Principaux personnages
Rakka
L'héroïne de Haibane Renmei, Rakka, s'éveille dans la Vieille Maison après avoir rêvé qu'elle tombait du ciel et tombait dans l'eau. Soudainement entourée de jeunes filles ailées qui l'affublent du nom de Rakka, elle voit bientôt commencer à pousser dans son dos des ailes. Un processus lent et douloureux, très douloureux. Les problèmes ne s'arrêtent pas là, puisque l'auréole qu'on lui offre refuse de tenir convenable sur sa tête, la faute apparemment à un problème d'électricité statique qu'elle est la seule à avoir.
Bref, tout ne se passe pas pour le mieux pour Rakka, de la poussée de ses ailes et de l'aspect branque de son auréole. Mais la jeune fille est courageuse et, surtout, adorable. Très vite, elle accepte de faire plus ample connaissance avec ses nouvelles camarades ailées, noue des amitiés fortes, notamment avec Kuu et Reki. Maladroite mais souriante, assez posée mais rongée de questions, Rakka est une jeune fille qui, mine de rien, est à la fois fragile et courageuse, et que l'on apprend très vite à aimer.
Kuu
La plus jeune des grandes Haibane, qu'elle n'est que depuis deux ans. Son nom signifie « air », parce qu'avant de « naître », elle a rêvé qu'elle flottait dans l'air.
Sa coupe de cheveux et ses habits lui donnent des airs de garçon manqué, si bien que le patron du bar la prend pendant longtemps pour un garçon, jusqu'à ce que Rakka lui apprenne que c'est une fille !
Complexant un peu sur son jeune âge, elle aime essayer de se montrer aussi mâture que Reki ou Hikari, mais sa maturité ne se montre jamais mieux que quand elle s'inquiète pour les autres, notamment dans l'épisode 2 quand elle constate que Rakka n'a pas de tenue de tous les jours. Ainsi se veut-elle très responsable, et sera une « senpai » précieuse pour Rakka.
Sous son allure de garçon manqué se cache une fillette aussi pure qu'énergique, qui anime beaucoup la Vieille Maison, et est très attachée à ses amies, comme le prouvent les ornements de sa chambre, à l'effigie de grenouilles qui ont chacune le nom de l'une des grandes Haibane.
Tout comme les autres Haibane et le spectateur, Rakka, s'attache très vite à cette gamine vive et gentille. Sans elle, les choses pourraient être plus tristes...
Hikari
Parce qu'elle a rêvé qu'elle était baignée de lumière, elle a été nommée Hikari, qui signifie « lumière ».
Petite blonde à lunettes, Hikari est une jeune fille curieuse de tout, qui aime analyser les choses qui éveillent sa curiosité. Responsable de la fabrication des auréoles, elle n'en reste pas moins une fille assez espiègle, par exemple en utilisant le moule à auréoles pour faire des beignets, ou en allant jouer sur le pont suspendu.
Douée pour les confiseries grâce à son travail à la boulangerie et très sociable, c'est une fille très vivante, sans doute aussi la plus gamine des grandes Haibane, et quand elle s'inquiète pour les autres, notamment pour Reki, ça menace souvent de se finir en petite dispute.
Une jeune fille spontanée et enthousiaste, qui ne manque pas piquant.
Kana
La plus franche des grandes Haibane, et aussi très garçon manqué, Kana travaille d'arrache-pied à l'horlogerie, un travail qu'elle adore, en tant que passionnée de mécanique.
Elle n'a pas a langue dans sa poche et il lui arrive souvent de se disputer avec d'autres personnes, notamment avec son patron, aussi virulent qu'elle, ou avec la foule quand elle sort les poubelles.
Pourtant, derrière ce caractère peu engageant se cache un cœur d'or, une fille généreuse et gentille, que l'on apprend à connaître avec grand plaisir.
Elle a rêvé qu'elle nageait dans une rivière avec des poissons, d'où son nom de Kana, qui est la contraction de kawa qui signifie « rivière » et de sakana qui signifie « poisson ».
Nemu
Nemu habite la Vieille Maison depuis 9 ans. De ce fait, elle est la plus ancienne des Haibane de la bâtisse, mais aussi la plus posée. Calme et sensible, son caractère fait d'elle une bibliothécaire très appréciée dans la ville. Elle est tellement bourrée de sang-froid que son rythme de vie apparaît lent et qu'elle adore faire la sieste... Y aurait-il un lien avec le rêve qu'elle a fait avant d'arriver dans ce monde, où elle s'imaginait en train de dormir ?
Elle entretenait autrefois une relation houleuse avec Reki, qui est de la même génération qu'elle, mais à force de se côtoyer, les deux jeunes femmes sont devenues les meilleures amies du monde.
Reki
La leader des Haibane de la Vieille Maison s'occupe avec un grand sens du devoir des enfants Haibane, tâche qu'elle accomplit avec l'intendante, envoyée par la ville. Présente dans ce monde depuis 7 ans, elle est la deuxième plus ancienne Haibane après Nemu. Avant de « naître », elle a rêvé qu'elle marchait sur un chemin de cailloux.
Même si sa tendance à dire franchement ce qu'elle pense la fait parfois passer pour une femme trop stricte, tout le monde l'apprécie, grâce à son grand sens des responsabilité et son ouverture d'esprit.
