c'est les équipiers, incapables de se débrouiller seuls. Certes, ils envoient des attaques basiques (mais sans trop se fouler vu leur vitesse de remplissage de la jauge ATB)... et c'est tout. Ils ne se soignent pas, ils n'utilisent pas leurs magies et compétences, ils attendent bêtement qu'on leur donne des ordres (ou qu'on en prenne le contrôle, mais ça ne fait que reporter le problème sur le perso qu'on contrôlait avant). Alors moi je veux bien, mais si c'est pour devoir interrompre le combat pour passer par le menu toutes les dix secondes, donnez moi plutôt du tour par tour avec une vision d'ensemble sur le terrain. Dans les combats contre des ennemis multiples, à la limite, ils servent à les distraire et on ne s'occupe pas d'eux, mais contre les boss c'est un peu plus gênant. Ça ne doit pourtant pas être si compliqué à mettre en place, même dans Tales Of Phantasia (qui date de 1995) les équipiers sont plus efficaces que ça.
Un autre élément des combats qui a été revu, c'est les invocations. Des attaques surpuissantes, en principe... Eh bien là, elles ne servent pas à grand-chose. Déjà, le jeu n'autorise à s'en servir que contre certains boss, après qu'une barre de chargement se soit remplie (barre qui n'apparaît, en général, qu'une fois le boss déjà bien amoché). Et là, soit l'invocation glande là le temps que la barre se vide, soit on utilise nos jauges ATB pour la faire attaquer, tout ça jusqu'à ce qu'enfin, quand la barre revient à zéro, elle lance sa grosse attaque avant de disparaître... autant dire qu'une fois sur deux, le boss est déjà mort avant. Comme si ça ne suffisait pas, des fois on peut les invoquer mais elles ne servent à rien parce que le boss vole et qu'elles ne peuvent pas l'atteindre. Avec ça, je n'ai trouvé que deux pauvres invocations dans tout le jeu (une qu'on m'a donnée et une dont la matéria était égarée dans le système de ventilation), mais ça ne m'a pas traumatisé de ne pas dégoter les autres. Du moins, je suppose qu'il y en a des autres, puisqu'elles apparaissent parmi les astuces des temps de chargement. J'espère quand même qu'elles ne sont pas en DLC... Mais c'est bizarre, dans n'importe quel Final Fantasy il y a des invocations cachées, certes, mais pour les autres on ne peut pas passer à côté. Je crois pourtant avoir exploré tout ce que je pouvais (ce n'est pas comme si on avait un monde ouvert bourré de recoins à fouiller), et les quêtes annexes zappées n'avaient pas l'air d'avoir de rapport (sinon je ne les aurais pas zappées !). Enfin bref.

* Pour rester sur du gameplay, mais un petit détail qui n'a rien à voir avec les combats : les moments, par chance assez rares, où les persos se livrent à quelques acrobaties... c'est d'un rigide ! Heureusement qu'il s'agit d'un RPG et que ce n'est pas ça qu'on en attend, parce qu'à peu près n'importe quel jeu d'action-aventure fait ça mieux.

* L'OST :
Là, je suis plutôt d'accord avec le dossier pour dire que la musique est bien mais pas spécialement mémorable. Plusieurs musiques du FFVII original m'ont marqué, mais on en retrouve peu dans cette partie du jeu. Enfin, si : la musique de l'écran-titre, qui reprend celle qui accompagnait les crédits quand on lançait l'original (j'aurais râlé si elle était absente !). À part ça, il y a bien le thème d'Aerith mais il se fait très discret, à la limite une musique de combat qui me fait tendre l'oreille et quelques bricoles vers la fin du jeu.
Cela dit, j'ai un problème avec la musique dans ce remake : régulièrement, elle se fait parasiter par des remixes douteux qui surgissent dès qu'on passe à proximité d'un jukebox, d'un marchand ou d'un distributeur qui veulent nous fourguer un disque. Parce que FFVII Remake essaie de nous faire collectionner les disques. Jeu, si tu veux que je dépense mes gils pour acheter des musiques, fais-moi acheter les vraies, pas des versions moisies.

* Et pour terminer, la durée de vie :
En prenant mon temps mais sans faire toutes les quêtes annexes parce qu'elles me gonflaient (comme dit plus haut, j'en ai quand même fait environ les 3/4, alors disons qu'avec deux ou trois heures de plus j'en aurais fait le tour), après le générique de fin j'arrive à un total de 30 heures et 36 minutes... Alors concernant la durée de vie, mes attentes varient selon le jeu et le genre du jeu, mais disons que pour du RPG moderne, ça paraît peu. À titre de comparaison, je ne me rappelle plus précisément combien de temps a duré ma partie de Final Fantasy XV, mais c'était au moins le double, et probablement plus proche du triple. Mais admettons, si les trente heures sont bien remplies, intenses, et qu'elles ont suffi à me faire vivre une grande aventure, ça me va. Là, ce n'est pas le cas. C'est bourré de longueurs, et le virage opéré à la fin laisse pour le moment un goût amer. Mais même sans tenir compte de sa relative qualité : quand on nous dit que le jeu est beaucoup trop vaste pour le faire d'un seul tenant, qu'on ne sait pas combien de parties il va y avoir, et que quand le premier segment arrive, il ne dure que trente heures alors qu'on le paye plein pot, là je trouve un peu dur de ne pas me sentir arnaqué.
(Histoire de faire un parallèle : dans un genre différent, The Order: 1886 en mettait lui aussi plein la vue, et a lui aussi été très critiqué concernant sa durée de vie : seulement 7-8h pour en venir à bout, dont pas mal de cinématiques... sauf que The Order m'a happé de bout en bout, et même si sa fin appelle à une suite (qui n'arrivera probablement pas, malheureusement), je trouve sa faible durée de vie nettement moins frustrante que celle de ce FFVII Remake.)

