Tales of Arise : le renouveau de la saga Tales of ? - Actualité manga
Dossier manga - Tales of Arise : le renouveau de la saga Tales of ?

Un gameplay à son paroxysme


Le gameplay est un des gros points forts de la série des Tales of, et on peut dire qu'il a ici réussi à garder ce qu'il y avait de meilleur dans Zestiria et Berseria tout en le perfectionnant. Et, soyons très honnête… Le gameplay de Tales of Arise est très addictif.

Les combats se déroulent comme les prédécesseurs, dans des arènes. Ils sont dynamiques, nous permettent d’avoir jusqu’à quatre combattants qui enchaîneront les combos, les attaques bonus et les artes mystiques. Les nouveautés dans cette opus sont assez nombreuses. Déjà, les points de magie de soin (PS) sont ici commun à tout l'équipe. En ce qui concerne les sorts d'attaque, nous sommes enfin libéré des PMs, et il faudra juste vérifier votre jauge d'action. Et quelle libération ! Ensuite, vous pourrez faire intervenir n'importe quel personnage de votre équipe (même ceux en soutien) lors d’attaque bonus qui auront chacune des capacités spéciales et qui seront utiles dans certains cas de figures, sur certains monstres... cela ajoute un côté assez stratégique aux combats qui est très plaisant.

On abandonne les petites cinématiques de fin de combat pour avoir un résultat plus sobre, auquel on s’habitue vite non sans un petit pincement au cœur pour la fan de la licence que je suis.





En ce qui concerne les quêtes annexes, il y en a pas mal, mais on reste un poil sur notre faim. La plupart sont des quêtes Fedex, mais je vous conseille vivement de les faire car... Une des choses qui m'a le plus posé problèmes dans cet opus, c'est la gestion de l'argent. On ne s'en fait pas beaucoup, et si vous jouez comme moi, en difficile et de manière bourrine, vous aurez besoin d'avoir toujours plein d'objets sur vous, et les objets coûtant SUPER CHER, vous serez obligé de vider constamment votre inventaire pour refaire le plein. Hors, les quêtes annexes sont un moyen assez simple de se faire de l'argent, et dans cet optique, j'aurais aimé qu'il y en ait plus.

Mais l'argent ne sera pas la seule chose que vous gagnerez, il y aura aussi des points de compétences (PC) qui permettront de débloquer des capacités comme augmenter la jauge d'action, permettant d’enchaîner plus d'artes. Ces capacités ne pourront être débloquer qu'à la condition d'avoir acquis des titres précis pour vos personnages. Autant dire que cela vous poussera à faire tout ce qu'il faut pour débloquer ces titres. Ces titres pourront s'obtenir en avançant dans l'histoire, en cuisinant certains plats, grâce à des quêtes annexes, etc... Ce qui veut dire que vous aurez la possibilité de faire des pauses dans l'histoire pour explorer un peu le monde qui vous entoure et vous baladez, allez combattre quelques boss annexes pour augmentez votre jauge de PS... En ce sens, si l'on met de coté la fin du jeu, le jeu a très bien géré son ratio de scénario/gameplay. Nous sommes dans un JRPGs, il y a du blabla, mais pas interminables, et toujours  entrecoupé de moments propices à fouiller un peu ou à monter de niveau pour évoluer plus facilement dans les donjons des seigneurs.

Techniquement, le jeu est très beau mais il y a quand même pas mal de clipping, en tout cas sur ma version PS4. Ce serait mon plus gros reproche sur le côté technique, même si ce n'est pas si gênant que ça. Pour le reste, le jeu nous donne une grosse amélioration technique et graphique comparé aux précédents opus, et ça fait bien plaisir ! Au niveau de la bande son, on retrouve Motoi Sakuraba et si les OST sont très plaisantes... Elles sont moins marquantes que dans certains opus, mais là on chipote...
  
  


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De Voq [677 Pts], le 23 Décembre 2021 à 10h41

Tales Of Arise... M'étant sérieusement remis à la saga depuis une paire d'années, c'est certainement le jeu que j'attendais le plus en 2021 (d'accord, ce n'est pas comme s'il avait beaucoup de concurrence). Que j'ai précommandé chez Bandai Namco en édition « Hootle » (avec une peluche Hootle qui tiendra compagnie au Mishy de Trails Of Cold Steel III... et au mouton de Catherine Full Body :p), donc reçu (presque) dès sa sortie. Et que, pour diverses raisons, j'ai attaqué avec deux mois de retard, à ma grande frustration.
Mais ça y est, j'y ai joué, je l'ai terminé, et je l'ai plutôt aimé... mais pour reprendre de façon éhontée la conclusion du présent dossier, je n'y ai pas forcément pris autant de plaisir que je l'aurais espéré, bien que pas nécessairement pour les mêmes raisons.