Tout le monde la considère un peu comme une grande sœur sur qui on peut compter, et pourtant, Reki cache elle-même une profonde sensibilité et un certain malaise. Elle est aussi la Haibane la plus mystérieuse, et l'aura de mystère qui l'entoure sera au cœur de la dernière ligne droite de la série...
Ailes Grises : 2008 © Yoshitoshi Abe · Aureole Secret Factory
De rocketwarrior [2127 Pts], le 30 Novembre 2012 à 18h30
bon on va remonter la note moyenne quand même de ce dossier même si le 1 ma bien fait rire ^^. très bon dossier pour une oeuvre que j'ai beaucoup aimé de part sa douceur et sa poésie. le cadre, les lieux et tout ce qui constitue l'ambiance est superbe. beaucoup de mystère et de liberté d'interprétation ! un poil déçu par la fin et certaines questions que l'ont se pose comme Rakka restent non résolues...ou que l'ont interprètes librement...
De Olyus [876 Pts], le 25 Novembre 2012 à 12h56
Cest quoi cette note ??
De Koiwai [12693 Pts], le 23 Novembre 2012 à 18h52
Ah ben de mon côté, l'idée des Templiers ne m'était jamais venue à l'esprit. Le rapprochement est intéressant.
Comme quoi, côté liberté d'interprétation, c'est réussi ^^
De VpourViennetta [215 Pts], le 23 Novembre 2012 à 17h39
Le cadre est l'atout numéro un de la série. Le choix d'insister dessus semble des plus judicieux. En fait, comme dans Lain, l'histoire a surtout une fonction de fil rouge : apporter de la cohérence à l'ensemble. D'ailleurs, on le déduit naturellement du dossier.
Quant à l'analyse, tout pareil, en nettement moins réfléchi. *se la joue beaucoup moins* T_T
Par exemple, le coup des corbeaux, j'étais royalement passé à côté. Et les Toga, je les avais assimilés à de simples templiers : leur accoutrement, le cadre semi-moyenâgeux de Gurii, leurs rôles d'intermédiaires dans le financement de l'« organisation » et de protecteurs des Haibane (pélerins) m'avaient aiguillé dans cette direction. Le Communicateur pour moi, c'était juste un vieux templier avec un canne. :x
De Koiwai [12693 Pts], le 23 Novembre 2012 à 16h26
Dans le dossier, j'ai préféré m'intéresser à la richesse du cadre, en laissant un peu de côté l'histoire pour laisser une plus grande liberté d'interprétation aux lecteurs qui seraient tentés de voir la série :-)
Attention, risque de spoil pour qui n'a pas vu la série ! J'ai pris soin de ne pas trop en dévoiler dans le dossier, ici je vais répondre un peu à V, donc passez votre chemin si vous n'avez pas vu la série.
J'ai la même analyse que toi, V : un purgatoire caché dans un décor de paradis un peu paumé, hors du temps, un lieu où les suicidés ont tout à loisir de faire rédemption, protégés par cette curieuse Haibane Renmei. Le gris de leurs ailes symbolise leur péché, leur rêve est un souvenir de leur suicide (noyade, se jeter dans le vide, etc...). Le Communicateur me semble être un Haibane dont l'heure de l'envol n'est jamais venue, les Toga doivent sûrement être des Haibane déchus, qui ont raté leur envol. Sans oublier les corbeaux, symboles, de mort, qui sont les seuls à pouvoir franchir les murs de la ville...
Sinon, la fin dénote un peu par rapport au reste, on peu la trouver assez mièvre. De mon côté je me suis totalement pris au jeu de cette fin.
Et merci pour la note XD
De VpourViennetta [215 Pts], le 23 Novembre 2012 à 15h19
Bien vu, bien dit.
Le début de la série, avec le panorama de Gurii et le développement des personnages secondaires, reste mon meilleur souvenir : du contemplatif bien mené où on se laisse porter avec curiosité (et délice).
Par la suite, j'ai un peu décroché : plutôt que de ne pas avoir eu envie de compléter le puzzle, c'est la série et son déroulement qui ne m'ont pas encouragé à le faire. Pas grave, cette légère rupture n'a rien gâché.
En revanche, l'épilogue, lorsque le récit se focalise sur Reki… que c'est vite expédié et convenu. Dur à encaisser quand on attend une apothéose (j'en suis encore constipé). C'est là mon souvenir le moins convaincant de la série, et malheureusement, c'est celui qui domine.
Après avoir lu le dossier, on se prête davantage au jeu des interprétations. Plutôt qu'un paradis perdu, Gurii me fait penser à un purgatoire dans son sens premier — pas l'antichambre ardente et rédemptrice de l'enfer, mais celle du paradis, glacée et salvatrice. *se la joue, grave*
Ça me donnerait presque envie de revoir tout ça, avec un œil nouveau, mais pas tout de suite, je suis encore fâché. :p
Et non, pas de note à ce dossier. Ce serait malvenu.
Sinon 1, juste pour rire. :)
De legna38 [1044 Pts], le 23 Novembre 2012 à 13h14
Merci beaucoup pour ce dossier. Agréable à lire et en plus, j'ai appris des trucs =D .
Il devrait y avoir des séries aussi belles et aussi poétiques que celle-ci plus souvent.
Ce que je trouve incroyable, c'est que cette série a 10 ans et j'ai l'impression qu'elle n'a été faite qu'hier tellement la qualité visuelle est superbe. Alors que certaines séries récentes ou vieilles d'environ moins de 10 ans font un peu fades j'trouve = o .