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@ Gutsberserker :
Je ne suis évidemment pas dans la tête de la personne qui a réalisé le dossier, donc je ne peux pas dire pourquoi ne pas avoir attendu la fin avant de l'écrire, mais pour ma part je ne vois pas ça comme un vrai test (d'ailleurs il n'y a pas de note), plutôt comme un « dossier découverte » de la part de quelqu'un qui n'avait jamais touché à FFVII et qui découvre les deux versions aujourd'hui, en ce sens la réaction à chaud colle plutôt bien. (D'ailleurs c'est expliqué au début de la partie « Conclusion » !)

Gutsberserker

De Gutsberserker [639 Pts], le 09 Mai 2020 à 20h23

18/20

Réaliser un test à même pas la moitié d'un jeu, désolé mais je trouve ça limite. Il y a un manque flagrant de recul. 

 

La BO est probablement le plus gros point fort du jeu, certainement plus encore pour les fans de la première heure qui voient des musiques déjà cultissimes être sublimées. 

Tendo

De Tendo, le 16 Avril 2020 à 15h31

20/20

Le jeu est excellent, aucune crainte a avoir. L'ost est sublime, les musique se change sans qu'on s'en compte.
J'avais peur aussi mais maintenant je peux plus m'en passer, j'en suis a 38 heures et il me reste 2 chapitres a faire.
Je vais surement me refaire le jeu direct apres.


J'aime autant le tpt comme P5 que les ARPG.
Mais je t'avou que ce systeme de combat dans FF7remake est super bien foutu, on a toujours quelque chose a faire.
On est jamais passif.

Et les boss... Ils sont TOP.

Voq

De Voq [682 Pts], le 11 Avril 2020 à 10h34

Moi qui attendais de mettre les mains dessus à la sortie et qui maintenant attends la fin du confinement et la réouverture des boutiques pour aller chercher mon exemplaire, j'ai un peu l'impression de me faire narguer ;-)
Cela dit, autant j'ai hâte de l'admirer avec les graphismes modernes, autant je nourris des craintes quant à la modernisation du jeu et surtout le rallongement de cette première portion : étoffer les personnages, notamment secondaires, oui, mais passer tout le jeu dans Midgar ? je ne suis clairement pas convaincu, mais j'espère me tromper. Au moins, la possibilité de jouer à l'ancienne me rassure ; tant qu'à choisir, pour ma part je préfère le tour par tour (ce qui ne m'empêche pas d'apprécier aussi un gameplay plus orienté action, d'ailleurs depuis quelques jours je me suis lancé dans Tales Of Berseria).

Sinon, j'ai rejoué à l'original il n'y a pas très longtemps après pas mal d'années sans y avoir touché, et quand je dis l'original, j'entends les trois disques de PS1, d'où quelques remarques par rapport à ce qui est dit dans le dossier :
- tourner en rond parce qu'une échelle ne ressort pas assez ou autre souci dû aux décors : je n'ai rencontré aucun problème de ce genre (et vu que ça a tendance à me gonfler très vite quand ça m'arrive, ça m'aurait marqué), donc je suppose que ça vient du remaster.
- les doublages absents : je n'ai pas souvenir d'avoir joué à beaucoup de jeux de cette génération qui bénéficiaient de vrais doublages, pour des vieux jeux ça ne me choque pas d'avoir uniquement du texte à lire, mais effectivement ça peut participer au côté rebutant pour quelqu'un qui le découvre aujourd'hui. Et associer graphismes à l'ancienne à pas de doublage peut aussi jouer des tours, quand j'ai joué à Octopath Traveler sur Switch, avoir des voix pour les personnages m'a pas mal dérouté.
- la traduction : pour ne rien y trouver de choquant, elle a effectivement dû être revue pour le remaster. Dans la version PS1, on tombe régulièrement sur des phrases sans queue ni tête, rendant certains dialogues difficilement compréhensibles, et merci la traduction approximative depuis une version anglaise, il y a même deux-trois fois où il reste un bout de phrase en anglais. Même les noms des personnages y passent : pour moi, à l'époque, le héros s'appelait Clad et on écrivait Aeris (bon, dans ce deuxième cas, ça se comprend, si j'avais lu Aerith quand j'étais gamin j'aurais cru que ça se prononçait Aerite).
- la musique : je ne sais pas ce qu'il en est de cette version remake, mais concernant l'original, les musiques les plus marquantes interviennent bien après avoir quitté Midgar.

Et à part ça, la réflexion sur les classiques dans la conclusion est très juste. Que ce soit en jeux vidéos, livres, films, musique, ça me fait envie donne bien souvent une meilleure expérience que on m'a dit qu'il fallait absolument y jouer / le voir / le lire / l'écouter.

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