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Mes précédents JRPGs étant un Dragon Quest VII terriblement ennuyeux, un Crisis Core franchement décevant et un Shin Megami Tensei III qui ne me correspondait pas et que je me suis forcé à finir, j'étais tout disposé à me jeter à corps perdu dans ce nouveau Tales Of... Pourtant, dans un premier temps, j'ai eu beaucoup de mal à m'immerger dans le récit et à m'intéresser aux personnages.
Comme dit dans la première partie du dossier, je pense que le côté trop sérieux y est pour beaucoup.
En plus de cela, l'aspect déshumanisé des deux protagonistes au début du jeu n'aide pas. Alphen n'a pas encore de nom, ni de visage, il est amnésique et insensible à la douleur, c'est juste un gars révolté par le traitement infligé aux Dahniens par l'oppresseur Renien, mais plus parce qu'il ne supporte pas de voir les autres souffrir que pour lui-même. Quant à Shionne, c'est une Renienne qui s'oppose à son peuple mais ne semble pas pour autant compatir avec les Dahniens, elle se contente de suivre ses propres objectifs, froidement, sans juger utile de les partager avec les autres, avec en prime ses « épines » qui interdisent tout contact avec elle.
Tout ça n'est évidemment qu'une base à partir de laquelle ils vont évoluer, s'humaniser. Mais si le procédé en lui-même est intéressant, il n'empêche qu'on tarde à éprouver de la sympathie pour eux. Quant aux membres qui viennent compléter l'équipe, il ne faut pas compter sur eux pour améliorer l'ambiance, ils nagent tous en pleine tourmente quand on les récupère, sans qu'on ait eu le temps d'apprendre à les connaître et donc de développer une vraie empathie pour eux.
En fait, pour ma part, il aura fallu attendre que l'équipe soit complètement formée et bien établie (soit déjà un certain nombre d'heures), quand ses membres commencent à voir au-delà de leurs différences et de leurs drames personnels, pour que je commence à m'y attacher. Ce n'est qu'à partir de là que j'ai enfin ressenti de l'immersion là où j'étais auparavant plutôt spectateur passif, et donc que j'ai vraiment commencé à accrocher au jeu, à ne plus vouloir le lâcher dès que je reprenais ma partie. Jusque-là, j'avais trouvé ça certes intéressant, mais pas vraiment prenant.

D'ailleurs, partant de là, l'humour a beau être en retrait vis-à-vis de l'histoire, et les scènes liées à l'intrigue rester résolument sérieuses... il n'en est pas moins présent. Juste plus discret, moins expansif. Il se manifeste plutôt dans les activités annexes, par exemple les saynètes liées à la cuisine et à la pêche, et certes pas de façon aussi criante que par le passé. Mais tout de même : Kisara qui s'impose comme la maman du groupe, l'estomac sans fond de Shionne, Law qui commence à s'intéresser aux filles (enfin, à une en particulier... mais aux autres aussi !), Dohalim qui manque de sens commun ou sort de grosses absurdités d'un air totalement impassible... les interactions entre nos six personnages sont loin d'être aussi sérieuses dans les moments de repos que dans les avancées du scénario !
Après, tout dépend de la sensibilité de chacun, mais l'humour a beau être ici moins expressif, pour ma part il fonctionne peut-être encore mieux que dans d'anciens Tales Of. Pour reprendre un exemple cité dans le dossier, à titre purement personnel, je trouvais les réactions de Raine dans Symphonia trop exagérées pour être vraiment drôles ; je m'y retrouve beaucoup plus avec Rinwell qui explique très posément son intérêt pour les artefacts, au point d'envisager de les démonter, inquiétant Dohalim bien plus que leurs ennemis ne sauraient le faire. En tout cas, en repensant à ma partie, je me remémore plusieurs moments qui m'ont beaucoup amusé.

