Un drôle de père - Actualité manga
Dossier manga - Un drôle de père
Lecteurs
20/20

Premier pas

 
 
~Rédaction~

Nom : Rin Kaga
Sujet : Présentez votre papa.

    Mon papa à moi, c'est pépé, mais pépé il est au ciel. Alors je vis avec Daikichi.
Daikichi il m'a dit qu'il va pas mourir avant que je sois une dame. Et puis, il sait courir vite et il est aussi très fort en corde à sauter. Il fait très bien le ragoût de bœuf et même qu'il m'a acheté un couteau pour le curry. Et puis un cartable et un bureau de grande fille.
Desfois, avec Daikichi on va chez Tata, et on va voir la maison de pépé. Mais les gentianes ont disparu, mais on a pris mon olivier.
Une fois, Daikichi il m'a demandé si il pouvait être mon vrai papa.
Mais mon papa à moi c'est pépé, et Daikichi c'est Daikichi.
     
 
  
    
    

Acte de naissance

 
Un drôle de père
(Usagi Drop - うさぎドロップ), également appelé Bunny Drop ou Rabbit Drop, est un josei manga de Yumi Unita. Il débuta en octobre 2005 dans le magazine Feel Young, mensuel de la Shôdensha où l'on peut retrouver des auteures comme Erica Sakurasawa, Yamaji Ebine, Mari Okazaki ou encore Kahori Onozucca. La série fut ensuite compilée au format wideban (A5) à partir de mai 2006.
 
Le jour de la publication du dernier chapitre de la série dans le Feel Young en avril 2011, la mangaka annonça qu'un spin-off était en préparation, comprenant six petites histoires annexes qui furent prépubliées de juin à décembre 2011. Ce volume supplémentaire, publié en mars 2012, fut finalement rattaché directement à la série de base en tant que dixième et dernier tome, même si l'histoire trouve véritablement sa conclusion au précédent.
   
En Francophonie, la série fut publiée par les éditions Akata-Delcourt, au sein de la collection Johin qui regroupe majoritairement des séries josei (et, logiquement, d'autres titres issus du Feel Young). La publication française s'étendit de septembre 2008 à octobre 2012, dans un format similaire à l'original.
   
 
 
     
    

Maternité

     
Yumi Unita (宇仁田ゆみ) est née le 10 mai 1972 dans la préfecture de Mie, où elle vit encore aujourd'hui avec son mari et ses deux enfants.  Après le lycée, elle rentra à l'Université de Nagoya où elle poursuivit des études de stylisme. Une fois diplômée, elle travailla pendant quatre ans dans la publicité.



En 1998, elle fut remarquée par la Hakusensha, qui publia une première nouvelle, intitulée Voice, dans le Young Animal (Berserk, Detroit Metal City,...).
Ce fut alors la première d'une longue série d'histoires courtes, qui furent ensuite compilées dans différents recueils, dont les Unita Yumi Works, une collection comprenant quatre volumes : Rakuraku (楽楽) en 2000, Kiki (喜喜) et Manimani (マニマニ) en 2003, Danjo (男女) et Aka ichigo shiro ichigo (アカイチゴ シロイチゴ) en 2004, Yukuyuku (ゆくゆく) en 2005 et Nomino (ノミノ) en 2009.
     
 
 
En 2001, l'auteure entame une première histoire un peu plus longue, Sukima Suki (スキマスキ), qui sera compilée en un one-shot. Nous y découvrons la romance naissante entre deux jeunes gens qui s'épient mutuellement.
Elle sera suivie en 2003 de plusieurs projets, dont deux histoires dépassant le volume unique : Toribako House (トリバコハウス), en 2 volumes, nous présente une femme enfermée par la lassitude de sa relation de couple et attirée par un homme plus jeune qu'elle; et Yonin Gurashi (よにんぐらし), en 4 volumes, où la mangaka aborde pour la première fois le thème de la famille en nous faisant découvrir le quotidien des Honda, une tribu à l'apparence très classique.
Notons également, toujours en 2003, la sortie d'un ouvrage à portée didactique où l'on suit un couple insouciant, dont la vie va bientôt être chamboulée par l'arrivée d'un bébé. L'auteur s'associe avec un scénariste, Mineko Takashimizu, pour ce guide de vie agrémenté de commentaires sur l'actualité et de conseils médicaux.
   