Maintenant, pour ce qui est du récit plus mature, sur la forme, c'est indéniable... Mais d'un autre côté, est-il vraiment plus nuancé, moins manichéen ? Je n'en suis pas si sûr.
Si on regarde les deux camps qui s'opposent, c'est certes beaucoup moins simple que les gentils opprimés contre les méchants oppresseurs. Mais quand on s'intéresse de plus près aux personnages, dans le fond, on a tout de même de vrais gentils, de vrais méchants, et pas beaucoup d'entre deux. Même si leur passé est compliqué et qu'ils nagent initialement en eaux grises, ils basculent forcément d'un côté ou de l'autre, et il devient difficile de trouver quelqu'un qui resterait dans le flou, à qui on ne pourrait pas coller d'étiquette « bon » ou « mauvais ». Les bonnes actions de Dohalim ont beau être d'abord dues à des raisons égoïstes, il se met ensuite à agir pour le bien commun plus que pour lui-même ; le résistant Dedyme a beau agir d'abord pour libérer son peuple, il bascule clairement du côté obscur en devenant pareil à ceux qu'il combattait.
L'exception, ce serait la Cyslodia, où collaborer avec l'oppresseur est parfois le seul moyen de survivre ou de préserver ses proches (coucou Law), mais même là, une fois le seigneur vaincu, on met davantage en lumière les regrets et la possibilité d'agir dorénavant pour le bien (outre Law, je pense à la quête annexe qui nous mène à la prison souterraine, où l'on rencontre un ancien délateur qui se cache par peur des représailles), que le simple opportunisme. Bref, je ne dis pas que tout est forcément blanc ou noir, mais si on considère la saga Tales Of, Berseria ou Vesperia laissaient bien plus de place au gris que celui-ci, et pour un titre qui se veut plus mature, c'est un peu dommage.
(Et en parlant de la Cyslodia, petite remarque en passant : si un méchant est camouflé en gentil, par pitié, ne lui collez pas une tête de méchant, ça nous évitera de ne pas être surpris en découvrant sa véritable identité...)

Par ailleurs, concernant le scénario, outre la masse d'informations qu'on nous fournit à l'approche de la fin pour justifier tout ça et qui relègue temporairement le jeu au second plan, deux points m'ont un peu laissé sur ma faim.
Le premier concerne le début, et plus particulièrement le parcours de Shionne avant sa rencontre avec Alphen. Au fil du jeu, on en apprend évidemment plus sur son passé, mais surtout son enfance. Le passé récent, quant à lui, reste dans l'ombre. Il n'est jamais clairement expliqué comment elle a réussi à s'échapper de Lenegis pour venir sur Dahna, ou comment elle s'est emparée du noyau primordial de feu ; ça ne nuit pas à la cohérence, mais ça manque un peu.
L'autre point qui peine à me convaincre, c'est le déroulement de la cinématique de fin, après l'ultime boss, avec la grosse ficelle du gentil qui laisse tout loisir au méchant de se fendre d'une dernière crasse, histoire de balancer un retournement de situation de derrière les fagots : ça aurait pu être intéressant si le jeu proposait deux fins, une mauvaise où Shionne se sacrifie, et une bonne où elle est sauvée, mais ce n'est pas le cas. En l'état, on dirait plutôt un moyen bancal de parvenir à la fin voulue. Et malgré toutes les explications qu'on s'est coltinées, la résolution finale laisse comme une impression de « ça marche parce que c'est magique ». J'exagérerais si je disais que le déroulement de la fin entache l'expérience de jeu, mais je ne le trouve pas véritablement satisfaisant.
(Et quitte à parler de la fin, deux petites remarques concernant cette fois la réalisation de la cinématique plutôt que le scénario : 1, dès qu'on voyait le visage de Shionne je n'arrivais pas à voir autre chose que sa bouche, avec juste la lèvre inférieure colorée, ça faisait super bizarre ; et 2, c'est moi ou la scène sur fond blanc est très vite expédiée ? je ne dis pas qu'il aurait fallu en faire de caisses et étaler ça sur plusieurs minutes, mais là on tombe un peu dans l'excès inverse.)

*

Côté gameplay, là aussi j'ai apprécié tout en restant un peu partagé. Si je le compare au seul Tales Of Berseria, il a deux énormes avantages : (1) adieu le système d'âmes qui rendait parfois les combats incroyablement frustrants, et (2) adieu le système d'amélioration d'équipement ultra laborieux. Mais ça ne suffit pas à me faire adhérer complètement.
D'un côté, grâce notamment aux attaques bonus, les affrontements de Tales Of Arise incitent davantage au travail d'équipe, alors que dans les anciens volets je me souviens surtout de mener les combats dans mon coin en laissant les autres vivre leur vie (ou même dans certains cas à combattre seul certains boss parce que les autres n'arrêtaient pas de se retrouver KO, haha).
De l'autre côté, au-delà de la prise en main très accessible pour tous les personnages, je n'ai pas trouvé le maniement aussi riche que ce qu'on a pu connaître dans le passé, tout particulièrement du côté des enchaînements et de la panoplie d'artes accessibles sans avoir besoin de passer par le menu. Si l'on veut comparer avec les Tales Of les plus récents... eh bien je suis peut-être bizarre, mais je me suis beaucoup plus éclaté avec le gameplay de Zestiria (malgré ses problèmes de caméra) qu'avec ceux des deux suivants. Et sur l'ensemble de la saga (enfin, je n'ai pas encore joué à tout, mais ça avance pas mal), Graces s'impose pour moi aussi.
Je noterais aussi des combats de boss (surtout humains, contre les gros monstres ça va) qui deviennent parfois complètement illisibles quand la magie se déchaîne : en plus de ne plus rien voir (surtout l'ennemi !), dur dur de s'y retrouver entre les sorts alliés (qui ne nous touchent pas) et les sorts adverses (à éviter absolument !).
Ah, et un dernier petit détail sur les combats : le score qu'on obtient à l'issue de chaque affrontement, en fonction des performances. Par le passé on pouvait avoir le décompte des points, ici ce n'est plus le cas, mais dans le fond ça n'a aucune importance... parce que dans Tales Of Arise, le score de combat n'a aucune utilité ! Dans d'anciens Tales Of, même si ça n'avait pas d'incidence directe, le total de points sur la partie pouvait par exemple servir à acheter des bonus de new game +. Ici, même pas (les bonus de NG+ sont accessibles si on a déniché les artefacts adéquats au fil du jeu) : ce score ne sert littéralement à rien. Ce qui rend complètement absurde d'avoir certains effets de cuisine qui consistent à l'augmenter... Mais bon, on ne va pas épiloguer là-dessus.

Pour ce qui est des quêtes annexes, j'ai eu l'impression que c'était plus un moyen de côtoyer d'un peu plus près les habitants des différentes contrées que de proposer de vraies quêtes intéressantes, d'ailleurs je ne compte même pas le nombre de fois où elles se sont achevées aussitôt lancées parce que j'avais déjà les objets demandés ou battu le monstre concerné. C'est toujours mieux que de s'infliger des tonnes d'allers-retours, mais ça aurait mérité d'être un peu plus développé de ce point de vue. Mon reproche ici, ce serait surtout les trois grosses quêtes correspondant à ce qui est tombé sur Dahna en même temps que l'ancre (beaucoup trop dures pour être faisables dès qu'on y a accès, d'ailleurs), dont la complétion n'apporte RIEN à l'intrigue alors qu'elles y sont directement liées.
Mais bref, les quêtes permettent effectivement de récolter de l'argent (et des PC), et ça, on n'en a jamais trop, je ne peux qu'être d'accord. Les objets coûtent une fortune, et difficile de s'en passer. On se retrouve vite à revenir au campement pour économiser les gelées d'orange, à surveiller les sorts de soins trop gourmands en PS, à calculer ce qui est le plus rentable entre une fiole de résurrection et un sort de résurrection qui risque de nous faire utiliser une gelée (au début, la fiole est plus rentable, mais ça finit par changer quand on le total de PS a suffisamment augmenté ^^)... mais pour ma part j'ai joué à Lost Sphear, et quand je repense à la gestion du porte-monnaie dans ce dernier, ça me permet de relativiser, haha. Dans Tales Of Arise au moins, je n'ai pas eu de problème d'argent au point d'avoir un gros train de retard sur l'équipement disponible, c'est toujours ça !

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Quant à la question du meilleur jeu de la série, est-il vraiment possible d'en déterminer un de manière objective quand les préférences varient d'un joueur à l'autre ?
De mon côté, ce n'est clairement pas mon préféré non plus. Si je devais faire un classement des épisodes auxquels j'ai joué, il serait vers le milieu. Je l'ai aimé, mais honnêtement, il est loin de m'avoir happé autant que Tales Of Graces, par lequel j'ai commencé la saga, ou que Vesperia, auquel j'ai joué pour la première fois il y a quelques mois et que j'ai adoré. Même en se limitant aux trois plus récents, c'est celui auquel j'ai le moins accroché (côté histoire et personnages, j'ai préféré Berseria, et côté gameplay, Zestiria).