  
 
De 2005 à 2011, Yumi Unita est portée par l'effervescence autour de Usagi Drop / Un drôle de père en français, qui reste à ce jour sa plus longue série, qui connaitra une série animée en 2011 (disponible en VOD chez wakanim) et un film live la même année.
Mais elle se consacre également à d'autres projets divers et variés, édités par la suite en one-shots : elle nous présente ainsi en 2005 une équipe de scientifiques déjantés dans Sake Labo (酒ラボ); met en avant le pouvoir de la musique en 2009 avec Zettai Donkan (ゼッタイドンカン) où deux jeunes gens se découvriront au travers du piano; et évoquera avec humour les quiproquos créés par les barrières linguistiques et culturelles dès 2009 avec Aomiyuku Yuki (青みゆく雪), qui se terminera en janvier ou février 2014.
   
 
 
Les thématiques de sa série phare poussent ensuite la mangaka à se confier sur sa propre expérience maternelle avec Sodateko (ソダテコ), un kodomo (toujours en cours de paruton) où elle évoque l'éducation de ses enfants.  Elle continue sur cette lancée en 2012 avec Zettai donkan (ゼッタイドンカン) et  Yokke Kazoku (よっけ家族), titre toujours en cours à l'heure actuelle où l'on suit cette fois trois générations réunies sous le même toit.
En 2012, elle retrouve également le Feel Young avec Itohen (いとへん), où nous suivons une romance sous fond de confection de vêtements. Un retour aux sources, pour celle qui se destinait à une carrière de styliste. Cette série se finira en décembre 2013.

Enfin, l'auteure travaille également sur E Labo, une série dans laquelle elle nous parle de sa passion pour les ornements.
  
 
 
En quinze ans de carrière,Yumi Unita a ainsi produit de nombreuses histoires, s'essayant à de nombreux registres : shôjo, seinen, josei... Ses histoires semblent d'ailleurs s'extraire aisément pour toucher un public très large, comme c'est le cas avec Un drôle de père, qui reste à ce jour son plus grand succès.
    
  

USAGI DROP © YUMI UNITA 2006 ­ SHODENSHA Publishing Co., Ltd

Commentaires

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raitto

De raitto [2150 Pts], le 11 Novembre 2013 à 11h27

J'avais adoré les 4 premiers tomes et la relation père/fillette et j'ai malheureusement décroché à partir du tome 5 car les tribulations d'ado ne m'intéressait pas du tout (sans parler de la fin...). Bref un peu déçu par la tournure qu'a pris cette série. Très bon dossier en revanche.

Tehanu

De Tehanu [205 Pts], le 10 Novembre 2013 à 19h52

Dossier fort lyrique qui vire presque à l'eau de rose et carrément à la béatification des valeurs familiales. :-) C'est un parti pris comme un autre sur le focus de l'oeuvre, mais ça diminue un rien l'objectivité du chroniqueur et son propos.

 

En ce qui me concerne, la série est agréable jusqu'à son tome 4 et s'arrête là pour moi qui appréciait surtout le thème de l'homme qui doit remettre en question son mode de vie pour le bien-être de son enfant. La suite explore davantage le tourment de l'enfant qui a perdu ses parents et tourne plus vers l'enquête et l'introspection de l'adolescente, et se termine sur une note réellement dérangeante d'un point de vue plus psychologique que moral. 

 

Peu importe qu'il n'y ait aucun lien de sang entre les deux. Daikichi représente la figure paternelle depuis que la petite a six ans, et il l'a élevé pendant dix ans, comme un père, et il se considérait lui-même comme son père. Il s'agit clairement d'un complexe d'Electre non résolu (et mal amené), et qui aurait dû être traité très sérieusement par Daikichi, pour le bien-être de Rin, au lieu d'accepter simplement cette situation de manière très passive et presque résigné, quasiment incompréhensible même quand le même personnage s'inquiétait pour des raisons bien plus "triviales" et communes dans les premiers tomes sur son rôle de parent.

 

Bref, très déçue par la tournure prise par le titre d'un point de vue du choix narratif, alors que j'adore le style de la mangaka et ai beaucoup apprécié son histoire sur les quatre premiers volumes. La dernière image du itre pour moi, c'est donc une photo de Rin qui montre une bouche édentée, et c'est très bien comme ça. 

blablate

De blablate, le 10 Novembre 2013 à 10h44

20/20

merci pour ce dossier. Sa m'a donner envi de me lancer et j'ai deja commander le premier tome^^

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