Par ailleurs, un point sur lequel Tales Of Arise fait pâle figure vis-à-vis du reste de la saga, c'est celui de la rejouabilité.
Côté durée de vie, c'est très correct : j'ai un peu dépassé les 80h de jeu pour voir le générique de fin (en prenant mon temps et en faisant toutes les quêtes annexes), et une grosse dizaine de plus pour venir à bout de ce qu'on débloque ensuite et terminer quelques bricoles que j'avais pu laisser de côté au fil de l'aventure (la pêche, le terrain d'entraînement, et ce faisant compléter ma collection de titres). Alors ce n'est pas le Tales Of le plus long, mais il n'y a certainement pas de quoi se plaindre.
Cela dit, au-delà de ces 90 et quelques heures, est-ce que j'aurais envie d'en rajouter un paquet d'autres pour y rejouer ? Pourquoi pas... si la question se réfère à un avenir indéterminé. Parce que là, je crois bien que c'est la première fois que je retire un disque de jeu Tales Of de la console en ayant le sentiment d'en avoir fait le tour complet. Dans les autres, même en faisant le maximum à ma première partie, je quittais le jeu en me disant qu'il me faudrait (au moins) une partie supplémentaire pour avoir vraiment tout fait. J'ai beau avoir dépassé les 110h sur Tales Of Vesperia, je dois encore m'accrocher si j'espère percer tous ses secrets ; après une centaine d'heures côté Zestiria, j'ai encore une revanche à prendre sur le donjon optionnel qui se débloque après le boss de fin (et qui ferait passer ledit boss pour un guignol !)...
Ce n'est pas le cas pour Arise. J'ai vu tout ce que le jeu avait à me proposer. J'ai même obtenu le trophée platine, alors que je ne suis loin de jouer les chasseurs de trophées (ça doit être le cinquième que j'obtiens sur PS4, encore moins que ça sur PS3 et Vita). Allez, histoire de dire que je n'ai pas vraiment TOUT vu, d'après les statistiques du jeu, sur 320 saynètes, il y en a deux qui m'échappent (je serais curieux de savoir ce que c'était : dans les anciens épisodes, on pouvait les acheter après avoir fini le jeu (et j'en avais beaucoup à acheter !), j'aurais bien aimé que ce soit le cas ici aussi). Mais c'est tout. Avec d'autres Tales Of, ce qui m'a empêché d'enchaîner sur un NG+, c'est surtout tous mes autres jeux en attente. Alors que là, même si j'avais épuisé mon stock, je n'aurais pas vraiment d'intérêt à y rejouer dans l'immédiat.

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Enfin voilà. J'ai aimé Tales Of Arise. Dans d'autres circonstances, il aurait probablement pu marquer mon expérience de joueur. Si j'avais découvert la licence avec lui, par exemple. Mais en plus d'avoir rattrapé une bonne partie de mon retard sur la saga avant sa sortie, je me suis moi aussi lancé dans des licences que je ne connaissais encore que de nom il n'y a pas si longtemps.
Rien que dans ce à quoi j'ai joué cette année, pas certain qu'il atteigne le top 5. Je ne parle pas des sorties de 2021, auxquelles je n'ai presque pas touché pour le moment, mais plutôt de titres qui auront attendu cette année pour que je m'y lance... et pour le coup, entre 13 Sentinels: Aegis Rim, Ys VIII, Tales Of Vesperia et Persona 5, la concurrence est rude ! Alors disons qu'il se dispute la cinquième place avec Xenoblade Chronicles, qui était probablement plus marquant mais avait aussi plus de défauts.
Après, je ne suis pas près de lâcher la saga. Je vais continuer de me pencher sur les épisodes que je ne connais pas encore (probablement Tales Of Hearts pour le prochain, même si ce n'est pas le genre de jeu que j'ai envie de faire sur console portable), à mesure que le temps passe j'ai de plus en plus envie de me relancer dans Tales Of Graces (et peut-être quelques autres... comme un certain Tales Of Xillia 2 que je n'ai encore jamais fini), et même si ce n'est pas pour tout de suite, j'attendrai le prochain opus comme j'ai attendu celui-là. Mais en parallèle, j'ai d'autres licences à approfondir, encore plus à découvrir, et tout comme Final Fantasy n'est plus la saga dont j'attends monts et merveilles malgré l'intérêt que je continue de lui porter, Tales Of n'aura pas toujours la priorité. Après tout, si Arise était arrivé comme prévu fin 2020 pour les 25 ans de la saga, il aurait déjà été éclipsé par Trails Of Cold Steel IV !

PS: « En me mettant à jouer à Trails in the Sky » : je suis jaloux, je voudrais pouvoir y jouer aussi ! Olivert arrivait déjà à faire partie de mes persos favoris de Cold Steel, alors l'avoir parmi les protagonistes !

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